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LEBBE Soeurs
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Chambre des Eeprésentants
Le flamand a la Chambre
I Nécrologie
li
Boekennieuws
Madame Rosély
La Mar aire Chrétienne
Et dans ies rnêmes lettres d'Italie, il disait
encore L'instituteur échappera-t-il au
souffle d'incréduliié qui traverse le monde,
et riastrüction religieuse peut elle être don-
née convenablement par un incrédule, sur-
tout dans un pays oü, corn me chez nous
l'hostilité k l'influence du prêtre est le mot
d'ordre du parti libéral
Nous avons entendu l'honorable M. Ver-
taaegeri développer d'une fapon remarquable
cette thèse qu'un instituteur ne peut être
indifférent en matière morale ou religieuse.
Je me rélère k son argumentation.
M. Furnémont. - Oh oui (Rires a l'ex-
trême gauche.)
M. Colaert, rapporteur. J'ai cité k
dessein l'opinion d'esprits libéraux. II y a
entreeuxet les libéraux qui siègent ici un
ablme.
M. Demblon. Mais de Laveleye était
protestantil n'est done pas reiigieux pour
vous, il pratiqu&it une tausse religion
M, Colaert, rapporteur. II était certai-
nement reiigieux, et d'ailleurs nous admet-
tons que Ton enseigne la religion protestante
dans nos écoles oü les enfants professent le
protestantisme.
M. Demblon. Ce n'est pas de cela que
je parle.
M. Hoüois. M. de Laveleye s'est pré
senté comme candidal libéral k certaines
élections.
M. Colaert, rapporteur. Dans toutes
les écoles oü il y a des dissidents, nous per-
mettons k ceux-ci de ne pas suivre les cours
de religion lorsque les parents le demandent,
et comme le disait l'ftonorable M. Bara, lors
de la discussion de la loi de 1879, ce sont
les parents qui sont les mattres, les juges
de cette situation. Ce sont les parents et les
tuteurs, disait il, qui ont k dire quel est
l'enseignement qui doit être donné dans les
écoles de réforme de l'Etat. Voilk l'opinion
de l'honorable M. Bara mais vous vous
éloignez de plus en plus de ce qu'était autre
fois l'opinion du parti libéral.
M. de Trooz, ministro de l'intérieur et de
l'instruction publique. A Anderlecht il y
a une école protestante oü on enseigne...
M. Victor Delporte. C'est lk la vraie
liberté de l'enseignement il devrait en être
ainsi partout.
M. Demblon. Alors pourquoi vous
appyer sur ce témoignage
M. le président. Veuillez done cesser
ces interruptions.
M. Colaert, rapporteur. --- Je vous ai cité
1 opinion d'un grand nombre d'hommes
éminents vous pouvez la contredire en
citant des opinions en sens inverse mais
vous devriez vous incliner, avec quelque
respect, devant des hommes dont le nom
seul est une autorité.
Plusieurs membres La cloture
M. Colaert, rapporteur. On demande
la cloture, soit, je ne m'y oppose pas.
M. Hymans. Nous nous y opposons
nous avons le devoir de répondre.
M. Colaert, rapporteur. Vous deman-
dezla cloture.,.
M. Furnémont Oui, dans l'intérêt pu
blic
M. Colaert, rapporteur. Clóturons done
ce débat. Mais, en flnissant, j'ai le droit de
dire que j'ai établi. d'après l'opinion même
des meiileurs esprits libéraux que l'enseigne
ment de la morale, sans enseignement reii
gieux, n'est pas efficace; qu'tl sera toujours
dangereux et nuisible, et que les deux ensei-
gnements doivent marcher de pair. C'était
l'avis des membres du Congrès national, et
telle fut l'opinion des libéraux jusqu'en 1879.
Même dans la discussion de la loi de 1879,
je pourrais vous montrer par des citations
des honorables MM Neujean, Van Hum-
beeck, Bara, Frère-Orban et d'autres encore
qu'ils étaient partisans de l'enseignement
moral basé sur le sentiment reiigieux.
