mmmS:
Samedi 21 Décembre f901
10 centimes le i^c
HV Annkb. N° 3606
Les nouveaux abonnés
Turngilde 81-Michel
Fanfare Royale
VILLE D'YPRES
CONSEIL COMMUNAL
On s abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du
r ivaurae.
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout
lo pays; pour l'étranger, le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre
Les articles et communications doivent étre adrossós franco de port a 1'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent 15 centimesla ligne. Les réclames dans lo corps du journal coütent
30. centimes la ligne. Les insertions judiciairesi franc la ligne. Les numóros snpp'é-
msnta'res coütent 10 francs les cent exemplaires.
'our les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flaudres) s'adrosser A VAgence
Savas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et A Paris, 3, Place de la Bourse.
au Jour aal d'Ypre.s pour 1902
recevroot le journal graluitement
jusqu'è. Nouvel an.
Mercredi prochain, fite de Noël, le
journal ne paraitra pas.
DiiQancbe 29 courant, au local du
Volksbuis,grande fête Aegymnastiquo
donnée par les Turners de la gilde
St-Michel.
Nous apprenons que la 2de soii ée de
la Fanfare Royale aura lieu le Samedi
4 Janvier prochain.
A la fin de Jarvier la Fanfare offri-
ra une soiree pour dames aux mem
bres honoraires et a leur familie.
Séance du
du Samedi 14 Décembre 1901
(Suite et fin)
Le conseil aborde la discussion du budget
M.le Bourgmestre Président donne lecture
des divers articles du budget qui sont adop-
tés successivement.
Nous nous bornons a reproduire les ob
servations présentées par les membres du
conseil.
A l'article taxes sur les chtens, M. Bege
rem demaude si tous ceux qui tiennent
des chiens paient ia taxe.
M. le Président.II y en a 1300 envi
ron, qui paient, mais je suis certain qu'il y
a it peu p.rès un chien par dix habitants.,
soit prés de 2000. Si l'on commengait k
prendre des mesures draconiennes, on n'en
finirait pas. Je suis d'avis qu'on fait bien de
voir un peu entre les doigts, paree que beau
coup de gens qui tiennent un cbien, sont
insolvables.
Orgues
En ce qui regarde la taxe sur les orgues, i
ii y aura lieu de prendre des mesures, car
j'ai appris qu'il y a des abus. On vient nou3 j
demander k tout instant des permissions
pour des fêtes de sociélés particulières. Nous
sommes assez larges, sous ce rapport, bien i
entendu, quaud les téies ont lieu dans un
local fermé mais on vient nous eu deman- i
der maintenant pour des kermesses de caba
ret. Gect n'est plus possible nous avous
déja suffisamment élargi le règlement. Si
nous alliotis plus loin, il deviendrait lettre
morte. D'ailleurs si le bourgmestre donnait
beaucoup de ces permissions, ce serait créer
en quelque sorte l'arbitraire.
J'ai appris aussi qu'on danse tous les di-
manches et même dans la semaine a certains
endroits. Je donnerai des ordres sévères k
la police pour que cela cesse.
Fc, le de musique
A l'article Ecole de musique, M.le Prési
dent donne des explications concernant les
subsides qu'on espère obtenir de i'Etat et
de la Prov nee et qui se monteront k 3500
francs.
A l'ari. Pensions de Vieillesse, M.Vander-
ghote demande si le Bureau de Bienfaisance
et les Hospices interviendront pour leur quo
tepart.
M. !e Président répond que cette ques
tion n'a pas encore regu de solution. En ce
qui regarde les mutualités.aucune d'elles n'a
encore fait une demande de subside. Nous
devrons recourir k la presse pour leur in-
diquer la voie k suivre,puisqu'il parait qu'on
ne lil pas nos lettres. Rires
A l'art. Entretien des monuments et pro-
priétés de la ville, M. Ü'Huvettere demande
s'il n'y aurait pas moyen de mettre un ou
plusieurs jardins k la disposition des en-
fants, pouryjouer, ce qui les éloignerait
des promenades publiqueson éviterait
ainsi les dégkts qu'ils y tont.
M. ie Président. On pourrait en créer
aux environs des maisons ouvrières, dont la
construction s'étendra sans doute avec le
temps.
M. D'Huvettere. Ne pourrait-on leur
affecter la Graud'Place, le jardin public ou
bien ia place derrière le Nazareth, oü était
l'ancienne poudrière
M. Boone. Geia ne serait pas pratique
du tout. lis out d'ailleurs la Piaine d'amour
et i'Esplanade les enfauts qui y jouent sont
fort uombreux.
M. le Président. Nous aviserons.
M. Vandenboogaerde demande si le
projet de créer un batardeau au milieu du
Kasteelgracht, continuant la rue des Rtcbes
Glaires, et qui aboutirait k l'Hoornwerk, est
déüniuvement abanonné.
M. le Président.Ge serait lk une grande
dépense, plus de 25000 fr. Pour le moment
il ne peul en én e question. Ge ne peut étre,
en leus cas, qu'un projet fort lointain.
A l'art. veilleurs de la tour, M. le Prési
dent dit que ce service est si mal fan qu'on
sera obligé de le supprimer. Ges veilleurs ne
font rien savoir, et qu and un incendie se
déclare, la police est torcée de télépboner
elie-mémekla tour 11 n'arrive pas toujours
même quelle en regoive une réponse. Der-
nièrement un de nos veilleurs, qu'on avait
iiiuiilement interpellé, fut trouvé trés long-
temps aprèsse promenant au pied de la
tour, au lieu d'être k son poste.Je suis d'avis
qu'on pourrait essayer le système Welch,
suivi k Gand: des avertisseurs autonomiques.
