GARANTIE m ONGUENT CHRONIQUE YPROISE La Grande Fanfare Société Royale Le Cirque-Exhibition de Barnum et Bailey En vente importe aussi que nous nen ayons pas moins 11. Halleputte, rapporteur. Ja regrette de devoir dire que les explications du minis tro n'enlament pas l'exactitude de mes cal culi. II compare deux choses qui ne sont pas comparables. La moyenne actuelle du ser vice actuel est de 33 mois et demi, si Ton déduit les congés, et, ai Ton ne les déduit pas, de 3d mois (t 754 millièmes. Dans le régime futur, la moyenne sera de 13 mois 33 millièmes, exclusion taile de tout congé. Ce que M. le ministre compare, c'est* d'une part, le rendement d'un contin gent auquel on appliquerait le service net et celui d'un autre contingent auquel on appli querait 1e service brut. Mais, dit le ministre, vous oubliez que la moyenne des pelites permissions n'est que de quatre semaines iu lieu de six. D'abord, cela est assez étonnant, puisque la loi accorde formellement aux hommes six semaines de congé. M. le général-major Cousebant d'Alke made, ministre de la guerre. lis n'en veulent pas. M. Helleputte. S'ils n'en veulent pas, cela n'empêche qu-ils peuvent les réclamer et, s'ils les réclament, vousaurezévidemment un mécompte dans le rendement espéré du contingent. Et puisqu'il y aura encore de petites permissions, comme l'annonce M. le ministre, je voudrais que la loi en détermine la durée. Cela est d'autant plus nécessaire que, méme lorsqu'ils sont inscrits dans la loi, je constate que les hommes ne sont pas certains de les avoir. De quelque fapon que le ministre traite les cbifïres, nous arrivons loujours k la même conclusion4,000 hommes de plus. I! y aura, en outre, 700 hommes iucorporés par la conscription et qui ne le sont pas aujourd' hui, car ou remplacera notamment les retar dataires. M. Antoine Delporte. El s'ils revien- nent, ils marcheront également cela fera deux hommes pour un M. Helleputte. Dissiper le malentendu actuel est trés simple. Le rendement doit étre établi d'après ces facteurs 1* le nom- bre des hommes réellement incorporés 2* le déchet d'usure qui est connu 3° la du rée du service; 4° le nombre des congés 5* le nombre de volontaires qui devra étre complété en bommes lournis par la con scription. II me semble que rien n'est plus aisé que de nous entendre sur tout ceci avec le gou vernement car, quant k nous, nous ne de- mandons pas mieux. Neus ne sommes pas exigeanis. Rires a l'exlrême gauche.) M. Furnémont. C'est le mot de la fin M. Helleputte. Mais oui, j'ai annoncé dès le débulde mon discours que nous dé- sirons nous entendre avec le gouvernement. H. le ministre dit qu'il veut le maintien de l'effeclif de paix, et de pas un homme de moins. Eh bien, nous, nous voulons aussi le maintien de l'tffecuf de paix, mais pas un homme de plus. M. te général major Cousebant d'Alkemade, ministre de la geurre. Le malentendu per- siste. II ne s'agit pas de srvoir si les bom mes jouiront de quatre ou de six semaines de congé, mais de savoir ce que comprend l'éffecüf de p*ix. Nous avoris aujourd'nui 43,000 bommes, y compris les malades, les correctionnaires et les permissionnaires, et nous entendons par rffectif de paix lous ces hommes réunis sous les drapeaux. Si tous les hommes n'ont pas six semaines de congé, c'est que beaucoup n'en veulent pas et que le gouvernement est autorisé k suspendre les congés, par exemple quand il y en a trop k la fois. Que donnera le voloniariat Nul ne le sait a* juste et M. Helleputte ne peut done labier sur ses résultats comme sur une base cer- taine. M. Helleputte. J'ai pris vos chiffres. M. le général-major Cousebant d'Alke- made, ministre de la guerre. Rien ne dit que nous aurons les rtndements