MERAÏNY- PftU WELS
Un incendie a Ypres
Unefèteau Collége St Vincent
Salle Iweins
Actes Officiels
Le Bourgmestre a done, parait-il, deman-
dé la justification de la présence dune socié-
té chez le cabaretier, avant de lui accorder
l'autorisation réglementaire. Et la police est
allée chez tous ceux qui habituellement, une
ou deux fois par an, demandent k pouvoir
jouer de la musique ou donner des parties
de danse, pour les avertir qu'k l'avenir ils
aurontk prouver l'existence de la société....
Libre au cabaretier de refuser de donner
cette preuve mais libre aussi, sans doute,
k l'autorité de refuser l'autorisation
G'est égal il parait que le Ministre de
l'Intérieur sera interpellé ou qu'une question
lui sera posé sur.... la violation de la consti-
tionpar le Bourgmestre d'Ypres. M. Buyl se
chargera de l'affaire.
Le Progrès parle d'autres gaffes commises
par le Bourgmestre et le collége échevinal.
Mais nos lecteurs nous en voudraient,si nous
nous occupions de réfuter les préter dus
griefs dont il s'agit. Ce sont des vétilles oü
perce le dépit et qui ne prouvent qu'une
chose, c'est qu'on a'a pas de griefs sérieux k
faire valoir.
Nous ne pouvons que souhaiter que le
Progrès continue sa ridicule campagne. II
reconnait lui même que les petits cótés qu'il
critique prouvent l'excellence des mesures
prises.
Jeudi soir, k 11 heures trois quarts, le
tocsin se fit entendre. Un violent incendie
s'était déclaré dans l'ateiier de charpenterie
deM. Henri Fiers, conseiller communal,coin
des rues des Chiens et Nouveau chemin St-
Jacques.
Aussitöt les pompiers arrivèrent sur les
lieux mais le feu était tellement violent
qu'il fallut avant tout songer k préserver la
maison d'habitation de l'honorable conseiller
et les maisons voisines,
Attacher les tuyaux aux pompes et les
faire fonctionner était l'oeuvre de quelques
minutes. L'eau arriva abondamment et
après une demi heure d'efforts, la maison
d'habitation était préservée de l'élément
destructeur. 11 n'en fallut pas davantage pour
éteindre tout l'incendie.
Nous avons beaucoup admiré le courage
et le sang froid de nos braves pompiers,sur-
tout de M. Priem qui, pendant prés de trois
quarts d'heure, perché sur l'échelle Magirus,
au milieu de la chaleur et d'une furaée in-
teuse, a fait fonctionner sa lance, u'écoutarit
que son courage et ne s'inspirant que de
son devoir.
M. le Bourgmestre, M. l'Échevin Fraeijs,
plusieurs conseillers communaux, M. le
Commandant el les officiers des Pompiers se
trouvaient sur les lieux du sinistre, quelques
minutes après que l'alarme eut été donnee
On craignait un instant que l'eau ne fit
défaut. Mais M. le Bourgmestre donna l'as-
surarice qu'un homme veiilait au chkteau
d'eau, et, comme nous le disons plus haut,
l'eau arriva sans aucun retard.
Les dégkts, évalués k plusieurs miliiers de
francs, sont couverts par l'assurance, sauf
es outils de dix ouvriers. Espérons que
*a charité privée viendra au secours de ces
braves pères de familie, momentanément
privés d'ouvrage, et manquant des instru
ments nécessaires k leur travail.
Charmante soirée dramatique et musicale,
jeudi soir, au Collége St Vincent.
Dans l'assistance notnbreuse et choisie,
nous avons remarqué bon nombre de mem
bres du clergé, M. le chanoine De Brouwer,
curé-doyen en têteMessieurs Colaert,
Berghman, Fraeijs, Bourgmestre et Eche-
vins M. Biebuyck, Président du Tribunal,
M. Meersseman, plusieurs conseiilers com
munaux, etc. etc.
