Avis Le bétail maigre venant de France Un décès subit a Ypres au conseil de milice Nominations ecclésiastiques Chronique religieuse Faits divers M. Verheyen. Je n'ai jamais varié en poli tique, moiMais vous, vous ne pouvez pas en direautant: on vous a successivement connu doctrinaire, progressiste et finalementsociuliste. (R i r es droite- M. Terwagne. Je vous donne un démenti formal. M. Hubin. Vive Ie général des sarrasins M. lo président. Messieurs, n'interrompez done pas I'orateur k chaque phrase M. terwagne. Qu it n'avance pas des in exactitudes, alors M. Ie président (en flamand). J'engage l'o- rateur a s'abstenir de toutes personnalités elles ne font qu'irriter le débat. M. Verheyen. Je reprends. La grève des verriers dé'''Charleroi n'a pas été décrétöe pour obtenir ['augmentation des salaires, mais pour boyeotter lés" ouvriers non socialisten et non embrigadés sous les plis du drapeau rouge. La veritable raison de la grève des' verriers élait d'obtenirl'expulsion'des ouvriers libres. (Nou- velles interruptions.) A Gand, oü habile M. Anseële, ia grève des dockers avait également pour but de boycotter les ouvriers non socialises. M. Anseele. —'Vous ne savez nen Vous en- tassez inexactitudes sur inexactitudes M. Troclet. Vous ètes un supplanteur M. Ie président. Veuitlez ne plus inter- rompre et montrer un peu plus de tolerance envers ceux'qui vous contredisent. M. Cavrot. S'i! continue, je lui dirai sou fait tout k l'heure (T'umulte.) M. Verheyen. Oh je ie sais, pour vous on devient 4.un.ttcaUre lorsqu'on refuse de se faire socialists. Libéraux, nous avonscombattu pour l'amélioration des classes ouvrières mieux que vous... M. Vandewalle (en flamand). Jetiensk dire que l'opinionde M Vérhéyen lui est per- sonneile et n'est pas celle du parti libéral pro gressiste. M. Ie président. Monsieur Verheyen, reve- nons-en-au projet da.loi.fe M. Verheyen. Je iutte dephis vingt ans pour les ouvriers A Gbitó, Ia grève a eulevé Ie pain^aux ouvriers.... M. Anseele. Ce n'est pas vrai M. Verheyen. Je 1$, démontrerai 1 Les socialistes employent ici leiirs procédés habi- tuels pour empéch.ir touts contradiction e'est coinme dans les meetings M. de Kerchove d'Éxaerde. Nous ne som mes pas ici au meeting M. Verheyen. En fé'vïier 1899, les métal- lurgistes socialistes d'Anvers écrivirent aux patrons'- pour les préyeiii'r qu'ils ne travaille- raient plus avec des non-socialistes et ils miren les chefs d'industrie en demeure de congédier ceux-ci. Cen'élait pas honnête; seulément les patrons, plus humains que les socialistes, en- vovèrent promener les. meneurs. Mais, chose curieuse,. lorsque plus flard éclala une grève pour obténir l'augmeritation de salaire, oti vit des socialistes travaiiler k prix réduit. (Pro testations.). J'en conclus que les socialistes ne provoquent pas les grèves pour arriver a améliorer ie sort des ouvriers, mais pour exploiter la misère en leur faveur. (N'ouvelies et bruyantes pro testations.) M. Tefwaghé.' 'Vous "copiez les coopérati- ves socialistes. M. Verheyen. Vous n'avez jamais rien fait pour les ouvriers- Vous n ètes socialiste que depuis cinq ans pour les bêsoins de la cause vous ètes un ancien doctrinaire M. Terwagne. C'est faux Je demande la parole. (Letumuite pecommence.) M. Verbeven. Je' vous remercie. M. Ie Président. Venons-en au projet de loi. Je préviens la' Chambre que je rappelerai k l'ordre ceux .qui ne se servirónt pas d'expres- sions parlementaires. M. Verheyen. Représentant de la classe ouvricre, je.dois pouvoir répondre aux socia listes... M. Van Langendonck. Supplanteur M. Verheyen. M. Van Langendonck a dit que rien n'a éiê fait pour les ouvriers avant la création du parti socialiste... M. Tack. C'est une légende absurde M. Verheyen. Les