II. GUYSEL-GaLLES LE PRÉCIEÖX SASG BRUGES ON DEMANDES^SStf LA GOUT UNE Actes officiels BRUGES ET YPRES Faits divers étaient k l'unisson avee ceux de leurs fidèles sujets. Au reste, ce n'est pas la première fois que des membres de la familie royale assisteront la procession de Bruges. En 1850, le due de Bra bant et le comte de Flandre vinrent admirer le cortège jubilaire et le Roi aetuel visita, avee la Reine, la chapelle du précieux Sang le 2 Mai 1854. La procession jubilaire qui, l'année passée, a obtenu a deux reprises un succès vraiment pro- digieux, sortira le lundi 6 mai prochain, abso- lument dans les mêmes conditions qu'en 1900. Seulement, au lieu de 1900 figurants, il y en aura cette fois au delk de 2000, grkce k l'adjonc- tion de deux groupes nouveaux. Le cortège comprend trois parties I. La partie paroissiale se compose de groupes représentant l'histoire des patrons des paroisses locales. II. La partie historique est extraordinaire- ment brillante et pittoresque. Les groupes équestres de Thierry d'Alsace, de Marie de Bourgogne et des Archiducs Albert et Isabelle, qui ont été tant acclamés en 1900, sont vraiment j d'une richesse et d'une splendeur incompara- bles. Les journaux de tous les partis ont été unanimes k le proclamer. Le cóté archéologique de la fête en augmente encore considérablement l'intérètcostumes rigoureusement historiques, chants religieux en style grégorien, airs de musique anciens, composés par des maltres du XVII' siècle, etc. III. Enfin, la partie biblique dont l'impres- sion religieuse empoignait les spectateurs, sera completée, par le groupe de Joseph vendu parses frères et par un groupe choral repré sentant les habitants de Bethléem allant vénérer l'Enfant de la crèche. Ajoutons que Tadmirable Hosanna d'Aug. Reyns sera de nouveau chanté par un choeur qui a fait ses preuves, mais qui sera renforcé d'une vingtaine de voix. Tout cela, avec le chant du Gloria et du Slabat, est de nature k satis- faire non seulement le sentiment religieux mais aussi le goüt eslhétique le plus délicat. Les trois superbes chars de la nation an- glaise, de la Nativité et du Gal vaire feront également partie de la procession du 6 mai. Sans l'arrivée de la familie royale, on aurait dü renoncer aux frais considérables qu'entraine eet équipement spécial. La partie historique sera évidemment réduite les années suivantes. Seule la partie biblique se somplètera graduellement et fera partie intégrante des futures processions en l'honneurdu précieux Sang. On s'attend k Bruges k un immense concours de monde. Le succès de l'année dernière a eu tropde retentissement eu Belgique etk l'étran- ger pour que les absents de 1900 ne se dédom- magent point le 6 mai. La réunion de la Fédé- ration des Cercles catholiques qui aura lieu ia veille de la procession amènera dans nos murs beaucoup de families catholiques qui profiteront de la circonstance pour admirer le plus splen- dide des cortèges. La procession commencera son parcours vers 10 1/2 heures. Le comte et la comtesse de Flan dre avec leur suite en verront le défilé au collé ge Si-Louis, rue Nord du Sablon, k quelques pas de la gare. NN. SS. les èvèques, le clergé, les autorités civiles etc. seront placés, comme en 1900, sur le trottoir qui longe le cimetière St Sauveur. Outre Mgr l'Evèque de Bruges, Mgr van den Branden, archevêque titulaire de Tyr, Mgr Meerschaert, évèque titulaire de Sidyme et vi- caire aspostolique du Territoire Indien (Etats- Unis), Mgr Vanderstappen, évèque titulaire de Jaffa et Mgr Van Reeth, évèque de Galle (Cey- lan), suivront la procession. Par arrêié royal du 25 avril Ia déco ration civique (croix de 1" classe) est dé- cernée k M. A. Desulter, ancien instituteur communal k Zillebeke, Par arrêté royal du 