Samerii 27 Avril <90! (0 centimes ie N* 36' AnnGe. N° 3639 Transvaal Italië France VILLE D'YPRËS CONSEIL COMMUNAL On s abonne rue an Beurre, 36, k Ypres, et a tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL DTPRES parait le Mercrech et le Samedi. Le prix de 1 abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 e. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés francode port a l'adresse ci-dessns. Les annonces coütent 15 centimesla ligne. Les réclames dans le corps dn journal coütent 30 centimes la ligne.-~ Les insertions judiciaires, i franc la ligne. Les numéros auppló- mentaires coütent to francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser 1'A.gence lavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Une dépêche privée ce Pretoria annonce que les Boers orit tendu k Raadfontein, prés de la rivière Giocodiie (est du Transvaal), une emluscade dans laquelle sont tombés un major aDglais et quelques hommes, partis de Lydenburg pour rejouidre leur régiment k Machadodorp, Le major a éié lué. On croit que le resle du détachement a élé fait prison- nier. Une dépêch s du Cap annonce qu'un faible dét8cbement de Boers s'est emparé d'un pe tit camp anglais k Allemanspoort, piés de Dodrecht. 11 a fait quelques prisonniers et s'est emparé d'une certaine quantiié de fu sils, de munitions et de chevaux. Un léger tremblement de terre a élé ressenti mercredi k Rome. Le centre de ce tremblement de terre était aux environs de Polombara et de Sabina (province de Rome), oü quelques maisons oni été lézardées et sont aujourd'bui iuhabi- tables. La population i.ffrayée a couché k la belle étoile. A Rome même, il a occasioned des désats importants k la Loggia de Rapbaël au Vatican et au Panthéon. Le. Pape a pris un grand intérêt anx dom- mages occssionnés aux peintures de R pbaël et a manifesté le désir d'ailer lui-raême sen rendre compte. Les prétres martyrs de la Revolution Le cardinal Richard, archevêque de Paris, vient de constiiut-r un tribunal pour procé- der aux premières informations canomqms dans le procés de béatification desé^êques et des ecclésiastiques martynsés k Paris, aux journées de septembre 1792 II a nom mé une Commission pour promouvoir la cause, le président, de cette commission est Mgr Pécbenard, recteur de l'l' Stitut catho- lique, vicaire générai de Paris et de Reims. La cause est parisienne par le lieu du sup- plice, maisla mort de Mgr Francois Joseph de La Rochefoucauld, évêque de Beauvais de son frère, Pierre-Louis, évêque de Sain- tes, et de ieurs compagnons, au nombre de plus de deux cents, intéresse l'Eglise de France tout entière par l'inlluence qu'exer- cèrent ces généi eux martyrs sur les destinées religieuses de riolre pays, et paree que la plus grande partie des aiocèses s'y Irouve représentée. Compte rendu de la séance du 20 Avril 1901. La séance s'ouvre k 5 heures, sous la présidence de M. R Colaert, Bourgmestre c' en présence de tous les conseillers, it 1 exception de M. le Baron Surmont de Volsberghe. On se plaint de la détérioration des pavés, faite surtout par ceux qui sont chargés de les réparer. M. le Bourgmestre examiners quellessont les mesures ii prendre pour porter remède k cette situation. Ligne vicinale ^euve-Eglise Nous avons entendu de nouveau dire par les journwux que 13 xploitation de la ligne Yprr-s Neuve Eglise, est en déficit. II ressort des chiffres ciiés par M. le Bourgmestre que les recettes augmentent d'aruiée en année et que la ville touche déjit plus qu'elle ne paie. Abords de la gare Bordures des trottoirs Le devis s'élève it fr. 4200 Trois soumissioris ont été faites 3782 fr. 29 - 4042 fr. et 3868 fr. Me Veuve Vonck est déclarée adjudica- taire, ayantfait la plus basse soumission. M D'Huvettere. II faut espérer que cette fois, les carrières, qui doivent fournir la pierre, ne set out pas en faillito. Hilarilé générale). M. le Président. Nous ne nous sommes plus adressés k des soumissionnaires qui nous ont laissé en plan la fois dernière. L'adjudication est approuvée). Réverbères au Marché au bétail Pour l'adjudication des réverbères, il y a eu S'X soumissionnaires 1041 1240 1064 1047 -- 1057 - 1480 fr. Le devis portait 1096 fr. C'est M. Seraphin Tavernier qui est dé- claré adjudicataire. (Approuvé) Egout rue St Jacques Le devis éiait de fr. 6372-07. Trois soumissions 6332 fr. 6800 fr. 6800 fr. L'entrepreneur est Mme veuve Roose-Dael. (Approuvé.) Ecole Moyenne Les comptes de 1900 sont approuvés. Fétes d'Alost M. le Président fait observer qu'il n'a pas élé quesiion pour l'excursion k faire k Alost, do la participation de l'Harmonie Communale. Les frais pour le corps de pompiers seul, monteraienl it 500 fr. Le Collége Ectievinal est d'avis qu'il vau- drait nieux ne permettre que le départ de la moitié du corps des Pompiers, pour le motif qu'un iucendie pourrait éclater pendant son absence, et que personne n'aimerait a porter la responsabibté de l'absence des Pompiers. On pourrait se borner ii envoyer la moitié du corps s-*ulement et dans ce cas les frais ne seraient que de 250 fr. M. R. Bouquet pense qu'il convient que le corps des Pompiers et. la musique aillent k Alost. Ceux d'Alost ont assisté k notre fête dans des conditions pareilles. La réciprocité