BRONZES D'ART Un ministre qui prend part a une délibératioa d'un conseil communal VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL Faits divers H. LÜPPENS C" MEDAILLE b'ult EXPOSITION PARIS 1889 Progrès. Or, elle a duré ce qu'elle a tou- jours duré, quinze jours. Nous avons même remarqué que pour Ie jour de la première communion toutes les baraques et échoppes avaient disparu, contrairement aux désirs exprimés par des forains étrangers. C'est une bonne note pour l'administration com munale, qui a favorisé de cette fagon le négoce yprois. A propos de la durée de la foire, le Pro grès écrit que on prête k nos cafetiers l'intention d'adresser une protestation col li lective l'administration communale, en vue de voir réduire la durée de notie Kat te feest Pour arriver k ce résultat, il faudra modifier le règlement. Cela regarde nos Ediles mais nous doutons que nos cafetiers demandent cette modification. II serait intéressant, dit le Progrès, de connaitre a eet égard notre reglement communal. Oü peut-on le trouver Dans les cartons de l'Hotel de vilte et pas ailleurs. Pardon, confrère, vous pouvez le trouver aussi, croyons-nous, chez M. Lambin, qui l'a imprimé en 1872. Quoi qu'il en soit, la foire dure 15 jours, a compter du Samedi qui suit etc. Le der nier jour est done le Dimanche de la mi carême, et fusage est conforme k la disposi tion du règlement. Cela répond k la demande du Progrès «En parlant de M. Opitz, pouvons-nous savoir pour quelle raison l'administration l'a autorisé k donner ses soiréss plus long- temps que d'habitule Pouvons-nous savoir k notre tour pour- quoi le Progrès est devenu si hostile k la longue duiée de la foire Est ce, comtne il le dit, paree que les soirées de M. Opitz, qui n'attirent nulle ment l'étranger, sont tout s:mplement un drainage des grandes et des petites bourses de la ville N'esl-ce pas plutót paree que le Progrès constate, les larmes aux yeux, qu'IL est pènible de devoir constater a cette occa sion que la bourgeoisie yproise, qui sait dépenser tant dargent dans un carrousel, trouve a peine un Hard lorsquil s'agil d'organiser des fêtes de bienfaisance ou d'encourager des oeuvres des plus louables C'est cela, lecteurs, c'est cela Les fêtes de bienfaisance organisées par les libéraux ne sont pas fréquentées et leurs oeuvres ne sont pas encouragées. Et toutes les reclamations du Progrès ne sont faites que paree que le carrousel Opitz a fait échouer une fête libérale et que l'argent gaspillé k la foire ne profile pas au denier des écoles... Que M. Opitz dorine une soiree gala en faveur d'une oeuvre libérale, et i! pourra rester, s'il le désire, toute uneannée Nos cafetiers doi.t parle le Progrès ne sont mis en avant que pour les besoins de la cause libérale, Bien naïfs ceuxquise laisse- ront prendre A tout considérer, nous aimons mieux la foire avec son Dimanche de la mi-carême que le carnaval de ce jour avec la fête libérale et les orgies carnavalesques. e Progrès a d'autres sujets de plaintes et de récriininalioiis Pourquoi, s'écrie t il, notre foiie est- elle devenu une rffairè de favoiitisme? Pomquoi tous les forains ne peuvent-ils y> venir k "notre foire comme j tdis? La liber- té di- commrrce est elle suppiimée? Le Progrès s'exphque Selon nous la foire doit être accessible k tous les forains, j> pauvres et riches, pourvu qu'ils soient horinéies et braves mettre les places au plus offrant, c'est favoriser le riche, ce que nous n'admettons pas car tout le monde n'a pas toujours le bonheur de réussir, tout en travaillant le malheureux doit être encouragé k rester honnête par le travail.il est done immoral de le lui enlever. Nous avons vu k la foire des pauvres et des riches, et nous croyons savoir que personne n'a été exclus, sauf ceux qui ne sont ni honnêtes ni braves. On a fait exception peut- I être pour quelques riches qui voulaient se faire