As Volkshuis. Les Boers A Ia Chambre Bulletin politique La municipalité de Boubaix Salie Iweins PAX Actes Officiels Les résultats de l'électorat féminin, en Norwège una demeure sur place mais je le répète, ■ous n'avons pas ies crédits nécessaires eet effet. II ne suffit pas de proposer des dé- pensaa, il faut indiquer en méme temps les resseurces. tin subside extraordinaire de 600 tr. est Yoté sur la proposition de M. Ie Président pour lee services rendus k la ville, pendant l'été, par la Fanfare Royale. La séance publique est levée Ü7 1/2 b. Séance dramatique entrêmement, intéres sante, Dimanche soir au Volksbuis L'annonce de l'arrivée de MM. Louw et Plokbooy avait attiré un monde extraordi- nairement nombreux. A 7 heures précises, let deux Trans- vaaliens, conduits par M. le Bourgmestre font leur entrée, salués par dee applaudisse ments enthousiastes et par leur air national exécuté par l'orcbeetre. Le drame De Vrijschutter était en si tuation, se passant au pays méme des Boers L'exécution, suivie d'une apothéose des héros du Transvaal, a été supérieure it tout ce que nous avons admiré jusqu'ici dans les séances dramatiques de la Garde catbolique. Tout le monde était ému jusqu'aux larmes aurtout les deux Boers qui, pendant une couple d'heures, assistaient k un drame na tional des plus émauvant. Après l'exécution, M. Sobry, président de la Garde Catbolique, en termes vibrants, proposa k l'assemblée que les principaux acteurs, MM. Delahaye, Casier et Flamey, pussent faire une collecte en faveur dee femmes et enfants renfermés dans les camps ée concentration, (applaudissements) Lee deux jeunes tils de M. De Jaeghere efrirent des gerbes de Beurs superbes, por tent les mots Wellicht vrij en onafban kelijk aux deux représentants de la nation boer, qui, pleins d'émotion remercièrent M. le Bourgmestre de sa cordiale hospitalité, la Garde Catholique de son aimable invita tion, lesYprois de leur grande générosité. lis Brent encore appel k la charité de l'as semblée en faveur des victimes de la guerre, martyrisés dans les camps de concentration. Comme nous l'avons dit, dans notre pré cédent numéro, la colleete a produit 128 fr. 89 cent. La séance s'est terminée par une comédie en un acte lest lacht best lacht, qui a fait succéder les rirea aux larmes. MM. Louw et Plockbooy ont quitté Ypres, lundi k 4 heures, se rendent k Hazebrouck, oü ils devaient étre repus le soir. Une sociétéd'Armentières est venue, dans la journée, leur proposer une réception daus eette ville. La Cbambre a fait, Jeudi et Vendredi, bonne et prompte besogne. Elle a discuté et voté successivement le budget des voies et moyens, la question des sucres, le budget de ia Chambre et celui des dotations. Pour arriver k cette fin, elle a siégé, Ven dredi, au-delk de l'heure réglementaire, vou- iant absolument épuiser la discussion de ces objets. II arriva trop rarementque nous puissions faire l'éloge de notre Chambre, pour que nous ne saisissions pas l'occasion de lui donner une fois une bonne note. Nous apprenons que sur la proposition de M. Colaert.appuyée par des membres de tous lesipartis, le personnel de la Cbambre a obtenu hier une augmentation de 10 0/0, pour les séances du roois d'Octobre, mal^ré l'opposition de messieurs les Questeurs. La Chambre s'est ajournée jusqu'au Mardi 14 Janvier. Le Mercredi 15 Janvier, la droite parle mentaire offrira un banquet k messieurs les Ministres, au Grand Hótel. La droite reprend ainsi une tradition in- terrompue depuis plusieurs années. On voit, dans cette manifestation, un gage de 1'union parfaite qui existe entre la major té et le Gouvernement. Les journaux franpais annoncent que le présideot Loubet se rendra au primemps prochain, par mer, enRussie. M. Asquith, membre distingué du par ti libéral anglais, a prononcé hudi, k Wol verhamplon, un grand discours oü il i déclaré accepter sans réserves la politique préconisée par lord Roseberry. La War Office prépare ac ivement l'envoi de 13,000 tommes de nouvelles trou pes dans l'Afrique du sud. C'est done que la cause des Boers ne se porte pas encore si mal, malgré les petites captures qu'annon- cent encore les dépêches anglaises. Le conflit entre l'AUemagne et le Venezuela semble s'aggraver et se compli- quer tout ensemble. D'une part, les journaux officieux de Caracas publient des articles comminatoires k l'endroit de rAlleraagne d'autre part, les Etats Unis viennent de renforcer rartillerie de leur marine. Le gou vernement de Washington, tout en déclarant que ce renforcement n'est pas préparé en vue d'une démonstration navale allemande, ne cache pas cependant qu'il inlerviendrait si l'Allemagne faisait mine de s'emparer de territoires. L'agitation est considérable, dans la ville, surtnut dans les