Avis
mm
Le Prince et Ia Princesse
Albert a Ypres
Salle Iweins
Kindren van Yper
A Wytschaete
Football
Opitz
COCHON DE LAIT
La Fileuse de Verre
Chronique religieuse
Nous apprenons que, dans sa dernière
réunion k huis clos, le conseil communal
s'est déclaré, en principe, favorable k une
invitation k faire par la ville ft leurs Altesses
royales.
La visite aurait lieu le jour des courses.
Elle co'inciderait avec le concours hyppique.
Le produit de la fête serait partagé par la
Croix rouge et lasociété du Sport Hyppique.
Nous croyons savoir que les démarches
faités en haut lieu aboutiront.
TJTS STJCdÈIS
Aux numéros du journal, distribués k nos
abonnés de la ville, nous joignons une
feuille, représentant un des nombreux des
sins, que la Fabrique die Toiles
Cirée» et <ie Linoleum d'An
ver» imprime sur ses productions. Tout
le monde admet que l'emploi de linoleum
est plus sain et plus propre, que l'emploi
des tapits, plus agréable k la vue, plus chaud
et plus doux que l'ancienne mode de peindre
les planchers.
Nous engageons nos lecteurs aller voir
les albums que la maison nommée plus haut
vient d'envoyer aux tapissiers-garnisseurs de
la ville.
Les prix de ces articles doivent engager
tout le monde k les employer.
Soirée-Tabagie
a la Grande Fanfare
La dernière fête d'hiver, de la Grande
Fanfare, a été plus brillante encore que ses
devancières. Ce qui prouve la beauté et la
distinction de celte splendide soirée-tabagie,
c'estce fait qu'aucun des auditeurs n'a quitté
la salie avant la fin du concert, ni fait en
tendre une ssule parole de blkme contre la
durée inusitée de cette féte. Et pourtant,
commencée ft 8 h 1/2 précises, elle battait
encore son plein k 11 heures passées...
La Fanfare qui a exécuié les premiers
morceaux des deux parties s'est acquiltée
comme toujours de sa tache avec grand hon-
neuravec une fantaisie de Sirauwen
Mimosa et une valse de Milloecker: Carlotta.
Un duo pour clarinettes a fait ressortir
lumineusement les excellentes qualités de
sod et de jeu qu'ont acquisesdeux élèves de
M. Trans, notre professeur de clarinette
l'Ecole de Musique. Cette exécution fait au-
tant d'honneur k leur professeur, qu'aux
deux jeunes solistes, qui jouent la partie de
1" clarinette k l'Harmonie Communale
MM. Lucien Jolyt et Duprez.
Puisque nous parions de l'Ecole de Musi
que, disons immédiatement, qu'en ce qui
regarde l'élément Yprois.elle a eu cette fois,
en quelque sorte, les honneurs de la soirée.
En tffet, aprés l'exécution de MM. Duprez
et Jolyt, qui avaient charmé leurs oreilles,
les auditeurs attendaient comme une cor-
vée peut être celle que devait faire M.
Jules Casier, un autre élève de cette école,
sur leviolori. 11 faut bien encourager les
beaux arts, se disaint ils inpello, avec un
soupir de résignation.
Eh bien 5 la stupéfaction générale, eet
élève de l'excellent professeur, M. Goelinck,
qu'on se croyait forcé de subir par devoir,
a joué si bien,comme un artiste si consommé
qu'il a provoqué un enthousiasme tel que.mal-
gré l'beure avancée déjk, qui faisait prévoir,
comme nous le disons plus haut, une durée
insolite k la soirée,on l a bissé avec frénésie.
II n'y avail qu'une voixdans Ia salie pour dire
que M. Casier est déjk un virtuose, pour des
morceaux relaiivement faciles, comme la
Romance de Vieux temps et la Cavatine de
Raff qu'il a interprêrées.et qu'inévitablement
il le deviendra et en fort peu de temps por r
des cevvres d'une portée supérieure, en fait
de difflcultés, grkce k M. Goetinck, son pro
fesseur d'abord et ensuite, grkce aux heures
on parle de quatre par jour qu'il a le
bon esprit et le courage de prendre sur ses
récréations, pour les consacrer k l'étude.
II n'est pas étonnant par conséquent, en
voyant l'éclosion de cette nouvelle généra-
tiondeviolonistes excellents car M.Casier,
a une foule de camarades k l'école de mu
sique dans l'étude des instruments hcorde,
que M. Ernest Wenis ait désormais sous sa
direction, un excellent orchestre sympho-
nique, qui a exécuté avec une verve et un
entrain étourdissants, l'ouverture de Mon
sieur le Prince, de Bazin et la Valse des
Brunes de L. Ganne. Ici encore, on hésue
dans la question de savoir, qui mérite les
plus grands éloges du directeur on de ses
exécutants. Le mieux sera des les féliciter
tous et ce sera justice.
