L'incident Anglo-Russe
La race chevaline beige
Terrible collision
sur l'Ëscaut
La Guerre Anglo-Boer
Primo. Le nerf de la guerre guérie
et fortifié.
En d'autres termes,les finances communa-
les remises en ordre par la suppression des
dépenses inutiles et une plus sage admini
stration des recettes et dépenses.
Les faits sont Ik: les comptes se clólurent,
chaque année, par un boni important.
De lit, une quautité de travaux directe-
ment opérés par l'administration communale,
et indirectement, l'aide des deniers de
1 Etst.
RésultatArrêt dans la décroissance de la
population, beaucoup d'ouvriers trouvant
leurs moyens de subsistance dans la ville
natale. Celte population atteint aujourd'hui
17.SCO kmes et en atteindra sürement 18.000
bientöt.
Citons quelques travaux faits par la ville
L'arrangement parfait et en bon état des
promenades publiques, intérieures et exté-
rieures eldujardin public.
Le cloaque de la gare transformé en un
beau square.
La porte du temple démolie, un chemin
créé et un square, qui pronet, la rempla-
Cant.
Création du boulevardMalou.de la rue Fiers,
prolongement des rues d'Elverdinghe, des
Veaux etc. En un mot un nouveau et splen-
dide quartier.
Construction du chateau d'eau et perfec-
tionnement de la canalisation des eaux. Pro
longement de cette canalisation en divers
quartiers, qui en étaient sevrés jusqu'ici.
Création du grand sys.ème des égoüts.
Pavage et entretien des rues, construction
d'une quantité de trottoirs.Travaux aux rues
Jansénius, St Jean, du Passage, des Trèflss
etc. etc.
Plantation d'arbres au Zaalhof, Esplanade
etc.
Commencement des travaux si importants
pour l'éclairage public.
Construction de l'arc de trioraphe destiné
auxentrées solennelles.
Et peur tinir Deux travaux qui, il est
vrai, ne sont pas er.core en exécuüon, mais
qui le seront bientótla création du nouveau
boulevard de la chaussée de Fumes k la
porte de D.xmuda et la mise en bon état des
chemins vicinaux dans la partie extra muros.
Autres travaux
Création de plusieurs ligues de tramway.
Cons'ruction du grand établissement de
bienfaisance de i'Etat hors de la porte de
Men in.
Maison de santé sur la route de Vi.tmer-
tinghe.
Maison de santé de's Hospices, i ue longue
de Thourout.
Construction des maisons Aogillis, rue des
riches Claires.
Construction des maisons ouvrières de
1' Eigen Heird
Volkshuis.
Pavage drs ruos des Bouchers, du Temple
et au Beurre.
Avantages et gracieusetés donnés
par I'Administration Commu
nale aux habitants
Feuille de route pour les ouvriers qui dé
sirent chercher du travail aillaurs.
Création du minimum de salaire.
Règlement pour les pensions ouvrières.
Octroi gratuit aux pêcheurs k la ligne des
eaux de la ville, demandé auttefois inutile-
roent k l'Administration précédente, moyen-
nant payement d'une taxe.
En ce qui regarde les Beaux Arts et les
arts industriels
Création de l'Ecole de musique.
Réorganisation de l'Ecole Industrielle.
Encouragements et subsides aux jeunes
gens qui montrent des dispositions artisli-
ques.
Octroi de la Salie Pauwels pour les solen
nités musicales.
Grands concerts organisés dans cette salie:
Concert par l'orchestre de Blankenber-
ghe.
Concert Blockx.
Concert de charité Goetinck.
Concerts hebdomadaires k la Grand'Place
par l'Harmonie Communale, la Grande Fan
fare, l'Orphéoii et la musique des orphelins,
en été.
Concerts-promenade en hiver au reide
chsussée des halles.
Grands concerts au kiosque de la Place,
par la musique du lr guide, tt par des mu
siques étrangères de lr ordre Frameries,
Wervicq, etc.
Grands Festivals oü de nombreuses et ex-
cellentes sociétés prirent part.
Expositions de peintures, d art industriel,
d'horticulture, etc., etc.
Fêtes publiques
Tous les ans, un programme distingué
pour la Kermesse.
Encouragements, nouveaux subsides ou
augmentation de subside moyennant re
mise gratuite de cartes d'entrée aux ouvriers
pour des courses de tout genre.
Cortèges
Entrée de M. le Gouverneur Ruzette.
Visites de MM. les Ministres Begerem et
De Bruyn.
Visite de M. le Ministre Surmont de Vols-
bergheet admirable cortège allégorique.
Cortèges de fleurs.
Cortèges aux flambeaux.
