La loi sur les eongrégations Comment les socialistes apprécient la nouvelle encyclique de Léon XIII La tempéranee Correspondance La pension des instituteurs Cour d'Assises de la Flandre Occidentale Actes officiels Nominations ecclésiastiques Chronique judiciaire. Musique Faits divers fromage, pourquoi venir troubler son exis tence tranquille par la hantise de mauvais rêves Hier parti des communards, aujourd'hui parti bourgeois, le socialisme est-il moins craindre Qui sait si demain les purs et les exaltés ne cliasseront pas les parasites en disant Ote-toi de lit que je m'y mette L'avenir nous réserve qeut-être des sur prises de ce genre. La Chambre frangaise a émis son premier vote important dans le débat sur les eon grégations en adoptant en une énorme majo rité l'article lcr, ainsi amendé L'Association est la convention par la- quelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, de fagon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie quant sa validité par les principes généraux du droit applicable aux contrats et obligations Grace k cette définition de l'association, les eongrégations qui se mettenten commun pour partager les bénéfices d'aumónes ou d'industries, telles que la fabrication de liqueurs, seront privées désormais du droit d'existence, sans autorisation préalable du Parlement. La Chambre va maintenant aborder far ticle 2. ainsi congu Toute association fondée sur une cause ou en vue d'un objet illicite, contraire aux lois, k l'ordre public, aux bonnes mceurs, l'unité rationale et k la forme du gouvernement de la République, est nulle et de nulle efïet Ce qu'il importe de coustater déjk, c'est que les socialistes sont d'accord avec le Pape pour prononcer le divorce entre eux et les démoerates-chrétiens.Nous ne suivons décidément pas la même voie, nous n'allons pas vers les mêmes horizons Assez d'équivoque et assez de duperie Nous persistons k dire que la croyance reli- gieuse est affaire de concience et chose pri- vée, mais nous prenons acte que si nous ne sommes pas contre la foi chrétienne, l'Egli- se, le Pape le proclame k la face du monde, est contre le socialisme. Le cléricalisme sera le suprème rempart du régime capitaliste nous ne nous lais- serons pas barrer la route Nous extrayons ces ligues du jour nal le Peupie La Patrie les apprécie en ces Ier- mes Le cléricalisme est le suprème rempart de l'ordre, du respect de la propriété, de la familie et de la religion, voilk la vérité. Les socialistes le sa vent depuis longtemps, ilsn'en ont même jamais douté. Le socialisme est la forme actuelle dont l'esprit du mal s'est affublé pour combattre la religion et les bienfaits que celle-ci apporte k la société. Le socialisme est la continuation d'une lutte vieille comme le monde. L'Egiise sup portera victorieusement l'assaut de l'erreur moderne, comme elle a trioraphé jadis de plus redoutables adversaires. Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur un article du Bien Social journal illustré contre l'alcoolisme, en les engageant a imiter l'exemple de nos amis de Bruges Un succes inespéré. A la date du 15 janvier, 54.000 Almanachs de Tempéranee étaient vendus. La Ligue a fait faire un troi- sième tirage, de 6.000 exemplaires, qui sera prêt pour l'expédition le 31 janvier, au plus tard. De l'édition flamande il ne restait plus k cette date que quelques centaines d'exem- plaires. Un nouveau tirage, de 5000 exem plaires, sera prêt au commencement de février. Que les amateurs se hatent de souscrire, car il ne sera pas fait de 4e édition. Honneur a Bruges De toutes les lo- calités, c'est la ville de Bruges qui a répan- du le plus d'Almanachs de tempéranee pour 1901. La Société Brugeoise d'abstinence en a répanda 2700 les élèves du Grand Semi- naire dont plus de 80 sur les 135 sont abstinents en ont répandu 3600 un antiaicooliste dévoué, qui ne nous a pas permis de citer son nom, en a pris 6.000 D'après ce qu'on nous écrit, cette propa- gande a produil k Bruges et dans les envi rons comme d'ailleurs partout oü on l'a fait un bien incalculable. Qu'on répande en masse ces jolis petits livres si attrayants, si populaires, si bon marché Gheluvelt, le 30 Janvier 1901. Monsieur l'Editeur du Journal d'Ypres Je lis dans votre n' du 26 courant la lettre que M. Hautekiet a cru devoir adresser k votre confrère le Progrès. Pour détourner de lui l'attention, votre honorable correspondant a cru bien faire de mêler mon nom k une affaire dans laquelle je n'ai absolument rien k voir et qui doii être réglée entre M. l'Officier de l'Ëtat civil de Becelaere et son commis. Veuillez bien faire savoir k vos lecteurs que je dédaigne les attaques et les insinua tions de M. Hautekiet et que je suis bien décidé k ne pas le suivre sur le terrain ou il s'est engagé. J'estime qu'une fois encore on a fait beau- coup de bruit pour rien. Veuillez agréer. Monsieur l'Editeur, mes salutations empressées. J. VuYLSTEKER, Secrétaire communal de Becelaere. M. deTrooz, ministre de l'intérieur, vient de déposer un projet de loi réglant la pen sion des instituteurs. Ge projet eoncerne tout spécialementLes instituteurs primaires communaux pensionnés ou encore en fonc- tions, mais qui, sous le régime de la loi de 1884, ont subi des réduction de traitements; 2° les instituteurs primaires