GUER1SON
CRROR/QUE TPROISE
LES VIGNERONS FRANQMS
Gharité Une irrégularité
Cour d'Assises de la
Flandre Occidentale
Nos ministres au travail
VILLE D'YPRES
CONSEIL COMMUNAL
Transvaal
te dans une solution immédiate, transaction-
nelle et critiquable a certains égards, que
dans la perspective proche ou lointaine d un
gicbis irréparable.
Nous ne goütons guèra le qualificatif
critiquable dont use trop gratuitement
peut étre le Journal de Bruxelles. Au lieu
d'analyser un projet, en faisant ressortir ce
qui nous divise, nous préférons rechercher
ce qui peut nous unir pour arriver k une
transaction. Et, k ce point de vue, le gou
vernement nous fait la partie belle dans
son projet.
II met le volontariat k la base de l'armée,
il écarté la contrainte du service personnel,
il respecte la liberté des contrats en mainte-
nant le remplacement, enfin il rend le ser
vice moins lourd en réduisant sa durée.
Voilk les avantages qu'il accorde, pour le
présent, en méme temps qu'il promet, pour
l'avenir, la disparition graduelle mais cer-
taine de la loterie militaiare.
II nous semble qu'il y a lieu de tenir lar-
gement compte de ces offres brillantes et
que les repousser, méme en principe, comme
insuffisanus, serait peu raisonable.
Quoi qu'il en soit.i la veille de discussions
importantes, décisives méme, cette opinion
d'un organe conservateur officieux ne sera
pas sansouvrir de salutaires horizons sur le
vaste et ardue problème qui passionne les
forces vives du pays.
Le Progrès écrit
Le Journal d'Ypres, dans son dernier nu
méro, nous apprend que le bénéfice net, soit
422 fr. 15 c'. de la soirée organisée par
quelques jeunes gens de la ville, au profit des
pauvres, lors du dernier passage du cirque
Sosman, a été remis aux Boeura de la
Providence.
Nous ragrettons que la somme entière ait
été remise aux Soeurs de la Providence. II
avait été dit et répété, lors de la vente des
cartes que le bénéfice net serait remis A part
égale k une oeuvre libérale et k une oeuvre
catholique ou tout au moins au Bureau de
bienfaisance.
Nous constatons que cette promesse, h
laquelle bon nombre de nos amis se sont
laissé prendre, n'a pas été tenue. C'est une
lepon pour l'avenir.
Sans vouloir méconnattre le dévoüment
des Soeurs de la Providence, nous estimons
que le Comité eut pu faire un meilleur usage
des fonds recueillis, que de les employer k
enrichir une corporation religieuse, qui, si
nous sommes bien renseignés, a pignon sur
rue. C'est de la charité cléricale ce n'est pas
celle qu'on nous avait promise.
Quoi qu'on dise le Progrès,il ne fut jamais
question de partager le bénéfice net, k part
égale, entre une oeuvre libérale et une oeuvre
catholique, ou de remellre ce bénéfice au
Bureau de bienfaisance. II y a eu des projels
mais point de décision k eet égard.
Les programmes et les cartes portaient
Fête de bienfaisance au profit des pauvres de
la ville.
Le Progrès veut-il bien nous dire s'il
existe k Ypres une société libérale qui s'oc-
cupe d'oeuvres de bienfaisance au profit des
pauvres?
On a donné la recette aux Soeurs de la
Providence c'est vrai. Mais le Progrès lui-
méme est obligé de rendre hommage k leur
dévouement.
Est-ce que par hasard ces Soeurs ont ja
mais fait une distinction entre pauvres calho-
liques et libéraux? Ne donnent elles pas avec
le méme dévouement, leurssoins k tous les
ouvriers et méme aux bourgeois qui s'adrts-
sent, le jour ou la nuit, k leur charitable mi
nistère
Ces femmes admirables sont des Soeurs,
c'est k dire des Religieuses, et c'est pour ce
seul motif que le Progrès trouve k redire k la
destination de la recette. Mais c'est Ik un
motif que notre population n'admet pas. Elle
dira avec nous que la recette ne pouvait êlre
mieux attribuée qu'k ces femmes d'élite, qui,
dans la distribution de leurs aumónes et de
leurs soins, ne font aucune distinction entre
les pauvres et les malheureux.
Cela suffit, n'est-ce pas
Les fêtes de Lourdes.
La journée de dimanche
La consécration de l'église du Rosaire,
dont quinze évêques ontconsacré simultané-
ment les quinze autels, s'esl accomplie, sous
la double présidence des cardinaux Langé-
nieux et Goossens, par un temps splendide.
La cérémonie n'a pas duré moins de six
heures.
La première partie de cette cérémonie a
eu lieu en présence des seuls membres du
clergé. Encore ceux ci devaient-ils êtie en
habit de choeur.
Vingt-cinq évêques étaient présents.Ce n'est
pas tout k fait le chifltre qu'on avait prévu.
Plusiers des prélats attendus se sont excusés
au dernier moment.
11 était dix heures quand la foule a été
admise k pénétrer dans l'église. Elle slation-
nait depuis plus de deux heures, avec une
patience remarquable, sur l'esplanade. A
l'ouverture des portes, la bousculade inévi-
table s'est produite mais il n'y a aucun acci
dent de personne k déplorer.
