M EU BLES N0RR N0RR N0RR ERAINY-PAUWELS Le drame municipal de Koquebrune Assassinat d'un curé Actes Ofliciels BUREAU Vente Publique Lundi9 et Mardi 10 Décembre 1901 FLEUR D'AVOINE GRUftU D'flVOINE CRÈME DE R1Z CRÈME BLÉ VERT CHftPELURE NOUILLES JULIENNE. paroles d'encouragement. Cela fait, un prêtre éleva la Sainte Hostie au-dessus de toute I'ar- mée agenouillée, et Ton vit chacun alors, pour montrer le désir qu'il avail de partici- per au Saint Viatique, se baisser dans un pieux recueillement et porter k ses lèvres un peu de cette ter re de la patrie pour laquelle il se préparait k mourir. Et lorsqu'k un moment critique, les ar chers flamandsparurentfaiblir, Guy de Dam- pierre tourna ses regards vers le monastère de Groeninghe, oil les religieuses étaient en prière. Lk se conservait une image miracu- leuse de Notre Dame. Sainte Reine du Ciel«s'écriek haute voix ie béros fla mand, secours nous en ce pér il A ce cri les Flamands s'arrétent, le combat recom mence, et, peu d'beures après, les éperons d'or des chevaliers franpais tués jonchent la terre et tombentaux mains des vainqueurs. En présence de tels souvenirs, qui oserait songer k faire du Jubilé de 1902 une froide fête neutre N'oubliez pas, Messieurs du Comitéorganisateur de la féte, que lorsque, au mois d'aoüt 1887, la ville de Bruges célé- bra l'inauguration du monument érigé aux héros de 1302, il ne fut nullement question de donner un caraclère neutre au cortège historique qui défila devant le Roi. L'un des groupes figurait la Chapelle de Groeninghe, oil les Soeurs de l'Abbaye imploraient l'aide de Dieu pour les combattants de Flatidre, el chantaient le chceur composé par notre poète de Gheldere Welk rumoer ontsteit de lucht Acb, ons berte klopt beducht. O Moeder Gods! Help ons volk zoo vroom, zoo koen Laat ons het recht niet onderdoen Voor Walentrols Et puis, après la victoire, le choeur des Vierges Weest welkom, vrome helden, die de eer der zege draagt U groeten Vlaandrens velden, U groet de Vlaamsche Maagd Wij zullen bloemen plukken, Vol zoeten geur en glans, En op uw schedels drukken tot eenen zegekrans Ce cachet clérical n'a pas nui aux fêtes de Bruges. Que Ton s en souvieiiue k Cour- trai en 1902 A l'appui de ces observations si judicieuses et si opportunes du Rien Public, il nous re- vient qu'en 1883, lors des fêtes du cinquième centenaire de la Tuindag en notre ville, la Commission organisatrice, tout en recher- cbant le concours de l'administration com munale, libérale k cette époque, et de tous les habitants sans distinction d'opinion poli tique, n'eut garde de renier en ce but ou d'amoindrir la signification religieuse de cute fête patriolique.Ce fut même,pour une bonne part, cette altitude nette et catégorique qui contribua trés efficacement au plein succès des festivités du centenaire. Sans doute, l'origine de la Tuindag, deve nue la fête communale d'Ypres, est essen tiellemeut religieuse. Mais il est également incontestable que le fait historique que ton s'apprête k célébrer l'année procbaine k Courtrai, n'aiteu au point de vue catholique une porlée immense sur les destmées et les intéréts religieux du pays flamand Nos lecteurs n'orrt peut-étre pas oublié que le Journal d'Ypres a naguère développé cette tbèse, et éiablr qu'en libérant Ia Flandre de la domination francaise, la glorieuze journée de Groeninghe nous affranchit k l'heure acluelle du régime tracassier et spo lrateur que subissent l'Eglise et les catholi ques de France. Enlever aux fêtes jubilairts de Courtrai tout cachet religieux, c'est en amoindrir la porlée, en tronquer la raison d'être et en compromettre le succès. Nice, 24. La réunion des conseillers municipaux de Roquebrune, commune située non loin de Menton, a été, samedi soir, trou- blée par des scènes de violence inouïes Des coups de revolver ont été tirés par un mem bre de Topposition, le conseiller municipal Orsini, el l'on comple, k l'heure actuelle, un mort et trois blessés, dont l'un trés griève- ment. Voici les détails complets sur cette affaire Les conseillers municipaux prolestataires avaient adressé au préfet des Alpes-Mariti mes une longue lcltre dans