socialistes oubtient que la Chambre, qui a voté le suffrage universel, ne comptait pas de socialistes vous devez le suf frage, universel aux libéraux. Les.socialistes n'ont jamais rien pu faire pour doter les travailleurs de maisons ouvrières, alors que les conseils communaux libéraux de Bruxelles, d'Anvers et- de Gand ont démoli les impasses malsaines et construit des maisons ouvrières. M. Tack. On en a construit ailleurs encore M. Termote. Tout cela ne concerne pas le projet de loi. M. Verheyen. J'ai le droit de répondre aux socialistes et de les combattre, surtout lorsque je vois des libéraux qui u'en ont pas Ie courage. (Bruit.) Les socialistes sont maitres de plusieurs con seils communaux. Qu'on nous dise ou ils ont assaini les quartiers pauvres et démoli les mai sons insalubres M. Anseele. Ce sont les capitalists qui ont fait cela et ils y avaient intérêt. M. Verheyen. Mais vous êtesaussi un ca- pilaliste et je vous défie de me démentir (N o u- v e a u bruit.) Vous ne réussirez pas a étouffer ma voix. On sait que vous ne supportez par la contradiction, mais je dirai tout ce que j'ai k dire Beaucoup a été fait en faveur des ouvriers mais ilreste néanmoins beaucoup a faire. Ou se plait k nous parler de eoncialiation et de misé- ricorde, mais ce n'est certes pas en excitant les pauvres qn'on rapprochera ouvriers et patrons, qu'on améliorera la situation sociale des tra vailleurs el qu'on fera règner sur terre ie bon- beur pour tous. On a parlé de coopératives. N'en avons-nous pas créé, nous aussi, et qu'on me permette d'a- jouter que c'est sur nos bancs que se trouvent ceux qui veulent sincèrement instituer des bour ses contre la maladie, des eaisses pour les sans- travail et organiser parfaitement l'enseignement des enfants du peuple. Nous avons toujours combattu pourassurer lebien-ètre des ouvriers, mais ce n'est pas en excitant sans cesse les sim ples que vous réussirez dans ce but si noble. Le proverbe flamand dit avec raison «Ce n'est pas avec du vinaigre qu'onprend desmouches!» R i r e s Les socialistes disent que, seuls, ils enrichis- sent les ouvriers, grace k leurs coopératives. Or, les libéraux anversois ont également les leurs. A ce propos, on me permettra de citer un fait caractéristique qui dépeint les socialistes sousleur vrai jour.Les déiéguésdelaboulangerie libérale anversoise re^urent certain jour une invitation afin de se réunir avec les délégués de la coopérative socialiste dans un café déter- miné. Et savez-vous ce que les socialistes nous reprochèrent D'accorder trop d'avantages aux ouvriers! (Exclamations et pro testations sur les bancs socia listes.) M. Van Langendonck. C'est faux, archi- faux! Vous ne savez pas ce que vousdites! (Le tumuite grandit et les in terruptions se croisent.) M. le Président. Veuillez done vous taire, messieurs le bureau n'entend rien au milieu du bruit que fait la Chambre. M. Verheyen. Inutile de répondre aux in jures des socialistes. Tout le monde sait que, seuls, ils sont des angesde vérité. (Hilarité.)' Ne leur en déplaise, j'ajouterai que, dans cette réunion, les délégués de la coopérative so cialiste nous proposèrent d'augmenter le prix du pain. (Exclamations et riresk d i' o i t eMais les libéraux refusèrent et quittèrent la salie avec indignation Nous enten dons, en effet, travaiiler en faveur des ouvriers et non, comme les socialistes, en faveur des meneurs soudoyés par le parti. Voici un autre preuve de boycottage. A 1 usine Carels, a Gand, les socialistes boycot tent tous ceux qui refusent de s'enróler dans leurs rangs. Un ouvrier non socialiste, père de 7 enfants, a dü quitter l'établissement pour échapper aux avanies que lui faisaient les socia listes Voila comment ceux-ci respectent ia liberté des