Ir'Gösop Geonomiqae
mmm
Les élections en Hollande
A Thourout
Les pensions de vieillesse
La ligne Poperinghe-Furnes
Les permis de pêche
Le canal Lys-Yperlée
tés mutuelles de reuaius se soul Ci6é> s.
Les inscriptions de sociétaires augmentent
rapidementsur 500,000, plus de la moitié
sont postérieures it la loi. En décembre
1900, 78,000 inscrits. La loi fait partie
d'un ensemble d'institutions dont le principe
est l'initiative privée stimulée par la loi.
L'élan a été général hommes politiques,
jeunes gens, femmes ont multiplié les con
férences. Le clergé a fait a Richer la loi dans
les églises (sourires k l'extréme gauche), a
fait appel aux vieillards pourse faire inscrire
sur les listes. Ja
Gela excite les sourires mais j'aimerais
assez k voir cette loi it cöté de la Déclaration
des droits de l'homme, paree qu'elle montre-
rait que nous sommes prêts k pratiquer les
devoirs sociaux en méme temps que nous
reconnaissons les droits de tous les citoyens.
(Trés bien trés bien au centre). Mais ce
que j'estime au-dessus de tout, méme au-
dessus du succès matériel de votre loi, s'il
était possible dans les termes oil vo'us la
proposez, c'est cette action morale, qui
s'exerce par tous ces comités, par tous ces
hommes de bonne volonté.
Croyez-vous que Ton peut, en vertu d'un
décret, d'un papier que nous écrivons ici,
sans étre d'accord avec les intéressés, impo-
sër des retenues sur les salaires Croyez
vous qu'il n'y a pas une oeuvre de persuasion
it faire? Comment le ferez-vous mieux que
par toutes ces sociétés composées d'apótres
de la mutualité, d'apótres de la solidarité
(Applaudissemeuts au centre.)
Voilk l'idée de la Belgique. Je la crois,
pour ma part, trés supérieure k celle que
Ton a mise k la base du projet, k celle de la
contrainte pure et simple, de la contrainte
toute sèche.
Le sort du projet franpais est encore trés
incertain. II soulève des objections formi-
dables. La solution adoptée par la Belgique
a étémise en lumière par M. Ribot d'une
fagon trés flatteuse pour notre pays. Les
éloges qu'il décerne k notre gouvernement
et k nos mutualistes seront recueillis comme
un précieux encouragement k marcher dans
la voie qui a été ouverte, pendant que la
démocratie franpaise fera passer sous les
yeux des contribuables la carte k payer,
agrémentée d'une splendide reproduction de
la Déclaration des droits de l'homme.
E
Chute du parti liberal
La Haye, 17 Juin.
Tous les journaux libéraux reconnaissent
et déplorent le désastre subi par leur parti
aux élections de vendredi dernier.
lis font observer que c'est le groupe des
antirévolutionnaires de gauche, ou du doc-
leur Kuijper, qui s'est taillé la part du lion.
I Les chrétiens historiques ont bien gagné un
1 siège, mais, au premier tour, les catholiques
j ont simplement conservé leurs positions et
I reviennent au nombre de vingt-trois k la
i Chambre.
I Ce sont surtout les libéraux démocrates
nouveau groupe Kerdijck) et les socialistes
|ui ont payé les frais de cette première
ournée.
Le Handelsblad attribue la défaite des
ibéraux k 1' idéalisme de M. Kuijper,
i ,„j a su rallier sous le méme drapeau anti-
évolutionnaire, chrétiens historiques et
atboliques, et k la division qui a éclaté ré-
Ifemment dans les rangs du parti libéral et
lont les libéraux-démocrates portent la
jurde responsabilité.
1 Toutes les feuilles libérales déclarent que
Ijs jours du cabinet Piersoa sont comptés et
isent que le docteur Abraham Kuijper est
l'homme tout désigné pour former le nou
veau ministère.
Le docteur Kuijper, surnommé le Pape
calviniste, est un tbéologien de grande va-
leur, pasteur d'une église dissidente d'Am-
sterdam, journaliste de premier ordre et l'un
des orateurs les plus goutés de la seconde
Chambre.
Nous extrayons d'une lsttre de Thourout
k la Patrie
II n'est bruit en notre ville que de la
double condamnation qui vient d'atteindre
coup sur coup, le chef du parti libéral de
Thourout, M. Ferdinand Fraeys.
A la suite de3 élections de l'annéedernière,
un procés de presse avait été intenté contre
le journal Uns Blad par les vicaires de
Thourout.
Ons Blad avait publié, sous la rubrique
Uit Thourout, un article jugé calomnieux
contre un vicaire, sans le nommer. Les
quatre vicaires agissant collectivement, invi-
tèrent «la société, imprimerie économique
en la personne de son administrateur M.
Buyl, le représentant de Furnes-Ostende, k
venir rendre ses comptes devant le tribunal
de première instance k Bruges.
Onzen Butl, venu en personne au cóté de
son avocat, M* Depoortere, dénonca Hauteur
de l'article, et dévoiia au tribunal que celui
qui devait étre poursuivi, et óventuellement
condamné, l'auteur de l'article était le chef
du parti libéral de Thourout, M. Ferdinand
Fraeys Tableau
Onzen Buyl, en effet, envoys du papier
timbré au président de l'association libérale
de Thourout, et le tralna magnanimement
devant dame Thémis, pour se voir et enten
dre condamner en lieu et place de Ons Blad
RésultatMise hors de cause du vaillant
Onzen Buyl, cette fois son propre Redder et
Verlosser, et condamnation des articles de
Ons Blad en la personne de leur auteur dé-
noncé, M. Ferdinand Fraeys, en 20Ü fr. d'in-
sertions k titre de dommages intéréts et aux
frais, tant envers Onzen Buyl qu'envers les
vicaires de Thourout.
