de l'Industrie et du travail, et Iweins d'Eeek- travaux qui a l'habitude de faire cette exper- houtts, retenus k Bruxelles pour la séance j tise, qui en a été chargé, da Séuat, sont présents. j R faut savoir que quelques uns de ces arbres ne sont pas en très-bon état et d'ail- Hommage k M. Krueger leurs l'expertise n'est .pas la vente, elle La commission organisatrice de Bruxelles n'engage a rien, c'est en quelque sorie une a demandé au Gonseil Communal, d'envoyer j mise k prix J'engagerai aux surplus MM. une lettre k M. Krueger, comrne hommage 1 les Gonseillers k se rendre sur les lieux, au Président de l'héroique République du poer voir la chose par eux-mêmes, s'ils le Transvaal. Le Gonseil charge k l'unanimité le Collége Echevinal de cette mission. Yente publique d'arbres de la ville M. De Caestecker demande s'il existe un motif d'exclusion pour ks huissiers dans les ventes d'arbres appartenant k !p. ville. M. le Président Evidement non. M. D'Huvettere. II y a en ce moment une annonce de vente d'aibres, par le mini stère d'un huissier. M. le Président.J ignore pourquoi les ventes d'arbres n'étaient plus faites par les j huissiers. J1 n'y avait pas de motif pour agir aitisi, et c'est pourquoi nous avons fait annoncer déjlt uue de ces ventes, par mini stère d'huissier, afin de briser avec ces errements. M. D'Huvettere. Lss huissiers font ils g ces ventes aux taêmes conditions que les j notaires M. le Président. lis les font pource i désirent. Dans tous les cas, nous soignerons k ce que cette expertise soit contrólée encore avant la vente. Les beaux empbytéotiques de MM. Valcke et Peirsegaele sont renouvelés avec une augmentation au profit de la Gaisse Commu nale. Le terrain vague situé sur l'Yperlée, occupée gratuitement jusqu'ici par Mm= Roose Dael produira désormais un revenu de 80 fr. par an. Les comptes et budget du Bureau de Bien- faisance sont envoyés k la commission com pétente. Une vente d'arbres des Hospices obtient un avis favorable. Budget de la ville M. le Président donne lecture des divers qu'on nomme une bonne journée. articles des recettes et dépenses de la ville M. Vanderghote. De fagon k ce que la j en engageant les conseillers k faire leurs ville y trouve son intérêt, en les confiant j observations k chacun de ceux-ci, oü ils le aux huissiers (Rires). M. le Président. En effet, M. De Caestecker. Je remercie M, Président pour sa réponse. le Locations de droits de place M. le Président, L'adjudication pu blique donnera, pour le marché aux légutnes une recette de 1300 fr. et pour la Halle aux viandes, 3143 fr. 80. Les adjudications des étaux, k cs dernier marché, ont bien donné. Une seule en- chère n'avait pas l'air d'être sérieuse. Je propose qu'k l'avenir, on n'admette plus k l'enchère, que ceux qui sont du métier, ou ceux qui ont un mandat régulier émanant d'un boucher. M. Bouquet. Ne serait-il pas utile de commencer cette adjudication par les étaux encore vacants M. le Président. Ils sont tous loués. M. Boone. A quel taux ont ils été af- ferrnés M. le President. La plupart k 100 fr., pas un au dessous de ce prix ii y en a qui sont montés jusque 135 fr. ei quelques uns entre ce taux et 100 fr. M. Roone. Ne trouve-t-on pas qu'ils sont trop élévés M. le Président. Non personne ne s'est plaint, de ce chef maïs on pouira peut être diminuer la hauteur des huit nou- veaux qui seront exécutés, dans le courant de l'année 1901 Grace au nouveau système nous gagnerons encore quelques places. Yente d'arbres Une vente d'arbres aura lieu le long du canal de l'Yperlée. lis ont été expertisés glo- balement k la somme de 3000 fr. passés. M. D'Huvettere demande si le moment est bien propiee pour abattre ces arbres quelques uns gagneraient peut-êtrekattenöre. M. le Président. Nous sommes dans l'obligation de les abattre pour dégager l'Yperlée, et aussi paree qu'ils ne peuvent gagner k être maintenus. MM. D'Huvettere et Vandenboogaerde trouvent que beaucoup de ces arbres sont expertisés trop bas. II faudrait charger de ce soin unhomme compétent. M. le Président. C'est le surveillant des jugeront utile. Ceux qui ne donnent lieuk aucune remarque seront considérés coinme votés, ainsi qu'on procédék