la concurrence. On ne les a pas exclus; i mais pour ne pas trop encombrer la Grand' I Place, et pour favoriser autant que pos- sible les Yprois, on a mis, pour un genre de baraques, la place aux enchères. Est-ce un bien Nous ne jugerons pas; mais nous contestons que Ton ait donné la préférence aux riches,et e'estee que le Progrès prétend k tort. Le Progrès a trouvé un moyen pour attirer les gens de nos environs k nos festivités et k nos foires. C'est dit il, de diminuer notablement le droit de la station et d'en employer une partie en primes a donner aux baraques les plus méritan- tes. Songez y done deux fois, confrère. La diminution du droit de place attirera peut être plus de forainsmais il faut les easer Des primes aux baraques les plus mé ritantes mais cela favorisera les forains riches, k moins d'établir des catégories et de dislribuer les primes par catégories. Cela est-il vraiment pratique. Dans tous les cas, nous ne croyons pas que la mesure préconisée par le Progrès attire plus de gens de nos environs. Du reste, rtous le répétons, notre foire a été irès bien fréquentée, et les forains ont été satisfaits de leurs recettes. Le Progrès demande si (administration va l'écouter. Nous en doutons fort dit-il; la caisse communale ètant dans un piteux ètat, il faut bien battre mon- naie. Battre monnaie Evidemment, il faut en battre, et l'administration libérale err a tou jours battu, comme l'administration eatho lique, en imposant les forains. Si la thèse du Progrès était la vraie, il faudrait aussi, les jours de marché, diminuer les droits de place. On attirerait plus de monde le samedi k Ypres, et ce serail au bénifice de nos con- citoyens. Mais il faudrait créer d'autres ressources ordinaires. Le Progrès voudra bien les indiquer. La caisse communale est dans un piteux elat, dit encore Le Progrès. L'on ne s'en apergoit vraiment pas, en voyant les travaux extraordinaires qui sont exécutés en ce moment et qui s'exicuteront dans le cou rant de cette anriée La ville vient d'acquérir un terrain pour agrandir, de moilié, le cimeiière. Le travail est en partie exécuié. Elle a acquis de nouveaux immeubles rue des Trèfles et exproprie les autres. Elle vient d'acheter une maison, rue du Passage, pour l'élargissement futur de cette rue. Elle vient d'acquérir des immeubles, rues St Jean et du Marais, pour rectifier l'aligne- ment de ces rues. On commencera sous peu hs travaux d amelioration de nos chemins vicinaux. Dans quelques semaines les égeuts des uesde Dixmude et St-Jacques seront con- siruits, etc., etc. Si tout cela et autre chose peut se léaliser dans ie courant d une année, c'est que nos finances ne sont pas en auesi mauvais étal qu U plait au Progrès de le dire. Et nolo.'is, poui finir, que tous ces travaux sont et seront réalisés sans recourir k de nouveaux impóts ou k des emprunis. Le public jugera entre l'administration communale et le Progrès. Le fait nest pas banal Un ministre qui prend part a la délibération d'un conseil com munal Ce fait s'est passé k Ypres, dans une des dernières séances du conseil communal, oil M. le Baron Surmont de Volsberghe, Minis tre de l'Iodustrie et du Travail, resté con seiller communal, a siégé k cóté de ses col- lègues. Aussi M. le Bourgmestre a-t il cru devoir noter le fait et remercier M. le Baron Sur mont de Volsberghe de sa présence. Cela ne plait pas au Weekblad qui se demande si ie fait est bien convenable ou tout aumoinslégal(Kiesch of ten minsten wettig). Qu'y a-t-il d'inconvenant ou de peu con venable k ce qu'un ministre, resté conseiller communal, exerce son mandat Légal? Tant que M. Surmont de Volsber ghe est conseiller communal, il peut évidem- ment remplir la mission que le corps électo- ral lui a confiée. L'Association libérale ferait bien, dit le Weekblad d'exammer la question a fond, paree que, s'il y a ici abus,1'exemple pourrait être