II y a qnelques jours, nouveau procés con
tre Ons Blad, intenté cette fois par M. le
notaire Verté de Thourout, en réparation de
dommages causés par deux articles de ce
journal.
Cette fois le Redder van Westvlaanderen
ne dut pas dénoncer M. Ferdinand Fraeys ni
le forcer k se reconnaitre comme auteur.
Le chef du parti libéral sacbant k quoi s'en
tenir avec un libéral magnanime et désinté-
ressé, iravaillant uniquement pour le salut
de la Flandre comme Onzen Buyl, den vriend
Buyl, assuma volontairement la responsa
bilité des articles.
Le tribunal a condamné k nouveau les
articles de Ons Blad en la personne de leur
auteur M. Ferdinand Fraeys, k des inser
tions k concurrence de 200 fr. et aux frais
itérativement envers Onzen Buyl et envers
le notaire Verté.
On assure que plus de vingt mille deman-
des de pensions de vieillesse agréées par les
comités de Patronage et que les gouverneurs
de province n'ont pas contestées, ont été
transmises au département du travail.
On compte commencer les payements vers
a mi-juillet, et il se pourrait qu'on les effec-
tukt en deux fois fr. 32.50 par semestre.
Le projet de construction d'une nouvelle
ligne vicinale de Furnes k La Panne vient
d'étre dé&nitivement signé.
Les diverses communes intéressées.savoir:
Poperingbe, Furnes et La Panne, ont en-
voyé leur adhésion pour permettre d'établir
d'abord le troncon de Furnes k la Panne,avec
arrêtau Pélican.
jj Les travaux ne tarderont pas k étre enta-
més.
En ce qui concerne la ligne de Furnes k
Poperinghe, la concession en sera sollicitée
dés que la Société Nationale des Chemins de
fer vicinauxaura approuvé les plans qui lui
sont soumis.
Nous tenons d'une source absolument süre
les renseignenaent suivants relatifs au produit
des permis pendant l'exercice écoulé, dit
l'Epuisette.
Du 1" Janvier au 31 Décembre 1900, il a été
délivré 50,371 permis, pour la somme globale
de 113,260 francs, ce qui met le permis en
moyenne k fr. 2,25.
Le permis ordinaire étant de 2 francs, et une
assez grande quantité de permis k 4 et k 10 fr.
ayant dü nécessairement étre délivrés aux fer-
miers de pêche, k leurs ouvriers et aux permis
sion naires, il résulte du chiffre moyen defr.
2,25 donné ci-dessus qu'un nombre assez
considérable de pêcheurs ont profité du permis
réduit de 1 franc pour la pêche du dimanche.
La location des cantonnements rapportait k
l'Etat, au cours des dernières années, avant
l'institution du permis, en moyenne, annuelle-
ment la somme ronde de 45,000 fr.
La récente adjudication, faite sous le nouveau
régime, qui diminue le nombre des cantonne
ments loués et restreint considérablement les
avantages dont jouissaient les fermiersde pêche,
n'a plus rapporté que 20,190 fr., soit une perte,
pour le gouvernement, de 25,000 fr. environ
par an.
D'autre part, les Chambres ont porté au bud
get de l'administration des eaux et forêts, pour
l'exercice actuel, un crédit de 100,000 fr. pour
la réorganisation de la surveillance et ce crédit
est déjk dépensé et même dépassé de quelques
milliers de francs.
A la demande du Cercle Commercial
d'Ypres, la fédération des Cercles Commer-
ciaux de Belgique, a porté k l'ordre du jour
de son assemblée générale annuelle de Juin,
tenue au local de la Bourse k Bruxelles, la
question de l'achèvement du Canal Lys-
Yperlée.
Les délégués d'Ypres, k cette réunion
étaient MM. P. Vermeulen-DeCoene, prési
dent et J. Fol-De Breyne, commissaire.
Ces délégués firent ressortir les avantages
que le commerce et l'industrie du pays reti-
ront de cette voie de communication. lis ex-
posaient les difficultés nombreuses, les mal
heurs et les retards extraordinaires que ce
travail si urgent, si indispensable k notre
commerce, rencontrait.
Décrété en 4860concédé en 1863
commencé en 4865repris par l'Etat en
4881 achevé en 4893 et depuis aband jnné!
En 1893 le canal était achevéil n'y
avait plus que les machines k établir, lors-
qu'une partie du tunnel s'est effondrée. En
4898 un crédit de 200,000 frs fut voté, mais
jusqu'ici rien ne s'est fait, malgré toutes les
instances, toutes les démarches du Cercle
Commercial d'Ypres.
C'est en désespoir de cause que le Cercle
Commercial d'Ypres a décidé de mettre cette
question devant la fédération des sociétés
commerciales du pays, qui dans ces derniers
temps, a témoigné un grand intérêt dans la
question des canaux. Question k l'ordre du
jour dans tous les pays.
Après discussion, le canal Lys-Yperlée a
été considéré d'intérét général pour le com
merce beige et son prompt achèvement hau-
tement désirable.
Par un vote unanime la fédération a décidé
d'appuyer auprès du Ministre la requête du
Cercle Commercial d'Ypres et de travailler
pour obtenir par tous les moyens une prompte
solution. (Communiqué)
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