C.
o^A/vr
Samedi 21 Septembre 1901
10 centimes Ie IV0
36* Annee. N° 3680
AVIS
Maison Surmont
Le Tzar en France
Transvaal
Cantique du Président
Mac-Kinley
Les Ministres en vacance
L'électorat féminin
Le paiement des pensions
de 65 francs
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Le JOURNAL D'YPRES parait le Marcredi et le Samedi.
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Bavas Bruxelles, rue de la Madeleine n« 32 et i Paris, 8, Place de la Bourse.
Les administrations commu-
nales ont arrêté le 31 aoüt les
nouvelles listes des électeurs.
Les catholiques sont instam-
ment priés de verifier s'ils sont
inscrits a vee le nombre de votes
auxquels ils ont droit. lis pour-
ront s'adresser au sacrétariat de
l'Association catholique, qui fera,
s'ils le dësirent, leurs reclamations.
Toute reclamation avec pifeces
k l'appui doit être faite avant le
31 octobre.
C'est Dimanehe soir k 8 1/2
heures, au local du Volkshuis
qu'aura lieu le tirage au sort de
la maison Surmont.
M. le Ministre de l'lndustrie et
du Travail honorera la réunion
de sa présence.
La Grande Fanfare prêtera son
concours k la Fête.
Alliance pacifique
Nos lecteurs sont au courant des détails
de ia visite du Tzar en France. Nous ne les
reproduirons done pas.
Mais nous croyons utile de leur faire eon-
nattre la haute signification de eet événement
tel qu'il est apprécié en Russie.
Saint-Pétersbourg, 18 septembre.
Les Novoie Vremia saluent la journée de
Dunkerque comme un nouveau triomphe de
la grande idéé de paix qui est le but du
voyage impériai. Ce journal rend un chaleu-
reux hommage k la France, nation puissante,
active, géniaie et prospère qui veut accom-
plir avec la nation russe une oeuvre de pro-
grès pacifique.
Les Novosti voient dans la visite du Tsar
on nouvel affermissement et une confirmation
del'alliance essentiellement pacifique eutre
la France et la Russie dont les grandioses
manifestations militaires actuelles ne doivent
alarmer personne comme ne comportant
aucun caractère agressif.
Les Novosti soubaitent une union commer
ciale aussi étroite que l'union politique au
moyen de concessions douanières mutuelles.
Patrouille Anglaise capturée
Londres, 18 septembre.
Lord Kitchener télégraphie de Pretoria,
18Une patrouille de grenadiers de la
garde, commandée par un lieutenant, a été
entourée, hier, dans une ferme située prés
de Rell Siding, sur la ligne de Aar k Naauw-
poort et après une résistance acharmée, a
été capturée. J'ai le regret d'annoncer qu'un
lieutenant et un homme ont été tués, deux
dangereusement blessés et un sergent s'est
noyé en voulant aller chercber du secours.
On mande de Johannesburg au Times, le
15 septembre, qu'il est probable que lord
Kitchener donnera suite k sa proclamation
en ordonnant la vente aux enchêres publi-
ques des biens des Boers.
Le produit en sera consacré k l'entretien
des camps de concentration.
Dans les dépêches relatant la raort du
président Mac-Kinley, il a été question k
diverses reprises d'un cantique reiigieux
trés populaire enAmérique.
C'est k ce cantique qu'appartiennent les
dernières paroles prononcées par le prési
dent sur son lit de mort Plus prés de toi,
mon Dieu
C'est ce cantique que les étudiants de
Chicago ont entonné devant les bureaux du
journal oü venait d'étre affichée la mort de
M. Mac-Kinley.
Ce cantique a été également chanté au
service reiigieux célébré k Buffalo.
Plus baut, plus bautC'est le cri de ma foi
S'il faut courber la téte sous le glaive,
Je veux encore que mon ame s'élève
Plus prés de toi, mon Dieu, plus prés de toi
Lorsque la nuit se fait autour de moi,
Quand j'erre seul dans le désert immense,
Que de mon kme encore ce cri s'élance
Plus prés de toi, mon Dieu, plus prés de toi!
Prends, mon cceur, lesailes de la foi,
Vole au-dessus des monts et des vallées,
Chante, au travers des plaines étoilées
Plus prés de toi, mon Dieu, plus prés de toi
Quand tu viendras, mon céleste Roi,
Me recueillir dans ta pure lumière,
Quejeredisek mon heure dernière
Plus prés de toi, mon Dieu, plus prés de toi
M. le Ministre de l'lndustrie
et du Travail
Queiques uns denos ministres sont rentrés
k Bruxelles.
M. le Baron Surmont de Volsberghe passé
ses courtes vacances k Voormezeele, une de
ses résidences.
