nr AN NEE. N° 5615
SUM
Merc red i 29 Janvier 1902
10 centimes le
Êtrennes Pontificales
Fanfare Royale
Au Volkshuis
La Guerre au Transvaal
Allemagne
Angleterre
uncore les magistrats
dans la mêlée des partis
Les ennuis de 1' c Etoile
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Liste précédente fr. 788 50
Principaal en Leeraars van Sint Vin
cents College Yper.
Saint Père, bénissez trois enfants de
de Marie.
75.00
7.50
La soiréepour Dames offerte aux membres
honoraires et leur familie est fixée au Di-
manche 2 Février.
Une fête dramatique sera donnée le Di-
manche 9 Février.
Nouvelles de source boer
Le comité central de l'Union de
l'indépendaiice des Boers a La Haye,
vient de recevoir, parcourrier échappé
a la censure anglaise, des nouvelles
intéressantes d'Afrique, témoigoant
encore une fois de l'abime qu'il y a
ent re la situation dépeinte par les rap
ports officiels du War office et la situ
ation réelie.
11 résulte de ces nouvelles quë, du
45 octobre au 15 novembré dernier,
les Boers sesont enrparésdansUOrange
et au Transvaal de 18 convois anglais
et de 17 canon?, don I tin seul a été
reconquis par les forces de Kitchener.
En déccnihic, le mois qui aéfé mar
qué par ia hriilanfe victoire deDeWef
a Tweefontein (Orange), les Boers ont
capture 1,000 bceufs a Rondenbosch
Kop, a 3 milles de Middelburg, sur la
ligne de blockbaus de Pretoria, c'est-
a-dire sous les canons mêmes de l'en-
nemi. Us ont égalenu nt pris uu train
de chetcin (ie fer, dans lequel ils out
trouvé 700,000 iivres sterling (17 1/2
millions de francs), cachés sous un
chargement de houille et destines a la
Standard Bank, de Johannesburg.
En décembre, 200 soldals anglais,
dégoütés de la guerre, out ouverte-
ment refusé de contiuuer a se battre
et out dü être rapatriés.
Beaucoup de prisonniers de guerre
boers qui sont eucore dans l'Afrique
du Sud out parvenus a s'évader et a
rejoindre leurs commandos. Pourpré-
venir le retour de pared fait, lord
Kitcheuer a decide qu'iis seraient dé-
sormais enlermés par groupes de dix,
et que chacui des dix serait respon
sable de ces compagnons, c'est-a-dire
que si l'un des dix s'échappe, les neuf
autres sont punis ce qui fait que
quaud ils le peuvent, les Boers s'en-
fuient dix a la lois.
Une quarantaine ont été repris et
dcportés aux i esBermude; mais beau
coup d'autres ont pu regagner le
théatre de la guerre.
L'anniversaire de la naissance de
l'Er&pereur Guillaume a été fêté cette
année avec une certaine ostentation a
laquelle se prêtait laprésence du prince
hcritier d'Angletairre.
Chambre des Communes. Un de
pute dépose un amendement a l'adresse
en réponse au discours du Tróne. 1
réclame une enquête sur la dépendan
ce oü se trouve TEngleterre vis-a-vis
de l'étranger en ce qui concerne les
articles d'alimentation et il montre les
dangers qvii en résulteraient en cas
d'une guerre européenne.
La séaut e est, levée.
Le Progrès reproduit et commente l'arlicle
au: Ous lui avons consacié en réponse aux
sk-ns, concernant le cas de M. Biebuyck,
Président du Tribunal, vice Président du
Cercle catholique.
N jus avions soutenu que l'honorable Pré
sident, depuis qu'ii est magistr8t, a abaDdon-
r ses mandats politiques. Le Progrès n'y
coniredit pas mais il prétend que M. Bie
buyck, paree qu'il est vice-président du
Cercle Catholique, est lancé dans la mêlée
des partis.
Nous avons déflé notre confrère de prou-
ver cette allégation. II barbouille une ré
ponse qui n'en est pas une.
Nous répétons notre défi, et nous préci
sons Jamais M. Biebuyck n'assiste k une
réunion politique, intime ou privée. Ii lui
est done difficile de prendre la parole dans
nimporte quelle circonstanee II
Mais, dit le Progrèsie Cercle Catholique
est exclusivement politiqueet on ue peut le
niettce sur le rnême pied que la Société des
Ancirns Pompiers, société d'agrément
N us supposons que notre confrère est
de bonne foi. II ignore done que le Cercle
Catholique est une société d'agrément, dont
beaucoup de membres, tout, en appartenant
k notre parti, ne s'occupent jamais de ques
tions politiques nous pourrions en citer
par dizaines. Nous admettons qu'il peut en
être de rnême de la Société des vieux Pom
piers. Mais alors de quoi se plaint le Pro
grès
Le journal de l'Alliance libérale est forcé
de reconnattre que M. Biebuyck, devenu
magistrat, a renoncé k ses mandats politi
ques, k la première élection qui a suivi sa
nomination dans l'ordre judiciaire et que
les magistrats libéraux ne se sont retirés que
devant la volonté du corps électoral. II a
beau appeler cette volonté les moyens honteux
et malhonnêtes employés par le parti clérical
pour semparer de 1'H.ótel de ville le fait est
que si ces magistrats n'avaient pas été dé-
boulonnés, ils seraient encore attachés k
ieurs sièges... politiques. Et, nous le répé
tons, ce sont les mandats politiquesexercés
par ces magistrats, que nous avons autrefois
ciitiqués. Le Progrès n'essaie pas rnême de
nous contredire sur ce point esseatiel de la
polémique qu'il a entamée avec autant de
légèreté que de mal adresse.
