Plusieurs membbes a l'extrême gauche
Allons done
II. GHYSEL-GALLES
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WILT GIJ EËiTGÖlDinjRWËR^
Internationale ijzerenweg
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deschiffres qui vous contredisent absolu-
ment. Je vous démontrerai, du reste, tout 4
l'heure, que I'enseigneoent obligatoire n'a
rien produiten France.
Les meilleurs esprits de France, même
beaucoup de libéraux, je vais citer dea
noms, trouvent...
Un mbhirb a gauchx Voilé l'aveu
M. Colaert, rapporteur. Quel aveu
It est bien entendu qu'il est impossible qu'un
catbolique ait de l'esprit.
Je disais done que les meilleurs esprits en
France, avouent que l'enseignement obliga
toire n'y a rien produit. En Belgique, je
crois sincèrement que, même avec l'ensei-
gnement obligatoire, nous aurions une situa-
tion identique 4 celle qui existe aujourd'hui,
et nous ne diminuerons guère le nombre des
enfants qui ne fréquentent aucune école, en
établissant la contrainte soolaire.
Aux chiffres qui ont été produits par
l'honorable ministre de l'intérieur et de ('in
struction publique, jedois faire une ajoute.
H y a, en dehors de ceux qui reeoivent l'en-
seignesaentprimaire cbezeux, et en dehors
des anormaux dont a parlé {'honorable minis
tre, un asses grand nombre d'enfants qui
ne peuvent fréquenter aucune école, ceux
par exemple qui ont été renvoyés d'une iécole
et dont on ne veut dans aucune autre.
Je vous demande, messieurs, si ce nom
bre d'élèves ne doit pas entrer en iigne de
compte dans les chiffres que l'on a fait valoir
ici et je pense que cette catégorie d'enfants
e'élève certainemeut 4 1-p. c. (Interruptions
d /Muche.
U sagit d'enfants que les directeurs som
obligés de renvoyer, pour cause d'indisci-
pline ou paree qu'ils constituent, au point de
vue moral, un danger pour les autres. En
lesévaluant 4 1 p. c., le poureentage des
•nfants qui ne fréquentent aucune école se
réduit a moins de 10 p. c.
M. Troclet. Les enfants eorrompus
•ont chez les petits frères
M. Vandervelde. En Allemagne,
existe des écoles spéciales pour les enfants
arriérés.
M. Colaert, rapporteur. - Oui, ma is
nous n'en avons pas et les écoles oii l'on
pourrait placer ces enfants ne remplissent
pas toutes les conditions voulues pour les
recevoir. On ne peut cependant pas les
envoyer dans une école de réforme. II faut
pour cela qu'ils aient subi une peine.
M. Delbastée. Mais il existe une école
spéciale 4 Anvers et une autre 4 Bruxelles
M. Colaert, rapporteur. —-En Suisse, des
écoles cantonales existent oü l'on place ies
•nfants dont je vieDs de parler mais encore
souvent n'arrive-t-on pas 4 en faire des
lettrés.
M. Terwagne. Vous disculez une ques
tion de laquelle vous ne connaissez rien du
tout
M. Delbastée. Je dis qu'il existe deux
écoles, l'une 4 Bruxelles et l'autre a Anvers...
M. Terwagne. Et qui ont donné des
résultats splendides.
M. Delbastée. Et c'est dans ces écoles
OU dans celles que l'on vous propose de
eréer que l'on mettrait les enfants dont vous
venez de parler..
M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de
'instrucion publique. Le fait que vous
proposes de les créer prouve qu'elles
n'existent pas encore.
N. Colaert, rapporteur. M. Terwagne
tient de dire que je ne connais pas la ques
tion. Je me borne 4 le reuvoyer au rapport
que j'ai fait sur la protection de l'enfance,
oh cette question est amplement exposée.
