Samedi it Janvier 1902 10 centimes le N° 37a r N° S610
Étrennes Pontificales
Transvaal
FRANCE
La triple-alliance
A la Conservatrice
de Bruxelies
L'Invasion rouge en Flandre
Cour d'assises de la
Flandre Occidentale
Nominations ecclésiastiques
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Bon Surmont de Volsberghe 100.00
Me]le Surmont de Volsberghe 50.00
Mr Mme Pailippe Vanden Berghe 100 00
On annonce, de source angiaise,
que De Wet se dirige vers le sud de
l'Orange eo lougeant la rivière Wilge.
On ne croit pas qu'il pour ra se ser-
vir contre les blockhaus des canons
qiTil a captures, car il est poursuivi
de prés par une forte colonne an
glaise.
Quant a Botha, on mande de M.
Kondhala, region' située au nord dn
Zoulouland, qu'il se trouveen ce mo
ment dans le voisinage de Nougoms,
avec Christ Botha et le commandant
Emmelt. Grobelaar est a M'Hlazatye,
et Tannhauser a Balamongo. Ils oni
avec eux environ 1,500 hommes e
leurs chevanx sont en bon état.
On mande de Capetown, le 8 jan
vier, que 178 hommes du régimeri!
Brabant's horse ont disparu, après
vingt-six mois de service.
il s'agit probablement d'une déser
tion en masse.
On annonce aussi que M. Lotter,
membre du Parlement du Cap, va
passer en jugemeut sous l'inculpation
de haute trahison.
On téiégraphie de Buenos-Ayres, en
date du 8 janvier, au New-York-
Herald, que ie colonel Picquart, le
défenseur du capitaine Dreyfus, est
arrivé dans cette ville et a eu une con
férence avec le général Roca. On affi. -
me que le colonel Picquart prendra
du service dans l'armée de ia Républi-
que Argentine.
Les declarations du comte de Bü~
low sur la Triple-Alliance ne sont pas
accueillies en Italië avec un enthou
siasme saus mélange. La Fanfulla en
moutre mêrne de la mauvaise hu
meur. Elle les trouve étrauges et
estime que comparer TItaiie a uue
femme incoastaate, passant des bras
de l'un dans les bras d-: i'autre, n est
guère flatteur pour Tamour propre
italien.
La Patria, d'autre part, se déciare
satisfaite, et espère que les paroles du
comte de Bülow rassureront qui de
droit sur la sol.dité de la Triplice.
La Tribuna estime que les declara
tions de M.' de Buelow ont été provo-
quées par le discours prorxoncé ie
Jour de l'Au par M. Barrère, ministre
de France, a propos du rapproche
ment franco-italien. Elles viennent,
dit ce journal, confirmer la correc-
'iou de notre politique étrangère.
Nous aussi, déclare-t-il, nous avons
le droit de dire jue l'Ifalie a désor-
mais conquis une telle force que, de
même qu'ehe a le devoir de main-
tenir ses alliances, elle a le droit de
cbercher a conclure des.amitiés. Car,
ni celles-ci, ni celles la, ne peuveut
êfre indilférentes a personne.
Le Courrier deBruxelles nous rassure
sur la situation du parti catholique a
Bruxelies. Nous extrayons, d'un long
article, ie passage suivant
Les derniers incidents qui se sontproduits
ti l'Association Conservatrice ont eu un vit
retentissement en province. La plupart des
journaux catholiques les ont pris au tragique
et mamfestent de sérieuses alarmes au sujet
des couséquenses qui pourraient en résulter
pour ie parti. Grhce üieu, cescraintessont
exagérées il n'y a pas de périi en ia de-
meure. Oü nos confrères voient ies indices
d'une sérieuse division il n'y a en léalité que
des maientendus dunt on sorlira aisémeut
avec un peud'abiiégaiion de part et d'autre*
Nous lisons dans le Peuple
Les Boxers cléricaux de la Flandre y sont
allés dimanche dernier de leurs petits ex
ploits habituels.
Des compagnons de Mouscron, accompa-
gnés du Gluo de Trompettes de pottignies,
s'étaient rendus au village de Goyghem. lis
trouvèrent toute la population sur pied, curé
en tête, dans das dispositions d'esprit bien
chrétiennes.
Sauslecalme et le sang froid de nos cou-
rageux propagandistes, ceux ci eussent été
assassinés.
Après avoir été injuriés et viilipendés
pendant prés de deux beures, nos vaillants
amis réussirent néanmoins gagner un éta
blissement voisin, oü ils purent, devant un
puolic attentif et respectueux, fléirir les pro
vocateurs cléricaux et défendre les idéés
socialistes.
Un groups socialiste a été constifué sur-le-
charnp.
G'est le premier résuitat de cette joüe ma
noeuvre.