Le service d'ordre était assuré par les
brancardiers, reconnaissables aux courroies
de cuir dont ils se serveut pour transporter
sur des brancards les malades k la grotte.
Ces courroies sont leurs insignes. Quant aux
brancards, ils étaient inutiles. Tout le monde
en ce moment, se porte bien k Lourdes, en
dehors de ia centaine de malades hospitalisés
k Notre-Dame des Douleurs et que n'amena
aucun pèlerinage.
MgrEnard, évêquedeCahors, aprononcé,
après la consécration de l'église et pendant
la messe célébrée par le cardinal Langénieux,
un remarquable discours dont la péroraison
patriotique a fait une profonde impression.
C'est l'óvêque d'Angers, Mgr Rumeau, qui a
pris la parole au cours des vêpres pontifi
cates.
Le soir, illumination générale de la basi-
lique, de l'église du Rosaire, des rampes,
des monuments publics et de toute la ville,
et comme la veille, mais avec le double de
pèlerins, procession aux flambeaux.
Voici la liste de Messieurs les jurés de la
Cour d'assises de la Flandre Occidentale,
dont l'ouverture de la 4' série, est fixé au
lundi 21 Octobre prochain.sous la présidence
de M. le conseiller De Smet.
M. Proot, brasseur, Ypres.
H. Talpe, négociant, Roulers.
G. Dezitter, pensionné, Blankenberghe.
Ch. Butaye, négociant, Loo.
Ch. Van Canneyt, id., Roulers.
J. Baus, id., Ypres.
F. Roelandts, brasseur, Wacken.
P. Van Oost, négociant, Bruges.
H. Lagrange, vérificateur de l'enregis-
trement, Ypres.
A. Lust, brasseur, Ostende.
J. Gillèsde Pélichy, conseiller provin
cial, Iseghem.
H. Bonte, négociant, Boesinghe.
M. Cantillon, id., Courtrai.
C. Van Haverbeke, marchand de bois,
Iseghem.
E. van Caloen, propriétaire et échevin,
Bruges.
H. Lefebvre, receveur communal, ühe-
luwe.
J. Carette, architecte, Courtrai.
C. Beyaert, libraire, id.
J. Degraeve, négociant, Bruges.
G. Rosseel, conseiller com1. Iseghem.
Ed. Everaert, pensionné, Ostende.
A. De Brouwer, industriel. Bruges.
H Vander Ghote, brasseur,Elverdinghe.
P. Ferrant, fabricant, Comines.
H. de la Kethulle de Ryhove, proprié
taire, St Michel.
Ed. Delarue, pktissier, Bruges.
E. Joos de ten Beerst, bourgmestre,
Pitthem.
P. Castermans, négociant, Bruges.
A. Fontaine, commissionnaire expéd.,
Ostende.
Jurés supplémentaires
MM. F. Beyers, négociant, Bruges.
Alph. Dumon, id., id.
J. Vermeersch, id., id.
E. Van Damme, id., id.
Nos ministres sont tous rentrés k Bru
xelles, pour assister aux travaux de la
Chambre et se livrer k ceux de leurs dépar-
tements respectifs.
M. le Baron Surmont de Volsberghe a
quitté hier sa résidence de Voormezeele, oü
il s'est reposé pendant un mois, tout en re
présentant le gouvernement dans diverses
circonstances qui se sont présentées pendant
les vacauces visites princières, congrès,
fêtes charitables, etc.
L'honorable ministre reviendra plusieurs
fois k Ypres dans le courant de la session
parlementaire.
Veudredi dernier, M. Liebaert, Ministre
des Chemins de fer, Postes et Télégraphes,
a passé quelques heures k Ypres. II s'est
enlretenu avec nos Sénateurs et Députés et
spécialement avec M. le Bourgmestre, qui
lui a montré les Halles et l'Hótel de ville.
M. Liebaert s'est spécialement intéressé aux
travaux de restauralion de nos monuments
qui, nous l'espérons, seront bientót entamés.
Voir aux annonces les Grands Magasins
du Printemps de Paris.
Séance publique du
du Samedi 12 Octobre 1901,
k 5 heures du soir.
ORDRE DU JOUR.
1. Communications.
2. Finances Dépót du compte communal
1900
3 Dépót du rapport de 1900.
4. Procés-verbal de vente du produit des
noyers.
5. Ecole industrielle budget 1902.
6. Ecoles primaires id.
7. Ecoles gardiennes id.
8. Ecole ménagère id.
9 Instruction primaire Répartilion de la
part du bureau de bienfaisance dans
les frais de l'instruction gratuite.
10. Propriétés communales. Vente de ter»
rains rue Ed. Fiers.
11. VoiriePlan d'alignement du marché
au poisson (cóté ouest).
12 Voirie vicinale Plan et devis de tra
vaux d'empierrementa) Pannenhuis-
straatb) Wulvestraatc) Wieltje-
straat.
13. HospicesVente d un terrain k Zuid-
schote.
H uwelij ksaf kondiginge n
M. Tadema, ancien combattant au
Transvaal, donnera une conférence au Café
du Saumon, JEUDI 10 OCTOBRE, k 8 h. du
soir.
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Jurés titulair es
MM. J. Van Moere, pensionné, Ostende.
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Julius Bracke, werktuigkundige, te Cruys-
hauteua, en Maria Van Eeckhoutte, dienstmeid,
te Deynze, voorgaandelijk te Yper.
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