COMPTOIR INTERNATIONAL Plusieurs membres a deoitu Voila LE PRÉCIEUX SANG A BRUGES BRUGES ET YPRES UN SIECLE DE L'ÊGLISE DE FRANCE 1800-1900 SERVICES PARTICULIERS Avantages spéciaux pour nos clients de province - Dans les séances suivantes, la Chambre a discuté, le matin, le Budget des Cbemins de Fer, Posies et Télógraphes, et, l'après-midi, celui de l'Iustruction publique, dont M. Co- laert est rapporteur. Huwelijksafkondigingen Vient de paraltre par l'abbé L. Van Haecke Un vol. in-8° de plus de 200 pages. Prix fr. l.&O. En vente rue au Beurre, 36, Ypret. par Henri Hymant, Gonservateur k la Bibtiothèque Royale de Bru- xelles, membre de l'Académie Royale de Bru- xelles, correspondant del'Institut de France. 1 vol. in-4\ avec 116 gravures broché 3 fr. SSO relié 41 fr. ISO par Mgr BAUNARD Recteur de l'Université catholique de Lille. Prix fr. Its (S0CIÊTÉ EN COHIfflANDITE PAR ACTIONS) DE CHANGE Téléphone 4666 Marché-aux-Herbes, gg, BRUXELLES ADRE8SE t4léqraphique KROLI-BOURSE-BRUXELLES COMPTES DE DÉPOT REMBOURSABLES A VUE ET A ÉCHÉANCE mis gratu item ent la disposition de nos clients Des membres Oh {Bruit.) M. de Smet de Naeyer. ministre des finances et des travaux publics. Je prands acte da vos paroles elles serviront do rectification au texte du Compte rendu analytique. M. Crombez.— Laissoz-moi parler. Je ne retire rieu de ce que j'ai ditJ'ai dit et j'ai prouvé qu'il était facile au gouvernement de tripatouil- ler dans les articles du budget. Bruyantes in terruptions droite.) Ayez done un peu de tolerance, messieurs vous dites toujours que la gauche n'en a pas, vous en manquez plus qu'elle. J'ai constaté co matin Ajl'article 4a du budget de la justice des détournements excessivement importants. Protestation a droite.) &M. de Broqueville. C'est absolument faux 3 M. Grombez. II y a eu 151,000 francs pour 1900... M. Van den Henvel, ministre de la justice. II n'y a pas ou un seul détournement. M. Grombez. Voire libellé du budget porte «implementEcoles de bienfaisance de l'Etat, mobilier, loyer il n'y a pas lè. dedans un mot qui puisse faire deviner que vous donnez des encouragements et des subsides a des congré- gations et a des ordres religieux (Interruptions d droite.) M Van den Heuvel, ministre de la justice, II n'y a aucun encouragement donné a des con gregations religieuses. M. Crombez. Vous payez des subsides aux congrégatious religieuses, je l'ai prouvó par les clii!t're8 de la cour des comptes, ils sont la. J'ai prouvé quo l'Etat a prélevé sur eet article du budget pour 1900, urie somme de 151,COD francs pour l'entretien des enfacts qui ue sont pas dans les écoles de bienfaisance a raison de 1 fr. 20 c. par jour. M. Van den Heuvel, ministre de la justice L'Etat fait des payements trés réguliers a tous ceux chez lesquels il place des enfants mis a a disposition. Une voix a gauche: Chez les petits frères. (Interruptions diverses.) M. Begerem. On s'est expliqué a plusieurs reprises surce point. M. Crombez. Je comprends que cela vous touche, monsieur Begerem, vous ètes ancien ministre de la justice, vous avez aussi tripa- touilló de la sorte. (Violentes interruptions a droite M. Begerem. Vous en appelez toujours, et avec raison, du passage au pouvoir de l'hono- rable M. Le Jeune. Ehbien, M. Le Jeune a tou jours fait ce que vous reprochez a mon hono rable suceesseuret indirectement a moi-même. M. Grombez. - G'est l'opinion publique qui vous le reprochera. M. Van den Heuvel, ministre de la justice. Elle aura, au contraire, de la reconnaissance pource que nous avons fait a l'égard des enfants qui sont conflés a l'Etat. M. Grombez, Vous n'avez pas le droit, sans l'autorisation expresse desGhambresde disposer des fonds qui sont votés pour una destination autre que celte qui est déterminée por le budget; vous usez de subterfuges. Bruyantes interrup tions d droite) Je vous l'ai démontré... (nouvel- les interruptions M. Van den Heuvel, ministre de la justice. Vous n'avez rien démontré du tout(Bruyantes interruptions a droite.) M. Brenez. C'est l'anarehie a droite M. Crombez. Je vous ai cite des chiffres de la courdes comptes, je les ai, je les dépose sur le bureau de la Chambre (Souvellcs interrup tions et cotloques.) M. le président. VeriLez cesser ces col- loques, messieurs il n'est pas possible de diicuter ainsi. M. Begerem. Vousavtz produit deschift'res, rnais vous confondez tout. M. le président. Je prie les membres de no pas prendre la parole sans l'autorisation du président. M. Crombez. Monsieur le président, est-il permis a M. Begerem de m'insulter? II dit que je n'ai