Bienheureux les pauvres d'esprit.... Le libéralisme beige A Neuve-Eglise Chronique judiciaire BRUGES ET YPRES Faits divers WB Sn réalité, socialistes... et démo chrétiens t fait les frais oratoires de celte réunion i-disant démo-chrétienne que suivait un blic fort restreint de dockers. L'abbé Fonteyne, qui présidait, a terminé débat assez violent, engagé par le socialiste inder, par cette étrange déclaratiou Les questions personnelles n'ont rien k >ir avec le S. U. Si un élu démocrate ne fait »s son devoir, nous le casseronssi vous jez au Parlement, vous socialistes, des j iandataires qui dévient de la ligne droite, jssez-les Mais ce qui doit être fait avant toute 1 utre cbose, c'est que libéraux, socialistes et j; émocrates qui veulent sincèrement la justice j 'unnissent pour faire trio mpber par un effort ;j uissant le droit de vote pour tous et la eprésentalion proportionnelle. Certains passages du discours enflammé u leader démocbrétien, dit le Peuple, ont tonné tous les auditeurs. Pour que les déclamations du bouiliant bbé aient étonné les socialistes eux mêmes, faut qu'elles aient été empreintes d'une xagération frisant le ridicule. Au fait, voici in échantillon unique de cette faconde rien ijoins que cbrélienue Après avoir malmené quelque peu la oyauté, le facétieux abbé a débité k son naïf uditoire cette pyramidale sottise Les F rangais de 1789 ont planté ledra- eau de la libené sur les ruines de la Bastille, [ui personnifiait l'esclavage. Peuple beige l'assaut de la Bastille de Bruxelles Pauvre abbé, dit 1'Escautqui en est en- lore k considérer comme un fait glorieux, in épisode de la première révolution fran- ?aise, que des écrivains répubhcains eux- némes ont jugé comme n'ayant que des rapports fort éloignés avec l'héroïsme. La Chronique qui décidément a le mono- pole des tuyaux k bon marché, vient de lancer l'information suivante c Gaffe ministérielle. Un journaliste parisien devait faire une série de conférences dans la Flandre occi dentale sur différentes institutions religieuses de cette province il avait, parait-il, entre les mains un dossier rempli de documents édifiants. Le gouvernement, trés ennuyé, ne crut pouvoir mieux faire que d envoyer, ces jours derniers, un émissaire chargé de faire en tendre au conférencier qu'aucas oil il donne- rait suite k son projet, un anêté d expulsion serait pris contre lui. Malheureusement pour le gouvernement, il lui sera difficile de mettre sa menace k exécution, par la raison que celui qu'il vou- drait expulser est bel et bien... un Beige. On voit d'ici la tête de l'émissaire en ap- prenant cette nouvelle que le journaliste lui 'a communiquée avec son plus gracieux sourire. Les conférences auront done lieu, la première serait donnée k Ypres, el l'on nous affirme que le conférencier aurait l'intention de ne pas s'en tenir lk. Gageons que celte tuile qui tombe sans crier gare sur la tête du gouvernement lui a coupé l'appétit au point de ne pouvoir digérer les sensationnelles révélations de fhomme au dossier rempli de documents édifiants... Ajoutons, pour être complet, qu'une crise linistérielle se prépare. Pauvre gouvernement Et bienheureuse Chronique (La Patrie). L'extrait suivant d'un article du Standard, le journal bollandais de M. Kuyper, ministre protestant, chef politique des protestants k la seconde Cbambre des Etats généraux, montre ce que pensent de nos libéraux beiges les protestants hollandais Tiès dröles les principes défendus par la presse libérale de l'étranger k l'occasion du vote de la loi sur les Congrégations en France Par cette loi, le droit d'enseigner a été enlevé k nombre de Congrégations. enlevé tout bonnement. Elles ne peuvent plus en- seigner et les enfants qui fréquentaient leurs écoles, n'ont qu'k déguerpir. Un système, done, basé sur la contrainte. La liberté d'enseignement est détruite pour briser l'influence du Cléricalisme tant redouté. N'aurait on pas cru que toute la presse libérale en France et ailleurs allait clouer au pilori une semblable mesure comme le comble de l'illibéralité Et voyez, c'est lo contraire qui arrive. Bourgeois, dont le discours fut affiché, est proclamé le sauveur de la France. Ce qui est plus fort, des journaux, tels que 1lndépendance beigeparlant de eet attentat brutal commis sur la liberté d'enseignement, estiment qu'k présent la liberté d'enseigne ment est sauvée. Un tel