II. ghysel-galles Salle Iweins Le projet sur les accidents du travail Les distilleries agricoles La fête du Collége St Vincent Ypres Chronique religieuse A Dickebusch Le nouveau Gouverneur Correspondance PILULES PiNK Par unedécision, aussi heureuse que ga lante, de la Commission de la Grande Fan fare, la troisième Soirée de la Saison d'hiver a été offerte, cette année, aux Dames da la familie des membres de cette belle société. II y avait chambrée compléte et la belle Salle Iweins, étincelante de luraières, offrait un coup d'oeil charmant, Dimanche soir. On eut dit un vaste parterre de fleurs. L'exécution des numéros du programme élait confiée k l'élément étranger h la ville et aux artistes yprois, Disons de suite que ce programme, tout en n'étant que celui d'une simple soirée, était digne d'un concert h grand effet. La Grande Fanfare était chargé? d'ouvrir les deux parties par l'exécution de Sous la feuillée de Strauwen et de cette perle de grhce et de finesse d'Auber L'ouverture des Diamanls de la Couronne. Ges deux morceaux ont été joués avec un tact exquis pat' notre excellente société, sous la direction de M. Gust. Wenes, La Société Chorale 1 'Orphéon, sous la direction de M. Tyberghein, n'a pas été inférieure sa sceur, la Fanfare, en execu tant le chceur des Romains é'Hérodiade de Massenet. Nous avons eu le plaisir naguère de con stater les sensibles progrès dans l'art, faits par l'Orphéon. L'exécution de Dimanche ne peut que les affirmer derechef. MM. Alb. Van Eegroo et Ern. Wenes ont exécuté 1'Introduction l'Adagio et le Final du fr Concerto pour violon de H. Vieuxtemps. La réputation de M. Van Eegroo n'est plus h faire, ni en ville, ni aux environs. II est virtuose jusqu'aux bouts des doigts, pour employer 1'expressiou ordinaire son talent a mürt, il a gagné ce calme digne qui lui fait interprèter, simplement et austèrement, les productions des maitres qui ont écrit pour son bel instrument. Nous l'en félicnons de tout coeur. Si nous avons joint au sien le nom de M. Ern. Wenes, malgré que ce dernier n'eüt rempü, au premier aspect, que le róla d'ac- compagnateur, c'est qu'en ce cas ei, ce röle avait une importance capitale. De nos jours, les concertos écrits par les maitres moder- nessont des oeuvres symphoniques de haute volée ce sout de vérttables suites d'or- chestre et la réductiou pour piano qui en est faite, est, par le fait même, une page d'une difficulté h peine moindre pour l'instrument accompagnateur que pour celui qui en exé- cute la partie principale. La réputation de M. Wenes, comme excellent accompagnateur, était établie depuis longtemps. II l'a augmen- tée encore, Dimanche soir en interprètant avec tant de talent la partition d'orchestre de Vieuxtemps, réduite pour piano, aussi bien en s'effaQant discrètement devant le violon soio quand c'était nécessaire, qu'en se met- tant h sa hauteur, dans les parties brillantes de l'oeuvre. Nous avons eu également le plaisir de constater les énormes progrès faits comme pianiste par le jeune Lucien Verhaeghen.qui, h la dernière soiiée avait déjh charmé son auditoire, par deux concertos joués sur le violon. Get enfant de dix ans promet réelle- ment de devenir un artiste de tout premier 01 dre.il a joué.avec son professeur de piano, M. Joseph Derudder, une série d'airs de bal let, pour piano h 4 mains. Tout le monde a admiré la verve et la sureté du jeu de ce jeune pianiste, qui fait autant d'honneur h son professeur de piano, qu'è celui de violon. M. Alb. Dejonghe n'est pas une nouvelle connaissance. Nous l'avons entendu k deux reprises déja k la salie Iweins. Le talent du spleudide téncr Brugeois n'a pas baissé, au contraire. Nous ne pouvons done que répéter le mot d'un raffiné en ma- j tière musicale.unconnaisseur qui a beaucotip voyagé et qui a entendu chanter sur les prin- i cipales