I I 1 i ft 11 - m I 31 L'enquête sur Ia petite bourgeoisie De Paris a Berlin en automobile Aux Vicinaux Actes officiels Nominations ecclésiastiques Grand concours de boules 1 m t s avait coocua le testateur, n'a pas éié établie établissement qui a été élevé est une sorte ie sanatorium pour filles et gargons. M. Goedschalck, qui était un libre-penseur, vait demandé que l'école ménagère portat |Jon nom or, on l'a appelée Ecole Saint- rntoine... (Bruit gauche.) Ce n'est pas tout. Les hospices d'Ypres lont propriétaires de l'ancien mont-de-piété. Je batiment tombait en ruines sous pré exte qu'il servira d'annexe l'horphelinat, es hospices ont prélevé sur la fondation lodschalck les 20,000 francs nécessaires k ia restauration. (On rit.) Avant qu'il soit trop tard, j'invite M. le hinistre k prendre les mesures nécessaires jour reconstituer la fondation Godschalck ians l'intérêt des enfants orphelins et aban- ionnés qui doivent en rester les seuls béné- Iciaires. (Trèt Hen H gauche.) M. Janson. L'honorable M. Nolf a en- j sretenu la Chambre de décisions bizarres I ntervenues dans le legs Godschalckje dois lire qu'il y a la quelque chose de scanda- (m. D'une part, on n'a aucune espèce l'égard a la volonté du testateur. M Van den Heuvel, ministre de la justice. C'est une erreur absolue M. Janaon. Les faits sont la. C'est tou- ours la même chosela préoccupation principale dans l'interprétation des testa- nents est de favoriser 1intórêt des corpora- ions religieuses 1 M. Van den Heuvel, ministre de la jus- ice. II n'est pas question de corporation 'eligieuse dans l'école de réforme d'Ypres M. Janson. Le testateur demande qu'on •rée un établissement de bienfaisance qui jorterait son nom, et on édifie un établisse ment en l'honneur de Saint-Antoine I (Rires r gauche.) M. Van den Heuvel, ministre de la justice. - Mais non je regrette que vous parliez le l'affaire sans mieux la connaitre. 11 s'agit ei' d'une vieille question qui remonte a 1892, lont le règlement date de l'époque oü M. je Jeune était ministre et que M. Nolf a cru out a coup bon de faire revivre. M. Lorand. Si on la reprend, c'est que es libérauxdes Flandres ne sont représentés ci que depuis peu. M. Janson. Je constate ceciLe testa- eur a fait une libéralité, les héritiers ont •ttaqué cette libéralité, une transaction est ,lors intervenue et l'Etat, qui n'a le droit iue d'autoriser, ou non, la libéralité, est ntervenu pour se faire allouer 700,000 rancs. 1 M. Van den Heuvel, ministre de Injustice. C'est une erreur Lisez le testament s 1 j M. Janson. Le testateur voulait insti- ,uer une école agricole pour les enfants 1 lauvres de son pays. Et l'on prélève sur la 'Lbéralité qu'il a fait dans ce but 700,000 I irancs pour élever une école de bienfaisance le l'Etat M. Verheyen. C'est un vol au détri- 1 nent des pauvres M. Van den Heuvel, ministre de la justice. iL— Lisez le testamentil institue en partie M. Janson. Du toutEt la preuve, Vest que vous avez été obligé de dire dans ''acte que les héritiers recevraient 1,700,000 ,1'rancs. Jedis que lorsque le pouvoir, chargé 1 l'autoriaer une libéralité, vend ainsi son lutorisation, il commet un véritable scan- j tflale 1 I' M. Colaert. La discussion soulévée l'jar M. Nolf k propos de la fondation Godt- I gUcbslckdate de 1892, et la transaction que 1 j 'honorable membre a attaquéedate del894. |)n peut done s'étonner de voir M. Nolf res- des libérauxre- tusciter ici cette affaire il M. Nolf. II n'y avait pas ici de libéraux 1 ies Flandres M. Colaert. II y avail l.présentant tout le pays, et toute la presse Vest occupée de la question ■j M. Janson. II n'est jamais trop tard pour parler de ces choses Ik. I