m H GHYSBL-GALLBS Van Winsen GHRON!QUE YPROISE AVENORE SUIDES DE CONVERSATION I Le comité Marnix Les maladies contagieuses a Ypres Une mésaventure ma^onnique A la Cour de Hollande Réception deM. Merghelynck M BUREAU Le comité Marnix fait de ia propaganda A Ypres comme aiileurs. Cast le Progrès qui s'en charge. Chose h noter, notre confrère se plaint de la persécution des juifs, organisée, paralt-il, dans tous les pays, par le parti conservateur ou catbolique. Les Juifs peraécutés en Belgique Qui s'en est jamais apergu Vendredi encore, la Chambre avait i se prononcer sur plusieurs demandes de natu ralisation. Tous les Juifs ont été repus En France, est-ce bien l'anti-sémitisme qui fait de la propagande N'est-ce pas plu tót la Juiverie alliée la Francmaponnerie règnante? Soyez sérieux, Messieurs du comité Mar nix, en écrivant l'bistoire ou n'écrivez pas, si vous n'avez que des sottises k dire. Les journaux annoncent des cas de fièvre tbypboide dans plusieurs villes du pays. A Ypres, cette maladie contagieuse a dis- paru. Depuis plusieurs années nous u'avons eu enregistrer aucun cas, pas plus que nous n'avons eu ft parler d'autres maladies, telles que la petite vérole et d'autres. Notre ville est vraiment prévilégiée sous le rapport sanitaire. Ce résultat est dü avaut tout ft l'établisse- ment d'un réseau d'égoüts qui traverse le sol de toutes nos rues, k peu d'exceptions prés, draine le sol et rend les maisons sèches. La qualité de l'eau y est sans doute aussi pour une part. Les travaux exécutés naguère, en vue de décanter l'eau et de lui donner une forte aération, ont incontestablement eu pour effel d'améliorer notre eau alimentaire. La qualité gagnera encore, le jour oil les travauxdecurage des étangs seront exécutés. Et, beureusement, ce jour approche. II est constant, et universellement admis aujourd'hui, que plusieurs maladies, et no- tamment la fièvre typhoïde, sont occasion nées par l'eau. II en résulte que l'eau d'Ypres doil étre bonne, puisque les maladies conta gieuses ont disparu. Les Francs-mapons suisses viennent d'é- prouver une mésaveuture analogue a celle qui a atteint les promoleurs allemands du lot von Rom Eux aussi se sont trouvés récemmerit avoir fait plus de bruit qu'ils n'auraient vou- lu. On sait comment, de concert avec leurs cousins les piétistes, ils iunondaient la Suisse calholique de libeiles infèmes conlre nos saints, contre nos dogmes et nos pratiques religieuses. Au premier rang, pour les régions de langue allemande, c'était la brochure d'un nommé Grasmann, qui a été d'ailieurs con- damnée par le tribunal de Nuremberg et par la cour d'appel de Leipzig aux cantons ro mands, on ménageait une publication pério- dique d'unjeune instituteur qui, pour battre en btècbele célibat ecclésiastique, étale au grand jour la malpropreté de ses polisson neries, et de plus les mémoires posthumes d'un viel apostat mort naguère, lequel sous prétexte de uconter les cinquante années de uvie dans l'Eglise catbolique, récbaufie tous les clichés rabattus et rabèobés contre la mariolatrie, la confession, etc. Argent dépensé inutilement, vains efforts: ces productions immondes, émanées de pro testants et de renégats, ne servaient qu'é exciter la foi des populations des protesta tions énergiques se faisaieut entendre; il fallait un scandale pimenté, plus impression- nant, plus empoignant. Et cette fois parut la Voix de Cattandre, par un prétrr. catho- lique romain en fonctiom. Vous dire l'ac- ceuil que lui fit la presse maponnique, la joie trépignante qu'elle faisait éclater, nous y renonpons. Un prêtre en fonctiont Jugez done I Mais quel était done ce prétre si humble, se cachant dans l'obscurité de l'anonymat, alors qu'on lui décernait un tel triompbe? On allait bientót le savoir c'était un mal- heureux défroqué, nommé Odermat, depuis plusieurs années éloigné du ministère et frappé de censures cause de son ioconduite. II était prét k tous les métiers, excepté aux bons, et, pour son malheur, il essaya de celui de quêteur. C'était, disait il, en faveur d'un orphelinaten