IT
LEBBE Soeurs
La propagande scolaire
a Ypres
Actes officiels
avouait que cette méme thèse gagne du ter
rain ehaque année Nous avons fait, disait
il, an grand pas vera une solution, qui ren
contre beaucoup de partisans et il ajou-
tait ces paroles remarquables
II faut bien le reconnattre, la situation
actuelle n'est ni juste, ni logique. Comment
l'Etat, placé entre les libóraux, qui ne veu
lent pas d'un enseignement religieux pour
leurs enfants, et les catholiques, qui ne veu-
lent pas d'un enseignement sans religion, ni
d'une éducation qui n'en soit pas imprégnée,
comment, dans de pareilles conditions, l'Etat
peut-il donner satisfaction It des prétentions
aussi contradictoires, aussi incompalibles?»
M. le baron Surmont de Volsbergbe a, par
ees paroles,parfaitement caractérisé la fausse
position de l'Etat moderne, lorsque celui-ci
prétend organiser un enseignement d'Etat,
alors que nous n'avons ni religion d'Etat, ni
presse d'Etat.
La seule solution possible, la seule qui
puisse assurer la paix publique dans une
matière qui divise si protondément lei es
prits, c'est que l'Etat. descendant de la chaire
oil il enseigne lort mal, se borne It subsidier
les écoles, les colléges, les universités, fon-
dés par les divers cultes ou par divers grou
pes philosophiques, lorsque ces écoles ré
pondent I certaines conditions techniques
hjfiéniques ce serait lit une situation en
harmonie compléte avec l'esprit de la Con
atitution.
En attendant que la situation normale,
vraiment constitutionnelle, se réalise par
fabdic-ition de l'Etat enseignant, nous de
mandons que le systéme de l'écolage tel qu'il
se pratique en Angleterre, soit adopté par
tous les pouvoirs publics Etat, commune
province nous demandons que les bud
gets officiels soient loyalement répartis entre
toutes les écoles jouissant de la confiance
des pères de familie.
On nous objectera peut-étre Mais, c'est
l'enseignement catbolique qui pourrait béné-
ficier de cette situation. Et si cela était, oü
serait le mal Lea catholiques forment l'im-
menso aajorité de la nation ils contribuent
pour la plus large part k doter le budget de
l'instruction publique qu'y aurait-il d'exor-
bitant k ce qu'une part proportionnelie It
('importance de leurs écoles, fut attribuée ti
eeiles-ci, tant par l'Etat que par la commune,
et vint les aider désormais donner k leurs
enfants une instruction conforme leurs
oroyanees, cette éducation chrétienne, en un
mot, qui seule peut armer la jeunesse contra
las sollicitations de Terreur et du vice.
Les pouvoirs publics devenant l'auxiliaire
do la liborté, c'est ce que le regretté Victor
lacobs disait admirablementdans un discours
de 1879, que nous avons tort de ne pas re-
lire plus souvent
L'Etat enseignant, disait le grand ora
tour, n'exerce ni droit régalien, ni attribut
de la aouveraineté il ne remplit pas sa
mission propreil n'est pas Ie distributeur
d'une doctrine d'Etat, d'une sorte de vérité
efficielle il n'a pas plus ft former les géné-
rations futures, b former le caractère de la
nation, qu'il n'a k former l'esprit public par
la presse. Ces grandes choses ressortent de
l'iaitiative individuelle.
L'Etat n'est done compétent que par
néoessité, lk oit l'initiative individuelle fait
défaut. 11 n'a pas k mouter les individus k
son image. II doit ëtre mould lui-méme b
rimagedela nation... L'idée de 1830, l'idée
dn Congrèa, c'est qu'il appartient aux pères
do familla de régler l'éduoation de leurs en
fants, aveo I'aide, a'il le faut, de l'Etat, qui
nojoue, en cette matière, qu'un róle supplé
lif et accessoire.
Go aout lk des axiómes de notre droit pu
blic, qu'il est bon de rappeler de temps en
temps, et dont la législateur doit s'inspirer
dans la vie publique.
Le Bien Public.
Nous insistons de plus en plus po irque
nos amis opposent b la propagande libérale,
faite en faveur de l'école officielle, une pro
pagande aussi forte pour nos écoles catho
liques.
II n'est pas rare de rencontrer des parents
qui s'imaginent que, parce que {'administra
tion communale est catholiqne, les écoles de
Ia ville et specialement l'école moyenne
offrent les garanties nécessaires au point de
vue d'éducation de leurs enfants.
Nous répétons que si l'instruction religieu
ss est donnée daas ces écoles,méme par des
prétres, l'atmospbère de l'école n'est pas
pour cela religieuss, c'est-b-direempreintes
de l'esprit chrétien qui seul peut donner une
éducation conforme aux sentiments de pa
rents catholiques.
