Z&AILAN0&MEEHSCH
BOOMGAARD
Une taxe utile
Les pensions ouvrières
Neuve-Eglise
Actes officiels
Dernières nouvelles
Faits divers
Openbare VERKOOPING
gers qui entourent leurs fermes et ils s'en
féliciient aujourd'huimais nos beaux
ilols ne sont pas précisément des vergers,
et il nous semble qu'il faut, autani que pos
sible,leur conserver leur aspect pittoresque.
Le Progrès ne perise t il pas, corame
nous, que le pomrnier, comrne celui planté
b Fumes et dans beaucoup d'auires localités,
devient rarement un bel arbre, un arbre
esthétique, si nous pouvons nous e> primer
ainsi Voit-on, même dansles plus beaux
vergers, des pom miers b couronnes plus cu
moins égales?
Et si l'on avail alterné des pommiers avec
despoiriers, l'aspect n'eut-i! pas été désa-
gréable, le poirier ayant une tendance b
monter, tandis que la couronne du pommier
s'étend dans le sens de la iargeur
II est vrai qu'on eut pu s'adresser b I'une
ou a l'autre espèce mais, nous le répétons,
malgré le choix des meilleurs pieds, et mal-
gré les soins donnés les premières années,
le poirier et surtout le pommier ne peuvent
pas être rangés parrni ce qu'on peut appeler
de beaux arbres.
Le noyer au contraire, planté le long de
l'eau et bien soigné, devient en peu d'ant ées
un arbre de fort bel aspect, auque! il ne faut
plus toucher. Sa verdure est belle il résiste
b l'enlèvement du fruit qui ne se fait pas
toujours avec tout le soin voulu, et il con
serve fort longtemps son feuillage.
Le Progrès dit qu'au bout de quelques
années on am ait vu laquelle des d.; ux plan
tations est la plus avantageuse. C'est vrai
mais nous croyons que l'expérience se serail
prononcée pour le noyer. au point de vue
de Cavantage et au point de vue de. l'aspect
des iiots, nous persistons b croire que le
noyer est plus pittoresque que le pommier
ou le poirier. II a du reste eet autre avantage
de vivre beaucoup plus longtemps que les
deux autres espèces.
Neus croyons done que le collége a eu
raison de planter des ncyers sur les deux
ilots. II a lait choix, nous dit-on, des plus
bcaux spécimens. Nous espérons qu'il fera
soigner les arbres, de manière b ce qu'iis
restenl bien droits et que, pour autant
qu'on puisse toucher b l'arbre, iis aient
des couronnes aussi égales que possible.
On nous dit sussi que le collége a exigé
que les arbres fussent plantés b dix mètres
de distance les uns des autres. C'est l'espace
qu'il faut pour les arbres de haute tige.
A propos de plantations, nous avons con-
staté que les tilleuls du boulevard Malou et
les ormes de l'Esplanade viennent d'etre
taillés avec beaucoup d'intelligence. Mais
nons regrettoss que les tilleuls du Boulevard
ne soient pas tons de la même espèce. Espé
rons que ia taille leur donnera, avec h
temps, la même forme b tous.
Et, encore b propos de plantations, nous
apprenons que le collége proposera de
planter des acacias sur le trottoir élargi de
la rue Nouveau marebé au bois depuis
la rue de la Meute, jusqu'b la luedu Quai.
Acetendroit, la rue Nouveau marché au
bois a une largeur suffisante. Ce sera un
essai qui, croyons nous, sera ratitlé par
l'opinion publique.
Ne pourrait-on en faire autant vis b-vis
de ia prison? Mais...on ne peut tout faire on
une foisrious Ie reconnaissons volontiers.
On nous assure que, dans sa procbaine
reunion, le coriseil communal sera saisi d'un
projet de règlement, ayant pour objei de
taxer les propnétaires riverains de nos cbe-
mins vicinaux.