Nous pourrions parler longtemps encore
et citer nombre d'autres faits, en l'honneur
de l'Administration actuelle, mais la nomen-
cloture ci dessus de ses oeuvres opérées en
dix ans seulement, parle déjk assez baut et
ferme pour que nous puissions dire en ter-
minant
Lecteurs et adversaires, lisez, comparez
et jugez
Une guerre évitée
L'incident anglo uusse est terminée paci-
fiquement par la voie diplomatique.
Lord Lansdowne a annoncé hier soir k la
Chambre qu'Anglais et Russes sont tombés
d'accord pour retirer les troupes du garage
contesté, en attendant une enquête sur les li-
tres et droit de propriété.
Comme c'étaient les anglais qui avaient
envahi le terrain revendiqué par la Russie,
l'amour propre britannique est plus ou moins
sauf, parle fait que les Russes consentent
courtoisement k évacuer iedit terrain, en
même temps que les Anglais. Ge sont, d'ail-
ieurs, les Russes qui en reprendront possrs-
sion en maiires, après lenquêie car la di
plomatie chinoise ne manquera pas de re-
connaitre qua c'est k la Russie quelle avait
consédé ce territoire en premier lieu.
Le maréchal de Waldersee surveillera la
retraite des troupes anglaises et russes. Lord
Spencer, en expliquant le litige, dit que le
terrain sur la rive gauche du Peïho, revendi
qué par les Russes, contient plusieurs par-
celles considérées comme appartenant k la
Compagnie du Nord de la Chine, dont beau
coup d'Anglais sont obligataires. Le garage
qu'ont voulu y construire les Anglais était
nécessaire aux troupes alliées. Mais les Rus
ses se sont plaints de ce que les soldats an
glaiseussent enlevé une borne de délimita-
tion et insulté le drapeau russe.
C'est le com te de Lansdorft, ministre des
affaires étrangè;es de Russie, qui, après une
proposition anglaise de soumettre le litige au
maréchal de Waldersee,a proposé, trés cour
toisement, le retrait réciproque des troupes,
en attendant l'examen, par les deux gouver-
nements anglais et russe, de la question du
droit de propriété. Iln'ya paseu l'ombre
d'un ultimatum; il y a eu simplement, de la
part de la Russie, refus indirect de ['inter
vention du comle de Waldersee dans la
question du droit de propriété. Le gouver
nement brilannique a adtiéré, saus hésiter,k
la proposition du comte de Lansdorff, con
forme k la politique anglaise. 11 ne faut pas,
d'ailleurs.qu une affaire aussi minime trouble
les relations de deux grands pays.
-
M. le Ministre de l'Industrie
et du Travail k l'Institut
Don Bosco», 4 Liége
Le Bulletin Salésien donna le compte-
rendu de la visite faite.le 20 Janvier dernier,
k rinstitut Don Bosco k Liége, par M. le
Baron Surmont de Volsberghe, Ministre de
l'Industrie et du Travail.
L'honorable Ministre, en réponse aux féli-
citations et aux vceux qui lui ont été expri-
més par les élèves, a prononcé des paroles
chrétiennes qui ont vivement impressionné
les assistants Mes chers enfants, dit il,
vous me souhaitez une longue vie. Cette vie
appartient k Dieu. Vous me souhaitez aussi
une longue vie mimstérielle cette vie aussi
appartient k Dieu et... k mes électeurs. L'es-
sentiel, c'est qu'un jour nous entrions au
Ciel. Nous ne sommes pas sur la terre pour
nousoccuper uniquement des affaires tem
poredes; nous avons une mission plus
grande k remplir: sauver nos kmes par une
vie chrétienne. Quoique ministre d'un Etat
constitutionnel, il doit m'être permis de rap-
peler ceite vériié k des cbrétiens,paree que
je suis chi étien moi même.
A diverses reprises les éleveurs du pays ainsi
que les associations s'occupant plus spéciale-
ment des intéréts de l'élevage du cheval de race
indigène, ont émis levoeu de rendre uniformes
les dispositions réglementaires relatives k
ramélioralion de cette race.
Pour atteindre ce but, on a préconisé le vote
d'une loi conférant au gouvernement les pou-
voirs nécessaires pour décréter, par voie de
règlemeut d'administration générale, toutce qui
concerne l'expertise des étalons et les encoura
gements k décerner aux propriétaires des meil-
leurs sujets reproducteurs de la race indigène.
L'honorable ministre de l'agriculture n'a pas
cru devoir se rallier k ua tel système, notam-
ment pour laraison qu'il écarté complètement
l'intervention des provinces, alors que les
encouragements, pour répondre aux nécessilés
spéciales de l'élevage, peuvent être différents
d'une province k l'autre. C'est ainsi que dans
telle région il peul y avoir intérêt a favoriser
plutót que dans telle autre, soit l'acquisition
de poulains et de pouliches, soit d'encourager
plus efficacement la conservation des ju men Is
poulinières.