rien compris aux cliifl'res que j'ai pro duits; or, les chiffres que j'ai produits, ce sont les états de liquidation de frais d'entretien des enfants, a raison del franc et 1 fr. 20 c. par jour Bruyantes interruptions.) M. Van den Heuvel, ministre de la justice. Je demande la parole. M. Grombez vient de dire que tous les mini- stres de la justice qui se sont succédé tripa- touillent les chiffres M. Van den Heuvel, ministre de la justice. Après le vota des lois Sur la repression du vaga bondage et de la mendicité qui ont accru le Bombre des «Dfants mis A la disposition du gou vernement, il s'est trouvó qu'il n'y avait pas EUfflsamment de plaee dans les écoles de bien faisance pour recevoir tous les enfants qui de- vaient y être reju». Qu'a fait legouvernement j pour pourvoir cette nécessitó loger, ontre- tenir et élever les enfants qui lui sont confiés M. Hubin. II les donne aux petits frères. 1 Plusieurs membres a broite Allons done M. Van den Heuvel, ministre de la justice. II a agrandi d'anciennes écoles de bienfaisance et ordonné la construction de nouvelles. En attendant que les travaux fussent terminés, il choisit un certain nombre d'instituts privés, particulièrement recommandables. Quel rorpoche peut-on lui faire Si vous connaissez des instituts mieux appro- priés aux besoins auxquels il s'agissait de pour voir, que ceux qui ont óté choisis, désignez-les- nous. (Interruptions a Vextrème gauche. C'est M. Le Jeune qui adésigné les premiers établissements et leur caractère religieux ne peut cependant pas être un motif d'exclusion. M. Demblon. Les auriez-vous placés chez les petits frères (Violentes interruptions a droite et a Textréme gauche.) M. Van denjHeuvel,'ministre dejlaj justice. Est-ce que l'on peut élever quelque reproche au sujet de la manière dont ces établissements privés s'acquittent de leur mission Je n'en con- nais pas et l'inspecteur général du jdépartement de la justice, qui a l'inspeetion de ces établisse ments dans son service, n'a cessé de faire des rapports óbgieux sur la faqon dont les enfants y sont soignés etélevés. II n'y a done, messieurs, d'autre accusation a formuler que la comparaisón, dépourvue de toute valeur probante, que l'honorable M. Grombez a voulu faire avecun institat étranger. M. de Broqueville. Mais il n'a rien précisé. M. Bertrand. Comment voulez-vous que nous précisions Nous n'avons pas de controle M. Van den Heuvel, ministre de la justice. M. Grombez a dit que les enfants, dansles éta blissements privés qui ont été choisis, ne rece- vaieut pas l'éducation et l'instruction qu'on leur devait. Je répèto que ces accusations ne reposent sur rien et je le mets derechef au défi car je l'ai déja fait ce matin de préciserun fait quel- conque. L'honorable membre n'a pas rnème essayé jusquici derelever ce défi; il s'est borné a répondre qu'il avait entendu dire qu'un procés se plaidait en ce moment a Nancy hilaritéd droiteet gue dans l'accusation, on disait des choses éoormes. M. Grombez ne nous dit pas ce qu on répond dans la défense, il ne nous dit pas ce qui est jugé, il ne nous dit pas ce quil'autorise a accuser un institut beige de faits qui sont im puls a certaines personnes d'un institut étran ger. Et cependant, messieurs, c'est la. je le con state, toute la justification des allégations appor tóes contre des établissements qui remplissent leur devoir comme ils doivent le remplir Devant une aussi pauvre défaite, il y a lieu de regretter profondément l'accusation elle-même et la fajon insolite dont oa l'a produite. Lorsque le gouvernement a porté a l'article 45 les frais nécessaires au placement et k l'édu cation des enfants dont il s'agit, il n'a fait que son devoir. Ily aurait manquó, au premier chef, s'ü avait négligé de pourvoir, comme il l'a fait' a uue pressante nécessité. (Trés bien trés bien a droite. Interruptions a gauche.) M. de Broqueville. - Oü done les auriez-vous places, les enfants dont il s'agit M. Grombez. Je demande la parole M. le président. Monsieur Grombez, je ne veux pas vous empêcher de répondre k M. le ministre, puisqu'il est de régie qu'un ministre ne parle pas le derniermais je me permettrai ue vous faire observer que vous avez déja pris la parole deux fois je vous prie done de résu- mer bnèvement ce que vous avez a dire. M. Grombez. L'honorable ministre a déna» turé mes paroles. Ge matin, je me suis borné A donner la liste l'ournie par la cour des comptes, personne ne peut le nier. Cette liste comprend sept établisse ments religieux oh l'Etat place plus de 350 enfants, a raison de 1 fr. 20 c. d'entretien