laquelie ils accu saienl le maire do leur commune, M. Brig- iiano, d'avoir fait exécuter certains travaux d'utilité d'uae fagon irrégulière. Le préfet avail aussiiót répondu, en pré sence de la gravité du cas, qu'il allait étu- dier sans retard ia protestation qui lui étart parvenue. Mais il était loin de se douter des divisions profondes qui existaient au sein du Conseil municipal de Roquebrune, divi sions entretenues par des polémiques locales et des menaces réciproques. Dès qu'ils turent en séance, les conseillers municipaux commencèrent k s'invectiver les esprits s'échauftèrent, et M. Orsini, par venu au par oxysme de la fureur, fit bientót feu de sou revolver dans ie greupe formé par les partisans du maire. M. Briglrano fut alteiut d'une balie k i'aine droite; ii s'affaissa en s'écriant«Assassin! Assassin Vengez-mot En même temps, son adjoint, M. Sigaud, recevau un projectile dans le ventre, et M. Dominique Bngliano, le fiére du maire, était frappé d'une balie k la tête. Au cours de l'épouvautable mêlée qui sui- vil cette scène de meurtre, un autre conseil ler, M.Revellt, regut une blessure assez gra ve k t'oeil gaucüe. Dès qu'il eut connaissance de ces faits, le préfet des Alpes-Maritimes se rendit k Roque brune. Quant ii arriva, M. Sigaud, l'adjoiut au maire, venait de rendre le dernier soupir. M. Brigliano était dans un lei état qu'il «ro put s'entretenii' avec lui; on ne croii pas que ce dernier survive k sa blessure. De mème qu'ii ne semtrla pas que M. Dominique Brig- liano puisse êire sauvé. Le meurtrier, Oisini, est uit ancien adju dant du 27" régiment de cbasseurs k pied en ganiisou k Menton. Après avoir fait feu sur ses coliègues du conseil mtnicipal de Ruque- biuue, il apris ia iuue et s'est léfugiédaus la moutagüe qu'il counatl admirablement. Fiusieurs brigades de gendarmerie out été envoyées k sa poursuite, maïs jusqu'k pré sent les recherches sunt demeurées intruc- tueuses. Ge drame provoque dans ia contrée une émouon considérable et l'on craint que les partisans du maire Brigliano et de son ad joint détuni ne se livrent k des représailles. Ge serail alors une véritable vendetta. Montbrison, 24. Le curé de Sainte Agaihe-la Bouteresse et sa servante ont bssassinés cette nuit. Leurs cadavres ont éié découverts, ce matin, horribiernent mutilés Les assassins sont inconnus. Le paiquet de Montbrison se rend sur lts iieux. Nouvetux iéiailsL'abbé Ladenst a été trouvé dans son lit recouvert d un amss de paille auquel on avait mis le feu. Les assassins avaient en outre allumé qualie foyers aux quatre coins du presbytère. La victime habitait avec sa domestique. la femme Simiaii, et était trés estimée de ses paroissiens diraanche matin, le sacristain et quelques fidèles, inquiets de ne point voir venir le curé pour la première messe, se ren- dirent au presbytère. Ils escaladèrent le mur de clóture k l'aide d'une échelle et regardè- rent dans la cbambre du premier étage d'uü sortait de la fumée. Un spectacle terrifiant s'ufti it k leurs yeux Sur le lit, ils aper Qure.i.t le cadavre du piêtre, horriblemenl mutilé, la tête pendant hors de l'oreiller avec, au front, une terrible blessure, semblant prova- nir d'un coup de baehe. Dans la même pièee était étendu le corps de la domestique, qui paraït avoir éié tuée de la même fagon. Le vol a été ie mobile du crime. Les as sassins ont pi is une centaine de francs en or et plusieurs litres nominalifs de l'empruut tui ede 1894. Diveis onjets de valt ur ont également disparu. Le parquet de Montbrison s'est trausporié sur les Iieux et a ouvert une enquête. Un médecin a été désigné qui procédara k i'tu- topsie dès ce matin. L'émotioa est tiès vive dans lout le dépar tement de la Loire. Par arrélé roy«l, M. Tbienponl, Procu reur du Roi k Ypres, a été ïiommé Gbevaii r de l'ordre de Léopold. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir tuusser quand je garantis publiquement, qua 3 Sirop Depratere au goudron décoloré et 8J baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniatre en 2 jours. G'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux r,ui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2