On demande Van Winsen CHROMQUE LOCALE A VENORE Choix de l'école Max Muller R. HFURSEL-BALLOEY ETABLISMT HORTICOH L'ESSOR ECONOMIQUE, Sgr"f— L'ESSOR ECONOMIQUE, 4 tous ses abonnés un L'ESSOR ECONOMIQUE, L'ESSOR ECONOMIQUE, L'ESSOR ECONOMIQUE, mérosuno rubrique spé- Ï7e SSO RÉ C ONÏÏMlÖüËr de la situation indus- L'ESSOR ECONOMIQUE, KsffHSfSS: L'ESSOR ECONOMIQUE, cial dont le programme L'ESSOR ÉCONOMIQUeT ger chaque rubrique L'ESSOR ECO^IOI^IQUE,est lu dans tous 186 En vente partoutBELGIQUE, 10 cWBS le numéro; Étranoer, 15 cmM le numéro. sont pas pour iuspirer confiance dependant la recrue rouge que la haine antibourgeoise a savamment préparée, gobe le «paisible» program me les hypothétiques projets de la presse socialiste et des orateurs révo- lutionnaires prennent corps dans 1 ame des «intellectuels»leurs vagues con ceptions de vengeance, de rébellion et de ruine se précisent, et le jour oü les rancunes accumulées et odieusement distillées sont müres, le geste las des meneurs est impuissant a prévenir les cataclysmes. Et c'est encore le pauv' peuple qui «donne»,qui aveuglement bute contre le mur inébranlable de i'ordre et des bourgeoises institutions, le peuple qui dans la collision brutale laisse de son sang psrfois, de son or toujours. Et les meneurs, eux, comme Pilate, froidement s'en lavent les mains. Au moment oü plus que jamais la faconde révolutionnaire de nos socia- listes se déchaine et dépasse toutes les bornes, nous signalons a l'attention spéciale des pouvoirs constitués, lat- titude des orateurs et des anonymes plumitifs de la presse rouge. Qu'au jour fatal de la descente a la rue le bras de la Justice aiile cher- cher les excitateurs du peuple dans leurs chateaux, dans leurs bureaux de redaction et dans leurs lointaines villégiatures. Qu'on leur fasse rendre compte k cesi&ches du mal quesciem- ment ils ont causé.On ne les y repreu- dra pas. Et le socialisme aura vécu. Hos journaux libéraux continuent leur propagande en faveur de l'école moyenne et des écoles communales. Le Progrès, dans son dernier numéro, place en téte de son journal, sa réclame en faveur de l'école moyenne. Nous croyons devoir reproduire notre article de dimancbe. en appelant encore l'attention de nos lecteurs et lectrices leurs devoirs en fait d'éducation de l'enfance Nos journaux libéraux d'Ypres font une nouvelle propaganda en faveur des écoles officielies de la ville. Le Progrès s'occupe spécialement de j'Ecole Moyenne le Weekblad les re- commande toutes. L'article du Progrès est une réclame, une sorte de prospectus qui a tout l air d'etre sorti de l'école méme. Le Weekblad s'en prend aux écoles libres contre lesquelles il crache tout son venin. Nous connaissons son vocabulaire passons, en notanl simplement que le jour nal radical socialiste prétend que dans les écoles catboliques on apprend aux éièves it chanter Van hel ongediert der geuzen Le Weekblad recommande aux parents de faire dispenser leurs eufants qui fréquen- tent les écoles officielies, de suivre le cours de Religion, les enfants n'ayanl pas besoin plus tard de connaitre le catéchisme pour exer - eer une profession ou un métier En présence de cette propagande scolaire, nous croyons qu'il est de notre devoir- de rappeler aux parents que l'enseignement privé catholique offreseul les garanties né cessaires, au point de vue de l'éducation cbrétiennede l'enfance. Nous ue prétendons pas que l'enseigne ment officiel soit dirigé contre les sentiments religieux de la population. 11 ne manquerait que cela, sous un goavernement el une ad ministration communale catholiques Mais quoi qu'on fasse, l'air ambiantsera toujours empreinl de libéralisme dans des écoles oü Ia majorité des enfants appartient k des families litérales, radicals ou socialistes. L'air du foyer familial passe aisément dans l'école, alors surtout que les maitres ne sont pas tous des hommes religieux et que quel- ques uns même sont restés des anti curés. Nous appelons done la sérieuse attention des parents sur le choix de l'école, au mo ment oü ils auront k faire ce choix. Nos écoles ont fait leurs preuves tant sous le rapport de l'instruction que sous celui de l'éducation. Qu'on se rappelle les récents concours Qu'on se rappelle les succès con stants du collége St Vincent d'oü des hom mes éminents, honorant toutes les positions sont sortis En avant done pour l'école catholique Extrait d'un article de 1 'Univers ■Le grand philologue qui vient de mourir k Oxford, après une carrière magnifique, n'a sans doute pas eu le lotsir de feuilleter les livres de M. de Lanessan. II a dü quitter notre terre sans savoir qu'un peuple comme la France, réputé intelligent, a pour ministre un ancien professeur qui enseigne que l'homme est semblable aux autres animaux pat; son organisation et ses propriétés favorisé, il estvrai, par une ingénieuse évo- lution, mais enfin, de nature et d'essence, un animal, simplement et absolument. .Max Muller a employé une partie de son activité et de son génie k démontrer le con traire. II voyait dans le langage un vaste ensemble de phénomènes qui forme un mon de k part, inaccessible pour les êtres infé rieurs. Le langage est merveilleux par sa variété, par ses ressources, par ses combinaisons innombrables et aussi par sa simplicité, mais encore plus par le caractère intellectuel qu'il manifeste. Max Muller a analysé dans tous les sens l'instrument admirable de cette force sublime qui s'appelle la pensée. II a retrouvé la pensée jusque dans les racines» dont il a fait, suivarit le nombre et l'agence- ment des lettres qui les composent, une clas sification trés remarquable. 