Le Progrès flnit par reconnaitre avec nous
queles magbtrats ont le droit d'avoir une
opinion, le droit même d'être membres d une
société privée catholique, libérale ou soi-
disant neutre. Alors?
Alors dit il appliquons ce droit k
tousEst-ce que le Gouvernement catholi-
ququi a dicté la circulaire sur la mêlée
des partis en 1884, a jamais melesté les
magistrats libéraux même mandataires poli
tiquesLes magistrats libéraux d'Ypres,
que nous avons visés autrefois, u ont.-ils pas,
scus ce gouvernement, accepté, k plusieurs
reprises, le renouvellement de Ieurs man
dats politiques Us n'étaient ni militants ni
remuants, dit le Progrès. Nous ne 1 avons
jamais prétendu mais nous reveudiquons
pourM. Biebuyck les mêmes qualités et,
nous le répétons, k la différence des autres,
l'honorable Président de notre Tribunal a
renoncé volontairement k tout mandat poli
tique, d'accord avec ses amis.
Ou le voit, le Progrès a manqué une nou
velle occasion de se taire. A moins que, en
déierrant nos anciens articles, il n'ait voulu
déplaire k d'autres qu'k M. Biebuyck. Qui
sail? Le Progrès d'aujourd'tiui n'est plus
le Progrès d'autrefois.
Quoi qu'il en soit, on nous rendra cette
justice que, depuis que nos magistrats libé
raux ne sont plus revêtus de mandats politi
ques, nous n'avons pas même cité leurs
noms dans notre polémique, si ce n'est peut-
être pour leur rendre hommage, comme le
faisait naguère un des chefs du parti catho-
iquen félicitant publiquement l'un d'eux,
président d'un bureau électoral, de sa par-
f'aiie correction et de sa haute impartialité.
Une legon pour le Progrès, qui dépeint
M. Biebuyck d'une fagon contre 1 iquelle pro-
tesieront et les libéraux sincères et les catho-
liques qui connaissent et peuvent apprécier
le magistrat.
L' Etoile beige est terriblement ennuyée.
Il y a d'abord cette frasque de l'homme-
canon qui s'est déclaré socialiste en pleine
Chambre. Qa complique les choses, car il
n'y a vraimerit pas de raison si la Ligue
libérale s'allie avec les Janson et consorts de
VAssociation libérale pour qu'elle n'offre pas
son alliance aux socialistes de la Maison du
Peuple.
Or, voici précisément le hic. Les socialis
tes ont beau, par l'organe k la vertu sur-
naturelle de Mm' Vandervelde, assurer
Nous ne proposerons pas le suffrage des
femmesnous nous contenterons de le
voter, si d'autres que nous le proposent
VEtoile était loin d'avoir tous ses apaise-
ments jusqu'au moment oü une menace
peu ambiguedu Journal de Bruxelles
rnanqua de lui valoir une syncope.
Notre excellent confrère ne disait-il pas
aux libéraux: Puisque vous aimez tant le
S. U. pur et simple, nous allons vous le
donner k la commune et k la province, et
nous y ajouterons, pour faire plaisir aux
socialistes, le suffrage des femmes.
Avouezqu'on perdrait la tête k moins.
D'autant plus que tout semble conspirer
pour corset' les mortelles angoisses de la
feuille libérale.
La déclaration de Mme Vandervelde,
éei it 1 'Etoile, empreinte de la franchise la
plus rustique, a, comme on le sait, inspiré
aux radicaux une conüance absolue, ïlli-
mitée et sans fond, une confiance de la force
de vingt mille George Dandin vapeur.
Pendant des mois, les confiangards ont
brandi l'ordre du jour de Mma Vandervelde
en s'écriantLe suffrage des femmes est
enterré Les malheureux oublient tout sim-
plement que eet ordre du jour impose aux
élus l'obligation de voter la proposition de
réforme électorale communale et provinciale
déposée par M. Vandervelde, laquelle propo
sition accorde l'électorat aux femmesLes
malheureux oubliaient aussi que les socialis
tes n'ont pas voulu prendre l'engagement de
repousser le suffrage des femmes pour les
Chambres si les cléricaux le proposaient. Et
les bons confiangards continuaient k avoir
confiance.
Aujourd'hui le Journal de Bruxelles leur
fait entendre une menace peu ambiguë:
qu'importe? Ils ont la confiance chevillée
dans le corps: on ue la leur arrachera
qu'avec la vie
Triste, triste que tout cela, saus oublier