aveuglement déroute la pensée. Défense d'enseigner pour fadversaire est pour vous la liberté, paree que cela vous permet de fagonner l'enseignement k voire guise En Hollands, nousn'en sommes heureuse- ment pas encore lk. Un langage comme celui qui vient de retentir au Parlement frangais, serait traité chez nous en marchan- dise de contrebande, même par nos anticlé- ricaux les plus farouehes. Vandenbulcke-Taulez, marchand, Wervicq. E. De Vos, négociant, Courtrai. M. Van Huête, rentier, Heyst. N. Crombes, instituteur pensionné, Coucke- laere. Em. Vandromme, propriétaire, Eessen. Ed. Loor, négociant, Iseghem. L. Moens, avocat, Dixmude. J. Desmet, agent de publicité, Ostende. Alph. Masschelein, brasseur, Ypres. A. Merlin, négociant, id. U. Van Kerrebrouck, cafelier, id. toutes les bibliothèques, pour les uns ce seronl des souvenirs dj voyage, pour d'autres une initiation aux choses dart, pour tous enfin de précieux documents d'études. Comme nous l'avons annoncé dans notre numéro de Mercredi dernier, c'est demain, Dimanche, qu'aura lieu k Neuve-Eglise ['in stallation de M. Therry comme Bourgmestre de la commune. Cortège, banquet, concert par la Grande Fanfare d'Ypres, feu d'artifice, rien no manquera k la fête, que les habitants de Neuve-Eglise se préparent k donner k leur nouveau Bourgmestre. Puisse le temps favoriser la fêto Edm. Desmedt, négociant, Bruges. E. Gheysens, fabricant, Iseghem. H. De Coene, négociant, Courtrai. 0. Dumortier, brasseur, Comines. G. Wyckhuyse, fabricant, Ypres. A. De Meester, banquier, Bruges. L. Versavel, brasseur, Harelbeke. Lagae-Bekaert, éctievin, Heule. Tiburce Proot, notaire, Woumen. A. Angillis, entrepreneur, Ypres. A. Vernieuwe,entrepreneur, Blankenberghs. D. Ferman, négociant, Ostende. A. De Vlieghere, négociant, Courtrai. Ed. Laroye, négociant, Oudenburg. Th. Vuylsteke, négociant, Bruges. A. Roelandts, négociant, Oostcamp. J. van Caloen de Basseghem, conseiller com munal, Aartrycke. Ch. Brulez, secrétaire communal, Blanken- berghe. V. De Coninck, distillateur, Courtrai. G. Deboutte, fabricant, Ingelmunster. A. Boedt, avocat, Ypres. (Collection Les killes d'Art célè- bres »J, par Henri Hymans, Conser- vateur de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, un trés élégant volume petit in-4° renfermanl <16 gravures. Prix broché 3.50, Belié 4.50. En vente chez Callewaert-De Meu- lenaere, Rue au Beurre, 36, Ypres. Le deuxième volume des Villes d'Art célèbres celte collection si heureusement créée il y a quelques mois et inaugurée par Paris, est digne en tous points de son aïné. Ce nouveau volume est consaeré k Bruges et Ypres 1'auteur en est M. Henri Hymans conservateur de la Biblio thèque Royale de Bruxelles. L'érudii éerivain, auquel on doit tant de travaux sur les beaux arts et qui était l'homme le mieux qualifié pour écrire sur ces vieilles cités dont l'art pourrail-on dire est k la hauleur de l'histoire en un texle concis, vivant, émaillé de 116 gravures remarquablement exécutées et lirées, nous décrit toutes les richesses artistiques que possèdent Bru ges et Ypres. Les Halles d'Ypres passent pour être le monument le plus parfait de Belgtque, mais celte vieille cité ne pré sente pas que ce monument k l'intéiêt des archéologues quant k Bruges la-Morte, eile offre un de ces merveilleux ensembles d'art et d'ambiance qui prenneut k la fois l'esprit et le coeur. Tandis que le nombre et la splendtur des édifices religieux proclament i'ardeur de la foi, de sompteux hotels de ville, de majestueux beffrois dont chaque pie, re dit la fierté altestent la puissance du principe communal, évoquent le souvenir des siècles, oil, au signal de leur cloche d'alarme, les oniices bourgeoises s'ar maient pour la défense de leut s foyers et de leurs droits des halles, splendid, s autant que des églises, restent debout en témoignage de l'opulence de ces métiers, trailant de puissance k puissance avec les souverains, gardiens jaioux de pnvilèges conquis au prix de leur sang. Ces dernières ligiies sont extraites de l'in- troduclion de M. Henri Hymans qui, dans ce volume et dans ceux qui saivront, étudie k la fois les oeuvres et les hommes, c'est-k diie les chefs d'oeuvre et les artistes qui ont fait de la Flandre, ce pays profondément origi nal qu'ü suffit de connaitre pour admirer. Tout le monde salt du reste la place qu'oe- cupe l'art flamand dans l'Histoire de l'art. Dans la