Vos idéés ont changé nous conservons
les nótres. Nous restons partisans de la
liberté d'enseignementnou3 voulons pour
nos enfants un enseignement reiigieux, paree
que nous sommes convaincus que eet en
seignement joint k l'instruction en fera de
bons citoyens. Vouséleverez les vótres com
me vous l'entendez. Mais quant aux enfants
des catholiques en général, nous exigeons
un enseignement qui soit conforme aux
croyances des pères de familie. (Trés bien
trés bien Applaudissements a droite.)
La séance de Mardi matin a marquée
par des scènes indignes de gens civilisés.
C'est une motion d'ajournement proposée
par l'ineffable M. Buyl qui a donné lieu aux
désordres.
II avait été entendu que la Chambre ne
voterait pas dans les séances du matin. Sous
prétexte que eet accord avait été rompu dans
ia séance préeédente, M. Buyl, soutenu pas
la gauche socialiste, a présenté sa motion
d'ajournement, et M. T ick qui présidait la
séance en l'absence de MM. les Président et
viee-Président, retenus dans les sections,
s'est bravement opposé tu vote de la motion
Buyl, bien que la chambre fut en nombre.
M. Liebaert a parlé pendant plus de deux
heures au milieu d'un bruit que jusqu'ici on
n'a jamais reneontré dans une ménagerie, et
auquel s'est mêlé un seul membre de la
gauche libérale, M. Crombez.
II est incontestable que 1'entente dont nous
parlous plus haut n'avait pas été rompue et
que, par concéquent, aucuti vote ne pouvait
avoir lieu dans la séance de Mardi matin.
lies1, temps que la président de lachambre
soit armé de pouvoirs plus étendus et que le
règlement soit modifié. Une proposition est
déposéedans ce sens.
Dans la séance de Vendredi matin, MM.
Nolf et Colaert se sont occupés spécialement
derachèvement du canal de la Lys k l'Yperlée.
Le député catholique a parlé incidemment
d'une ligne k grande section Ypres-Dixmude,
qui deviendrait ainsi une ligne internationale.
On annonce le dépot d'une proposition de
loi, due k rinitiative de MM. Coreman, Co
laert, Vanderlinden etautres, demandant
pour le pays flamand que les eertificals d'é-
tudes moyennes, donnant accès aux grades
académiqu=s, portent k l'avenir que l'élève a
suivi des cours d'humanités dont deux au
moins ont été donnés en Flamand.
C'est, en fait.l'extensioo de la loi de 188n
k tous les établissements d'enseignemet3
privé situés en pays flamand.
Lies amateurs de bonne et grande
musique se pressaient nombreux, dimancbe
dernier, autour du kiosque du Ctrcle musical
royal pour y entendre l'excellente harmonie
communale de Wervicq (Belgique). Nous
avons hate de rappeler que cette solennité
artistique c'est bien le nom qui lui con-
vient a eu lieu par une radieuse journée
de Juillel: un soleil aux rayons dor, pas la
plus légère bise, la fraicheur des bords de
la guide river que pouvait-on rêver de
plus enchanteur si l'on joint k tout cela des
accords mélodieux d'un charme exquis et
d'une rare perfection
Le morceau k sensation les mattres chan
teurs de Wagner, malgró sa haute envolée
et ses passes musicales des plus hardies, a
été enlevé haut la main avec une réelle
science du rythme et un grand respect des
nuances, Le sympathique chef M. Gabelies,
et ses 6b musiciens ont fait, k juste titre,
ample moisson de bravos et ont été silués,
k leur départ, par les cris répétés d'au re-
voir. (L'écho de Courtrai).
I Hier ont eu lieu, en l'église St Jacques
de notre ville, les obsèques de M. l'abbé
I Remi De Meulemeester, professear de
latine au collége St Vincent.