scènes de l'Europe Ni k Paris, ni i aiileurs, je n'ai entendu mieux, nous disait il, dimanche soir. Ilestvraique M. Dejonghe, doué par la nature d'une voix exquise, a obtenu les plus grandes distinctions au Con- i servatoire, et que, bien qu'il ne chante qu'en amateur, il ne cesse de pratiquer et de per- fectionner même son art, saus souci des sa crifices de temps ou dargent. Les airs d'flerodiude et de Faust qu'il a iriterprètés, prouvent que les meilleures scè nes eussent pu se glorifierde son concours, comme les airs flamands failure plus mo deste qu'il y a joints, raontrent que sa voix se prête aussi, le cas échéant, au röle plus farmlier de chanteur de salon. Exprimons l'espoir d'entendre bien sou vent encore M. Dejonghe; ce sera chaque fois une fête pour nos oreilles. Le chanteur de genre que nous avons en tendu Dimanche, M. Marcel Lefebvre, pro fesseur de déclamation au Conservatoire de Bruxelles, a été diversement apprécié par l'auditoire. M. Lefebvre qui, dit-on, non seulement a créé son genre, tout battant neuf, mais qui compose également ses chansons, s'accompagne lui même, la figure tournée vers le public. Ce röle d'accompagnateur, qui, en le clouarA k la même place, et en lui liant en quelque sorte bras et jambes, de fapon que seule l'expression du visage vient en aide h son chant, nuit évidemment au mouyement et au geste, que le public Yprois adore dans un chanteur de genre. II n'y a pas dire pourtant, les chansons créées par M. Marcel Lefebvre sont fort spirituelles. Le projet de loi sur les accidents du tra vail, que M. Surmont de Volsberghe doit déposer ce mois-ci sur le bureau de la Chambre, contient une disposition suivant laquelle les héritiers d'un ouvrier étranger mort en Belgique k la suite d'un accidenfdu travail, ne seront admis k réclamer une in- drmnité que si les Beiges jouissent du même droit dans le pays d'origine de la victime. C'est une répoose k la récente loi fran chise qui dénie toute indensnité, en cas d'acci- dent, aux ouvriers ou leurs représentants, s'ils ne résident pas en France. II prrait que le gouvernement a déjè enga- gé des négociations diplomatiques en vue de régler cette question de réciprocité. Jeudi, le groupe agricole desparlemen- taires catholiques a repu des délégués nom- breux des distillateurs agricoles rectificateurs ou fabricants de flegmes. Aprés une longue discussion et l'exposé des divers sysièmes possibles, ont est arrivé cette conclusion que toute modification au régime actuel des distilleries agricoles serait j leur ruine done il faut avant tout maintenir i le privilège actuel ou bien procéder k l'ex- propriation juste etéquitable des bêtiments i étables, machines et clientèle. II faudrait avant tout obtenir du gouver nement un régime stable fixé par la lé-isla- ture. 3 II faut que les distilleries sachent d'une manière claire, positive sous quel régime el'es vivent. II faut avant tout la stabilité du syslème fixé par une loi. Assistaient k la réunion au nom du groupe agricole: MM. Canuyvels, De Bruyn,Ver hagen, Maeuhout, Tibbaut, Van Cleemputte Van den Bogaerde. De Brabandere, de Ghellidck, Tack, Gillès de Pelichy. Prochainement il y aura une assemblée plénière du groupe agricole pour discuter le système qui sera défendu par lui laChambre La fête annuelle, donnée lundi soir par lesélèvesdu Collége St Vincent, au profit des pauvres visités par la conférence de l'é- tablissement, a été digne de ses devancières. Depuis l Ecole scène enfantine par Miry jusquaux Tableauxtout le programme a été exécuté avec un art remarquable pour des enfants et des jeunes gens. L Hötel du Lac, un Vaudeville en deux actes, a particulièrement charmé l'auditoire, tant par la fapon dont les róles furent inter- prêtés que par les traits d'esprit dont l'au- teur, Antony Mars, a parse mé ce morceuu littéraire. Une