opinions Les socialistes ont toujours le mot de sup- planleuis k la bouche Supplanteurs lis entendent par lit tous ceux qui ne font pas par- tie de leurs clubsquant k moi, je veux la liberté pour tous. J'ai dit que je voterais la loi telle qu'elle aété amendée par M. Janson. J'ajoute que, k i'occa- sion d'événements heureux dans la Familie royale, j'eusse préféré qu'on songeat unpeu plus aux braves gens qui souffrent, en assu ranties soins nécessaires aux victimes d'acci- dents du travail, en indemnisant les soldals qui seraient sous les drapaux, en lieu et place des laches qui fuient ou refusent de servir. J'eusse voulu aussi voir créer des institutions chari- tables. Le gouvernement aurait ainsi donné une preuve palpable et évidente de son vifdésir de conciliation. Quand on le fera, le parti socialiste s'éteindra comme un feu sanschar- bon. En effet, les socialistes ne vivent que de la misère du peupte et plus la misère grandit et plus aussi ils progressent. En faisant tous noire devoir pour améliorer le sort des ouvriers, en votant de bonnes lois tendanta assurer des pensions aux victimes des accidenis du travail, en créant des bourses pour les malades et les sans-travail, on aura fait plus pour les classes ouvrières que les socialistes avec tout leur esbrouffe et toules leurs exci tations J'ai dit. (Mouvement en sens divers.) M. le rninistre de l'agnculiure u fait la déclaralion suivanle en réponse a una ques lion de M. Buyl M.van der Bruggen, ministre de l'agriculture. En Décembre 1900, 8,509 étables, dans 86 départements et 3,239 communes de France, ont été officiellement recounues contaminées par la tièvre aphteuse. Ces renseignemenls les derniers qui me soient parvenus révèlent une situation sani taire trés grave. Aussi il ne m'est pas possible d'entrevoir, a l'heure actueile, l'époque a la- quelle pourra ètre rapportée, même temporaire- ment, la mesure d'interdiction qui frappe l'en- trée du bétail francais en Belgique. Dès lors, une consultation des associations agricoles ne serail ni opportune ni utile. En 1899 et 1900, plusieurs associations éta- blies dans la partie du pays plus spécialement intéressé a l'importation du bétail francais, telles que les comités agricoles de Furnes et de Dixmude, ont protesté auprès de mon départe ment contre la levée temporaire de i'interdiction dont il s'agit. Hier, Vendredi, M Désiré Camerlynck, échevin de la commune de Proven, assistait k la réunion du conseil de milice. Vers 11 l/2heures il se levail un instant, se rassit en s'afïaissant. M. Camerlynck était mort Cette mort subite impressionna beaucoup les assistants, parmi iesquels deux méde- eins, qui ne puient que constater le décès de l'honorable échevm. M le Doyen de St Marl in, appelé en teute héte, adm.nistra rextiême onciion.. Mais il parait que M. Camerlynck était depuis quelques miriutesdéjk un eadavre. Hl. Camerlynck sera vivement regretté k Proven et dans les environs, oü sa bonté (t sa générosité le faisaieut aimer surtout par l'ouvrier et le pauvre. II laisse une nombreuse familie. Nous lui adressons nos sympathiquescondoléaric s. La mort subite de M. Camerlynck nous rappelle celle de M. Charles Devos, échevin de Poperinghe et conseiiler provincial, décédé k Ypres, k pau prés dans les mêmes circonstanees. j Mgr l'Evêque vient de nommer j Curék Wytschaete, M. Blancke, curé k i Zuydschote. j Curé k Zuydschote, M. Lagace, vicaire de St Tilo,k Iseghem. Het heilig Jaar. M. le chanoine Ad. Duclos vient de reviser entièrement et de compléter son oeuvre de 1875 et de 1886 k la faveur a'un opuscule d'ane cinquantrine de pages, dont la table des matières prouve suffsamment qu'il enseigne tout ce que le catbolique flamand voudrait ei. devrait savoir de 1 Aniiée