ON ROM QUE YPROISE Samedi 23 Mars 1901 10 centimes ie Nf° 36" Annéb. IV0 3629 ETRENNES PONTIFICALES Missions de la Chine Les pensions gp|| 5S®3$|( li, Qpu^A/V^ On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypr^t, et k tous les bureaux de poste du royaurae. Le JOURNAL D YPRES paraït la Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossós francode port t'adresse ci-d«ssus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligue. Les numéros suppló- mcntaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et deBelgique exoepté les 2 Flandres) s'adresser a VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et Paris, 8, Place de la Bourse. Liste précédente 1117.70 Eerw. Heer Demaerel, pislor van St Jan-bij Yper 25.00 Une assistance nombreuse et sympatique était réunie lundi soir la salie Iweins, pour entendre la conférence du R. Père Botty, missionnaire de Scheut, rentré ré- cemment de la Chine. L'orateur a été écouté avec le plus vif intérêt; une jolie collection de vues pré- senlée en projections, a relevé encore le charme de la conférence. Nous nous faisons volontiers son interprête en offrant ses remerci- ments la population yproise, qui a si largement concourue k la belle oeuvre des Missions de Mongo lië, dont lesbesoins sont immenses, après tant de désastres, et les res sources si réduites. Un cordial merci aux dévoués jeunes gens du Collége Episcopal qui, avec tant de xèle et succès, ont recueilli les souscriptions domicile. Les donssupplémentairesseront re9us avec reconnaissance au bu reau du journal. Anonyme fr. 10.00 Suite Art. 19. Le conseil d'administration se réunit tous les mois, k jour fixe, et chaque fois qu'il est convoqué par le président. 11 arréte lerèglement coricernani la police de ses séances. Art. 20. La société se réunit en séance ordinaire le premier (om le deuxième ou le dernier) dimanche de chaque mois on y pergoit les rétributions des membres. Outre ces séar ces, il y a, chaque année, deux assemblées générales, spécialement consa- crées aux redditions et vérificatiors des comptes et k l'examen des questions in téressant la société elles ont lieu respecti- vement le premier (ou le deuxième ou le dernier) dimanche des mois de février et aoüt. Dans lassemblée générale de février, le conseil présente un rapport sur sa gestion sur les opérations complètes da l'année écoulée et le compte annuel des recettes el des dépenses arrêté au 31 décembre après ('approbation de ce compte rendu, l'assem- blée procédé éventuellement (lire art. 12) au renouvellement partiel (ou intégral) des membres du conseil d'administration (1) Le président peut en outre, convoquer lassemblée générale quand illejuge néces saire. II est tenu de le faire au plus tard dans les 15 jours sur une demande écrite du conseil ou sur une demande écrite et motivée signée au moins par le tiers des membres effectifs. Toute convocation des membres en as- semblée générale extraordinaire doit men- lionner l'ordre du jour et être adressée k chacun des associés, trois jours, au moins, avant celui fixé pour la réunion. CHAPITRE V.Obligations des membres ENVKRS LA SOCIÉTÉ. "Art. 21. Les membres effectifs s'enga- gent ft payer une cotisation mensuelle (ou hebdomadaire) de... Un règlement d'ordre intérieur déter- minera le mode d'après lequel les cotisa- tions seront recueillies et établira les amen- des applicables aux membres, qui ne se conformeraient pas aux statuts et aux règle- ments spéciaux de la société. Le sociétaire peut anticiper les époques de ses versements pour tout le temps qu'il juge convenable. Art. 22. II est loisible au sociétaire 1° dVffecluer ses versements k la Caisse de Retraite de l'État a capital abandonné ou k capital réservé au profit de ses héritiers ou ayants droit De Oxer l'kge auquel il veut entrer en jouissance de sa peusion. Cette entrée en jouis8ance des rentes peut être fixée k l'un des kges entiers com - pris entre 55 et 68 ans inclusivement. 2° de déterminer éventuellement le genre d'assurance sur la vie ainsi que l'kge limité du payement de la prime (55, 60 n 65 ans) (2). (1) la plupart des sociétés ont deux assem blées générales par an, il en est aussi qui n'en ont qu'uue. (2) A supprimer le2° si le 3° de l'article I" n'a étéadmis. A suivre. Le 24 Mars 1891 AVANT Le24 Mars 1891 est une date mémorable dans l'histoire de la ville d'Ypres. Ce jour Ik, après une domination presque demi-sécu laire, l'administralion communale libérale fut remplacée par une administration catbo- lique. En effet, le Moniteur du 24 Mars 1891 contenait la nomination de M. le Baron Surmont de Volsberghe.comme bourgmestre d'Ypres, et le même jour, le Conseil Com ffiunal, composé de 9 