28 avril, la dé- mission de M C Goubau de ses fonctions de ju je suppléant k la justice de paix du canton de Messines, est acceptée. Par arrêté royal k la raême date la dé coration civique (croix de ler classe) lui est décernée. (Collection Les killes dl'Art célè- bres »J, par Henri Hymans, Conser- vateur de Ia Bibiiothèque Royale de Bruxelles, un trés élégant volume petit in-4° renfermant '16 gravures. Prix broché 8.50, Relié 4.50. En vente chez Callewaert-De lMeu- lenaere, Rue au Beurre, 36, Ypres. Demandez chez vos fournisseurs les sueres en paquels de la Raffinerie Tirlemontoise. Un terrible accident est arrivé lundi matin k6 3/4h. k Wevelghem, dans une maison en construction presque achevée,- rue du Pont. L'aide msgon Jules Van Wynsberghe, kgé de 19 ans, demeurant k Moorseele, vou- lut remonter une planche k la charpente supérieure, kune hauteur de 12mètres,quand tout k coup il tomba dans le vide, traversa dans sa chute les deux premières charpentes et vint s'atimor dans la cave. Ses compa gnons de travail accourus immédiatement k son secours le relevèrent et le sortirent de la cave tout trempé, car celle-ci était sous eau, lis le transportéren! k l'auberge voisine, oü, malgré les soins que lui piodigua le D'' Van Hoonacker, ia victime expira k 10 h. sans avoir repris connaissance. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir tousser quand je garantis pubbquement, que ',e Sirop Depraiere au goudron décoloré et gj baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniktre en 2 jours. CVst le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Strop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la boutetlle. Le traitement revient k 0.10 par jour. 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Van den Bogaerde, élu membre de la Cham- bre des représentanls. Incendie d'un cantonnement en France. Huit morts. Six batteries du 359 artillerie avaient quitté Vannes hier pour se rendre au camp de Goetquidan elles cantonnaieut k St-Jean de Brevelay lorsque vers 10 h., un incendie se aéclara dans une des raaisons affeciées au logement des troupes de passage, Trente hommes y étaient cantonnés. Les artilleurs, surpris par le feu et ne parvenant pas k l'éteiodre, cherchèrent k se sauver. Les soldats d'une batterie voisine et le ma- réchal des-logis de gendarmerie Jaubert, voulurent sauver leurs camarades dans le local en feu, mais soudain le plafond et le tolt de chaume s'efïondrèrent, les ensevelis- sant. Sept artilleurs, le maréchal des logis et un civil dont le dévouement fut admirable, sont restés dans le feu. Trois autres artilleurs sont blessés grièvement. Un terrible accident d'automobile a eu lieu hier maiittk Berlin. Un employé d'une fabri- que d'automobiles faisait avec un ami une promenade dans les rues de la ville. A un moment donné il remarqua qu'un gamin s'était accroché derrière la voiture. II se retourna pour le chasser. Malheureusement, en ce faisant, il imprima un faux mouvement au guidon. La voiture obliqua et, alia se jeter sur un tramway élec- trique qui arrivait a toute vitesse. Le choc fut terrible. Le véhicule fut brisé cn mille morceaux, Le malheureux chauffeur fut jeté sous les roues du tramway. 