L'élément élranger k la ville était repré-
senté par M. Arth. Lamoral, de Courlrai,
qui a chantéde sa puissante voixde Baryton,
les oeuvres de son compositeur llamand
favori Mestdagh et puis d'autres de Wam-
bach et de Hinderyckx. A coté de eet hom
mage éclatant rendu k l'école musicale
nationale, créée par le regretié Peter Benoit
auquel on vient de faire des tunérailles quasi
royales k Anvers, M. Lamoral a clianté divi-
nement bien la romance de l'étoile du Thann-
hauser de R. Wagner.
II n'y a pas de soirée-tabagie désormais
k la Grande Fanfare, sans chanteur de genre,
Mais il n'y en a pas toujours comme M. De
Messe, qui a fait rire aux larmes tout son
auditoire. Aussi son succès a été éclatant.
On se tordait littéralement dans la salie.
Nous apprenons avec plaisir, qu'en signe
de deuil et k finstar de ce qui s'est passé
dans quantité de sociétés musicales du pays
flamand, la Grande Fanfare a inlerrompu la
première répétition qui a suivi la mort de
Peter Benoit. Ces manifestations lk méritent
toute approbation, car une nation s'honore
elle même, en vénérant la mémoire de ses
grands hommes.
Sousce titre Blason populaire le Pa-
triole écrit au sujet du sobriquet, Kin
dren van Yper
a Immédiatement après lesBrugeois et les
Gantois, le poète salue les Yprois Kindren
van Ypre (enfants d'Ypres).
Tout en paraissant, k première vue, devoir
ridiculiser les habitants de celte ville, ce so
briquet est considéré, par ceux ci, comme un
des plus beaux fleurons de leur couronne ci
vique. Voici comment ils aiment k en narrer
l'origine.
II remonterait au XIII* siècle, et leur au
rait été donné par Marguerite de Constanti-
ople, la comtesse de Flandre en personne.
Le fils de la souveraine, Guillaume de
Dampierre. accompagnant le roi de France,
Louis IX, dans une croisade, était tombé au
pouvoir de l'enneroi de la chrétienlé, en
méme temps que ce monarque et un grand
nombre de princes et de seigneurs. Sur un
appel de la princesse, les villes chktellenies
et tous les vasseaux de la Flandre avaient,
alors envoyéen Egypte une nouvelle armée,
importante, grkce surtout prétend la tra
dition locale un contingent nombreux
fourni par Ypres, cette époque fort impor
tante par son commerce et son industrie Dé
livré de sa captivité et rentré dans son pays,
Guillaume aurait teuu k remercier de vive
voix ses bons et loyauxsujets.il se serait
rendu it Ypres avec une grande suite. La
comtesse de Flandre, affirme-t-on, assista k
la brillante réception que la ville ménagea
au prince bien-aimé. Au banquet offert it ces
hauts personnages, Marguerite déclara it
plusieurs reprises, que ses enfants d'Ypres
onze kinders van Ypre avaient été les
principaux artisans de l'heureuse délivr; nee
de son fils.
Voilk pour la version locale, la seule it la-
quelle on reconnaisse, k Ypres, le mérite de
la vérité.
Malheureusement, il en existe une autre,
inventée sans doute par de malveillants habi
tants des environs, peut-être méme, qui
sait? par ces malicieux Poperingbois,
leurs voisins.
Loin de remonter au moyen kge, l'appel-
lation d'« Enfants d'Ypres ne daterait que
du temps de Charles Quint, et, au lieu d'im-
pliquer une louange, elle évoquerait plulót
un souvenir pénible, voire grotesque. Lots
d'une visite de ce monarque, en 1520, celui-
ci aurait beaucoup admiré la halle aux draps
et exprimé le désir d'acquérir ce merveilleux
édifice. Les paroles de l'empereur, dit la
légende, interloquèrc nt tellement le premier
magistral qu'il eul l'air d'un innocent, d'un i
enfant, ne sachantquoi répondre.
Cette dernière version n'est pas exacte,
même darts la légende des environs, cu elle
n'est pas compléte.
On raconte en effet que le premier magis
tral aurait repu la visite d'une vieille femme,
qui lui aurait inspiré I'idée suivante deman-
dez k l'Empereur un délai de vingt quatre
heures et répondez-luiSire, vous pouvez
avoir les Halles mais vous devez les em-
porler.
C'est depuis lors que les Yprois auraient
repu la dériomination de Kinders ayant
dü être conseillés par une vieille femme.
On ajoute k Poperinghe que c'est depuis
lors que le magistrat d'Ypres doit porter,
dans les cérémonies publiques, une échsrpe
autour des reins, een leenband (band
om te leiden).
Ces bons Poperinghois font allusi n k
l'écharpe que portent nos Bourgmestre el
Echevins et dont leurs magistrals se disptn-
sent de se munir.
L'on voit combien la seconde version est
puérile. C'est incontestablement la première
qui est la vraie, et les Yprois ont raison de
s'en glorifier.
C'est Jeudi dernier que M. l'Abbé Blancke
a été iristallé comme curé de la paroisse.
La réception a été digne k touségaids
du nouveau pasteur et de ses ouailles.