M. Colaert. Reparlons en done. M. godschalck a laissé sa fortune aux hospices il'Ypres, sauf un legs qu'il a fait it sa gouver nante, Mn' Bailleul. La familie écartée ré- slame contre le testament de M. Godschalck, l'lu bénéflee duquel elle était exclue. Il y avait J$5 i1 Jjes parents qui étaient pauvres. De Ik, une w 1 .ransaction, le gouvernement étant décidé k i'éduire le legs en faveur de la familie. Une !iomme de 1,700,000 francs sur 2 millions, féservés par arrété royal, fut abandonnée aux héritiers, mais k la condition que ceux- ci, de leur cöté, abandonneraient 700 mille francs pour construire une école de bienfais ance de l'Etat k Ypres. Qu'y avait-il lk de scandaleux Le testament de Godschalck disait que l'asile k fonder serait affectó k recueillir d'abord les enfants abandonnés ou orphelins de la ville, puis de l'arrondissement et, enfin, de la province. La commission des bospices avait-elle le droit de recueillir dans un de ses établissements les enfants orphe lins de l'arrondissement et de la province La question est controversée. Mais M. Le Jeune faisait remarquer que les enfants abandonnés dépendent de l'Etat et non de l'administration des hospices. L'Etat pouvait done exiger qu'une partie de la somme léguée lui fut remise. De Ik l'aban- don, par la familie, des 700,000 francs et non par les hospices, qui, d'abord, s'oppo- sèrent k la transaction. A tnon avis, le gouvernement a agi lk dans la plénitude de ses droits, d'autant plus que le gouvernement, représenté par M. Le Jeune, connaissait mieux que per sonae les intentions du testateur. Celui-ei, en effet, avait fait, k deux reprises, appeler cbez lui M. Le Jeune, alors ministre de la justice, et lui avait annoncé qu'il substitue- rait k son testament un testament nouveau insiituant l'Etat, en vue de la construction d'écoles de bienfaisance. Mais non seulement on critique le gouver nement, mais on blkme également les hos pices de n'avoir pas, depuis 1897, exécutó les volontés du testateur. L'on sail cependant que les hospices ne pouvaient pas agir k raison du procés in- tenté par la gouvernante du testateur et qui n'a repu sa solution qu'il y a un an de plus, il s'agissait de savoir, et cela aassi a pris du temps, si l'école k fonder le serait k Wyt schaete ou ailleurs. J'estime quelle doit l'être k Wytschaete la volonté du testateur sera ainsi respectée. Le directeur de l'école de Ruysselede a émis un avis défavorable k ia construction de l'école dans la propriété même du testateur k Wytschaete il y a un moyen de tourner la difficulté, c'est d'acqué- rir, k cóté du domaine du testateur, le ter rain nécessaire, auquel on ajoutera le do maine lui-mème. N'oublions pas non plus que la coustruc- t'.on de l'école, visée par M. Godschalck, devait, d'apiès le testament, se faire avee les revenus des biens légués et non au moyen du capital mobilier et immobilier. Aujourd'hui ces revenus, s'élevant k prés de 500,000 francs, sont suffisants. L'école sera done construite sous peu. Un arcbitecte est chargé de la confection des plans, en vue de cette construction k Wytscbaete, dans le domaine de M. Godschalck. M. Nolf a critiqué l'établissement d'une école k Locre sur les fonds du legs Gods chalck. C'est l'exécution d'un vceu subsi diaire de M. Godschalck, qui n'empêchera pas l'exécution du vceu principal. On a appelé cette école école Saint-Anloine. Oü est le mal L'établissement de Wytschaete portera le nom de M. Godschalck. Failait-il que l'école de Locre portat le même nom M. Janson. Mais oui. Saint-Antoine, lui, n'a rien donnéii ne donne rien, il repoit. (Rires a gauche.) M. Colaert. On a, sur le fonds du legs Godschalck, agrandi l'orphelinat d'Ypres La