11 fallut aller chercher un levier pour retirer les lambeaux de chair accroebés aux roues. Quant k l'auire victime, elle fut heureusement jetée sur la chaussée et en est quitte pour des contusions graves. A Eemeghem. Un fou futieux. De- puis quelque temps, un jeune homme de cet te localité, nommé Henri P..., donnait des signes d'aiiénation mentale. Jeudi après-midi, il parcourut la commune en criant, hurlant, gesticulant, tandis qu'il brandtssait un gros gourdin au dessus de sa tête. En plusieurs endroits, il cassa les vitres des matsous. Soudain, il se rus comme une béte fauve vers une femme d'une quarantaine d'années passant dans la rue et qui ne l'avait pas aper- gu. Elle fut renversée par le fou furttux qui lui asséna plusieurs coups de bkton sur la tête. La victime fut relevée ie lront fendu et ne donnant plus signe de vie. On a perdu tout espoir de la sauver. Son exploit accompli, le dangereux fou conttnua ses pér.igrinations mouvementées, toujours menagant les gens. Finalement, six gendarmes de la brigade votsine de Couckelaere, accourus sur les lieux, parvinrent, au prix d'efforts inouïs, k se rendre maitres du torcené. P... a étécolloqué dans un asile d'alténés de cette ville. Une dompteme vient d'être quelque peu dévorée par ses bêtes ea Allemagne. Jusqu'k quand ce genre de spectacle continuera-t-il k jouir d'une tolérance inexplicable Les accidents qui se produisent k i'étranger peu- venl ttès biers se renouveler chez nous car les exhibitions de ménageries ont tout autant de succès ici qu'ailleurs. Get biver, dtux dompteurs out opéré k Bruxelles, fun dans un cirque, i'autre sur utte scène de théatre et il ne semble pas que la police soit disposée k interdire k l'avenir ces exercices. Jadis dans der baraqucs de foire on mettait sux prises des chiens et des ours le spectacle fut déclaré odieux, répu- gnant, malsainon l'interdit. Est il moins malsain de voir un homme ou une femme aux prises avec des lions Un coup de griffe faisant couler le sang peut suffire k exaspérer les fauves. A l'Hippo drome de Paris, il y a quelques années, un dompteur fut ainsi dévoré sous les yeux du public affolé. Si vous objectez que dans la plupart des cas, il s'agit de lions pousstfs, édeniés, chloroformés, vous admettez done l'escro- querie N'est-ce pas cela D'ailleurs quelque excuse que l'on allègue, il est indéniabie que ces spectacles propagent le goüt des choses effrayantes et brutales. La spéculation basée sur l'espoir du sang est abominable et appelle I'interdiction pour cause de salubrité morale. (Patriote). Le Mort vivant. Le chef de gare d'une petite station sur la ligne dc Maples k Nole, tombait subitement, dimanche dernier, sur le seuil de son bureau. Les médecins consta- lèrent qu'il avait suceombé k une paralysie cardiaque. L'enterrement eut lieu mardi k une heure tardive. Pour ne pas procéder k une sépul- ture nocturne, le gardien du cimetière fit dé- poser lecercueil dans la citambre mortuaire. Pendant la nuit, ce gardien fut réveillé par un gémissement lointain. II se leva et regar- da par le trou de la serrure si tout était tran- quille dans la chambre mortuaire. II vit un éirange spectacle le cercueil en noyer oü reposait le chef de gare était tombé par terre. Fou de terreur, le gardien s'enfuit dans une maison voisine et raconta ce qu'il avait vu. G'est seulement morcredi matin que les autorités furent averties. Oa ouvrit le cercueil et on apergut le mal heureux chef de gare les membres tordus, les traits convulsés, le visage déchiré, les yeux hors de l'orbite. II ne donnait plus signo de vie. Une enquête est ouverte et contre les mé decins, qui ont si légèremenl constaté le décès, et contre un gardien qui garde si mal ses morts ou pi étendus tels. Huwelij ksafkondigingen Cyrillus Segher, bleekersgast, te Yper, en Mathilda Nu-ytten, landbouwster, te Yper. Desiderius Maerten, leurder, te Yper, en Leonie Dufoor, leurster, te Yper. Gustavus Speybrouck, machienist, te Rousse- laere, en Emma Scheldeman, dienstmeid, te Rousselaere, voorgaandelijk te Yper. Vietu de paraitre par l'abbé L. Van Haecke Un vol. in-8° de plus de 200 pages. 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Cremers-Lapierre, ph., 21, r. de Lille, Ypres. t 5 DESTINE A L'USAGE EXTERNE.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2