mention honorable aux prin cipaux auteurs MM. Billiaert, Duvillier, Courouble, Delie et Tanghe. Le draine flamand Tarcisius tiré de l'histoire des persécutions romaines, n'a pas eu moins de succès, bien que ce genre soit d'une iriterprétation plus difficile. Nous de- vrions mentionner ici aussi les rioms de plusieurs auteursbornons nous it deux M. De Jaeghere, qui représentait Tarcisius, un jeune acteur qui chasse de race, et M. J. Tyberghien, qui donne avec une égale aisan- ce le sérieux et le comique. MM. Van Egroo et Vanhoutte, ont fourni la partie musicale du programme, avec leur talent habituel. Les trois tableaux, qui ont terminé la soirée, comme d'habitude, étaient superbes, le dernier surtout Saint Martin intercédant auprès de l'Empereur Maxime en faveur des hérétiques priscillianistes. Somine toute, une jolie soirée qui fait honneur au Collége St Vincent et qui aura été une excellente affaire pour les pauvres. Nos félicitations Messieurs les Principal et professeurs et aux élèves de l'établissement Pour finir, puis je attendee un simple mot de réponse? Sinort lelecteur impartial jugara. Veuiilez agréer, Monsieur l'Editeur, l'as- surance de ma haute considération. L. Hautekiet, agent d'affaires. Eglise de St Martin Confrérie de N. D. de Lourdes et aposto- lat de la prière pour la conversion des pécheurs. Lundi 41 Février, Anniversaire de la ire Apparition de la St Vierge h Lourdes. Indulgence Plénière pour les membres da la confrérie, que s'étant confessés et ayant communié, visiteront l'église de St Martin et y piieront aux intentions de notre Mère la St Eglise. Messe Solennelle 8 heures. Salut Solennel h 5 1/2 heures. Nous apprenons que c'est Mardi prochain qua le nouveau curé, M L Feys sera instal- lé par M. le Chanoine De Brouwer, curé doyen d'Ypres. Les habitants de Dickebusch se proposent de recevotr dignement leur nouveau pasteur. Nous lisons dans la Patrie d'liier Nos renseignements spéciaux provenant de source autorisée nous permettent d'an- noncer que S. M. le Roi a choisi pour sue cesseur au regretté baron Ruzette, en qualité de gouverneur de la Wesiflandrc, M. le comte Charles d'Ursel envoyé extraordinaire de S M. etministre plénipotentiaire en non activité de service. Becelaere, Ie 6 Février 1901. Monsieur I'Ëditeur du Journal d'Ypres. Monsieur Vuylsteker, secrétaire commu nal de Becelaere, est bien decidé ne pas me suivre sur le ten; inoü je me suis engagé! Est ce p ut être un terrain mauvais pour lui? Pourquoi ne répond il pas au dilemme que je lui ai posé li semble aussi qu'il veut détourner de lui l'attention, et pour cela il prétend que c'est une affaire k regler entre Mr l'officier de i Etat-civil et son commis. Je ne refuse pas k le suivre sur ce terrain- 1 k et j'affirme que je n'ai repu aucun ordre de la part de Mr l'officier de l'Etat civil. Mr le Secrétaire ose-t il prétendie la même chose? 11 dit que c'est une affaire dans laquelle il n'a absolument rien voir. Comment se fait il qu'il a commandé les registres pendant 15 années consécutives, sans interiupiion, et qu'il ne les commandé pas ia 16e, alors qu'il n'a re^u aucun contre-ordre M. Vuylsteker dédaigae mes attaques et mes insinuations. Nolez bien que je n'ai pas attaquéje me suis simplement et loyalement défendu. Enfin M. le Secrétaire estime qu'une fois encore on a fait beaucoup de bi uit pournen. D'accord, M. le Secrétaire. I„e» explications du Oocteur BURGERSTAND VAN YPER van den 1 tot den Februari 1901 Gbboortbh Mannelijk geslacht 4 Vrouwelqk 2 Peinture Artistique et Decora tive. Travaux de Décors en tous styles pour Eglises, Salons, Theatres, Vérandas, etc. Entreprises de peintures, Imitation de bois en marbres, trés soignée. Dorureet brunissage. Grand choix de modèles pour décors a ia disposition des clients. Emaillure hygiénique pour mi l's de