mesure peut se justifier par la raison que c'est dans eet établissement que sont élevés d'abord les enfants destinés k êtreensuite placés k l'école agricole de Wytschaete. M. Nolf a conclu en demandant que le mi nistre constitue la fondation Godschalck en faveur des enfants orphelins et abandonnés. Eh bien, je viens de démontrer que les or phelins entreront bientót dans l'école qui sera construite k Wytschaete. Les droits de ces enfants seront done respectés et le legs sera régulièrement exécuté. Quant aux enfants abandonnés d'Ypres, ils seront placés dans l'école de bienfaissance que l'on construit, en ce moment même, k Ypres. CAFÉ DU SULTAN GIUND'PLACE A YPRES Lundi et Mardi prochain chaque fois k 8 1/2 h. du soir, pour la t" fois en cette ville, soirée extraordinaire par le cé- lèbre indien ViTiiéo. Venez voir c'est curieux et amusant. Ent rée libre. Voulez vous des sucres de toute première qualité? Prenez les paquets de la Rafflnerie Tirlemontoise. L'enquête sur la situation de la petite bourgeoisie est décidée en principe, ainsi que nous l'avons annoncé depuis longtemps. De quelle fagon y procèdera-t-on Deux solutions se trouvent en présence; la «grande enquête faite par des commissions qui se transporteront d'un point k l'autre du pays et les enquêtes faites par des délégués non fonctionnaires. Le premier mode de travail a les sym pathies des hommes politiques; le second est próné par les savants, les statisticiens qui y voient des garanties plus sérieuses. L'enquête par délégués feraU moins de bruit que l'autre; la grande enquête four- nissant des renseignements moins complets, moins détaillés que les visites faites de tous cótés par les délégués elle donne- rait par contre k l'opinion publique, aux intéressés, une satisfaction plus immédiate, k cause de la publicité. Nombre de péti- tionnaires réelament la grande enquête Si ce dernier mode de procéder n'est pas beaucoup plus oréreux que l'autre au point de vue budgétaire, il est plus que probable que M. le Ministre du travail s'y ralliera; les commissions pourraient, au surplus, visiter les grands centres, tandis que des délégués opéreraient dans les autres régions. M. le baron Surmont prendra trés procbainement une décision k cel égard. La première étape de ce long parcours était Aix-ia-Chapelle. Fournier et Koyff y sont arrivés les premiers. Ge sont les héros de Paris. Fournier, sur sa voiture Mors, étail parti troisième. II est arrivé k midi 2 minutes 22 secondes. 11 a done fait en 8 h. 28 le trajet de Paris k Aix. M. René de Knyff, arrivé k midi i i minu tes 29 secondes, sur sa voiture. Panard était parti seplième k 3 b. 40 Et dans la matinée on apprenait qu'il était en panne k Tournau. En réalité il avait dü s'arrêtar seulement pour changer deux soupapes. Mais il a perdu prés d'une demi beure. Les Beiges font décidément bonne figure dans la course. Le baron P. de Crauwhez, parti k 4 h. 04 est arrivée II' k Aix la Cha- pelle.après avoir dépassé bon nombre de ses concurrents. MM. Albert Madouxet Dernier, qui mon- tent des voitures légères de construction beige, ont des temps remarquables pour la puissance de ieurs moteurs. Jenatzy, le grand favori beige, n'est pa» parti. Un grave accident est arrivé k Reims, udo voiture automobile a écrasé un enfant de 10 ans, notnmé Ernest Bressen. Le malheureux enfant a quatre cótés brisées et la colonne rertébrale fracturée. La voiture 163 qui a écrasé eet enfant est une voiture Morse conduite par Brazier. Ce dernier a continué sa route avec une demi heure de retard. A Sibret, en Belgique, une femme a été blessée par la voiture n'8, conduite par M. Chaudchard. A deux kilomètres de Bastogne, l'automo- bile