estaminets, k la suite de la démission de la majorité collectivist? du Conseil municipal, dépue dans son espoir de voir voter par la Chambre leur projet de remplacement des taxes d'oetroi. Les conseillers républicains, candidats de l'Union sociale et patriotique, ne paraissent nullement disposés, maintenant, k se retirer: c'est du noins ce que laissent entendre plu sieurs d'entre eux. lis font observer qu'k trois reprises différente», ils ont offert k la muui- cipalité de démissionner si la majorité en faisait autant. Les collectivistes s'étant cram ponnés quand même au pouvoir, ils n'ont plus aujourd'hui, en tant que représentants de la minorité, k se démettre de leurs fonc- tions, puisque la décision de la Chambre leur donne pleine satisfaction. Quant au budget de 1902, qui avait été établi avec les taxes nouvelles de remplace ment aujourd'hui rejetées par le Parlement et qui allait étre discuté dans une prochaine séance du conseil municipal, on se demands maintenant comment il va pouvoir étre équi libré avant la fin de l'année Les collecti vistes avaieut escompté le vote de ces tax>s pour combler le déficit des finances munici- pales k cette heure que les fonds vont faire défaut, que va-t-il advenir de la situation budgétaire de Roubaix? En tous cas, les socialistes sont atterrés La première soirée tabagie de la saison d'hiver a eu lieu Samedi dernier, k la Fan fare royale. Alléchés par l'attrait des soirées des an nées précédentes, un public nombreux et choisi remplissait la belle Salie Iweins, dès 3 1/2 heures. La fanfare ouvrit les deux parties du char mant programme. D'abord par une ouverture de M. Vanremcortel intitulée France et Gaule et ensuite par deux petits morceauxune polka de E. Strauwen et une petite perle de /abory Au Revoir, Mazurka. M. Joseph Derudder a chanté les Filles dArlet de Fiégier et la Keige. Les applau dissements mérités du public ont salué ce chanteur k la voix puissante et si sympathi- que. Le dévoué chef de musique de la Fi nfare, nous a régalé de deux autres oeuvi es distin - gués Zeemanslied de Wambacb, un des meilleurs élèves du regretté Peter Benoit, un bijou musical, qu'un dilettante Yprois a fait connaltre k M. Gust. Wenes. et dont nous avons admiré surtout, en même temps que Ie tour original de la mélodie déclama- toire, l'accompagnement, une vraie dentelle harmoniquepuis, avec accompagnement de piano et violon, la Serenala de Braga, oeuvre connue mais toujoursbelle. Trois amis de Wervicq s'étaient chargés de la panie instrumentale solo.C'étaient MM. L. Leire, Vanbiervliet etDeleu.Deux flütistes et un hautboïsie. Disons-le immédiatement, ce sont trois artistes finis. M. Leire, n'est plus un ineonnu pour nous il a acquis un degré de virtuosité qui en fait un des meil leurs flütistes, que nous ayons entendu jus- qu'k présent, mais celle de sou élève est peut-être plus extraordinaire encore, quand on pense qu'il n'y a qu'un an qu'il a commen- cé k jouer le hautbois. Professeur et élève ont done obtenu un succès énorme et toui k fojs justifié dans le duo souvenir de Prague. PuisM. Leire et Deleu out terminé la soirée en exécutant un admirable duo pour ftüte et hautbois sur Guillaume Teil Ges messieurs peuventse vanter d'avoir charmé leur public Samedi dernier. Ge n'est pas adieu, mais au revoir que nous espérons pouvoir leur dire. Nous serions ingrats si nous ne nous fai- sions l'interprête des auditeurs, en remer- ciant pour leur zèle et leur talent, les aceom- pagnateurs pour le piano MM Ern. Wenes et Gust. DesramauU pour le violon le jeune Lucien Verhaeghen qui a joué l'accompagne ment de la Serenata de Braga, en artiste consommé. Les personnes qui désirent assister k la Messe de Minuit k Noél, k l'Abbaye des Dames Bénédictines, peuvent se procurer des cartes d'eutrée dans leur parloir. EglisesTravaux Un arrê'é royal, eri date du 11 Décembre 1901, autorise 1h placement d un autel dans la chapeile des ümes, en l'église de Saint- Martin, k Ypres. Le commandant du génie a procédé avant- hierkl'adjudicationdes travaux. fournitures, etc., pour l'entretien ordinaire desbktiments militaires et des ouvrages mixtes dts places d'Ypres, Meuia etCourtrai, pendant l'année 1902. Ont soumissionné pour la place d'Ypres M°"V*Tb. Roose et fils k Ypres, 1°/, de rabais MM. Didier-Meurin, id.,0 50 id; Ch. Spilliaert, id., 1 d'augmentaiion L. Desmidt, id., 2 id.A. Desmidt, id., 4 •/.'d. Pour la place de Menin MM. G. Degryse, Menin, 7 de rabais et E. Dorfel, id., 5 id. II n'y a pas eu de soumissioa pour la place de Courtrai. La première épreuve de l'électorat féminin en Norwège, aux élections communales, a été un succès pour la cause que soutient avec tant d'énergie, en Belgique, notre vail- lant Député, M. Golaert. Presque partout, et