Sainte et de l'iosigrie tavru' du Jubilé. Het Heilig Jaar dat is een boehsken voor den Jubelaflaat van 1901 contient les chapi ters suivants 1. Comment l'Année Sainte rx'Siait riéjk dans l'Ancien Testament. il C" qu'on emend par jubiié. III Quand l'Année. Sainte fut iustuuée dans le nouveau Testament, et est actuellement célébrée. IV Comment le Pape ouvre et clóture l'an- née Sainte. V De l'Année Sainte en Flan- dre et de quHques autros et principale» fa veurs jubilaires dont nous avons joui. V! Ce qu'est la grkce du jubilé, et ce qu'on entend par indulgence pléoière. Vil La grace jubtlaire da l'Année Sainte 1901. V111 Queiles sont les conditions r« qui»- s pour gageer ('indulgence du jubilé. IX Quelle est la ligne de conduite qu'on doit adopter ap<ès la faveur jubilaire. X. De la cloture du XlXe siècle et du Divin Sau- veur. La matière, on le voit, est traitée au com plet. Nous sommes convaincus, écrit le révé- rend chanoine E. Rembry, vicaire-général de l'évêché, dans son approbatur, que tous ceux qui liront eet opuscule, en retireront des fruits de salutc'est pourquoi nous sou- haitons qu'il scit universellement répandu. Le prix da eet opuscule auquel la mai- son K Van de Vyvere Petit a consacré tous ses soins est de 0.30 fr. i'exemplaire 0.20 par 100 ex 0.18 par 1000 et 0.16 par 2000 et au-delk. Par suite du changement de rési- dence de MM.Poot-Philippe etTherry, l'agence de la Caisse Hypothéc aire An versoise, pour Ypres, est transférée de t ruo de la Prison n° 6, a la rue de Li!ie n°45 chez Mr L. De Saegher, re- ceveur particulier, a q[ui i'on est prié de s'adresser pour 1° les versements ou retraits d'argent de Ia Caisse d'Epargne. l'achat ou Ie remboursement aux échéances, des obligations, ainsi que le paiement des coupons. 3° lesernprunts hypotbécaires. Une chasse aux Pirates. Les iles de la Milanésie ótaient désolées par les audaeieux exploits des bandits chinois. Chaque jour, pres- que chaque neure, étaieDt témoins de scènes épouvantabies L'Empereur de Russie et la Ré- publique irangaise jugèrent de leur devoir de purger le monde de ces malfaiteurs. Le mois dernier, plusieurs navires de guerre de chacun j des deux pays, agissant de commun accord, i donnèrent la chasse aux bandits qu'ils flnirent par exterminer. Les maiandrins anéantis, on j trouva quantité de marchandises et d'objets précieux dont les propriétaires sont recherchés. Quelques-uns sont déja rentrés en possession de leurs biens mais un, entre tous, ne pourra I y parvenir c'est M. Vincent, le pharmacien si connu de la rue de la Liraite, a Bruxelles, dont les flacons d'Elixir antigoutteux et antirhuma- I tismal ont été vides jusqu'a la dernière goutte. Voir aux annonces les Grands Magasins du Printemps de Paris. i Influence des digestions pénibles j La difflculté de digérer exerce sur le physique i et même sur le moral une influence considórable. j En même temps que l'on ressent sur l'estomac, après l'absorption des aliments une pesanteur énorme, l'esprit s'alourdit et une sorte de tri- stesse envahit le malade. C'est en effet une véri- table maladie, qui sous le nom de gastrite ou gastralgie provoque des souffrances cruelles de l'estomac. Les consequences en sont graves, ne pouvant plus digérer, on ne mange plus pour éviter de souffrir d'abord et aussi pare'e que l'appétit n'existe plus. Or, en ne mangeant plus ne tournissant plus au corps les aliments néces saires a sa vie, la faiblesse générale, la dóper- dition des forces mettent le patient dans une situation critique. D'oU vient le mal, et comment y remódier Telle est la question qui se pose et qu il taut résoudre sous peine d'accident. La pauvretó du sang, qui entraine une circulation

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2