de M. De Cosmos, ingénieur principal de la fabrique d'armes de Herstal, est allé se jeter contre un arbre. M. De Cosmos n'a été blessé que peu gra- vement aux deux gen auxmais son chauffeur a une grave blessure k l'épiule et il se plaint de violeniesdouleurs internes dans larégion du cceur. L'arbre avait été brisé net. Aix-la-Chapelle, 27 juin. Dans Ie courant de l'après-midi, le géné- ral Kleist est venu k la station de contróle. II a misk la disposition du comité, sur son désir, plusieurs sonneurs de trompe pour donner le signal du départ. Parmi les assistants on remarquait M. Hartmann, président de régence, beaucoap d'officiers de la garnison et de nombreuses personnalités. Par suite de la cohue qui s'est produite, un homme de 64 ans d'Aix-la-Cbapelle a été écrasé par le c'aemin de fer k voie étroite. La foule n'a cessé de grossir dans la soirée sur la place de départ et dans les rues. Les actionnnaires de la Société Nationale des Chemins de fer vicinaux ont été convo- qués k une assemblée générale extraordi naire qui s'est tenue mardi, k deux heures, k la Bourse, pour procéder k la nomination d'un administrateur, en remplacement de M. Delval, le député permanent du Hainaut, dé- cédé dernièrement. La lutte s'annongait trés vive entre M. De Bruyn et M. Loontjens. Ce dernier, membre du collége des oommissaires et député per manent de ia Flandre occidentale avait été désigné comme administrateur provisoire par ies commissaires; il était spécialement sou- tenu par les administrations provinciates et communales. Au dernier moment, un socia- liste, M. Detrain, écbevin k Gilly, délégué k l'assemblée par cette commune, a présenté la candidature de M. Max Hallet. Les suffrages se sont répartis approxima- tivement comme suit M. De Bruyn, 54.000 voix. M. Loontjens, 47,000 voix. M. Hallet, 1,450 voix. M. De Bruyn rentre done au conseil d'ad- ministration des vicinaux, conseil qu'il a présidé depuis la création de la société jus- qu'k son entrée au ministère. Un arrêté royal en date du 24 mai 1901 a autorisé l'expropriation, pour cause d'uti- lité publique, de certains immeubles né cessaires a l'élargissement de la rue de Furnes, a Poperinghe, appartenant a la route de l'Etat de Poperinghe a Oostvlete- ren, conformément au plan d'alignement approuvéle 21 juin 1897. Un arrêté royal du 15 juin 1901 accorde les subsides ci-après aux communes dont les noms suivent, pour contribuer au payement des dépenses résultant de l'exécution des travaux d'amélioration, des chemins vici naux d'intórêt agricole Province de la Flandre oriëntale. Reninghe, 11,216. Reninghe, 1,800. Crombeke, 3,781. Zuydscboote, 2,143. Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Curé k Pitbem, M. Bernolet, curé k Vive St Eloi. Curé k Vive St Eloy, M. Samyu, aumónier del'Hospice St Domiaique, k Bruges. Curé de St Pierre sur-la-Digue, M. Du- quesnoy, vicaire de St-Jean, k Poperinghe. M' Vvc Duriau, rentière 199, rue de Mérode a Bruxelles, écrit: M. Vincent, pharmacien, rue de la Limite, 33, Bruxelles. Je suis heureuse de joindre le présent témoi- gnage de gratitude a tous ceux que vous avez requs déja. Depuis 25 ans je souffrais de rhuma- tisme et aucun remède ne m'avait soulagé. Or depuis quelque temps je prends votre Elixir antirhumatismal et antigoutteux et j'en suis complètement satisfaite. Votre reconnaissante Veuve Duriau, 199, rue de Üérode, a Bruxelles. Dépöta Ypres: Libotte a Poperingtie, Mon- teyne. Prix3 fr. le flacon. PLOEG8TEERT le 7 Juillet 1901 SlO fr. de prix 1' prix 80 fr. 2' 40 fr. 3' 30 fr. 4* 20 fr. 2 prix de 15 fr. 30 fr. i prix de 10 fr. «S8 •88 •38" i i i —-«Op»"- - -

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2