notararaent k Chris- tiania, les femmes ont fait passer de Gauche k Droite la majorité du conseil. Elles ont même fait élire dos conseillers catholiques dans cette ville et dans d'autres, bien que les catuoliques soient peu nombreux dans ce pays protestant. L'on constate du reste que dans tous les pays oü les femmes sont admises au scrutio, elles soni favorables au parti conservtteur. ïlles ont pour cela les meilleures raisons I y va de l'éducaiiou morale et religieus? de eurs enfauis, de la moralisation de leurs filles, de la paix et de l'éconoraie dans le oyer familial par la guerre faite k i'alcoo- isme et par l'instauration d'ceuvres sodales, auxquelles les femmes forcent le législateur i donner une plus grande extension en leur faveur. Gageons qu'en Belgique, les heureux ré sultats obtenus ailleurs par l'électorat fémi nin, feront reculer nos socialistes et radi- caux, si enthousiastes naguère de la réforme féministe. Mais ce n'est pas une raison pour que nos Chambres écartent la femme de l'électorat. Au contraire Eu général les femmes beiges sont vertueuses, honnêtes, religieusps. Elles savent que c'est la loi qui seule pourra arrê- ter le fléau de l'alcoolisme et donner kl'oeuvis de la moralisation une puissante impulsion. Sauvez le foyer, disent ies féministes chré- tiens, et vous sauverez la société. On a ditQuid leges sine moribus C'est un vieil adage. C'est celui des moralistes in dolents, qui ne fout rien pour corriger les idéés et les moeurs. I! n'est plus vrai de dire que la loi sera impuissante si elle n'est pas basée sur les moeurs courantes. Quand le mal est profond, quand il s'étend tous les jours davautage, c'est la loi qui doit agir, et c'est le cas da dire quid more sine legibus La morale de viant impuissante la loi doit venir k son secours. Ce n'est pas k dire que nous ne devions pas aider k transformer notre société mo derne, k la rendre meilleura.Ce sera l'affaire de nos mères et soeurs chrétiennes, qui trou- vant un appui dans la loi, exerceront leur apostolat avec plus de zèle et de courage. La société de demain appartient k la femme chrétienne. A A V UN VOL EXTRAORDINAIRE Chaque année uu vol est opóré, sous les yeux de tous, et Ie voleur, jusqu'a présent, a malheu- reusement óchappék la chasse vigilante qui lui est faite. Ce voleur n'exerce pas son horrible mó tier dans notre pays seulement, le monde entier, voilé soneham d'opération. Le nombre de ses victimes est stupéfiant, et en Belgique, il atteint annuellement 18 0/0 dela population. Ce voleur infatigablequepersonnen'a pu prendreau collet, c'est le baciile de la tuberculose. II ne vole pasde Tor, mais une monnaie autrement précieuse, des existancesbumaines.il lautse préraunircontrese malfaiteur, lui interdire d'entrer chez soi. Pour atteindre ce but, la mesure indispensable entre toutes, c'estdecombattre i'anemie, précurseurde la phtisie, de maintenir le sang ricbe et pur pour Su'ilpuissefournira l'organisme.les forces,l'ótat e santé qui empêcberont que le microbe de la tuberculose trouve le terrain favorable k son déreloppement. Pour combattre l'anémie, le mieux que l'on puisse faire c'est de s'adresser k un remède vraiment efflcaee, qui ait donné des preuves pal- pables de sa valeur. Nous ne croyons pas qu'il existe au monde de remèdes ayantguóri plus de cas d'anémie que les pilules Pink. Nous allons citer 11 lettre d'ur.e personne de Pkturages (Hai- naut) Mile Eugénie Mahieu, 18, rue du Moulin, qui doit la santé dont elle jouit actuellement, k ces merveilleuses pilules. Cette attestation est prise an hasard parmi les nombreuses lettres de reconnaissance qui nous par viennent chaque jour. Mile Eugénie Mahieu d'après une photo. A l'kge de treize aas, je de vins anómique dit- elle. Ma paleur était effrayante, la moindra mou vement, la plus petite marche m'essoufflaient. J'éprouvais de violents maux de tête, des dou- leurs dans l'estomac, les bras ties jambes. Je n'avais plus de sommeil et plus d'appétit, et mon ótat de faiblesse déjk grave, s'accentuait tous les jours. Je pris baaucoup deremèies sans résultat et, heureusemeut, mon attention fut attiree sur la publication, dans les journaux d'attestations de personnes guéries par las pilules Pink, da souf- rrances ssmblables aux miennes. Esperant qua peut être il en serait de mean pour moi, j'ai suivi ce trait am ant. Grkce aux pilules Pint, j'ai vu disp iraife peu a peu tous mes ma aises et ja suis maintenant en parfaite santé. Les pilules Pink sont sou veraines contra l'ané mie la chlorose, la u aurastuénie, les mala ties d'estomac, les rhumittsmes et l'affaibtissama it gónóral. Ces Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot pnacipal peur la Belgique A. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2