Comme nous l'avous dit, cela tient b deux
causes. Et tout d'abord les maltres sont loin
d'étre tous des catholiques pratiquants. Ils
se ressentent souvent de l'éducation qu'ils
ont repue eux-mémes, et il est toujours vrai
de dire qu en géuéral l'élève sera ce qu a été
son maitre. Ensuite, la plupart des enfants
qui fréquentent les écoles officielles appar-
tiennent b des families libérales,et ils appor-
tent nécessairement dans l'école l'esprit du
foyer familial.
Nos adversaires le comprennent si bien
que, malgré l'instruction religieuse donnée
par des ecclésiastiques, malgré la présence
de certains instituteurs franchement catho
liques, ils redoublent d'efforts pour faire
peupler l'école moyenne et les écoles com
munales. C'est qu'ils ont cocfiance dans ces
écolesc'est qu'ils savent que les éièves
sortis de ces écoles, seront, en général, de
futurs mécréants.
Nous recommandons done b tous nos amis
de redoubler de zèle dans leur propagande
•n faveur de l'enseignemenl privé. C'est,
nos yeux, le plus grand service qu'ils
puissent rendre b la jeunesse et partant b la
société.
Un arrêté royal du 52 Aoüt dernier porte
qu'un traitement b charge de l'Etat est atta
ché aux places de vicaire aux églises de
Vlamertinghe et de Comines.
Par arrété royal du 16 Juillet, la décora-
tion industrielle de 1" classe est accordée
aux travailleurs de la Flandre Occidentale
dont les noms suivent
Cb.Candeel.contremaltre de scierie,Ypres;
Casier, conlremaltre tailleur de pierres,
Ypres E. Claeys, marbrier, Ypres; F.Van-
denbulcke, cirier, Ypres J. Vanthournout,
coutremaltre de tissage, Passchendaele.
La décoration industrielle de 2"* classe est
accordée au travailteursx suivants
Ch. Bouten, chef terrassier, Poperinghe
P. Coppens, mouleur, YpresCh. Dehol-
lander, paveur, Ypres A. Delanghe.magon,
Watou; A. Dewulf, ouvrier en tabac,Ypres;
Dumelle, potier, PoperingheA. Enge-
laere, saunier, Ypres J. Hauspie, saunier,
Ypres A. Tahon, cbarpentier.Langemarck;
D. Valcke, contremaltre de tissage, Ypres
H. Thirifays, soldat ouvriea-bottier du 1"
chasseurs b cheval, détaché b l'école d équi-
tation, b Ypres.
BURGERSTAND DER STAD YPER.
van den ZO Augustus tot den öSeptember 1901
Desramault Germana, Groote Markt.
Dethoor Margareta, St-Nicolausstraat.
Alleman Maria, Lange Meerschstraat.
Odaer Felicia, Grimminckstraat,
Mahieu Blanca, Dickebusch steenweg.
Lanoo Maria, St Jacobstraat.
Leterme Martha, Meenen steenweg.
Vorcruyise Leopoldus, dagloonar en Mar
quette Eugenia, huishoudster. -Caenepeel Ben-
ricus.veeartg en Dezutter Bertha,zonder beroep.
Derous Mauritius, 10 maanden, Nêerstraat.
Bailliu Eudoxie, 2 jaren, Mondstraat. - Vanzie-
leghem Rosalie, 74 jaren, zonder beroep, wedu
wevan Roosebeke Engel, Meenenstraat. Nolf'
Gatherina, 62 jaren, kantenwerkster, echtge-
noote van Landerwyn Joseph, Sohuttelaaratraat.
Cleenwerck Joannes, t maand, St-Goddelie-
vestraat. Cailliou Henricus, 3 maanden, Dicke-
busch steenweg. Ver Eecka Lucia, 61 jaren,
huishoudster,echtgenoote van Duthieuw Leopol
dus, Zonnebeke steenweg. Bourgois Alixia,
72 jaar, zonder beroep, weduwe van Fraipont
Laurent, Bollingstraat. Verfaillie Germana,
2 maanden, Mondstraat. Dombrecht Julianus,
2 maanden, Rysselstraat. Garpentier Suzanna'
10 maanden, Groote Markt (kelder).
Lei Tribulations
d'un Comptable
Un buveur de bière dans un pays oü la bière
est la boisson nationale, qui ne peut en boire
paree qu'il la trouve mauvaise, doit être un
homme bien malade. Le fait m'a para tellement
surprenant que j'ai tenu a m'en rendre compte
par moi-mème. C'est la raison qui m'a conduit
cbez M. Daaeels de Gavel, comptable, 2, rue de
la Petite Boucherie, Gand. Je le trouvai dégu-
stant une énorme chope de bière, il la savourait
avec dólices.
On m'avait done trompé,m'écriais-je, après
m'être présenté M. Daneels de Gavel, on
m'avait dit que vous, grand buveur da bière,
vous ne pouviez plus la voir.
