\p\ CHftONIQUE FPHQISE Mercredi 27 Novembre 1901 10 centimes le 36* -Vnnéè. $699 Garde Catholique Transvaal Eckec Anglais a Villiersdorp Républicains A Ia Chambre L'eau de Ia Ville Lesfètes de Courtrai en 1902 On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et tous Jes bureaux de poste du royaurae. Le JOURNAL D YPRKS parait le Mercredi et, le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est da 5 fr. 60 c. par an pour tont !e pays; pour l'étranger, le port en sus. Idis abonnements sont d'un an et se régnlarisent ün Décembre. Lep articles et communications doivent être adrossés franco da port a l'adresse ci-d«ssns. Les annonces coütent 15 centimesla ligne. Los reclames dans ie corps du journal coütent 30 centimes la ligne.Les insertions judiciairesi franc la ligne. Les numóros supp'é- monta'res coütent 10 francs les cent exempl aires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté los 2 Flandrcs) s'adresser 4 VAgence Bavat Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et Paris, 8, Placé de la Bourse. La section draroatique se prépare jouer le 15 Décembre au Volkshuislecélèhiedrame transvalien, De Vrijschutter, (le franc-tireur) De temps en temps re répandent des bruits de paix quisemblenl comme des aspirations de l'Angleterre vers la fin de cette guerre qui éeorne son budget et ravage son armée. Au- jourd'hui encore, le bruit se répand que, dans le conseil des ministres tenu hier k Londres, ii auraitéié décidé, pour répondre aux critiques de certains libéraux impéria- listes, d'énoncer clairement les conditions auxquelles le gouvernement anglais est prêt k faire la paix Ces coi dilions ne seraient pas communiquéesofficiellement suxBoers, mais on férait en sorte qu'elies vinssent k leur connaissance. Comme ellesne comprendront pas l'indé- pendance des deux Républiques, elles ne produiront d'ailleurs aucun effet, les Boers étant plus que jamais résolus lutier jusqu'k ce que leur indépend^nce, la plus compléte, leur ait été restituée. Lord Kitchener téiégraphie Prétoria, 23 novembre. 11 résulte de renseignemenis eomplémen- taires relatifs k l'engagement qui a eu lieu prés de Villiersdorp que, durant la nuit du 19 novembre, le commandant Fisher, posté k Rietfontein, envoya quelques patrouilles k Kalkspruit pour s'emparer de la collme qui domine Zandsdriftmais les patrouilles ticu vèrent la collino occupée par les Boers. Au point du jour, Fisher savan^ait vers la colline, quand il fut attaqué du nord et du sud. II prit, néanmoins, par degrés, une po sition avantageusemeat abritée. A neuf heures, les chevaux placés k l'ex- trémité sud de la position, s'entuirent. Profi- tanl de la contusion, les Boers, au nombre de 350, prirent l'avantage, blessant dange- reusement Fisber el un capitaine et atta- quant séparément de petits groupes d An glais qui furent obligés de se rendre, k dix heures. La colonne Remington arriva k onze heu res, mais les Boers avaient disparu, k l'ex- ception du commandant Buys, blessé qui fut capturé. Les Boers ont rel&ché leurs prisouniers. A conserver ce petit extrait des Annnles parlemthlaires, séance du 19 novembre M. de Ponthière. Est-ce vrai, oui ou non, que vcus avez juré la guerre k nos insti lutions U. Furnémont. Pas du tout, nous deman- dons la liberté constitutionnelle par le suf frage universel, et vous n'en voulez pas. M. de Ponthière. II n'est pas question de Mais la situation a été ramenée au point par M. Woeste, dont nous citons ces pa roles Trés noble a été l'accord qui vient de se conclure entre le gouvernement et la majorité les principes fondamentaux aux- quels la droite est intéressée comme le pays tout entier ont été sauvegardés. Quel est ie principe que nous eussions abandonné Est ce que le volontariat ne sera pas développé? Est-ce que la rémunération ne cela, monsieur Furnémont, mais de voire j sera pas étendue Est ce que l'eflectif nécc-s- répuhlicanisme. Etes vous républicain, oui ou non (Plusieurs membres soeialistes se lèvent en criantOuioui M. Gouters. Vive la république M. Demblun. Oui, vive la république M. Cavrot. Vive la république M. Demblon. Oui, nous sommes répu blicains. A épingler au serment fait par le citoyen Furnémont devant le cercueil d'Alfred De- fuisseaux Nous ferons la République. La séance d'aujourd'bui a fait aboutir, enfin, les débals qui se poursuivent depuis cinq semaines, sur la question militaire. Le vole du projet est désormais assuré. Après une intervention concise, modérée, mais explicite de M. Segers, le gouvernement s'est saire ne sera pas sauvegardé Dans ees conditions, l'accord ne mérite aucune des critiques de la gauche. C'est une transaction loyale que le pays applaudira. Quand le temps de service sera diminué et la rémunération étendue k tous, les popu- lauons s'apercevront que leurs charges sont I diminuées sans compromettre notre organi- sation militaire. Nous ne craignons pas le jugement du pays. Vous pouvez multiplier j vos déclamations et vos grands mots. La loi i y rdpond d'avance et nos amis auront soin de I la faire comprendre par tous, L'érninent député d'Alost a, au surplus, fait