Le repos bien mérité, que prend M. le
ministre de l'lndustrie et du Travail, ne
l'empéche pas d'assister k des congrés, k des
fêtes de bienfaisance et k des réunions offi
cie 11 es.
Dimanehe prochain il assistera k la visite
officieile du Prince Albert k Iseghem, oü
sera inaugurée l'école industrielle, qui res
sort du département de l'lndustrie et du
Travail.
Dimanehe dernier, l'bonorable ministre
se trouvait k Wannegem-Lede, d'oü I on nous
écrit
Nous fêtions dimancbe l'inauguration et
la bénédiction du nouveau drapeau, offert,
k la société de secours mutueis Helpt mal
kander, par M. le chevalier Jean-Baptisle de
Gbeliinck d'Elseghem, bourgmestre de notre
commune et député de l'arrondissement
d'Audenarde.
La remise du drapeau avait lieu au cha
teau, en présence de M. Surmont de Vols
berghe, ministre de l'industrie et du travail.
Parmi les assistants, nous remarquions M.
le député Raemdonck et d'autres notables,
le T. R. curé-doyen d'Audenarde et un
nombreux clergé.
Après l'allocution de M. le bourgmestre,
nous avons entendu celle de notre honorable
ministre qui, en termes trés simples et trés
clairs, a fait ressortir les incalculables bien-
faits que les sociétés de secours mutueis
procurent k leurs membres.
11 a adressé ses plus cordiales félicitations
k celle de la commune de Wannegem-Lede,
qui, en moins de 5 années, a réuni plus de
cent membres actifs. Après avoir dit quei
ques mots aussi de la loi sur les pensions
ouvrières, l'bonorable ministre a parlé d'un
projet de loi sur le respect du repos domi
nical, qu'il espère faire voter par la Cham-
bre.
Le discours deM. le baron Surmont de
Volsberghe a été cbaudement applaudi.
Le cortège s'est remis en marche, pour se
rendre k l'église de Wannegem, oü a eu lieu
la bénédiction du nouveau drapeau, par le
trés rév. curé-doyen d'Audenarde.
Dommage qu'un ciel gris nous cachaitles
queiques rayons de soleil, qui auraient joli-
ment rehaussé notre belle fête.
A 5 l/2heures, le cortège, qui comptait j
plus d'un millier de participants, s'est
dispersé.
Le Conseil général du parti socialiste s'est
réuni hier sur la proposition des délégués du
Borinage et de Charleroi, de convoquer un
Congrès spécial pour examiner la question
du droit de vote pour les temmes il a dé-
cidé de se réunir en assemblée plénière avec
les députés et les Comités fédéraux le pre
mier dimancbe d'Octobre.
Cette réunion a pour but de préparer ie
Congrès extraordinaire du Parti socialiste
qui aura lieu eet hiver et k l'ordre du jour
duquel figure la question de l'électorat fémi
nin.
On lit dans le Journal de Bruxelles
Uu de nos collaborateurs s'est rendu au
ministère afin d'obtenir queiques renseigne-
ments relativement au payement des alloca
tions de 65 fr., au sujet desquelles il s'est
manifesté queiques réclamations, notamment
dans la presse.
Est-il vrai qu'il y ait un retard consi-
dérabledans ce paiement? l.
Au contraire, lui a-t-il été répondu, le
travail est trés avancé. Sur 130.000 dossiers
qui sont parvenus k l'administration, 115.000
ont été vérifiés vous n'imaginez pas qu'on
puisse payer sans trier les demandes adnai-
ses d avec celles qui sont rejetées, sans
examiner rapidement si les dossiers sont
complets et s'il n'y a pas de doubles-
emplois.
Les intéressés avaient cette année, par
mesure transitoire jusqu'au 31 mars pour
présenter leurs demandes les administra
tions communaies, jusqu'au 1" mai pour les
compléter et les transmettre aux comités de
patronage. La plupart de ceux-ci n'ont pu
travailler régulièrement cette année qu'k
partir du mois de mai. Tel comité a eu jus-
qu k 12,000 demandes k instruire.
Les dossiers, transmis par les comités aux
administrations provlnciales, n'ont com-
mencé k affluer au ministère qu'enjuin eten
juillet. Il en arrive lous les jours il en man
que peut-étre encore 40.000.
Or, sur 115,000 dossiers vérifiés en quei
ques semaines, 100,000 quittances sont
faites 50,000 sont payées50,000 sont
prêtes k partir dès que les perceptions des
postes auxquelles elles doivent être envoyées
pourront les distribuer. Avons-nous perdu
notre temps?
Soitmais I on prétend que l'admini
stration a donné un tour de faveur aux gran-
des villes et relégué les campagnes au second
plan.
C'est absolument inexact. II n'y a eu