réalité, eet orphelinat, c'éiait sa petite familie composée de quaire enfants. Arrêté comme escroc, traduit devant le tribunal, il dut subir la lecture de lettres saisies cbez lui, et qui racontaient l'bistoire de la Voix de Casstndre. Le factum lui avait été impeté par le chef de la francmaponnerie du canton de Zug tout d'abord il avait éprouvé certaines répu- gnances, il lui en coótait de déverser tant de bave sur saint Alphonse de Liguori mais le terrible véuérable dictait, et il fallait écrire, sinon point d'argent. Touchant exemple de l'amour des Frères Trois-Points pour la «justice et la vérité.» Autant leurs journaux avaient mis d'empres- semenl ft vanter et analyser le pamphlet au moment de son apparition, autant lis ont eu de soin, après une telle déconvenue, de garder De Conrart le silence prudent. Les Central News annoncent que le capi- taine van Tet3, l'aide de camp de la reine avec lequel le prince consort se serail battu en duel, est mort la suite d'une péritonite dont il souffrait depuis quelques semaines. Le professeur qui a fait l'autopsie du cada- vre n'a pas relevé de traces de violence et déclare que la mort est due des causes na turelles. Il y a déjé quelques semaines que lécapi- laiite van Tets s'éuit fait transporter, en wagon spécial, Utrecht, oü il vient desuc- comber après une ojératio'n cbirurgicale nécessilée par une péntonite. Le jour de son transfert Utrecht, le prince Henri s'était rendu la gare pour lui souhaiter un prompt létablissement. Et dire que, roalgré tous ces démentis, il y a des feuilies qui prétendent étre mieux informéss que les agences télégraphiques. Ainsi le Vaderland de Munich ne peut que contlrmer les bruits relatifs aux dissentiments qui ont éclaté entrc la jeune reine Wilbel- roine de Hollande et son époux, le prince Henri de Mecklembourg. Ii ajoute Aussi pourquoi cboisir comme mari un officier prussien A part de rares excep tions, roffioier piussien est connu pour son orgueil, sa fatuité et surtout sa brutalilé, II a une fapon spéciale d'accomplir son devoir, et fitiit presque toujours par se faire haïr mortellement. Ei dire que le prince Henri était encore un des meiüeurs Mais ce qui arrive ne peut étonner que des Prussiens. D'apiès la Gazette de Munich, on parait convaiiicu, dans la colonie néerlandaise, qu'un divorce est inévitable. De pareilles blessures ne se guérissent pas. Que lapaixse rétablisseentrelesépoux, nous Ie désirons mais elle ne fera que re- culer un peu le dénouement. Voilé qui nest pas flatteur pour les offi ciers prussiens. Le procés du Prince Conjoint. Le prince Henri des Pays Bas avait chargé des entrepreneurs d'Apeldoorn de la con struction de deux maisons de cbasse prés du Pare royal au chStep.udu Loo, lesquelles devaient étre achevées une époque fixée par contrat. Les entrepreneurs, pour des raisons iodéperidantes de leur volonté. n'ayant pu livrer les deux maisons de chasse en temps voulu, le prince a réclamé la res titution du cautionnement déposé, et, cette restitution lui ayant été refusée, il interne un procés aux entrepreneurs. Le prince a confié ses intéréts l'ivocat Wiersma, d'Apeldoorn, et les entrepreneurs ont cboisi comme dé- fenseur M' Troelstra, l'avocat socialists, l'ancien dépulé k la seconde Cbambre des Elats Généraux. La réception de M. Merghelynck, secré taire de légalion en Chine, a été une féte charmante, réussie en tous points. Nous en reudrons compte daus notie prochaitt nu méro. Huwelijksafkondigingen NOUVELLE MÉTHODE DE PIANO D'A, SCHMOLL. 20' édition. UNE MERVEILLË. Pourquoi vouloir tousser quand je garanlis publiquement, qu ia Sir op Depraiere au goudron décoloré el 9a baume deTolu,guérit le rhume le plus opiniétre en 2 jours. G'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux ,ui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille Le Laitement revient 0.10 par jour. Eu vente k Ypres, pbarmacie Socquet-Ter- ère; Roulers, pharmacie Veys; Dixmude, ■harmacio Gbyssaert; Gourtrai, pharmacie De Boey et Hulpiau. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2