La partie musicale a été un succès pour
M. Albert Van Egroo, qui dirige les choeurs
et la symphonie du Collége, avec beaucoup
de talent et de distinction.
Le quatuor pour violons, piano et harmo
nium, par Brumer, n'a rien laissé k désirer.
Même succès pour la Foire de Séville
opérette en deux actes, et le drame en vers
flamands Lodewijk XVII in den kerker
traduit du franpais par un professeur du
Collége, dont nous avons déjk eu l'occasiori
d'admirer la facture des vers.
Tous les acteurs méritent nos félicitations.
Nous n'en citerons aucun, pour n'en oublier
aucun, et paree que d'ailleurs les élèves se
sont distingués, non pour eux-mêmes, mais
en faveur des pauvres, qui ontété leur uni
que préoccupation.
Aussi, l'assistance a-t-elle exprimé toute
sa satisfaction, non seulement en applaudis
sant viveroent les exécutants, mais en ac-
cueillant avec faveur la qaête pour les pau
vres patronnés par le Collége.
Ert somme, la soirée de jeudi laissera un
bon souvenir et nous fait un nouveau devoir
de féliciter M. le Principal, Messieurs les
Professeurs et Elèves de l'excellent établis
sement qu'est notre Collége Episcopal.
La soirée offerte par la Chorale L'or-
phéon aux dames, de ses membres, a été
digne de tous points des fêtes musicales pré-
cédentes de cette excellente société.
Le programme était choisi avec tact et
beaucoup de goüt la partie instrumentale
rivalisait de distinction avec la partie vocale.
Cette dernière comprenait, en premier
lieu, l'exécution d'ensemble, par la chorale
duchoeur des Romains d'Hérodiade, dont
nous avons eu le plaisir de constater l'excel-
lente interprétation,faite k la dernière soirée-
tabagie de la Fanfare Royalepuis du
chceurLes Contrebandisrs de Limnander.
Cette oeuvre du compositeur beige est héris-
sée de difficultés, qui en font un vrai casse-
cou pour les sociétés de choeurs encore no
vices dans l'art de sollier. L'orphéon peut-
être considéré comme n'étant plus de ce
nombre puisqu'elle a surmonié les sauts de
quarte et quinte etc. dont l'oeuvre est émail-
lée, avec un aplomb el une sureté de tonalité
paifaits. Les choristes de i'Orphéon sont peu
rombreux, mais ils sont solides. L'honneur
d'avoir mené cette chorale, k ce point de
perfection, revient surtout k son président
M. Jules Antony, qui n'a reculé devant
aucune peine pour arriver kcerésultat et
dont ie zèle et Ie dévouement sont intarissa-
bles.
MM Derudder et Dondeyne ont chanté
Les filles dArles, poëme provenpal et la
Charité de Diaz de la Pena. M. Cam. Castel
a donné une bonne interprétation de 1 'Invo
cation de Faust de Gounod. Tous les trois
sont d'anciennes connaissances pour les
membies de lOrphéon. Tous trois, ont
recueilli leur ample moisson d'applaudisse-
ments habituels.
Mais pourtarit le genre sérieux a du plier
devant le genre comique, dans cette partie
vocale.
Ce qu'on a ri pendant Ie Trio comique
Les trois ténors sérieux, chanté par MM.
Dondeyne, Delahaye et Derudder et le duo
comique Les deux chanteurs san places,
par les mêmes, moins M. Dondeyne, est
inénarrable.
La partie instrumentale était fort variée
également. D abord un duo pour violons oü
le jeu de M. Léon Antony, le sympathique
fils du Président, n'a pas dü céder devant
celui deson professeur M. Alb. Van Egroo,
dont le talent est connu et apprécié k sa
valeur depuis longue date, chez nous. II l'a
prouvé une fois de plus, du reste, dans sa
rêverie pour violon de César Cui.