Cette taxe, pergue b raison d'un franc le
mètre courant, produirait plus du tiers do la
somme nécessaire b l'empierrement de lous
les chemins vicinaux,se trouvant sur le terri-
toire d'Ypres.
II y a, en tout, neul miile kilomètres de
ces chemins. La taxe p oduirait done, b rai
son d'un franc par mètre d* chaque cöté de
la voie, une sommc de 18 000 francset 11
dépense totale esi évaluée de 45,000 b
50,000 francs La province intervieni dans
la dépense b raison d'un sixième.
La légalité de cette taxe nest pas contes
table. Déjb plusieurs communes orit été auto-
risées b la percevoir.
On objectera que les habitants de la par-
tie rurale de la ville ne jouissent pas das
mêmes avantages que ceux de I'intra muros:
lis n'ont ni le gaz, ni l'eau alimentaire, ni
d'autres avantages dont jouissent les autres
et partout ilsdoivent payer les roêuoes im-
póts.
Cette observation serait fondée si la laxo
devait être payée par eux. Mais eile iricombe
au propriétaire. Or, quel est le propriétaire
qui oserait faire subir b son fermier une taxe
qui, si ells profile b l'occupeur, donne b la
propriété même une plus value bien plus con-
sidérable que la taxe qui, du reste, ne doit
être payée qu'une fois
L'on sail que, déjb b Ypres et ailleurs, un
grand nombre de propr iétaires ont poyé, de
leurs deniers, des sommes élevées pour ob-
tenir rempierrement des chemins vicinaux
qui longent leurs fermes.
L'éiabhssement ö'une taxe n'aura done
d'autre effet quedefrapper les técalcitrants,
j et ceux-ci sont heureusement peu nombreux!
Nous atlendons avec confiance la solution
d'une question qui intéresse si vivement le
trésor public et les habitants de l'extra-muros.
II résulte d'une réponse faile par M. Ie
Bourgmesire b M. le ConseilLr Vander
Ghote, dans la séance de Samedi dernier,
que, dés le printemps prochain, plusieurs
chemins vicinaux seroni renouvelés ou etn-
pierrés. lis le seront tous dans l'espace de
trois années.
M. le Bourgmestre a déclaré également
que les maisons restant b acquérir pour l'é-
largissement de la rue des Treffles, seront
expropriées d'ici peu de temps.
Le conseil commuual s'est occupé, Same
di dernier, du seul objet b son ordre du jour
de la séance primes d'encouragement aux
habitants de la ville qui élant membres d'une
société de secours mutuels reconnue, sont
affiliés d ia caisse de retraite.
Le conseil a voté des primes importantes,
donnant ainsi un bel exemple aux autres vil
les et communes du pays.
Le rapport a été fait par M. Struye, au
nom de la commission spéciale que ie con
seil avait chargée de l'examen de cette
question importante et difficile.
L'hoïïorable membre a lu un rapport dont
M. le Bourgmestre a fait un juste éloge et
qui, d'apièsla décision prise par le conseil,
sera publié dans les journaux.
Nous donnerons le compte rendu de la
séance dans notre prochain numéro.
L amateur pholographe, après avoir taiilé
et retaillé sa plume pendant quinze jours,
répond b l'article du Journal d'Ypres, oil il a
été exécuté de maitresse fagon, par un de
nos amis.
Cette réponse sent encore la Halle aux
poissons. Vivement piqué et frappé au juste
endroit, il expectore tout.es les injures d'un
riche vocabulaire mais il ne zwanze plus,
ii ne pile plus de ses instantanés, il ne
difïame plus. C'est quelque chose ses
injures nous laissent du reste absolucnent
indifférents.
Nous ne relèverons plus qu'un point de
son article. Nous avons expliqué b notre
fa pon, dit il, la pénible allusion qu'il a faile
incidemmen! a la mort du regretté Glorie....
Nul autre que nous n'a interprêté ainsi le
texte de son article.