ressortir l'impuissance de 1'opposiüon, j sans direction et sans programme, sur la i question militaire comme sur toules les j autres, hormis celle de l'aniicléricalisme. j A cette politique du gkcbis, le pays préférera i toujours ia politique k la fois progressive et rendu aux instances des députés anversois conservatrice du parli catholique. et les applaudissemenis nourris de la droite lui ont montré qu'il répondait par Ik au voeu unanime de la majorité. On coi goit que cette manifestation d'un accord, désormais inattaquable, ait fait rugir tous les pauvres lions de l'opposition. Da M. Hymans k M. Demblon, de M. Terwagne k M. Frédéric Delvaux, tous, y compris M. Neujean, ont tenu k vociférer desanathèmes contre le gouvernement, la majori'é et les öépuiés catholiques du banc d'Anvers. Même on a vu M. Neujean, se faisant le conseil désiniéressé de la gaucbe socialiste, la sub- merger de ses grandiloquences doucereuses, etdéclarer en leur nom qu'ils seraient deve- nusdegr-ands parlementaires et de savants politique sans l'iaiquité de Ia loi militaire. Par un mot cruel, M. Furnémont a mar qué ce qu'en pensaient les citoyens rouges Nous sommes sur le velours a-l-ii dé- claré, aux rires amusésde la galerie. Ge nest pas la première fuis, d'ailleurs, que M. Neujean couriise la Marianne révo- luiionuaire. 11 l'a fait déjk k la Populaire, k Liège, comme M. Tournay l'a fait k la Mai- son du Peuple de Bruxelles. M. Hyraaes a'était pas encore allé se faire applaudir dans les repaires du socialisme il a réparé sa faute e:i provoquarit les uruy- antes approbations de leurs délégués k la Chambre. Au début de ia séance, la demande de poursuites nouvelles, k charge de M Sroeets Paul-Alfred-Hortense, avait été renvoyée auxs ciions, tandis que par cette rectifica- liön d'état-civil, la Gbambre perdail son Napoleon. Mais elle garde sou Gélestin Le collége échevinal, d'accord avec le conseil communal, vieut de réduire k trois heuies le temps du débit de l'eau de la ville. M. Colaerl a juslifié la mesur-% dans la séance du conseil communal du 16 Novem bre La réserve de 1 étang de Dickebusch diminue tous les jours d un ceniimètre, rnsl- gré les quelques ondées que nous avons eues ces jours derniers. Or, il n y a plus que quinze k vingt centimètres utiles. La mesure est done am pie ment justifiée. Sans doute cette situation est Ikcbeuse, mais elle est générale. L'eau manque par- tout. Il y a des communes oil les sources ne donuent presque plus rien, el tariront oom- plètement, si bieutót il ne pleut aboudam- ment. Cette situation est moins préjudicable k Ypres que dans les autres communes. Outrs que l'étang de Dickebusch peut nous don- ner de l'eau pendant au moins trois semai- nes encore, nous avons une réserve con- venable k Ziilebeke, d'oii l'eau pourra être amenée dans les fossés des remparts, pour être distribuée k la population. M. le Bourgmestre a fait remarquer que l'on abuse de l'eau de la ville. C'est vrai, et presque tout le monde en a abusé pendant le dernier été, qui a été long et particuliè- rement sec. L'honorable magistrat a done raison de faire appel k nos concitoyens pour qu'ils usent de l'eau avec modération. Nous l'approuvons et nous applaudis- sons k son projet d'augmenter considéra- blement la profondeur de l'étang de Dicke busch, de manière k tripier le volume actuel. Ce projet permettra de distribuer large- ment l'eau, mênae pendant les années les plus sècbes et donnera satisfaction aux récla- mations légitimes de l'industrie. Nous apprenons avec plaisir que, sur la proposition du collége échevinal, l'admi- nistration communale a chargé M. l'Iugé- nieur Froidure de faire, avec le concours de l'Ingénieur de la ville, l'étude de eet important projet, qui pourra être réalisé dans le courant de l'année 1903. Da Uien Public: Nous avons parlé k diverses reprises des fêtes qui seront célébrées, l'an prochain, k Com trai, eu commétnoiation de la batuille des Eperons d'Or. Un comité formé k cette occasion s'est occupé de l'organisation de ce jubilé dans sa réunion du 5 novembre. II a discu'.é le caractère k donner aux fêtes, et ii pai afi que, pour donner satisfaction aux deux opinions poluiques, on aurait décidé que la Messe eu plein air, dont il avait été question dans Ie programme des fêtes, ne serail pas célébrée. Nous n'avons pas k intervenir dans une question locale, pour la solution de iaquelle nous sommes incompétents. Mais nous ne pouvons nousempêcber de rappelerk Qui de droit que c'est une étrange idéé de vouloir donner un caractère de neutralité k la com- mémursiiou de la baiaille des Eperons d'Or A t ou oublié qu'au moment oil ia bataille allait s'engager, un grand silence régna dans les rangs des combaltants de Flandre? Ran gés sous leurs bannières respectives, ils se confessèrent, comme ils purent, k des reli- gieux franciscains qui, en grand nombre, avaient voulu suivre leuis compatriotes et qui, obéissant k la double impulsion de la religion et du patriotisme, parcouraient les rangs en distribuant les exhortations et les i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1