bainshópitaux, écoles, dortoirs, magasins, ateliers, cui- sines, etc a trés bon marché et d'une solidité a toute épreuve. Nouveau marché au bois, 23, YPRES. M"° Sidonii? Calonne, de Wiors, province du Hainaut, a eu une double surprise la première trés allligeante, la seconde qui lui a remis la joie au coeur. Subitement elle avait été atteinte d'une sorte de maladie de langueur. perdant l'appétit, le sommeil et les forces. Son teint pale et blême attestait de l'appauvrissement de son sang. Com ment cette maladie est-elle survenue sans précé- dentssymi töraesd'affaiblsssement.luidemandai- je en (a voyant? Je l'ignore, me dit-elle, j'ai été affaibhe tout a coup sans cause ni raison et eet état de déperissement inattendu m'épouvanta aussitót car je dus interrompre mon travail ne pouvantme tenir debout;je ne supportais 'plus aucun aliment, mon estomae refusait tout ce quo je tui présentais et les vomissements me fati- guaient aflreusement. Jesuivis le traitementdes Pilules Pink et aussitót. a ma grande joie, les forces revinrent, un bien être particulier succéda a mos crises de faiblesse. Entin me sentant guerie, je pus reprende mes occupations iour- nalières sans ressentir la moindre fatigue. Ceci est du, expliquai-je, la puissance régé- neratrice et tonifiante des Pilules Piuk. Un com mencement d'anómie s'ótait dóclaré chez vous et menagait de prendre des proportions inusitées. Les Pilules Pink, qui sont ie meilleur remède contre les maladies telles que l'anémie, Ia chlo- rose, la neurasthénie, les rhumatismss. Ia fai blesse générale qui proviennent de la pauvretó du sang, vous ont fait un sang nouveau ont tomfló vos nerfs et ont rétabli vos forces'pour longtemps, j en suis sur. A la moindre alerte reprenez le traitement des et vous verrez de suite leurs bons effets se pro- duire. Docteur Y. i k??i T'IhIgs Pink sont en vente dans toutes les Pharmacies et au Dépót principal pour la Bpljpque M A Derneville, 66, Boulevard de Waterloo, a Bruxelles. Trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante par 6 boi- tes, franco contre mandat-poste. Dépot pharmacie Bécuwe, ancienne pharmacie Aertsens etM. Donck, rue de Lille, Ypres. Que n'avatt-il essayé II avait toute tenté il avait absorbé tous les remèdes qui promettent la guerison prompte et süre il avait emnlové toutes les frictions et tout cela sans jamais dou- voir constater une amélioration durable. Necrqyant plus a la vie heureuse, incrédule a tout, désespére il se laissa cependant encore aller a une dernière experience. II prit l'Elixir antirhumatismal et antigoutteux Vincent de Bruxelles. L'effet fut merveilleux et rapide et on peu de temps il avait obtenu une guérison qui lui rendait la coufiance, l'espérance et la vie Dépót 4 YpresLibotte a Poperinghe Mon- teyne. Prix 3fr. le flacon. EnrWELXJXEK Gilbert Maurice, handelaar, en Boedt Margue rite, zonder beroep. STBRFGEVALLRN Mahieu Ange, 6"; jaar, zonder beroep, echt genoot van Tremery Amelie, Weduwestraat - Deconinck Mane, 75 jaar. herbergierster we duwe van Vandermeersch Jean, Zonnebeeksche- steenweg. Hoste Charles, 90 jaar, zonder beroep, echgenoot vanCocle Euphrasie, Beluik- straat. - Pmte Charies, 76jaar, klakkemakor, echtgenoot van Gastelein Amelie, Patteelstraat - Bouchard Palmyre, 49 jaar, zonder beroep' echtgenoote van Bevroedt Etienne, Lange Thou- routstraat. Samoy Rosalie, 73 jaar. zonder beroep, weduwe van Vienne Charles, Riisel- straat. Sohier Louise, 80 jaar, zonder beroep weduwe van Lelong JeaD, Weduwestraat - Froidure Aline, 46 jaar, zonder beroep, onge huwd. Ryselstraat. Dumoulin Alix, 47 jaar kantenwerkster, echtgenoote van Bossaert Charles, Meenenstraat. Mavau Reine. 60 jaar zonder beroep, ongehuwd, Kloosterpoort. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 0 Vrouwelijk i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2