Pardon, Monsieur le Pholographe. Si
vous voulez vcus faire connaiire, vous pou-
vez vous présenter en nos bureaux, rue au
Beurre, et vous enteridrez au phonographe
les voix trés reconnaissables de iibéraux qui
ent jugé voire article une honteuse dixit ibe
contre la mémoire de M Glorie. Nous avons
enregistré leurs aveux.
Ceci dit, nous donnons volontiers l'üospi-
talité de nos colonnes b une corresporidance
que nous avons repue de Neuve-Eglise, trop
tard pour la publier dans notre dernier
numéro.
Neuve-Eglise ie8Février 1901.
Monsieur le Rédacteur du Journal d' Ypres. j
La superbe réfuiation de l'art cle paru au
Progrès a obtenu ici le plus vif suceès. Nous
témoignons volontiers riotre reconnaissance
b l'excellent ami qui s'est chargé de l'exécu-
tion du photographe.
Nous croyons toutefois qu'il ne faut pas
attacber une importance excessive aux dia-
tribes du Progrès et nous est avis qu'il y a
mienx b faire que de parer les attaques de
nos adversaires notamment de faire con
naiire au public nos nouveaux mandataires.
Mais, avant tout, payons un juslo tribut
de reconnaissance b l'homme éminent qui
fut notre Bourgmestre et dont le flis occupera
demain la place avec une dignité et un
éclat qui ne pourront que rehausser le pres
tige de la première magistrature communale.
Ce que fut feu Mr Therry, tous ceux qui
l'ont vu b l'ceuvre le savent, et proclaraent
hautement ses brillantes qualités. Sans être
orateur. il avatt la parole facile et agréable,
le timbre de voix syrupaibique, l'exprossion
aisée souiigtiée d'unsouriie qui lui gagnait
tous les coeurs. 11 était large et généreux,
d'une iibéralité excessive, prodigue même
au point de dépenser sans compter. C'était
un administrateur de premier ordre, juste et
équitable un esprit ouvert b toutes les
imovations une forte tête dans la bonne
acception du mot.
Au-si ses adversaires le craignaient ils
autant qu'iis l'estimaient. C'est b lui notam
ment et b son obstination que nous devons
la superbe montée du pavé de Dranoutre qui
rend l'accès du village si aisé el si beau.
Nous souhaitons au fils les brillantes qua
lités du père, et si nous songeons qu'il est
b la fleurde l'bge, dans le plein épauouisse-
ment de ses lacultés remarquables, nous
sommes heureux et fiers de salueren lui
notre mayeur de demain. Ce sera un causeur
agréable, b l'esprit vif et pétillant, plein de
fougue, ayant de réelies qualités reptésen-
tatives, en imposant par sa belle preslance
et son talent de bon aloiun bonnêle homme
du reste dans toule la force du mot.
Que dire de son futur premier échevin,
de Mr Jean Ollivier, si ce n'esi du bien
encore et toujours du bien II se trompa
celui qui croit ne trouver en lui qu'un
paysari routinier de l'ancienne école il pos-
sède bel et bien, sans le titte officie!, les
aptitudes d'un ingénieur agricole.
Les remarquables conférences qu'il donne
au Cercle catholique local ont mis en relief
sa science profonde et ses connaissances
variées de ce qui se rapporte b Sexploitation
fermière. II est d'ailleurs doué d'une facilité
d'éiocution au moins étonnante chez un mo
deste campagnard et sa faconde sera un sé
rieux appoint lors des discussions du con
seil.
De M. Lievin Louf, ce ffls de ses oeuvres,
on peut dire que sa vie entière est un mo-
dèle b suivre. Sludieux dans sa jeunesse,
timide et réservé, il était b la peine quand
d'autres s'amusaient. Toujours et partout sa
correc ion fut parfaite et alors que ses cama-
rades prenaient gaiement leur part du festin
de la vie, il s'enfermait lui, avec ses chers
livres, rnenant une vie de reclus, renorigant
au monde et b ses tentations avec la valonté
d'un stoïcien.