la Chambre. On votera seulement sur les nouveaux et sur l'ensemble. M. Boune demande oü l'on en est pour la question du Stand de la garde ci- vique. M. le Président. Je n'ai encore aucune nouvelle du Gouvernement. J'en attends pour le commencement de Janvier. M. Bouquet demande qu'on plante des arbres dans les prés k l'étang de Zitlebeke. La ville en retirerait.en peu de temps, un joii revenu. M. le Président. Ces prés sont affermés pour le moment k M. Léou De Goninck. Nous n'en disposons pas, par conséquent, k présent. M. Boone se plaint de l'état de la nou velle glacière.qui présente des dangers pour les ouvriers chargés de l'extraction de la glacé. M. le Président. J'en si parlék M. l'In- génieur-achitectequi m'a envoyé aujourd'hui un rapport sur les moyens d'y rémédier. M. D'Huvettere demande si l'on n'a pas pris de décision concernani le bassin de natation afin de prévenir les accidents. M. le Président.G'est lk une question extrêmement difficile, et, peut-être impossi ble k résoudre. Je dois faire remarquer k nouveau, qu'au- cun accident n'est arrivé jusqu'ici aux civils. Tous ceux que nous avons eu k déplorer ont eu des miütaires pour victimes. Ils prove- naienttoujours de ce que les noyés avaient mangé avant de se baigner. J'ai causé de ce objetavecun ancien ad ministrateur de la ville, qui m'a exprimé i'opinion que le seul moyea pratique serait d'alficber un avis engageant ceux qui viennent de manger, k s'abstenir du bain. Les articles concernant les recettes sont approuvés k l'unanimité. M. D'Huvettere demande d'oü il pro- vient que les valeurs en rentes ne sont pas augmentées, alors qu'on a vendu des ter rains au Boulevard Malou pour une bonne somme. M. le Président. L'argent provenant de ces ventes k servi k l'achat d'autres immeu- bles, notamment k plusieurs maisons, rue des trèfles. Les Hots du Majoorgracht ne seront plus loués. 11 rfy a plus de fermiers pour les herbages. Après un petit échange de vues k ce sujet, on décide d'y planter des noyers, qui sont d'un bon rapport, vu que ceux qui bordent le Wieltjegracht rapportent annuellement une jolie somme k la ville. S'ils gataient la perspective, on pourrait toujours les enlever plus tard. L'éclairage de la Grand'place, de la rue de Lille et de la rue de la Station se fera bientöt et successivement, au moyen de Becs Auer II y a un aide-sauveteur au bassin de natation. M. D'Huvettere, N'y a-t-il pas de cré dit pour l'arrosage de la Grand'Place pen dant l'été M. le Président. Le crédit ordinaire suffira et une somme de 500 fr. sera aftectée k l'achat d'une machine k arroser. M. Vanderghote demande que les em ployés des pompes funèbres soient mieux rétribués. M. le Président. En effet, ces petits employés ont réclamé. II parall que leurs plainies sont fondéesils gagnent, disent-ils k exercer leur métier habituel. Nous examinerons la chose et ferons droit k leurs riclamations, s'il y a lieu. A l'article Ecole de musique M. Bouquet demande qu'on institue un concours annuel entre les élèves pour les di- verses classes. Ge serait lk un exellent en couragement et une satisfaction pour les parents. De plus ce serait peut-être le moyen d'obtenir un subside du gouvernement. II y a d'ailleurs intérêt pour le Gonseil Communal a être un peu renseigné sur cette institutionAinsi,il est vrai que jesuis con- seiller communal depuis peu de temps,j'i- gnoresi l'art.14 qui ordonne au Directeur de l'Ecole de Musique d'envoyer annuellement un rapport, est observé. M. le Président. Je donne la parole k M. Fraeys pour répondre aux observations de M. Bouquet. M. Fraeys. En ce qui regarde le sub side de l'Etat, le seul moyen de l'oblenir, serait de se conformer au programme du conseil de perfeetionnement, qui exige des cours mixtes, classe de piano etc. Mais ce programme est trop étendu pour des villes de rimportance de la nötre, qu'on met sous ce rapport sur le même pied que les chefs- lieux de Province, tels que Bruxelles, An- vers, Gand, Bruges et autres. M. le Président. L'observalion de M. Fraeys est tout k fait fendée.Aussi long- temps que ce programme sera général, nous n'obtiendrons rien. J'ai déjk fait maintes tentative» sans résuhat. Je