GHROHIQUE revüeIpolitiqüe Le Stand A propos de l'entretien des chemins vicinaux a Ypres La nouvelle posle Le budget de l'intérieur Le vicinal Poperinghe- Dixmude Portugal Espagne M. D'Huvettere dit que e'est lk un bon travail d'amélioration, mais que d'autres travaux encore sont argents. M. Ie Président. Tous seront fails, 1'un après l'autre. Rue de Lille M. Boone demande oü en est la question du repavement de la rue de Lille. M. Ie Président lui demande de re- mettre sa question k la prochaine séance, l'ordre du jour étant dèjk fort chargé. Le budget des Hospices sur lequel M. l'Echevin Berghman fait rapport, est approu- vé. M. Begerem demande si les Hospices surveillent par eux-mémes les travaux de reconstruction. M. Berghman. Les administrateurs des Hospices surveillent eux mêmes ces travaux. Une demande d'autorisation pour la vente d'une ferme siluée en France dépendant de la succession Godtschalclc est faite. M. D'Huvettere. Les Hospices ont l'obligation de vendre les biens situés k l'étranger, et ils auraient dü le faire déjk. M. Fraeys. Gette ferme siluée k Steen- werck n'était pas en bon étal et si nous l'avions mise en vente imraédiatement, nous aurions subi des pertes sensibles. Nous avons réparé les bktiments avant de la mettre en vente, et je crois que nous avons agi sagement. M. D'Huvettere. Vers le temps pascal, chacun interroge sa conscience pour con- fesser aes péchés; c'est bon signe (Hilarité.) Des ventes d'arbres et fermages de terres sont approuvées. La séance publique finitk 6 h. 45 min. Au sujet du compte de la Garde Civique pour 1900, M. Boone a demandé k M. le Bourgmestre oü en est le projet de création d'un stand. M. Golaert lui a réponduque la question avance vers la solution définitive. Maisila fait observer, comme il est dit dans le compte- rendu de la séance du conseil communal de Samedi dernier, que te tir k la cible ne serait probalement pas construit cette année. L'honorable Bourgmestre a justifié ce re tard, en annonpant au conseil que la section centrale du budget de l'Intérieur et de l'In- struclion publique, dont il estle rapporteur, a présenté un amendement aux termes du- que le subside de l'Etat serait porté d'un tiers kla moilié, pour les constructions de tirs k la cible. 11 a promis de soutenir énergiqnement, h la Cbambre des Représentants, l'amende- ment de la section centrale. Si eet amende ment est voté par les chambres, l'interven- tion de l'Etat serait majoré dans des propor tions importantes. 11 importe done, pour la ville d'Ypres, tout en achevant l'étude des plans, d'accord avec le département de l'Intérieur, de n'exécuter le travail qu'après la décision de la Cbambre et du Sénat. Depuis la réunion du conseil communal, le rapport de M. Colaert a paru. Nous en extrayons la partie relative k eet objet Art. 37- Subsides pour la construction et famélioration de tirs cl la cible en province. L'arlicle 87 de la loi du 9 septembre met k laehargedes communes... 4° lesfrais d'établissement et d'entretien des tirs dia cible, sauf la part d'intervention de l'Etat jusqu'a concurrence d un tiers au maximum dans les frais d'établistcment. La section centrale a été unanimment d'avis qu'il y a lieu de porter l'intervention de l'Etat h la moilié, tout au moins pour les frais d'établissement des tirs k la cible. Nous croyons devoir donner succincte- ment les motifs quelle a fait valoir k i'ap- pui de cette opinion La garde civique est non seulemeut chargé de veiller au maintien de iordre et des lois dans les communes oü elle est instituéemais l'article ier de la loi orga- nique de 1897 l'a chargée en outre de veil- Ier h la conservation de Vindépendance na- tionale et de l'intégrité du territoire, II serait done logique, autant qu'équita- ble, de voir le Gouvernement subsidier largement la construction de tirs nou- veaux. Trop souvent les communes reculent de- vant les dépenses considérables que ces sortes de travaux leur imposent. II en ré- suite qu'un grand nombre n'établissent point des tirs k la cible ou se bornent k conserver ccux qui existent sur leur terri- toire et dont la défectuosité est notoire. La Section cenrtrale se basant sur des cas qui lui ont été signalés, croit que les tirs k la cible se multiplieraient, si l'inter- vention de l'Etat était portée k la moitié de