Plusieurs Conseillers. Gela coüterait
trop ober peut-être
M. le Président. Ce serail une dépense
une tois faite et qui serait moins onéreuse,
en somme, que ce qui existe k présent.
M Struye k l'art. éclairage public
demande qu'on prenne des mesures pour
que les rues soient mteux éclairées le matin
pendant l'hiver. On éteint les réverbères
quand ils deviennent véritablement utiles, au
moment oü beaucoup de gens se rendent k
l'église de bon matin, après les avoir laissé
ailtftnés pendant la nuit, alors qu'ils sont
quasi-inutiles. II fait ainsi noir comme dans
un four et des accidents peuvent arriver,
occasionnés par l'obscurité.
M. le Président. Vous avez parfaite-
ment raison et nous avons fait déjk k ce sujet
et k plusieurs reprises, des observations au
concessionnaire. Je crois qu'on ferait bien
de donner l'ordre k la police de dresser un
état indiquaut k quelle heure de la nuit les
lumières out éié éteiutes. Ge serait un trés
bon sysième mais il exigerait de la vigi
lance... Nous placerons sous peu quelques
bees Auers en plus, principalement aux en
virons des églises.
M. D'Huvettere demande si la commune
de St Jean ne doit pas intervenir dans les
trais de la lanterne placée au Wieltje.
M. le Présideut. Elte est placée sur
notie territoire, ceile lamerne, done cost k
nous qu ïncombe sou entretien. La dépense
est du reste peu importante.
M. Boone lait remarquer que des postes
différents sont inscrits pour i'enireiien des
rues, trottoirs etc. Ne sont ce pas les mêtnes
pei sounes qui font ces travaux
M. le Président. Quelquelois, mais pas
toujours. Dans tous les cas, ce sont des tra
vaux iudépendauts les uus des autres.
A l'art. de l'abattoir, M. Vandenboogaerde
demande pour les bouchers l'autonsation
d'abaiire des bestiaux, ledimanche.
M. le Président. Je veux bien donner,
dans certains cas, ceile automation, ainsi
que je l'ai fait déjk, mais non l'éiiger en
régie. Les employés de l'abattoir ont droit,
comme les autres, au repos dominical.
A l'art. Chateau d'eau, M. D'Huvettere
fait des observations sur ia dépense nécessi-
tée par la manoeuvre des pompes et autres
macnines. II entie dans de longs détails sur
un système qui écouomiserait le débit du
combustible et celui de l'eau.M.Boone lui fait
observer que pour mettre ea pratique ce
sysième, la construction d'uu mur fort épais
s'imposerait. M. D'Huvettere conteste cefait
et finaleoaent M. le Président dit que M.
l'Iogéniéur Froidure étant chargé,de concert
avec M.l'Ingénieur Coomans, d'une étude sur
les travaux k effectuer k l'étang de Dicke-
busch, on pourrait lui demander aussi d'exa-
miner les moyens de perfectionner le systè
me en usage au chkteau d'eau. On pourrait
méme nommer une commission spéciale
chareéed'examiner la question soulevée par
M D'Huvettere.
A l'art. concernant les anciennes facades,
M. le Président propose d'inscrire un crédit
de 500 fr. pour subsides k accorder aux per-
sonnes qui reslaurent les anciennes fagades
ayant un caractère artistique.
M. Fiers demande la construction de
trottoirs au Boulevard Malou.
A l'art. fêtes publiques, M. le Président
demande une augmentation de oré lit de 500
francs pour fêtes ayant eu lieu en 1901,
entr'autres la réception de M. Léopold
Merghelynck.
Une discussion s'engage entre M. le Pré
sident et M. D'Huvetiere concernant une de
mande faite par la société dramatique de
Vlaamsche Ster La demande de subside
faite par cette société est rejetée. M.Begerem
s'abstient et MM. D'Huvettere, Vanderghote
et Bouquet votent pour.
Quelques échanges de vues ont lieu encore
sur des articles de peu d'importance l'achat
d'un corbillardl'alignement du Pilckem-
straat etc.
M. le Président dit que les change-
ments, apportés au budget pendant la séance
en cours, seront notés il propose de VGter
définiiivement le total des recettes et des
dépens s dans ia séance de Samedi prochain.
M. Ü'Huvettere revieut sur la demande
qu'il j faite dans une précédente séance la
créaiion d une école gardienne au Verloren
hoek.
M. Ie Président objecte que ce serait
lk uue assez giosse dépense, environ 30.0 0
tr. et qu'il ne suffit pas de créer une nouvelle
école, qu'il faut voir encore qu'on soit en
état de faire lace k ia dépense, ce qui n'est
pas possible pour ie moment.
M. D'Huveüere— 4 ou 5000 fr sufficient.
Je me charge des religieuses, si vous voulez.
(Hiiarité)
M. le Président. 11 ne suffit pas d'avoir
un local pour école, il faudrait également
une demeure pour les religieuses. Je ne
voudrais pas imposer k ces dernières, de
faire tuus les jours et par n'importe quel
temps, un trajet d'une lieue au moins, ce
serait inhumain.
M. D'Huvettre. Eiles le font pourtant
dans d'autres localiiés.
M. le Président. En bien moi je ne
voudrais pas de cela. Si nous créous une
école,il s'agira de construire en même temps