11 a constaté que chacune de ces racines exprime une idéé générale, et il a prouvé, par la pbiiologie, que la notion du Dieu unique éclairs les ori- gines de l'humanité. Cet accord complet de pensée et de cro- yance n'est il pas une indication des plus précieuses au sujet de l'unité de l'espèce bumaine? Max Muller n'a pas craint de l'affirmer. Des fibres penseurs le lui ont vi- vement reproché et l'ont accusé d'une sorte d'hypocrisie envers la pruderie britanni- que Le savant professeur a répondu avec vi- gueur et avec esprit, dans une lepon oü il exposait la possibilité d'une origine com mune pour les langues. Tout en se détendant d'avoir employé des arguments ihéologiques k la place d'argu ments scientifiques, il soutenait que l'idée de cette unité, enseiguée par la Bible, est tout k tail en harmonie avec les lois du raison- nemerit II n'allau pas jusqu'k conclure que l'étude des langues fournit la preuve du récit biblique, mais il maintenait que la lin- guistique écarté absolument l'objection qu'on avait voulu emprunter k cette science. 11 a signalé tvec une profonde emotion le mystèrequi plane sur l'origine de la parole, comme sur toutes les autres origines. Ce savant, habitué k cotitempler l'élonnant tra vail accompli par les hommes sur le langage pritDitif, leur a recommandé de ne pas s'at- iribuer la part qui ne leur revient pas et qui est, au delk de toute comparaison. la plus grande. lis peuvent beaucoup pour mo difier les ressources de la natureils ont pétri et taillé les ruots comme le sculpteur pétrit la glaise et taille le marbre mais la substance sur laquelle ils opèrent ne vient pas d'eux et encore moins la taculté qui les rendcapables de pareilles transformations. Qu'ils ne se hktent pas de couclure. Excités pat l'impatience, qu'ils ne s'eraportent pas jusqu'k s'attribuer la souveraineté du do- maine qui leur est confié et dont ils ne con- naissent encore qu'unefatble partie; et qu'ils ne s'enorgueillisseut pas trop d'un savoir qui est trés petit, bten qa'eux-raèmes ris- quent toujours de s'y perdre. Eugéne TA VERNIER. Huwelijksafkondigingen Josephus De Grou, schaliedekker, te Yper. en Octavia Cuvelier, dienstmeid, te Yper. Victor Priem, smidsgast, te Yper, en Beatrix Louage, werkvrouw, te Yper. UNE MERVËILLE. Pourquoi vouloir tousser quand ju garantis publiquement, qua le Sirop Depratere au goudron décoloré et aj baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral ie plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. En ventek Ypres, pharmacie Socquet-Ter- r'ère; Roulers, pharmacie Veys; Dixmude, pharmacie Ghyssaert; Courtrai, pharmacie De Boey et Hulpiau. Les sucres en paquets de ia Raffinerie Tirlemontoise sont les tneilleurs. En vente chez tous les épiciers. Maison de confiance AU PINCE-NEZ D'OR BIJOUTERIE, HORLOGERIE, LUNETTERIE a l'honneur d'intormer sa nombreuse clientèle qu'il s'est adjoint un grand as sortiment de LUNETTERIES et OPTI- QUES. fenfe d des prix tres w tdérés. Instruments scientifiquef spéciaux pour mesurer les vues. Exécution précise et arantie des ordonances des M" les listes. un bon cocher sachant bien conduire et panser les chevaux. Adresse au bureau du journal. Architecte de Jardins En tréesRue Carton et Rue de Dixmu le YPRES. Graines potagères, fourragères et dé fleurs. Articles depépinières et fraisiers. Oignons a fleurs, Collection de rosiers et chrysanthèrnes. Fruits, primeurs et légumes frais. Plantes d'appartements, pal miers, fougères, etc. Confections florales Bo iquets, gerbes, couronnes.etc. Surtouts de table Fleurs naturelles en toutes saisons. Les catalogue et prix-eourants seront adressés a toutes les per son nes qui nous en feront la demande. une voiture de campagne k 9 places, pouvant servir de camion. S'adresser rue Longue deThourout23., ser ÜÜS1 LböNP ABONNEMENTS Belgique 1 an, 7 fr.; 6 mois, 4 fr.; Grand-Duché, Pays-Bas, et Fcsnce (dé parte ments frontlère) 1 an, 12fr.; Union postale: 20 francs. 99, Marché-aux-Herbes, 99, Bruxeties '.so b 5 L6S-EULESq4\«uér,ss^0RG£, Vt* r5.sV («r.tations^g esVO,es^5 y t toutes les Lctb» bbpot »SI,saL Dépót a Ypres, chez Donck, frères, rae ae Lille. 2 w CD co ••iriiSv' ra,-- -. iitfiSESgi - y+v r. a i' y^v yix jq\ y^v y^x y^x 20 et 2t pages de lette. 1 diinanche, en 16, supplément gratuit cjuolidien. I'ordre <:u jour. tions économiqucs a exacts sur toutes les affaires iinancières. corps du journal. n'acceple pas de publi- cité financièrc dans le cialement consacrée aux colonies et rédigée par des spécialistes. trielle et a des correspondants dans tous les centres manu- facturiers. curiales trés coraplètcs. emhrasse toutes les manifestations de la vie économique. a des specialistes. pays de langue fran- qaise. 7

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2