la dépense totale. Ge serait incontestable- ment l'institution de la garde civique elle- même qui bénéfleierait de l'avarjtage ac- cordé aux communes. Gomme consequence, elle propose de modifier l'article 87, n" 4, de la loi du 9 septembre 1897, en ce sens Les frais d'établissement et d'entretien des tirs k la cible, sauf la part d'intervention de l'Etat jusqu'k concurrence de la moitié au maxi- mum pour les frais d'établissement. Nous espérons que le Gouvernement en- trera dans les vues de la Section centrale. Si l'amendemeat proposé était adopté, le stand ne ccüterait k la ville d'Ypres que 15,000 francs au lieu de 20,000 francs, le coüt du travail étant évalué k 30,000 francs. Sous ce titre, le Progrès parle de nos chemins vicinaux comme un aveugle des couleurs. A l'entendre, rien n'aurait été fait en vue d'améliorer ou d'entretenir ces chemins. Or, tout Ie monde sait qu'k i'arrivée de l'adminis- tratiou catholique, en 1891, nos chemins vi cinaux se trouvaient tous dans un état pitoy- able. Depuis lors, chaque année, la ville a effec tué les travaux nécessaires pour les amélio- rer autant que possible. Nous ne prétendons pas que ces chemins soient bons, loin de lk. Ils ne le deviendront, en général, qu'après une réfection compléte, pour l'excellent motif qu'ils ont été établis contrairement k toutes les notions techniques. Déjk l'administration communale, de con cert avec celles deBrielen etde Vlamertinghe, a empierré les n0sl4et 15, dans les meil- leures conditions possibles, et avec l'inier- vention de certains propriétaires. Elle a voté les crédits nécessaires pour achever l'em- pierrement de tous les chemins vicinaux, dans un terme de trois années. Elle comraen- cera, dès cette année, pareffectuer le travail aux chemins qui laissent le plus k désirer. Pour le faire, le collége est d'avis de pro poser uue taxe, k charge des propriétaires riverains. G'est lk, dit le Progrès, une malencon- treuse idéé, car il va sans dire que ceux ci (les propriétaires) s'eti déchargeront sur leurs fermiers ou locataires, en verin des con ditions de leurs baux. Nous ne partageons pas eet avis Les pro priétaires riverains des chemins n°' 14 et 15. qui sont intervenus volontairement dans l'établissement de ces chemins, n'ont pas, k notre connaissance, fait supporter, k leurs fermiers ou locataires, leur part d'interven tion. i Les propriétaires, qui voient augmenter considérablement la valeur de leurs fermes, grkce k l'établissement de graviers, pour- raient, d'ailleurs, s'ils le voulaient, k l'expi- ration du bail, exiger une augmentation du prix du fermage, qu'ils aient ou non payé une taxe ou uue part d'intervention. Nous les blkmerions; mais leur droit serait incon testable. Nous ignoroos quelle suite le collége échevinal compte donner k la proposition en question. Mais nous ne croyons pas que l'éventualité dont parle le Progrès, se réali- se. Quoi qu'il en soit, nos édiles n'ont jamais songé a imposer les fermiers et cullivateurs riverains du chef de l entretien des chemins, comme le prétend le Progrès une fois ces chemins établis, l'entretien de ceux ci incom- berait k la ville, comme aujourd'hui. Dans un grand nombre de communes, eet entretien incombe aux riverains, sous forme de taxes ou de prestations. A Ypres rien de pareil n'existera k l'avenir. II y a du reste un moyen d'éviter la taxe. Que les propriétaires s'entendent avec la ville comme la plupart de ceux qui ont con- senti k intervenir dans l'établissement des n°» 14 et 15 S'ils ne le font pas, il nous est avis que la ville pourrait commencer par établir ies chemins dont les propriétaires riverains consentent k payer volontairement une partie de la dépense. Nous aimons k croire que tous, indistinctement, se rési- gneront k faire ce sacrifice, dans l'intérêt de la valeur de leurs fermes et de la facilité de leur exploitation. Nous avons annoncé, dans notie dernier numéro, que les travaux d'aménagement de l'Hötel des Postes étaient adjugés k M. An giitis, entrepreneur k Ypres. En même temps nous avons émis le vceu de voir le travail s'effecluer en grés d'Arras. Nous apprenons de source autorisée qu'il en sera ainsi. Nous félicitons nos Sénateurs et Députés d'avoir obtenu du gouvernement cette solu tion, qui permetira k l'administration com munale de profiter