exige que nous agissions de même pour eux. M. le Président. C'est fort bien, mais qui assumera la responsabilité d'un sinistre, le cas écbant? Je n'entends pas la prendre sur moi seul. Si le conseil partage voire manière de voir, il déctdera en conséquence et partagera la responsabilité avec moi. 11 y a lieu d'espérer qu'aucun incendie ne se déclarera ce jour-lk mais si la fa- talité le voulait, qui éteindrait eet incendie? li ne reste en ville d'habitude que dix hommes et il en faut autant pour le ma- niement de l'échelle. M. Boone. Dans ce cas, il n'y aura plus moyen que le corps des pompiers au complet, fasse une sortie dorénavant. M. Begerem propose l'envoi simultané du corps des pompiers et de la musique. Op pourrait se borner k 40 hommes. M. le Président. II faut faire une pro position formelle dans ce sens; nous voterons. Je ne m'oppose pas au chiffre de 40 hom mes, cir.q de plus ne peut faire 1'affaire; mais quant k la participation de la musique, elle doublerait les frais. Nous diviserons voire proposition. L'envoi de 40 hommes estvoté k l'unani- mité et la participation de l'Harmonie est renoussée par 10 voix contre 4 et une ab stention. M. le Président. II est entendu que cette décision n'erapêchera pas l'Harmonie de faire une autre excursion cette année. Comptes et budgets de fabriques d'église Renvoyés k la prochaine séance. M D Huvettere demande ce qu'ori fera de Tancien couvent des pauvresClaires? M. le Président. Aueune décision n'a été prise jusqu'k présentmais j'espère que sous peu rious arriverons k une entente entre la ville et la Fabrique d'église. Bureau de Rienfaisance Fermages. Approuvés. M. D'Huvettere demande que les Ad ministrations des Hospices et du bureau de Bienfaisance aient soin de déclarer lors des locations publiques, qu'ils n'accorderont pas de diminution de prix delouage. II n'arnve que trop souvent que de bons fermiers soient éeartés au profit de besogneux, qui dépen- sent tout leur avoir au moment de l'adjudi cation et viennent apiès, demander une di minution de bail. MM. Iweins d'Eeckhoutte et Vandenpee- reboom disent que les Hospices et le Bureau de Bienfaisance ont pris déjk des mesures pour combattre cette tendance. M. Fraeijs dit que M. D'Huvettere fait allusion sans doute k la location d'une ferme de Brielen. C'était Ik un fait parti culier. On avait dit qu'on n'accepterait pas 60 fr. par mesure. Or, le fermier vint nous déclarer qu'k Langemaick, il parvenait k se suffire en payant 67 fr. la mesure et que les terres étaient moins bonnes que celles pour lesquelles il offrait 65 fr. Dans ces conditions, pourquoi aurions-nous refusé son ofïre? Caisses de pensions M. Struye dortne lecture d'un rapport longuement détaillé au sujet du point du règlement qui dit qu'on n'accordera pas de prime supplémeniaire aux personnes qui paient plus de 20 fr. de contributions directes. De ce rapport, il ressort que 80 pour cent de ces personnes sont dans une situation telle qu'ils n'auront aucunément besoin de jouir de ces primes. Le règlement est relu en entier par M. le Président et voté unanimement. Rue de Lille M. le Président. A la suite des pour parlers que nous avons eus avec le gouver nement pour le repavage de la rue de Lille, nous vous proposons l'accord suivant avec l'Etat L'Etat repaverait la première section de la rue de Lille, c'est k dire depuis la Grand- Place jusqu'au cimetière St Pierre, comtne il a fait pour la rue au Beurre, sur une lar- geur de 7 mètres. Le restant serait pris par les trottoirs des deux cóiés de la rue, Ces trottoirs seraient élargis. Les rues de Dix- mude et de Menin seraient repavées égale- ment de la même fapon. Aux deux accotements des trottoirs élar gis, des arbres seraient plantés, rue de Lille. Les pavés de la rue de Lille servi- raient en partie au repavage de la Grand' place. Lk aussi, les trottoirs seraient élar gis et une plantation d'arbres aurait lieu. L'Etat pLnterait les arbres et les entou- rerait d'un corset de fer. La ville n'aurait qu'k les entretenir et k soigner les trot toirs. Nous avons fait examiner la question des trottoirs et fait dresser un devis. Ce travail coüterait k la ville 22,930 fr. tout compris trottoirs, réverbères, etc. II y aura peut- être moyen d'obtenir l'intervention de l'Etat également pour les trottoirs. M. Boone. 7 mètres, est-ce lk une largeur suffisante pour une rue? M. le Président. Avec 7 mètres deux chariots et une voiture peuvent passer de front ou croiser en même temps mais c'est lk un fait qui arrive rarement. M. Boone. Y aura-t-il une voie cyclable? M. le Président. Non, elles sont dé- modées. M. Boone. Rue au beurre, la voie cyclable est détruite en partie. Dans les rues étroites les véhicules sont forcés sou vent de passer sur les voies cyclables et de lk proviennent les dégats. M. le Président. La dépense sera peut- être un peu forte pour la villemais c'est une circonstance extraordinaire que nous ne pouvons laisser échapper. D'autres travaux peuvent attendre le cas échéant. Nous ne pouvons laisser faire le repavage en pierres ordinaires. Les pavés de l'Ourthe coütent moms, mais ils ne sont pas si solides k beaucoup prés, que ceux en porphyre.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1