C'est M. le Chanoine De Brouwer, doyen
d'Ypres, qui a installé M. Blancke, au tnilieu
d'un grand concours de monde. Nolé M.
Iweins d'Eeckhoutte, Sénateur, Van Merris,
Représentant, Thevelin, Conseiller Pro
vincial.
Les témoins du Curé étaient: M. M. De-
Brabandere, doyen de St Gilles k Bruges,
et Vanderhaegen, curé k Veldeghem.
Au banquet, toasts de M. M. le Doyen et
Iweins d'Eeckhoutte, Sénateuret réponse
de M. Blancke.
Parmi les nombreux chronogrammes et
inscriptions, nous avons noté
Delecto acclametis
Nous joignons nos félicitations et nos
voeux k ceux des habitants de Wytschaete.
Demain, Dimanche 17 Mars, Match
er;tre le Cercle sportif Brugeois et le
Cercle sportif Yprois.
La rencontre aura licu k 2 t/s h. précises
au terrain de C. S. Y. (plaine d'amour)
Le célèbre Carrousel-Salon Opitz va cló-
turer la série de ses brillantes fêtes par une
tombola gratuite pour uu
Lundi soir a 8 heures.
Chaque personne qui entre recevra un lot
pour la tombola.
Entrée10 c'.
offiiia demain unobjeten cadeau k chaque
personne qui lui rendra visite.
Prix des Places lre' 25 c.
2°"e 15 c.
Par suite du changement de rési-
dence de MM.Poot-Philippe etTherry,
l'agence de la Caissc Hypothécaire An-
versoise, pour Ypres, est transférée de
la rue de la Prison n° 6, a la rue de
Lille n°45 chez Mr L. De Saegher, re-
ceveur particulier, a qui l'on est prié
de s'adresser pour
1° les versementsou retraits d'argent
de la Gaisse d'Epargne.
2' l'achat ou le remboursement aux
échéances, des obligations, ainsi
que le paiement des coupons.
3° les emprunts hypothécaires.
Conséquences dangereuses
de
l'afiaibliasement général
ÏÏffWo W
Nominations CCClOSiaStlQUOS I etj'étais d'une grande paleur. Ma mémoire elle-
Mgr l'Evêque vient de nommer cure k St
Georges-lez Nieupoort, M. l'Abbé R. Sansen,
vicaire k Gheluvelt.
Eylne de Si Martin
Mardi 19 Mars, fête de St Joseph, messe
solennelle k 8 heures, salut solennel k 5 i/2
heures.
ft
V
II faut bien se garder lorsqu'on se sent envahir
par l'affaiblissement, d'en négliger les symp-
tómes. On commence par sentir un dégout de
tout, le courage diminue et l'organisme tout en
tier semble s'engourdir. Puis on souffre de maux
de tête et de douleurs par tout le corps.N'hésitez
pas, réagissez, l'anémie vous guette et trouvera
en vous une proie d'autant plus facile que vous
avez laissé votre force de résistance s attónuer
et disparaitre. Or savez vous d'oü vous viendra
cette force nécessaire pour tutter contre le mal
De ia richesse du sang qui seule soutiendra
votre énergie et vous permettra d'éviter les
pires dangers. Lui seul par sa vigueur pourra
terrasser l'anémie, la chlorose, les maladies
nerveuses, les rhumatismes. Lui seul donnera
aux jeunes le moyen de devenir des hommes
solides, permettra aux convalescents de retrou-
ver en peu de temps la santé perdue. Lui seul
enfin soutiendra l'homme dans une vieillasse
qu'il prolongera saine et vigoureuse. Les Pilules
Pinkagissent d'une fagon trés énergique et tou
jours effleace sur les tempéraments affaiblis,
daDS tous lescas qui viennent d'être indiqués,
les Pilules Pink ont rendu d'éminents services
et ont effectué des guérisons remarquables.
Témoin Mme Michel Venderose, a Falizolle.
Tous les symptómes de l'anémie dont elle souf-
frait sont indiqués dans la lettre suivante.
Mme Michel Venderose, d'après une photographic.
Depuis longrempsj'avais des maux de tête,
des point douloureux dans le cöté et dans les
reins. Je souffrais de douleurs viol8ntes dans les
ij - i -• i jambes et dans les bras, je n'a vais plus d'appótit
1 meme avaitdisparu Lorsquej'eus fait usage des
Pilules Pink, je retrouvai mes forces,mon appé-
tit et mon sommeil bienfaisant. Tous les symp
tómes morbides disparurent et ma santé futdéfl-
nitivement rétablie.
Les Pilules Pmk sont en vente dans toutes les
Pharmacies et au Dépót principal pour la Belgi-
que M. A Dernoville, dö, boulevard de Water
loo, a Bruxelles. Trois francs cinquantela boite
et dix-sept francs cinquante par 6 boites, franco
contre mandat-poste.
Dépót pharmacie Bécuwe, ancienne pharmacie
Aertsens et M. Donck, rue de Litle, Ypres.