La plupart de nos leeteurs connais-
sent les circonstances partieuüèrement
péniblesqui ont amené la mort préma-
turée de ce digne prêtre. Voulant
rehausser par une surprise la féte jubi-
laire que le Corps des Zouaves
établi parmi les élèves, célébrait k l'oc-
casiou de sa 25e année d'existence, il
avait placé quelques mo, tiers dans la
cour attenante k celle oü devait se pas
ser la revue. Au moment choist, pen
dant que les exercices militaires bat-
taient leur plein, ne trouvant pas sous
la main l'engin nécessaire pour mettre
le feu k la pièce, et n'ayant pas, en son
ardeur, hélas trop juvénale, la patience
daitendre ieietour d'un collègue, qui
éuijuillé lequérir, il voulut se servir
d'une simple allumette qu'il tenait k la
main. Couröé, il se trouvait dans la
sphère immédiate de Faction formi
dable de l'explosion. Elle suffit pour lui
fracasser la raachoire inférieure et pour
réduire en bouillie les chairs du men
ton et d'une partie de la gorge. Malgré
les soins les plus intelligents qui furent
immédiatement prodigués au blessé, le
sang s'empoisonna et ameiia la mort.
La douleur profonde et plein de
sympathie que ce malheur et cette mort
causèrent en ville et dans tout le dto
cèse, s'est traduite hier par des funé
rallies, que le clergé paroissial, par
une délicate attention, a rendues aussi
solennelles que possible et par une
affluence partieuüèrement nombreuse
etémue, oü se pressaient en foule les
parents des élèves, les notabilités de la
ville, les amis du défunt, accourus de
tous les coins du diocèse et quantité de
ses anciens élèves.
A la mortuaire, M. i'abbé Joseph
Huys, étudianten théologie k l'Univer-
sité de Louvain, a adressé d'un coeur et
d'une voix émus, au norn des anciens
compagnons d'étude, les suprêmes
adieux au bon et cber camarade d'autre-
fois. Après la levéé du corps, le funèbre
coriège s'avanfa lentement entre les
deux baies d'une foule profondément
recueillie. Le corps était porté sur les
épaules par des collègues du défunt.
Combien impressionnant s'élévaient
dans les airs au milieu du silence de la
loula ce chant liturgique et ce premier
verset du psaume des grandes douleur s
Miserere mei, Deus... répélé con-
tinuellemenl en cnOBur par les voix en-
fantines et juvénilss des élèves.
Cette impression s'est renouvelée.ou
plutót accrue, k l'église oü les élèves
ont également exécuté le chant liturgi
que.
Après le Saint Sacrifice, M. l'abbé
Bonte, professeur de Rbétorique, a lu
l'oraison funèbre. Avec une grande
simplicité, mais avec des parole; qu'on
peut qualifier de hautemenl éloquentes,
il a retracé la vie et particulrèreinent la
carrière professorale du regretté dé
funt, si richeen vertu, en intelligence,
en dévouementet, hélas en promesses
qu'une mort aussi cruelle deva.t anéan-
lir. Lorsqu'i la fin de son discours, en
guise presque d'adieu.l'orateur adressa
au défunt des remercieraents au nom
de ses élèves, au nom de ses collègues,
il eut des accents qui remuèrent tous
les coeurs, et firent monter des larmes
dans bien des yeux.
Après cette touchante allocution,
combien magnifiquement répondaii aux
sentiments des coeurs, le beau chant
In paradisum... que la foule des
prêtres présents put chanter comme un
dernier adieu et une derniè.e p lère.
Après le service le corps resta k
l'église d'oü il futsolen iellement con
duit k la gare vers deux heures de
relevée pour être transporté a Waere-
ghem. La familie, le corps professorui
du collége, de nombreux amis et une
délégationde vingl élèves l'accompagriè-
rent jusqu'k sa dernière demeure.
Nous apprenons avec bonheur que le
beau discours de M. l'abbé Bonte, ainsi
que celui de M l'abbé Huys, seront im
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