Mon Dieu, Monsieur, me dit-il, ce fut vrai
pendant longteraps, mais, aujourd'hui, je suis
revenu mes premiers amoun.
Dites-moi, je vous prie, et comment vous
avez cessé de goüter la bière et comment vous
êtes arrivé a l'aimer nouveau.
L* maiadie grave dont j 'ai étó attaint en est
la seule cause. Depuis longtemps je souffrais
d'un mal qu'aucune médication n'était parvenue
a vaincre. J'avais beau tenter d'exercer sur moi-
même un empire moral, de forcer ma volonté,
de dominer mes nerfs, je n'y pouvais parvenir.
J'étais hantód'idées noires.je demandaia a mou-
rir. Tous les ennuis que j'avais éprouvés pen
dant le cours de mon existence me revenaient a
i'espritet m'obsédaientsans cesse. II résultait de
cette obsession queje n'éprouvais même plus le
besoin d'assurer ma vie matérielle. Je n'avais
plus d'appétit, je ne pouvais plus rien supporter
et, la bière elle même, qui était pour moi la
boisson par excellence, me répugnait. Je n'avais
plus de sommeil et j'avais pris en grippe tous
ceux qui m'entouraient. Ma maiadie était une
neurasthénie bien caractérisée.
plus me mouvoir sans l'aide de quelqu'an.
Aujourd'hui, plus la moindre douleur, et je suil
a me demander par quelle action incomprehen
sible les Pilules Pink ont pu produire un tel
effet.
L'explication est simple, dis-je, a M. de
Cavel, les pilules Pink agissant comme régéné
rateur du sang et tonique des nerfs, guérissent
la plupart des maladies issues de la pauvretó da
sang et de la faiblesse de< nerfs, comme l'ané-
mie, la chlorose, les névralgies, les affections de
l'estomac et autres.
Je quittai M. de Gavel en le félicitant et en le
remerciant de vouloir bien contribuer a faire
connaitre le moyen de se guórir a ceux qui sotif.
fr<-nt par l'autorisation qu'il me dounade publier
cette conversation.
II est bon que tout le monde sacke que cei
pilules sont en ventedans toutes les pharmaciei
et au Dépót principal pour la Belgique, M. A-
Derneville, 66, boulevard de Waterloo, Bra.
xelles. Trois francs cinquante la boite et dix-
sept f. ancs cinquante par six boites, franco
contra mandat-posta.
Dépót pharmacie Bécuwe, ancienne pharmacie
Aertsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres.
Voulez vous des sucres de toute premièrt
qualité? Prenez les paquets de la Raffinerie
Tirlemouloise.
M. Dankels db Cavil (d'après une photographie)
- Et par quelle ciroonstance extraordinaire
avez-vous pu triompher de cette maiadie, repren
dre vos habitudes, votre bonne mine, et enfln
goüter avec plaisir l'excellente bière que je voii
devant vous
- Le prodige a étó accompli par les pilules
Pink. Ma maiadie a disparu, mon appétit est re
venu, ja dors avec calme et mon caractère s'est
complètement modiflé. Voilé, je crois, un bon ré-
sultat. Mais il y a un fait plus extraordinaire
encore, c'est que depuis dixans, outre eet état
maladif presque céróbral, j'étais rhumatisant au
dernier degró. A chaque saison, je souffrais de
violentes doulean un point que je ne pouvaii
IV© toussez plus. Je garanti»
la guérison du rhume et de la toux la plus
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Wallons, joyeux drilles, qui faites si biea
claquer au palais votre langue en goütant les
crus bourguignons, voici revenir la saison de la
chasse, apportant a vos foyers les gibiers succu
lents que l'on arrose joyeusement d'un vin gónó-
reux. Et ce sera de gais retour de chasse oü
l'on festoyara a l'envi, loin des mólancoliques
pensars et des divagations philosophiques et
sórieuses. Das réunioas d'amis oü les vins cou-
leront a flots ou l'on trouvera la vie bonne
vivre, puisqu'elle nous fournit de si bonnes
choses; bonne chère, vinsmeilleura encore, et
amis aürs.
Mais aussi, quel triste réveil vous attend par-
fois après cette vie de festins et de joiel... Rhu-
matisés ou goutteux, vous regretterez ces dóii-
cieux moments oü la vie était si belle et si bonne.
Vous trouvere* les souffrances plus grandes que
les plaisirs que vous avez goutés.
Dans ce* moments de douleur souvenez-vous
quel'Elixir aruirhumismal et antigouttaux Vin
cent peut vous soulager et vous guériretne
maudissez pas trop le sort qui veut que tout
plaisir se paye, mais qui veut aussi qua tout
maiadie ait son remède.
GEBOORTEN
HUWELIJKEN
STBRB3BVAIX1N