On sail ce que veuieuf dire sous la plume
d'un scribe rouge le caime et le sang froid
de nos courageux propagandistes etie
public attentif et respectueux qui les
écoute.
Le fin mot de l'histoire, c'est que les hypo
crites déclamations et ies méprisantes fanfa-
i jiinades des orateurs socialistes eurent
le don d'exciter l'indignation de la popula
tion foncièrement chrétienne et pieuse de
Coygiietn. G'est grüce au sang-froid et au
caime prêchés par le dlgne et vaillant curé,
M. Van de Ghinste, que la conflagration des
sentiments vaguement hostiles de ses ouaii-
ies ne s'est pas produite ce jour-lk, et que la
poignée de socialeux malgré les brutales
provocations lancées h ces catholiques gars
de Flandre, a pu regagner en bon ordre le
bercail de Dottignies.
Si dans toutes nos communes flamandes,
populations et pasteurs réservaieut aux socia
listes pareil accueii, le périi de l'invasion
rouge aurait vécu.
Quant au public attentif et respectueux
qui aurait écouté les dernières injures des
socialistes littéralement chassés de Goyghem
coups de balai, il se réduisait d'après for-
gane rouge Het Volksrecht 20 campa-
gnards.
Serait-ce parmi ces vingt qu' un groupe
socialiste a étéconstuué sur le-champ
Oa nous permettra d'en douter.
Au fait, comment qualider i'auitude de ces
socialistes qui revêtent du cachet de leur
approbation sans réserves, les immondes
monstruosités des Boxers et des païens cüi-
nois massacrant des iégious entières de mis-
sionaaires et de curétiens saus défense, sous
le prétexte que les victimes ont tort de vou-
ioir implanter en Gaine uue religion dont
leurs bourreauxne veuleut pas.
Et ces rnêmes socialistes orient l'intoié-
rance et au fanatisme assassin denos ora/es
campagnards, catuoiiquas de vieiiie rocue,
qui conspuent ies rouges eauemis ie la Groix
et du Tróae, semeurs de caauvais grain et
messagers de t'Ëvaugile révolutionnaire
Lo sic nos non vobis de ces messieurs les
sociaheux dépasse vraimeut la permission,
et il nest que juste qu on le leur rasse voir.
(La Patrie).
Voiei la liste de Messieurs les jurés de la
Cour d'assises de la Flandre Occidentale,
dont i'ouverture, pour la fre série, est fixée
au lundi 3 février prochain, sous la prési-
dence de M. le conseiller de la Kethulle.
Jurés titulaires
MM. A. Vercruysse, rentier, Gourtrai.
Q. Verniers, agent d'assurances, Avel-
ghera.
Baron O. de Crombrugghe de Loorin-
ghe, propriétaire, Moere.
G. Lemahieu, échevin, Gulleghem.
L. Masureel, notaire, Gouckelaere.
Ph. Van den Berghe, brasseur, Ypres.
E, Notredame, tailleur, Courtrai.
Gh. Pottier, briquetier, Ostende.
D. Maes, pensionné. Ostende.
J. Andries, avoeat, Furnes.
A. Baert, notaire, Dixmude.
Baron G. de Crombrugghe de Loorin-
ghe, docteur en droit, Bruges.
A. Goethals, propriétaire, Gourtrai.
F. Denys, propriétaire, Thielt.
F, Carpentier, receveur communal,
Guerne.
J. Baes, négociant, Bruges.
E. De Caesstecker, conseiller commu
nal, Ypres.
A. Basyn, négociant, Bruges.
J. Delbecque, industriel, Helchin.
H. Jonckheere, brasseur, Ypres.
F. Janssëfis, notaire, Oudenbourg.
H. Vandenboogaerde, négociant et con
seiller communal, Ypres.
C. Pil, architecte, Ostende.
E, Rammens, brasseur, Poperinghe.
E, Lecoutre, fabricant, Gourtrai.
A Alleman, reeeveui communal, Cler-
cken.
C, D'Huvettere, notaire, Ypres.
H. Sobry, avocat, id.
V. Mooreels, négociant, Tieghem.
A. Descüietere, brasseur, Kerckhove.
Jurés supplément air es
MM. E, Kiere, négociant, Bruges.
E. Somerlynck, id., id.
i Van der Hofstadt, brasseur, id.
E. Van Damme, négociant, id.
Diocése de Bruges. Mgr l'Evêque de
Bruges a nomaaé
Vicaire Anseghem, IVl. Van Beveren,
professeur au collége épiscopal de Furnes,
en remplacement de VI D Busseuere, qui
prend sa re raite p iur motif de santé.
Protessaur au coltèg de Furnes, M. Keste-
loot, prêtre au Séminaire.