de l'expérience faiie par l'Etat, en vue de la restauration de aus ma numents communaux. M. Golaert vient de terminer le rapport fait au nom de la section centrale, sur le budget du ministère de l'intérieur et de l'in- struction publique pour l'exercice 1901. Les erédils demandés par le projet de budget s'élèvent k 28,300,615 fr. en dépenses or- dinaires et k 2,263,335 fr. eu dépenses ex- ceptionnelles, ensemble 30,563,950 fr. Le rapport constate que la section centrale s'est occupée des abus constatés k propos de la perception des droits d'auteur. La section croit que ces abus résulteut de l'ignorance dans laquelie se trouve le public, du nom et de l'étendue des droits de i'auteur des ceuvres musicales. Le Moniteur ue mentionuani que les noms des auteurs qui fout partie de la soeiété, la section centrale est d'avis qu'on pourrait demander en outre que toute oeuvre musica- le.exposée en vente ou mise en circulation, indique la date de sa publication et la men tion que I'auteur ou l'édiieur s'en est réservé les droits. Gette modification mettrait les tiers k même de savoir si 1 'oeuvre est tombée ou nou dans le domaine public, et, dans le cas oü le droit d'auteur existe encore, quel est le véritable titulaire de ce droit. Les auteurs étrangers jouironten Belgique des mêmes droits civils que les Beiges, étant soumis aux mêmes obligations. La section centrale s'est plainte de l'in- suffisance de la police rurale,bien que depuis 1885, la gendarmerie, qui ne comptait que 2,083 officiers et hommes, ait vu ce nombre s'élever d'arnée en année et qu'elle com- prenne en 1901, 2,947 officiers et hommes. D'autre part, le gouvernement a décrété la formation de nouvelles brigades dans plu- sieurs localités. Un arrêté royal du 25 mars porte La Soeiété Nationale des chemins de fer vicinaux est déclarée concesiionnaire du chemin de fer vicinal de Üixmude-Ypres-Po- peringhe, lequel sera établi, entretenu et exploité suivant les indications des plans ap- prouvés par le Ministère de» chemins de fer, postes et télégraphes. Sont approuvées les délibérations des con- seils communaux de Dixmude, Elverdinghe, Reninghe, Poperinghe, Bixschote, Zuyd- schoote, Noordschoote, Westvleteren, Oost- vleteren, Crombeke, Merckem et Wouraen, relatives k l'intervention de ces communes dans la formation du capital au montant de 2,070,000 fr. afférent k cette ligne. L'Etat interviendra pour 1,035,000 francs dans la formation du capital nominal affé rent au prédit chemin de fer vicinal et se libèrera au moyen de 90 annuités de37,260 francs chacune. Le délai d'exécution dont il est question k l'article 2, I, de la loi susvisée du 24 juin 1885, estfixé k trois ans, k compter de la date du présent arrêté. Si, k raison de l'exploitation du dit che min de fer vicinal, il est reconnu nécessaire d'élargir en certains endroits.soit la chaussée, soit même l'assiette des voies publiques em- pruntées, la Soeiété Nationale devra exécu- ter k ses frais les travaux qui lui seront presents par le Ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. Manifestations Lisbonne Lord Carrington, chargé de la mission d'annoncer au roi de Portugal l'avènement d'Edouard VII au tróne d'Angleterre, quittait Lisbonne mardi matin. Par le même train partaient les Dames da la Croix Rouge, qui vienneut du Transvaal. La foule s'est rnassée aux abords de la gare de Lisbonne et a fait une manifestation hos tile k lord Carrington. Les cris de A bas les Anglais Vivent les Boers se sont fait entendre jusqu'au départ du train. La scène s'est reproduce k toutes les gares importantes oü le train s'est arrêté. Partout les Dames de la Groix Rouge ont été acclamées. Lord Carrington, craignant que pareilles manifestations ne se renouvelleiit en France, s'est arrêté k Bordeaux, laissant les Dames de la Groix Rouge continuer leur voyage. Madrid, 4 mars. L'office religieux a été célébré k la chapelle du palais avec une grande solennité. Le nonce du Pape officiait. La Reine Régente a procédé ensuite au lavement des pieds de 24 pauvres. Elle leur a servi un repas. Toutes les églises de Madrid ont repu la visite d'une foule considérable. Les processions out été interdites k Gre nade, Valence et k Barcelone. Le gouvernement dément qu'il ait fai

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2