espérés. (Ah ah sur les bancs socialities.) M. Hoyois. C'est une erreur nous aurons dorénavant encore plus de volontai res qu'aujourd'bui étant donnó les avantages qu'on leur fait. M. le général-major Cousebant d'Alke- made, ministre de la guerre. C'est pos sible. maisce n'est passftr. Lk, je le recon- nais, est le point faible de notre projet. M. Helleputte. Vous aurez encore un supplément de volontaires. M. le général major Cousebant d'Alke made, ministre de la guerre. Cela n'est pas certain. C'est pourquoi le gouvernement s'est réservé, dans l'exposé des motifs du projet, de demander éventuellement k la législature un relèvement du contingent. M. De Ponthière. Et si le volontariat donne trop, on pourra, d'autre part, dimi- nuer le contingent. M. le jénéral-major Cousebant d'Aike made, ministre de la geurre. La loi dit qu'on les déduit lorsqu'ils dépassent 3 p. c. du nombre des inscrits. Le contingent futur ne nous donnera pas un homme de plus que le cbiffre que nous avons calculé. En tout état de cause, nous n'aurons pas k l'avenir plus de 43,000 hom mes k l'effectif disponible, y compris ou non les bommes en congé. Nous avons an-joncé, dans notre numéro de samedi, que la Grande Fanfare venait d'êtrecréée Siciété Royale Cet événement a été célébró dimancbe soir, k la Salle hveins, oil les autorités com- munales, l'Harmonie de la ville, l'Orpbéon el les membres honoraires avaient été con- voqués par la commission de la Grande Fanfare. Par une délicate attention, les maisons du cimetière St-Jacques et plusieurs demeures des environs étaient pavasées. Le soir tout le quartier était illuminé. Le Carillon s'est méló k la féte, en faisant entendre, le matin de 7 k 8 heures, et le soir de 7 1/2 k 8 1/2 heures, la Brabanfonne, l'air de Notre D.tme de Thuyne et d'autres airs populaires. A 8 1/2 beures, la Salie Iweins était com- ble. Après que la Grande Fanfare eut joué l'air national, M. Iweins d'Eeckhoutte prit la parole pour annoncer qu'il avait plu k Sa üajesté le Roi d'uclroyer k la Grande Fan- are le titre de Société Royale Cet hon- neur nous est échu, dit-ii, il y a quelques mois, au moment oü j'étais éprouvé par une ci uelle maladie. J'ai attendu mon rétablisse- ment pour vous 1'annoncer et le fêter avec vous. M. le Président expose les devoirs que son titre nouveau impose k la Fanfare. «Noblesse oblige,»dit il Rendez-vous dignes do la taveur obtenuset soyons en reconnais- sants envers Sa Mij sté. (Longs applaudis sements) M. Lagrange, vice Président de la Grande Fanfare, félicite M. Iweins dEeckhoutte, Président, et fxprime le voeu de le voir longtemps eucoie k la tête de la société. M- Colaert, en sa qualité de Bourgmestre et comma vice-Président de l'Association Conservatrice, félicite k son tour M Iweins d'Ëeckhoutte el les membres de ia Grande Fanfare. L'admimstration communale, dit il, a été heureuso de donner un avis favorable k l'octroi de la faveur royale k voire société. Répétant la parolede M. Iweins d'Ëeckhoutte Noblesse oblige il dit aussi que les membres de la Fanfare assument des devoirs en devenant société royale. II insisle sur ces devoirs qu'il développe en termes bien choisis. II rappelle les servi ces que M. Iweins d'Ëeckhoutte a rendus k la cbose publique et k la cause catholique, et associé k son nom celui de M"" Iweins d'Ëeckhoutte, qui est k la tête de toutes nos oeuvres. II appelle les bénédictions divines sur la familie Iweins et soubaite longue vie et bonne santé au Président de la Grande Fanfare. Successivement, M. l'Echevin Fraeijs, au nom de l'Harmonie Communale, dont il est le Président; M. fciebuyck, Vice-Président duCercle Catbolique, présidé par M. Iweins d'Ëeckhoutte; M. Jules Antony, Président