M. Terwagne. II existe des écoles spé-
ciales 4 Anvers et 4 Bruxelles, monsieur le
ministre
M. de Trooz, ministre de l'intérieur et de
l'instruction publique. Mais je sais tene
ment qu'il y a une école de ce genre 4 Bru
xelles, qua j'ai récompensé lundi dernier
un enfant de cette école 4 raison d'un acte
de courage qu'il a posé.
Votre interruption vous reste done pour
compte.
M. Terwagne. Mais votre interruption
antérieure démontrait Ie contraire.
M. Colaert, rapporteur. La Chambre
me permettra de ne pas répondre 4 cechassé-
croisé d'interruptions, qui ne servent qu'4
allonger le débat.
Les catholiques ont du reste un motif
péremptoire pour ne pas vouloir de la con
trainte scolaire.
Je rends mes honorables collègues de la
droite attentifs 4 ce qui s'est passé en Hol-
lande. L'année dernière, nos voisins du
Nord ont adopté l'enseignement obligatoire.
Le principe a été voté par la Chambre 4
deux voix de majorité, et ces deux voix de
majorité étaient précisément les voix de deux
catholiques. Nos amis de Hollande se sont
apergus bien vite qu'ils allaient être dupes
de leur foi dans les garanties offertes et les
assurances prodiguées par le gouvernement
libéral, promesses du reste vagues et qui ne
devaient pas se réaliser.
Aussi les catholiques hollandais se sont-ils
M. Colaert, rapporteur. Que vousn'ayez
pas besion de religion pour être un bomme
moral, je vous l'accorde.
M. Terwagne. Vousêtes bien bon
M. Colaert, rapporteur. Mais vousêtes
une exception. La religion a toujours été
considérée comme un besoin de rhomme
les temps sontvenus, disait déj4 de Bonald,
de !a considérer comme une nécessité de la
société.
M. Anseele. C'est entendu, il faut une
morale pour les grenadiers de la garde.
Bruit).
M. Colaert, rapporteur. Tant que vous
n'aurez 4 nous offrir que des mots vides
d'humanité, de solidarité, de communau:é
et même d'altruisme comme bases de ia
morale, vous n'aurez rien fait pour reridre
l homme meilleur. II faut, je le répète, une
sanction religieuse. Mais, messieurs, ets
idéés ne sont pas seulement les nótres.
La pensée de de Bonald que je viens de
rappeler.aété démontrée par undes chefs lrg
plus fameux de l'école révolutionnaire sous
le gouvernement de juillet, Pierre Leroux
qui, placant devast la société moderne un
de ces ouvriers auxquels l'atbétsme goyver-
nemental a ravi toute consolation et toute
espérance, en aggravant ses misères, établit
entre la vietime et le bourreau, un remar-
quable dialogue qui est trop long pour être
alliés ajux protestants, et ils ont ienversé le reproduit ici. Je veux pourtant en donner Ja
gouvernement libéral qui les avait dotés du
système de la eoaetica officielle.
C'est 14 la cause de la ehuted# gouverne
ment libéral en Hollande. La Hollande iïs
du reste qu'imiter la Belgique et d'autres
pays ok le libéralisme s'est discrédué.
M. Vandervelde. Q'est, avaru tout, la
question du suffrage universe*.
M. Colaert, rspporteur, Et je vous
dis que tout gouvernement beige qui instau-
rera l'obligatiou en matière scolaire, sera
répudjé par le pays Le pays veut la liberté,
et lorsque cejle-ct est assez forte pour peu-
pler les écoles et releyer ainsi le niveau
génér.al de l'instruction, il n'admettra j'amais
la contract# scolaire, avec ses vexations...
M. Demblon. p®rlez aussi de la liberté
4 propos de la caserne i
M. Colaert, rapporteur. gnoe qui con-
cerne l'enseignement moral, nous avons pour
principe et eest 14, je le constate avec
vous, un point sur lequel nous ne serons
jamais d'accord que la morale et ia
religion doiventétre unies, et quel'enseigne-
ment même officiel ne peut se borner 4 être
uu enseignement aeutre,
M. Demblon. Par exempleÜJais la
religion est immoraleProtestations a
droite.)