m'efforcerai de faire changer ce règlement. La proposition de M. Bouquet concernant les concours annuels serait très-utile el quant au rapport annuel du Directeur, il faudrait que le règlement fut observé également. M. Fraeys On me fera quatre rapports par an dorénavant. M. le Président. Vous serez plus heu- reux que moijje n'en ai pas obtenu un seul en quatre ans. (Hilarité). Crédit pour l'Harmonh Communale M. D'Huvettere demande si l'on ne ferait pas mieux de voter d'avance les sommes nécessaires aux sorties,possibles ou impossi bles,du Corps des pompiers et de l'Harmonie Communale. M. le Président. Dans quel but? M. D'Huvettere. Afin de ne plus expo- ser les Gonseillers k voir leur manière d'agir critiquée publiquement par des subordonnés, et cela dans des réunions quasi-officielles. Je demande que le Collége Echevinal prenne des mesures pour que de pareils fails n'arrivent plus k l'avenir. M.le Président.—II est impossible de dis- cuter dès k présent les sorties que le corps des pompiers et l'harmonie pourraient faire lannée prochaine mais nous prendrons soin que les demaudes de subsides, pour eet objet, soient faites de fagon k ce que le Conseil puisse avoir le temps de les examiner k l'aise et se prononcer k leur sujet en pleine liberté et connaissance de cause. Nous n'avons d'ailleurs pas k nous soucier du jugement de nos subordonnés. L'opinion publique et la presse ont seules le droit de nous critiquer, le cas éehéant. A l'article concernant l'empruntde 1895, M. le Président fait observer que la dette de 850,000 fr. de la ville n'est pas le fait de 1'Administration actuelle. Cet emprunt a été fait pour convertir celle de 497,000 fr. empruntée par l'Administration précédente; puis pour construire le Chateau d'eau, ache- ver la canalisation des eaux alimenlaires, et construire les égoüts. II y a même une somme de 50,000 fr. qui resteen caisse et servira k l'achèvement des égoüts et k d'au tres travaux d'utilité publique. Nous ne pouvons done laisser dire que ces 850000 fr. ont servi k payer nos dettes, puisqu'ils ont servi en partie k convertir et amortir l'ancienne dette de 1'admiDistration précédente. (1) M. Struye demande k l'article, concernant les pensions de vieillesse, qu'on inscrive un crédit de 1500fr.au moinsou même de 2000 fr. pour Ia participation de la ville dans la caisse des pensions de vieillesse. M. Fraeijs. Je serais d'avis d'inscrire la somme nécessaire pour parfaire le franc provenant des subsides de l'Etat et de la Province. (60 cent, pour l'Etat et 30 cent. pour lu Province). La ville donnerait done les lOcent. de sorte que le franc serait complet et que les versements seraient dou blés. Pour les personnes agées de 40 k 55 ans ii serait bon de faire encore plus, méme. M. Struye. On dirait en vérité que vous avez assisté k la réunion de notre com mission spéciale. Votre proposition est ustement la nótre. M. Vanderghote confirme les dires de M. Struye et désire que la commission spéciale se réunisse aussi vile que possible, pour prendre une décision définitive. M. le Président exprime le désir que a Commission fasse son rapport le plus tót possible et en flamand, afin que tout le monde puisse en prendre connaissance. A I'art. 13,concernant les subsides alloués aux Belles Lettres, Beaux arts, etc., M. Begerem demande que la somme de 1000 fr. inscriie pour les représentations dramatiques soit augmentée de 200 fr. Je n'ose pas demander 400 fr. dit M. Begerem pour permettre au Collége de soutenir aussi bien les représentations flamandes dounées par nos concitoyens, que les repré sentations données par les troupes étran- gères frangaises. Les étrangers regoivent 75 fr. l'usage gratuit de la Salle de spec tacle, feu et lumière, tandis que la Vlaam- sche Stsr ne regoit aucuu subside. M. le Président.—Nous accordons k la Maamsche Slerre l'usage de la salie, le feu et la lumière. La Vlaamsche Sterre ne (1) On ne peut pas perdre de vue non plus que la dette en question qui avant, restait con- stamment la même, sera amortie par le nou- veau systèrne en 66 ans, sans que les contri- buables paient un centime de plus k cet effat.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2