par jour. Heureusement pour moi, je ne suis pas ólève des petits frères. (Hires et interruptions a droite.) J'ai cité, comme exemple, un procés récent qui s'est déroulé a Nancy, et qui s'est plaidé contre la congrégation du Bon-Pasteur. i[ s agissait d enfants confiés a cette congrégation et indignemért exploités. G'était mon droit de jeter dans la discussion ce qui m'avait paru typique dans les plaidoiriesdn procés auquel ie fais allusion. A gauche G'est évident M. Grombez. J'ai cité comme preuve a l'ap- pui de ce que je disais, des paroles que la droite ne désavouera pas, les paroles de l'évêque meme de Nancy, monseigneur Turinaz, qui désavoue les agissements du Bon-Pasteur. Je suis enchanté que M. le ministre de la justice ait pris la parole, car après son discours il est prouvó que l'article en question de son budget est libellé franduleusement. Rires a droite.) M. Begerem. Messieurs, c'est en quelque sorte pour unfait personnel que je demande la parole. L'auteur du libellé de l'article du budget que critique l'honorable M. Crombez est M. Le Jeune, mon pródécesseur au ministère de la justice. Vous connaissez quelles ont été ses initiatives en matière de bienfaisance et vous savez sous l'empirede quels sentiments de haute générosité et de dévouement a l'enfance abandonnée, il a pris les dispositions de la loi de 189i. M. Hubin.11 ne s'agit pas de cela; il s'agit d'un libellé fautif et incomplet du budjet. M. Begerem. Le budget de la justice a été discuté neuf fois depuis que cette loi est en vi- gueur; le libellé dont il s'agit est toujours resté le même et les fonds qui y sont prévus ont recu la même destination. A diverses reprises, l'honorable M. Le Jeune a soutenu que lorsqu'il y avait encombrement dans les établissements relevant de l'Etat, il avait le droit, dans l'intérèt des enfants, de les confier des institutionsjprivées... M. Demblon. Pas chez les petits frères M. Begerem. pour leur faire donner les soins dont ils devaient être entourés. J'ai repris, et je m'en fais honneur, les tradi tions de l'honorable M. Le Jeune et ce sans avoir jamais rencontré la moindre opposition au sein de la Chambre. Je me souviens même que lors que j'ai fait modifier l'article 25 de la loi de 1891, j'ai avec l'approbation de l'honorable M. Vander- velde, en vue de justifier cette modification, fait allusion a la disposition de la loi qui donne le droit au ministre de placer dans des institutions privóes certaines catégories d'enfants confiés par la justice a la garde de l'Etat. M. Vanderrelde. Nous vous reprochons de placer ces enfants dans des établissement reli gieux, sans le dire publiquement. M. Begerem. Mais tout le monde sait oü ces enfants sont placés on le sait d'autant mieux que ces établissements sont soumis a l'inspeetion de l'Etat. M. Vandervelde. Je serais curieux de con. naitre oü, et quand, je vous ai approuvó M. Begerem. Aujourd'hui, pour la première fois depuis dix ans, M Grombez formule des critiques, et elles paraissent d'autant moins fon- dóes qu'elles soulèvent la question de savoir si les enfants ne peuvent pas être placés dans des conditions meilleures que celles dans lesquelles ils se trouvent dans nos écoles de bienfaisance. II y a lieu, en effet, de remarquer que parmi ces enfants, ce sont les meilleurs qu'on place dans ces institutions, qui forment en quelque sorte une section de récompense.. Des voix a droite G'est évident M. Begerem. et ila fallu l'arrivée parmi nous de l'honorable M. Grombez pour eDtendre élever des protestation» contre une mesure aussi rationnelle. Comme on l'a d'ailleurs fait observer jamais la moindre plainte ne s'est élevée ni de la part d'un enfant, ai de la part d'u n parentj e mets au défi l'honorable membre de produire le nem d'un seul parent d'un de ces enfants qui est pro testé et dans ces conditions, j'ai le droit de lui dire qu'en voulant ainsi indirectement priver de malheureux enfants des bien fails d'nne mesure prise exclusivement dans leur intérêt, il com- met une mauvaise action. Vice approbation A droite.) Petrus Vits, suikerbakkersgast, te Elsene, en Maria Baelen, zonder beroep, te Yper, voor- gaandelijk te Elsene. Gustavus Bussche, wever, te Yper, en Maria De Gock, kantenwerkster, te Yper. Gustavus Waselynck, schilder, te Yper, en Alixia Vandenberghe, waschvrouw, te Yper. Felix Credis, kleermaker, te Yper, verblij vende te Roubaix, en Sidonia Glaeys, naaister, te Roubaix. Directeur-Gérant: G. KROLI KOWSKIAgent do Change Vante et achat de fonds publics. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 3