M. Colaert, rapporteur. Vous me per-
mettrez bien d'exposer mes idéés sur ce point
et de ne répondre qu'4 des interruptions coo-
venables. Je sais bien que je serai contredit
par toute la gauche et notamment par l'hono
rable M. Denis, qui, l'autre jour, dans une
interruption 4 l'honorable M. Woeste, disait
que notre langage est une ïnsulte 4 l'huma-
nité. Mais je revendique mon droit d'exposer
ma manière de voir et de combattre la
vótre.
Je ne prétends pas qu'il n'y ait eu de tout
temps quelques 4uies privilég.ées qui troji-
vaient eii eiles-mêmes les ressources néces
saires pour résister 4 leurs passions. II s'ea
est trouvé dans l'antiquité il peut s'en ren-
contrer encore, je ne conteste pas cela.
Maïs, je prétends qua la morale séparée
de ia religion n'a pas de base, paree qu'elle
n'a pas de sanction.
M. Demblon. De quelle religion II y
en a tant
M. Hambursin. Relisez le discours de
M. Woeste.
O
35
conclusion d'après l'ouvrier qui terinine en
disant: Resdez-moi l'égalité dans l'Ëgiise,
ou donnez-moi l'égalité dans la cUé laique,
Vous m'avez óté le paradis dans le ciel, je u.
veux sur ia ierre. (Tres bien a gauche.)
M. Demblon. ïl ne faudraii pas Wil-
fondre paf vos commentalres cé passage
uvep les idéés de Joseph de Maistre par
exempie. $e qqe dit Pierre Leroux dans le
dialogue est trés logique
M. Colaert, rapporteur. Je souligne
votre approbation. Du reste l'idée que ce
dialogue développe a été tout 4 l'heure
exprimée par l'honorable M. Smeets, qui
s'adressant violemment 4 la gauche, lui a
dit: yojus r.ou| avez enlevé l'espéranoe
du ciel. Nous voulons avoir je ciel' sur ja i KJ
terre. >j l w
M- Demblon. Mais vous l'avez bien
vous autres Egt-ce que leg évêgueg n'out
pas des traiiements Rt les cures Est ce
quele pape n'a pas des millions
M. Colaert, rapporteur. jSi peque je dis
vous déplaft, prenez vous en 4 M. Smeets
car je ne fais que reproduire ses paroles qui
sont celles de Pierre Leroux. Je ne vous
accuse pas d'avoir ces idéés et je ne vous en
veux même pas mais ce que je ne puis
admettre, c'est que le banc libéral dociri
naire proteste, lorsque M. Smeets lui iance
ce reprocbe mérité que c'est la déchristiani-
sation des écoles qui a engendré le socia
lisme.
M. Anseele. C'est totalement inexact
M. Demblon. Ce sont les événements
économiques qui ont amené le socialisme
Le reste a eu une action parallèle.
M. Anseele. Nous sommes sortis de la
société capitaliste et non pas de l'école
libérale.
M. Colaert, rapporteur. Vous avez dit
monsieur Anseele -- et M. Vandervelde l'a
dit avec vous que les écoles officielles
soi-disant neutres, étaient des pépinières dé
socialistes.
lAA"See,e: M' Verhae^eD vous a mal
soufflé. Je nai jamais rien dit de paretl.
M, Colaert, rapporteur. Je vous prou
verai que vous l'avez dit, comme, du reste
1 honorable M. Vandervelde...
M. Vandervelde. - Ponr" qu« je p„rsse
vous répondre, il Gudrait me dire oü, quand
et dans quels termes, j'ai dit ce que vous I
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van den 26 Julitot den 2 Augustus 190i.
Voir suite 3"' page).
KOOPT DAN HET ECHT
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Zwitser
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vestigd,
verzoekt
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wel op het uurwerk staat. HeÖiek vmffi
bet uurwerk onder alle opzichten.
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