11 a done paru au ministre que les règle-
ments relatifs aux encouragements périodiques
pour l'élevage de la race chevaline indigène
répondraient mieux k leur bul si l'attribution
des primes aux propriétaires des étalons adulles
(4 ans et plus) était uniformément réglée dans
toutesles provinces du pays et si le jugement
des concours était fait par des commissions
composées d'après les mêmes régies.
C'est a cette double condition qu'il compte
désormais subordonner l'intervention finan-
cière de son département dans les dépenses a
résulterde l'exécution des règlements provin-
ciaux sur la matière.
Cette intervention sera fixée k 60 pour cent
indistinctement pour toutes les provinces.
Un nouveau projet vise a satisfaire k cette
double condition il a été adopté par Ie Comité
supérieur hippique dans sa séance du 6 février
dernier.
D'après ce projet, il est accordéd'importantes
primes de concours aux propriétaires des
étalons de quatre ans et plus, ainsi que des
primes de conservation, consécutives aux pre
mières et, dans certains cas, aux deuxièmes
primes de concours.
Le nombre des troisiènaes primes de con
cours pourra être proportionné au nombre des
étalons approuvés pour le service public de la
monte, si leurs mérites justiflent semblable
mesure.
Quant aux primes de conservation, le nombre
n'en est pas limité de plus elles sont de trois
catégories distinctes.
a)La prime ordinaire, de 700 francs, suscep
tible d'être majorée de 100 francs, lorsque
l'étalon aura obtenu I'une des primes provin-
ciales du concours
b) La primes de 500 francs, pouvant être
allouée au propriétaire d'un étalon ayant mérité
deux fois la2m" prime, et c) la prime de 6,000
francs payable par annuité de 1,200 fr. a attri-
buerau propriétaire de tout étalon de tète.
Ce projet est soumis a l'examen de la com
mission provinciale d'agriculture. Ce collége,
dit une circulaire du ministre aux gouverneurs,
voudra bien vous faire connaitre les observa
tions auxquelles eet examen aura donné lieu
et vous voudrez bien me transmettre ses obser
vations le caséchéant en même temps que les
vötres. La Commission provinciale devrait
ctre saisie de cette affaire dans les premiers
jours du mois de mars au plus tard. Je compte
ensuite vous prier, dit l'honorable ministre de
l'agriculture en terminant sa circulaire, de
saisir le conseil provincial du projet lors de sa
prochaine session ordinaire.
Journal de Bruooelles.)
Mercredi, le steamer Tay, qui fait régulière-
ment la traversée d'Anvers k Londres, avait
quitté le port d'Anvers dans la journée. Mais,
le temps étant trés mauvais, il s'était arrêté
pour la nuit en rade de Flessingue.
Vers 1 heure du matin, une épouvantable
catastrophe se produisit. Le Tay fut violem-
ment heurté par le steamer aliemand Ghem-
nitz, voyageant de Sidney k Anvers. Cette
collision fit une large brèche k la coque du
Tay, qui sombra immédiatement.
Les canots furent mis k l'eau mais hélas
dans la nuit, de tout l'équipage composé de
quinze hommes et deux femmes, on ne put
sauver que le capitaine, le pilote et un méca-
nicien.
Quatorze personnes périrent sans qu'on püt
leur porter secours,
Le Ghemnitz, sans aucune avarie, est
arrivé ce matin k Anvers.
Une dépêche re^uejeudi matin par MM.
Ronaldson, armateur k Anvers, dit que le
capitaine, deux dames et onze homme de l'équi
page ont été noyés. Voici les noms de ces der-
nières victimes Herman, deuxième officier;
Falk, lampisteBrilton, steward Croos et
Dannaal, marins Watt et Fauld, machinistes
Carrey, Hurncolla et Wilson, chauffeurs.
Le premier officier, M. üixon, et les matelots
Ambroos et Merremans seuls ont pu être
sauvés..
Echec des négociations
On sattendait kl échec des négociations
de Kitchener paree qu'on savait que, malgré
son désir de conclure la paix, l'Angleterre
voulait accorder aux Boers l'amnistie, des
indemnités pour les termes (aux frais bien
entendu des futures colonies), i'autonomie
même, tout en un root, sauf l'indépendance.
Et sur ce point les dernières nouvelles re-
Cues par le président Krueger annonpaient
l'inébranlable attitude de Botha et de de
Wet, de Steyri et de Schalk Burger.
La situation militaire des Anglais est
plus difficile que ne veut l'avouer le War
Office. Les derniers rer,forts envoyés k lord
Kitchener ne suffisent même pas k combier
17 noyés