adoptés, dont les traitements seront réglés sur la même base que les instituteurs communaux, et 3° cer- taines catégories d'instituteurs démission- naires pendant la période de 1879 k 1884. Voici, en effet, les grandes lignes du pro- jet Pour les instituteurs pensionnés depuis le 20 septembre 1884, il sera teuu eompte des cinq meilleures années de traitement. Ce système s'applique tant aux instituteurs des écoles primaires qu'k ceux des écoles gardiennes et d'adultes. Les instituteurs et institutrices des écoles primaires adoptées jouiront également des bénéfices de la loi, et les années passées au service de l'enseigne- ment libre comme k celui de 1'enseignement officiel compteront pour tous indifférem- ment. Pour les instituteurs démissionnaires en 1879, seuls ceux qui auront quitté 1'ensei gnement ne pourront pas jouir du bénéfice de la pension. Pour les autres, ils devront avoir 30 ans de service pour avoir droit k la pension. Mais d'autres part, ceux agés de 60 ans y auront droit si, en 4879, ils avaient au moins dix ans de service dans 1'enseigne ment officiel, et si, depuis, ils en ont eu au moins dix dans 1'enseignement libre. Un délai sera accordé k ceux qui se trou- veraient en arrière de paiement des retenues fixées par la loi. L'assassinat Parmentier ci Courtrai Cette affaire, qui a provoqué une si vive jmotion dans les Fiandres, est appelée aujourd'nui devant les assises. L'acte d'accusation nous fait connaitre de nouveaux et importants détails sur eet hor rible crime Henri Parmentier, un vieillard de 71 ans, et Fr. Collaert, 81 ans, habitaient ensemble k Courtrai. Le vendredi 2 novembre dernier, Collaert s'étant fait admettre dans un hospice, Par mentier se trouva seul a la maison. Vers 10 beures du matin, il était allé, comme de coutume, acheter sa provision de pommes de terre c'est la dernière fois qu'on l'a vu. Le lendemain, comme la maison de Par mentier resta fermée, les voisins, alarmés, pénétrèrent dans l'habitation ils trouvèrent le cadavre de Parmentier gisant dans la cuisine, au milieu d'une mare de sang. Une montre en or et une somme de 660 francs avaient disparu. Les soupgons étaient lombés immédiate- menl sur Arthur Verstraete, magoti et neveu de la victime, qui, peu après llheuresdu matin, était entré cnez son oriole et avail quitté la maison une demi heure après, pour prendre vers midi le train de France. Verstraete avait d'ailleurs la imputation d'un mauvais sujet, se trouvant sans moyeus d'existence. II travaillait peu, était séparé de sa femme et vivait avec Emérence Coitenie, une femme mariée dont le mari se trouvait en prison. Les deux accusés furent arrêtés k Ostende. Emérence Cottenie déclara que le jour même de leur arrivée de France, Verstraete lui acheta de nombreux vêtemeuts et lui remit trois louis. Elle prétend avoir ignoré l'assassinat jusqu'au jour de leur arrestation. Verstraete prétend, en revanche, que c'est la fille Cottenie qui l'a poussé k commettre le meurtre. Verstraete et sa co accusée sont agés res peclivement de 28 et 30 ans. Cette affaire prendra plusieurs audiences. Les déffenseurs sont MM" De Coninck, de Cour trai, et De Schepper, de Bruges. Ministère public: M. le substitut baron van Zuylen van Neyvelt. Par arrêté royal du 27 Novembre 1900, la société mutuaiiste Lijfrentengenootschap der goed willigen k Neuve Eglise, est re- connue. Mgr l'Evêque de Bruges a nommé CurédeN.-D. k Ostende, M. De Bruyne, curé k La Panne, (Adinkerke) Curé k Cuerne, en remplacement de M. De Wulf, qui prend sa retraite, M. Proot, curé k Hertsberghe Curé k Dickebusch, M. Feys, curé k Snaeskerke Curé k La Panne, M. De Visschere, vi- caire k Ruysselede Curé k Snaeskerke, M. Busiau, vicaire k Beernem Curé k Hertsberghe, M. Callens, vicaire k Deerlijk. Après l'installation de M. Van Praet comme premier président, la cour d'appel de Gand k procédé k la désignation d'un président de chambre en remplacement de M. Van Praet. Les suffrages se sont portés sur M. le conseiller Vanderhaeghen, qui k été aussitót admis au serment et installé. Verdi, le grand compositeur Italien, qui vient de mourir, a laissé une fortune de six millions. II était Sénaleur. En signe de deuil, le Sénat Italien a levé la séance. Ses funérail- les auront lieu aux frais de l'Etat. II lègue 3 millions k des ceuvres philan- thropiques. BURGERSTAND VAN YPER van den 25 Januari tot den 1 Februari 1901 Geboorte» Mannelfik geslacht 8 Vrouwelijk 5 Bussche Arthur, wever en Salomez Philome- na. huishoudster. De Cock Pierre, werkman en Vangheluwe Lydie, dienstmeid.! Hugebaert Louis, 70 jaar, zonder beroep, we- duwaar van Cailliau Sophie, Thouroutstraat. Callens Pierre, 62 jaar, zonder beroep, wedu- waar van Denturck Amelie, Meenenstraat. Schoonaert Regina, 5tjaar, kantwerkster, we duwe van Carnier Philippe, Bukkerstraat. Myle Louis, 77 jaar, hoedenmaker, echtgenoot van Vandermeersch Lucie, Rijselstraat,—-Rous- sel Florence, 72 jaar, huishoudster, weduwe van Mote Louis, Gremminckstaaat. Verhack Louise, 16 jaar, zoaéer beroep, ongehuwd, Rij selstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannest 2 Vrouwelijk i Demandez chez vos fournisseurs les sucrcs en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. Hïe toussez plus. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2