catboliques et de 6 li- béraux nommait Echevins MM. R. Colaert e: J. Bergbman. Comme le temps passe On dirait que c'est d'bier, et il y aura dix ans de cela, demain En face de ce grand souvenir, jetons un regard rétrospectif sur la situation de notre cité avant et après cel événement ou avène- ment, comme on veut l'appeler, laissant k nos lecteurs et même k nos adversaires le soin de faire la comparaison. Ce sera en même temps une réponse faite une fois pour toutes, aux coups d'épingles lancés par le C'rogrès et tutti quanti k l'adresse de l'Admi- stration Communale actuelle. Depuis des années la ville d'Ypres é.ait dans une situation gênée au point de iue financier. Le nouveau bourgmestre, M le Baron Surmont, le prouva, pièces en mains, quelques semaines après son arrivée au p u- voir. Des folies scolaires et autres, avaient amené cette situation regrettable. Quand le nerf de la guerre est malade, toute 1'écononsie du corps souffre. Pas d'argent pas de suisses, dit un vieux diclon. Dans le cas présent, cela se tradui- sait par pas de travaux d'embellissement, de nécessité même. Pas de travaux, c'éiait l'exode forcé d'un grand nombre d'ouvriers yprois, vers l'étranger, done diminution constante de la population, qui était tombée k 16.000 kmes environ. Si l'on jette un regard en arrière sur une période de beaucoup d'années, on n'apergoit que deux travaux importants effectués sous l'ancienne administration la canalisation des eaux, travail devenu absolument urgent, qui avail nécessité un emprunt assez onéreux pour les finances communales. Ce travail fut loin d'êire parfait, du reste, il eut plus dune tare. Citons seulement les deux sui- vants Le philtre k Dickebusch qui, loin de purifier l'eau, était devenu en peu d'années un réservoir de boue que l'eau devait traver ser avant d'arriver aux tuyaux conducteurs le fameux réservoir de la portr- du temple qui s'écroula... L'autre grand travail fut la démolilion du bastion nord prés de la gare, qui, avec celui qui existe encore, donnait une entrée si poétique k la ville. On le tiansforma, k grands frais, en un affieux cloaque. Ce fut une oeuvre de vandales Tous les autres travaux secondaires res- taient en souffrance. Les promenades publiques, surtout celles des boulevards extérieurs étaient de vrais bourbiers en hiver. Les rues, mal pavées, étaient des casses-cous pour la plupart. La nuit, les rues, avec un éclairage préhistori- que, qui faisait défaut fort souvent, d'ailieurs eussent été de vrais coupes-gorge, avec une population moins honnête... En ce qui regarde l'estbétique des rues, quand on décrétait un changement dans l'a- lignement, au lieu d'agir en général, par voie d'expropriation, s'il le fallait, comme la ville fait en ce moment pour la rue des Trèftes, on se contentait de faire reculer une bktisse, lors de sa reconstruction acciden- telle.Cette maison se trouvait alors dans un renfonceraent fort désagréable et pour le propriétaire et pour l'occupant. Dans ces conditions, les propriétaires laissaient tom- ber en ruines plutot leurs maisons que de les exposer a se retrouver après reconstruction dans une espèce de cul de sac Pas d'argent, c'était encore l'impossibilité de soutenir convenablement les arts et ar tistes Yprois. L'académie du dessin périclitait k vu d'oeil. L'art musical n'était soutenu que par quelques legons élémentaires données k l'école communale. La musique des Pom- piors, bien qu'elle fut bonne en réalité, ne donnait que trois ou quatre concerts publics annuellement, par mesure d'économic. L' sfêtes publiques étaient insignifiantes, k moins qu'un intérêt électiral ne futen jeu. Dans cecas, onprodiguait l'argent en une seule fois, quittte k se serrer le ventre, pen dant plusieurs années,la farce une fois jouée. Dans les conditions normales, si la ville offrait an fesiival, quinze ou seize musiques de campagne y participaient tout au plus. Rarement ou jamais de coriège allégori- que.k moins que les catholiques n'en eussent pris l'iniliative, comme en 4883. On ne peut évidemment pas donner le nom de coriège, k ces ignobles cavalcades poli- tiques, oil des groupes, que la pudeur em- pêche de nomtner, figuraient, et qu'on vit circuler, parfois, en temps de carnaval, sous l'oeil bienveillant des autorités communales de jkdis... Voilk, dans ses grandes lignes, l'étatde la ville d'Ypres avant le 24 Mars 4891. APRÈS Nous serous courts, autant que possible, pour ne pas allonger cutre mesure cet arti cle commémoratif. Faisons simplement une récapitulation générale, des oeuvres de l'administration ca- tholique, en dix ans. Ce sera déjk suffisam- ment long. .iiirTmjTiiiii 9 ft

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1