Est ïlétonnant qu'un tel homme soit par
venu b se créer une position enviable, com
mandant le respect Aidé de son fiis il a
créé b ses propres frais un laboratoire de
chimie agricole oü il fait gratuitement l'ana-
lyse des terres et des engrais, obligeant tout
le monde avec un désintéressement absolu,
mettant b la disposition de tous Ie fruit de
ses recherches personnelles et de ses con
naissances acquises.
Enfin, disons un mol de nos deux con j
seillers Messieurs Deschildre et Lahousse,
cultivateurs tous les deux, gens pratiques,
trés compétents en matière d'élevage.lls sont
les coriseillers tiès écoutés de leurs voisins,
même Iibéraux. Ils sauront demander et ob-
tenir les facilités de communications néces
saires b l'expioitation des grandes fermes
Neave-Eglisoises. C'est la mission qui leur
incombe et ils sauront s'en acquitter pour le
plus grand bien de leus.
Voilb, Monsieur 1 Editeur. des choses que j
bien des Ncuve-Egiisois n'apprécierit pas b
leur juste valeur et qu'il importe de leur faire
connaiire. Et il y a encore beaucoup b faire
dans ce'. ordre d'idées.
Si vous voulez bien donner b ces quelques
lignes l'hospitalité de votre journal vous
aurez obligé un ami et rendu service b notre
cause. Si le Jout ml d'Ypres accueille favo-
rablement ma prose,je serais uès heureux
de rne faire son collaborateur occasionnel.
Un Zélateur.
C'est fait, cher collaborateur. En-
voyez-nous souvent des correspon-
dances de Neuve-Eglise. Elles seront
toujours accueillies dans notre jour-
u il avec bonheur.
La Rédaction.
Par arrê'é royal du 4 Novembre, les socié-
tés mutualistes Pensioengilde H. Germana
et Zorgen voor morgen, toutes deux b Ypres,
sont reconnues.
Par arrêté royal du 7 Février, sont nom-
més membres effectifs ei membressuppléants
du Conseil de Milice pour Ypres
Président eflectit M. L. de Gheus, con-
seiller provincial, Voormezeele. Suppléants
du président MM. H. Parret, id. Zonne-
beke; E. deThibaultde Boesinghe, id. Boe-
singbe. Membre effeclifM. E. Victoor,
bourgmestre, Mess nes. Suppléants du mem
bre effectd Mil. J. Berghman, échevin,
Ypres; R. De Boo, bourgmestre, Oostvle-
teren.
Le Roi Milan est mort,
MM. Woeste, Helleputte et Verhaeghen
out donné leur démission. de membres com
mission militaire.
Zondag 24sten Februari
om 3 ure, op het Mirmeplein
MATCH
lusschen Cercle Sportif Yprois en Ypersche
Football Club.
Huwelijksafkondiging
Gustavus Ossieur, kleermaker te Yper, en
Helena Debruyne, werkvrouw te Yper.
UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir
lousser quand je garantis publiquement, que
le Sirop Depratere au goudron décoloré et
au baume de Tolu, guérit le rhume le plus
opinibtre en 2 jours. C'est le pectoral le plus
prompt, le plus sur et le plus agréable.
Le Sirop Depratere émerveille tous ceux
qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le
traitement revient b 0.10 par jour.
En venteb Ypres, pharmacie Soequet-Ter-
rière; Roulers, pharmacie Veys; Dixmude,
pharmacie Ghyssaert; Courtrai, pharmacie
De Boey et Hulpiau.
Demandez chez vos fournisseurs les sucres
en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
Studie van den Notaris
IIOGK.E te Kortrijk.
van
Gemeente Woeeten
1. Verscheidene aaneenhoudende
partien
groot 3 11.16 a. 16 c., bekend
bij kadaster Sectie B. r/s 97, 97/2,
98, 189, 190 en deel van nr 96,
ter plaats gezeid Oort of Molen
hoek.
Gemeente Elverdinghe
II. 56 area 6 centiaren
bekend bij kadaster Sectie A.
r»r 457.
ft
ft