forme et dans le fond la collection Les Villes d'Art célèbres est une des plus belies qui ait été présentée au public ces dernières anuées. Comme forme illu stiation, impression, papier, tout est de premier ordre. Comme fond, quelle heu- reuse tdée que ces promenades artistiques (amplement illustrées par la photographie) dans les villes les plus belles du monde. Les Villes d'Art célèbres ont leur place dans BURGERSTAND VAN YPER Ae toussez plus. Je garantis la guéiison du rhurne et de la toux la plus opiniatre eu deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron déculoré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le pius agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritableSmop Depratere. Prix: 2 fr. ia bouteille. Le traitement revient k 0.10 centimes par jour. En vente k Ypres, pbarmacie 8ocquetRoulers, pharmacie VeysCourtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Gtiyssaert. Voulez vous des sucres de toute première qualité? Prenez les paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. BHÖ* JüRÉS ADJOINTS D. Dhooghe, marchand de liqueurs, Bruges. F. Van Liedekerke, épicier, id. Cour d'Assises de la Flandre Occidentale JüRÉS T1TULAIRES van den 5 tot den 12 April 1901. Geboorten Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 4 HUWELIJKEN Schoonheere Benjamin,daglooner, enSybrands Marie, kantwerkster. Hof Jules, brouwersknecht, en Dubois Celine, kantwerkster. Gisquiere Emile, metser, en Bollengier He lena, kantwerkster. Jacques Alfons. schilder, en Jonckheere Jose- fina, kantwerkster. Steelandt Polydoor, kleermaker, en Defever Valeniine, strijkster. Vandermeulen Albert, mecanicien, en Declercq Stefanie, naaister. STERFGEVALLEN Vandooren Eudoxie, 50 jaar, zonder beroep, echtgenoote van Vanbollebeke Leopold, Lange Thouroutstraat. Boudry Polydoor, 51 jaar, plafoneerder, echtgenoot van Wallaert Virginie, Paddepoelstraat. Degryse Theresia, 77 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Hondstraat. De Breu Florimond, 76 jaar, zonder beroep, wedu- waar van De Breu Sophie, Boterstraat. Ver- doene Sophie, 81 jaar, zonder beroep, ongehuwd, gouden Vioolstraat. Gontier Marie, 21 jaar, kleermaakster, steenweg van Dickebusch. Degenef Georges, 46 jaar, stoker, echtgenoot van Simoens Marie, Oude Houtmarktstraat. Descbildre Pbilomene, 60 jaar, landbouwwerk- ster, echtgenoote van Timperman Charles, Lange Thouroutstraat. Hessel Henri, 74 jaar, herber gier, echtgenoot van De Groote Eugenie, We- ninekstraat. Vanderbrecht Charles, 47 jaar, wever, echtgenoot van Kerrinckx Marie, Mee- nenstraat. Duthoo Amelie, 57 jaar, kantwerk ster, ongehuwd, Pennestraat, 18. Einders beneden de 7 jaar Mannelijk 0 Vrouwelijk 1 Les morts subites. Gi and émoi, hier soir, dans un des cafés de la place. Au moment oü M. X..., un homme dans toute la force de l'age, se levait pour rentrer chez lui, il s'est tout a coup affaissé. Ou s'empressa autour de lui. Peine inutile, il était subitement tombé mort. Voila le fait divers banal, rnais navrant de fré- quence, qu'on ne retrouve, chaque hiver, qua trop souveutdans les feuilles locales. Rupture d'anévrisme, disent les uns conges tion, disent les autres embolie, s'écrie parfois un troisième voulant montrer qu'il est au cou rant de la terminologie médicale. Ce qu'il y a de certaiu c'est que ces trois états morbides sont sous la dépendance d'une ancienne ou récente affection de coeur et que les trois quart de ces affections cardiaques reconnaissent pour cause un rhumatisme négligé. Le rhumatisme est encore, quoique univer- sellemeut répandu, une maladie a germes mor bides inconnus, qui s'introduisent dans le sang et déterminent, dans l'avenir, des maladies de coeur, mortelles tót ou tard pour celui qui en a été frappé. Aujourd'hui, grace a l'excellente próparation a base végétale de M. Vincent, pharmacien, rue de la Limite, on peut détruire a temps ces fac teurs infectieux inconnus et les empêcher de pénétrer plus avant dans l'économie. Contraire- ment aux liniments et calmants qui ne sont que de simples palliatifs, contrairement aussi aux potions a base de salicilate qui trainent parfois aamener la guórison, temps perdu pendant lequellemicrobe s'introduit dans lesang, l'Elixir Vincent, en trois ou quatre jours, pris au dóbut, arrête net le rhumatisme et toutes ses mani festations.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2