suivi dans d'autres communes et de mé me qu'ici donner lieu a de multiples abus. Et plus loin, dans le même article, le Weekblad nous apprend que la question a été examinée par l'Associalion libérale, tt que celle-ci a réclamé, k la cour d'appel, la radiation de M. Surmont de Volsberghe comme électeur, et sa radiation, comme conseiller communal, k la Dépulation perma nente et au Collége échevinal. Est-ce que 'Association libérale n'aurait pas txaminé la question k fond C'est le droit de l'Association libérale de réclamer mais la réclamation est elle fon- dée II est évident, d'après nous, que si M. le Baron Surmont de Volsberghe peut être maintenu sur les listes éleciorales, il peut rester conseiller communal. Nous ne voulons pas préjuger; mais il nous parait incontesta ble qu'électeur k Ypres, le conseiller reste l'élu du corps électoral. Nous attendons done la décision de la Cour. Mais le Weekblad parle d'abus. Quels abus, s'il lui pb.it M. Surmont, dit-il, a pris une part pré- pondérante k la discussion du règlement sur les pensions de vieillesse. Or, tous ceux qui ont assisté k la délibé ration ont pu constater que le röle du Mi nistre, au conseil communal, s'est borné k quelques observations et qu'il s'est abstenu de voter, soit sur les articles, soit sur l'en- semble du règlement. Le Weekblad dit encore qu'après la séance publique, il y a eu une vive altercation entre l'ancien et le nouveau Bourgmestre, s'il faut en croire ce qui se dit au cercle ca- tholique. Or, rien de pareii n'a dit au cercle et n'a pu se dire, pour l'excellent motif qu'il n'y a pas un mot de vrai dans les dires du Weekblad II éiait inutile de le constatermais nous voulons noter, une fois de plus, comment nos adversaires écrivent l'histoire. Séance du 30 Mars 1901, k 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR 1. Communications. 2. Bibliotbèque Compte 4900. 3. Musée Compte 1900. 4. Ecoles gardiennes Compte 1900. 5 Ecole ménagère Compte 1900. 6. Ecole de musique Compte 1900. 7. Ecole industrie'le Compte 1900. 8. Garde civique Compte 1900. 9. Ecoles gardiennes privées adoption de nouvelles classes. 10. Hygiène égout, rue de Dixmude; pro cés-verbal d'adjudication. 11. Acquisition de terrains pour l'agrandis- sement du cimetière communal. 12. Propriélés communales Construction de nouveaux étaux k la halie aux viandes. 13. Propriélés communales Location des herbages de Dickebusch. 14. Voirie Boulevard entre la Plaine d'A- mour et la route de Furnes. 15. Voirie: Elargissement du trottoir et plantations au nouveau marché au bois. 16. HospicesCompte 1899 et budget 1901. 17. Hospices: Vente de terrain S"1 St Nicolas. 18. Hospices: Ventes de sapins, de laillis et d'arbres. 19. Hospices Location de biens ruraux. Un grave accident a failli arriver samedi dernier, vers midi. Grand' Place, pendant que le marebé battait son plein. Un cheval, altelé k une charrette, s'est emballé. Le conducteur n'en était plus maitre. Les personnes présentes s'enfuyaient et des malheurs etaient k craindre, quand le nommé Henri Versavel, ouvrier débardeur de M. Louis Vandoorne, s'est courageusement jeté devant le cheval, s'est cramponné k la crinière, au milieu des cris de terreur des assistants. S'étant laissé trainer sur une distance de plusieurs mètres par l'animal emporté, qui s'est enfin abattu au soulage- ment général, il a réussi k prévenir tout accident. Le courageux sauveteur, n'en est pas k son coup d'essai. C'est lui qui arrêta au quai les che /aux emportés du malheureux Van- gheluwe, qui fut écrasé par son chariot, il y a deux ans. 151, 153, 155, Boulevard du Nord ECLAIRAGE, PENDULES, FANTAISIES HRTTVTrf T VT'd Boulevard Anspach46, 48, SO USINE, FONDiSRIE; 15, rue de Danemark Collection d'Ohjets variés en Etain Installations d'Electricité maison fondée en 1850 L351

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2