Puis la Fantaisi.b allet de Ganne pour
piano k quatre mains, exécutée avec un brio
sans égal par MM. Cyr. Tieberghien et Gust
Desramauit. Enfin et surtout l'exécution de
deux ceuvres charmantes, pour piano seul,
faite par M. L. Vanhoutte lmptovisations
sur un thème de Wagner de J. Bendel et la
Polka de la Reine de Raff. Le talent de M.
Vanhoutte, comme pianiste, est suffisamment
connu k Ypres.
Inutile de dire que ces oeuvres difficiles et
distinguées ont regu une interprétation digne
d'elles.
Charmante soirée done. Aussi un public
d'élite se pressait il dans la magnifique
Salie Iweins qu'elle a quittée, après le con
cert, en exprimant le vceu d'y revenir bien
souvent pour assister k des fêtes pareilles.
Par arrêté royal du 20 janvier 1902, M.
Léopold Merghelynck, secrétaire de légation
de 1" classe, secrétaire de la légation de
Belgique k Pekin, a été nommé secrétaire
de la légation de Belgique k Belgrade.
Nos félicitations au jeune et sympathique
diplomate.
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I ïtlemoutoise sont les meilleurs. En vente
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mentina Morel, strijkster, te Yper.
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Maria Vandenbilcke, kantwerkster te Yper.
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Dépot a Ypres Libotte; a Poperinghe Mon-
teyne. Prix3 fr. le flacon.
Visite au. Musée IPlantin
a Anvers
Une de mes premières visites k Anvers fut
pour le Musée Plantin. Après y avoir admiré
les trósors inestimables de l'art flamand qui y
sont renfermós, je restailonguement dans lat ar-
tie de ce musée qui contient l'imprimerie, une
des premières instal.ées par Christ. Plantin au
XVI' siècle, qui est restée telle depuis lors. Tout
y est conservé religieusement dans la même
place et on pourrait encore mattra en mouvemet
ces presses primitives, ces merveilles de i'é-
poque.
Je sortissous le charme de ceque je venais de
voir, rendant hommage au premier fondateur de
l'imprimerie. Par elle, en effet, nous pouvons en
quelques instants composer et faire paraitre ra-
pidement les nouvelles qui intéressent tout un
pays et qui lui sont protitables. Combien de dé-
couvertes n'auraient pu voir le jour sans cette
merveilleuse invention. Peut être que sans e.le
le pilules Pink. seraient presque iuconnues au-
jourd'hui, tandis qu'elles sont universellement
répandues et que tout le monde a pu apprécier
par la veie des journaux combien elles sont effi-
caces pour régéuérer lesanget tonifier les nerfs,
combien elles sont puissantes contre l'anémie, la
chlorose, la neurasthénie, les rhumatismes. On
pourra aussi se rendre compte du nombre de
gens affaiblis par le surmeuage et les excès, qui
ont été rendus forts et vigoureux. C'est par la
presse que Madame E. Van Even, Van Ursel
Straat, 39, a Anvers, a pu connaitre cesmerveil-
leuses pilules et a été mise a même d'en consta
ter les elfets salutaires. Madame E. Van Even
avait été attends dans la force de l'age par tous
les accidents produits par l'anemie.
II ya presque un an, nous dit-elle, ma santé
a éprouvé une altèration subite, j'ai souffert de
maux d'estomac, de douleurs dans le dos et dans
les reins. Plus rien ne me faisait en vie, mon som-
meil au lieu d'être un repos était plutöt une fa
tigue pour moi, car il était toujours agitó. J'étais
complètement découragée et incapable de tra-
vaiiler. J'ai tout tenté pour me guórir, mais rien
n'a pu me soulager jusqn'au moment oü j'ai con
nu les pilules Pink par les journaux. Alors je les
ai employés etsix boites out sufli pour me remet-
tre en bonne santé, je mange avec appétit, je
suis redevenue gaieetje puis travaillersansras-
sentir de fatigue. Je ne cesse de recommander ces
pilules a tous ceux que je vois seuffrir.
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et au dépót principal pour la Belgique, A. Der-
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