de l'Orpbéon, en offrant de superbes bou quets et gerbes de fleurs k la Grande Fanfare la félicitent en termes heureux, répétant les voeux qui onl été exprimés par MM. Colaert et Lagrange. Toutes ces allocutions sont vivement ap plaudies par la nombreuse assistance et M Iweins d'Ëeckhoutte remercie éloquemment chacun des orateurs avec une profonde émo tion, partagée par l'assemblée, qui lui fait une nouvelle ovation. Après un air de musique, le vin d'bonneur est offert k tous les membres des Sociétés présentes: et la féte se termine k 9 1/2 heures, au milieu de l'enthousiasme géné ral. Mousieur le Ministre Baron Surmont re- tenu k Bruxelles, s'est associé k la mani festation de sympathie envers la Fanfare Royale et son digne président, en envoyaut la dépêche suivante Monsieur Iweins d'Ebcihoutte Sénateur Ypres Trouve lettre k ('instant. Félicite Société et son Président. Ai regrelté vivement ne pouvoir étre k Ypres. Baron Surmont de Volsberghe. La Direction nous écrit pour démentir cer tains bruits répandus ici, comme quoi la troupe et le spectacle venant ici ne représen- teraient qu'une partie de cette vaste entre prise. Les auteurs de ces fausses nouvelles agissent ou par esprit de rivaliié ou par ignorance. La troupe est au grand complet et présentera ici les mémes spectacles que ceux présentés k Hambourg, Berlin, Leipzig, Dresde, Cologne, Vienne, Budapest, Am sterdam et aulres grandes villes. Nour ver- rons arriver ici le même nombre de wagons appartenant k la Société, les mêmes trou- peaux d'éléphants, les mêmes magnifiques spécimens zoologiques, les mêmes cbevaux de race Le programme n'a rien perdu de sa profusion, les courses romaines qui ont lieu en stade-hippodrome sont toujours aussi excitantes. Bref, tout est Ik, et tout arrivera ici. Notre public n'a done pas k craindre de voir un spectacle diminué ou amoindri. Au sutplus, l'étabhssement de Barnum et Bailey n'a jamais été scindé ou désagrégé, et ses directeurs s'opposent de toutes leurs for ces k ce qu'uu tel fractionnement ait jamais ieu. Partout oil l'entreprise est allé, elle l'a ait en amenant avec soi tout son immense lersonne), sa troupe compléte et toutes ces collections zoologiques. Pour bien s'assurer que l'entreprise voyage jartout dans toute son intégralilé, il suffirait de s'inforroer auprès des compagnies de cheminsde fer. Lkon sait exactement le nom bre de wagons transportés. Or, ce nombre ne varie jamais. Ces wagons se montent en tout k 67, et ils forment quatre trains spéci- aux. Notre chemin de fer a fait avec la So ciété, ainsi que cela se pratique partout, une convention spéciale pour le transport de ces trains, et amènera done ici le nombre entier des énormes wagons spécialement construits pour la Société Les quatre trains spéciaux sont altendus icile matin du 12 Novembre. Les tentes se- rontérigées k la première heure et il y aura deux représentations. Le même jour, pen dant la nuit, tout le matériel sera de nouveau chargé et acheminé vers Roulers oü le cir que a annoncé ses représentations. Huwelij ksaf kondiging Gabriel Dedecker, zeefdenmaker, te Yper, en Margareta Cailliau, kleermaakster, te Yper. UNE MERVE1LLE. Pourquoi vouloir tousser quand ju garantis publiquement, que le Sirop Depratere au goudron décoloré et aj baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniktre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Strop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. En vente k Ypres, pbarmacie Socquet-Ter- rière; Roulers, pbarmacie Veys; Dixmude, "harmacie Gbyssaert; Courtrai, pbarmacie De Boey et Hulpiau. Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemomoise. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2