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Mercredi 5 Février 1902
10 centimes le Nc
S7'J Année. !V° 3617
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Etrennes Pontificales
Willen is kunnen
Une bonne idéé
La note anglaise au
gouvernement des Pays-Bas
La Tyrannie catholique
Nos chemins de fep
Nouvelles religieuses
Chronique religieuse
Les instituteurs
déniissionnaires de 1879
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Liste précédente fr. 1108.00
V. K. B. 5.00
M Mma L Desmidt, Yper. Heilige Vader,
zegen ons huisgezin. 15.00
donnera Dirnanche prochain 9 février
a 7 hou res, une fête an Volkshuis.
Des cartes pour places rése-vées
sont a ia disposition des membres ho-
noraires et protccleurs, moyennait
50 centimes par place, a partir
de Vendredi 7 courant, chez M. Cal-
lewaert-De Meulenaere.
Le Journal de la Ligue patriotique
contre l'alcoolisme a roQu d'une brave
femme deTubizeune lettre qui, sous
une forme naive, signale un fait in
téressant au point de vue de la lutte
contre l'alcoolisme
Tubize, le 15 novembre 1901.
Monsieur le Directeur,
J'ai toujours comfeauu l'aicool dans la me
sure de im s forces. Je crois done bien faire
en vous écrivant ces quelques mots.
Ua ivrogne, quoi qu'on en dise, devrait
être toujours considéré com me inapte k re
cevoir lui-même la subsistance de ses pro-
ches. 11 ne devrait pas avoir ce droit puis-
qu'il n'est pas maitre de lui,
Aussi c'est ce qu'ont compris Messieurs
les directeurs des Forges de Clabecq en ac
cordant, d'après Fa vis favorable de leurs
ouvrieis, k la L mme le droit de recevoir
elle même lesalaire. Si ious les patrons
pouvaient faire la ntême chose, que de pau-
vres peins enfants auraierit la vie moins mal-
heureuse Quand done verrons-nous, nous
femmes victimes du démon aicooi, le mo
ment béni oil nous pourrons recevoir une
partie du salaire de nos maris pour payer
les frais du ménage 1
Si seulement la femme pouvait recevoir la
moitié da la paie de i ouvner, que d'écono-
mie, que d'abondance k la maison Si seu
lement nos maris voulaient accepter la pro
position que je faisais dertnèrement au mien!
G'était de lui laisser chaque jour un franc
pour boire au cabaret et lui donuer un pot
de bière k la maison. Pour ce malrieureux
la dose était trop petite et li n'a pas voulu
consentic. Et je le, vois avec terreur deveuir
chaque jour plus faible.
Maiofenaut c'est ie deuil qui nous attend k
la maisou. Et dire que tout irait bien si la
femme pouvait recevoir le salaire du mari
Si vous trouvez quelque utilité k mes.ipa-
roles, vous pouvez les publier. Je ne crois
pas avoir mal fait en vous écrivant. Peut-
être pourrez-vous nous aider.
La communication du gouvernement néér-
landais au gouvernement anglais constate la
situation exceptiormelle dans laquelle se trou-
vent les Boers séparés du monde. Leurs délé-
gués en Europe manquent de tout moyen de
communications avec les généraux boers.
Leurs lettres de créance, datant de mars
1901, sont trop limitées. La question se pose
de savoir si un neutre ne pourrait offrir avec
succès ses bons offices, en se bornant k met
treen contact les médiateurs des deux par-
iis.
Le gouvernement néerlandais parait dési-
gné pour rendre ce service.Les délégués boers
habitant la Hollande, il pourrait leur proposer
d'aller se concerter avec les chefs boers dans
l'Afrique du Sud et de revenir ensuite munis
de pleins pouvoirs, les permettant de coc
clure un traité de paix.
S'ils y consentent, des saufconduits de-
vraient leur être remis et on devrait leur
donner la libre pratique du code télégra
phique pour fixer le lieu de rencontre des
délégués et des chefs boers.
La réponse du gouvernement anglais ap-
précie les motifs humanitaires qui font agir
la Néerlande sans l'autorisation des délégués
ou des chefs boers, roais elle maintient la
décision du gouvernement anglais dene pas
admeitre 1 intervention d'une puissance
étrangère.
Les délégués boers peuvent demander s'ils
le veulent, des sauf conduits au gouverne
ment anglais, qui en décidera.
Le gouvernement anglais ne croit pas que
les délégués aient encore quelque influence
sur les représentants des Boers en Afrique.
II estime que tous les pouvoirs gouverne
metuaux se trouveut eutre les mains de Steyn
et de Sclialiburger, mais alors le moyen le
plus rapide et le plus efficace pour arriver
uu arrangement, est de mettre en rapports
directs les chefs boers en Afrique et lord
Kiichener, qui déjk k re<ju l'ordre d'envoyer
immédiatemcul k Londres toute proposition
qu'il recevra.
Si les cbets boers veulent négocier pour
mettre uu terme k la guerre, le gouverne
ment a décidé que les négociatious devront
avoir lieu en Afrique et nou en Europe. Le
voyage proposé des délégués durerait au
moins trois mois, pendant lesquels les bosti-
lités se prolongeraient sans nécessité.
Tous les jours, nous voyons des arrêtés
accorder k d'anciens instituteurs officials de
belles pensions, allant jusqu'k 2.500 francs.
Mais ne les critiquons pas.
Si nous en parions, c'est qu'k notre avis,
ils suggèrent une remarque.
A eóté de ces instituteurs,il en est d'autres,
et de nombreux, qui, comme les premiers,
se dévouent k la jeunesse toute leur vie.
Leurs écoles sont appréciées il n'est dou
teux pour personne qu'elles sont plus peu-
plées que les écoles oficielles. four les insti
tuteurs libres, cependant, la plupart des
faveurs gouvernementales ou officielies sont
refusées. Cela se passe sous uu ministère
catholique, au pouvoir depuis!7 ans.
Malgré cette modération, les anti-cléri-
caux l'accusent chaque jour de tyrannie.
On nous écrit de Bruxelles
L'Administration des chemins de fer de
l'Etat beige a décidé de séparar, dans les
trains, les ouvriers abonués de semaine des
voyageurs d'autres catégories. Pour arriver
k cette fin, les stations de départ devront au
besoin, dédoubler les trains k utiliser par
les ouvriers abonnés k la semaine, le matin
et le soir, c'est k-dire dans les moments eü
la circulation de ces abonnés est trés forte.
Dans les trains réguliers, des voitures de
vront être réservées spécialecnent pour les
ouvriers abonnés, et, le cas échéant, il sera
ajouté dans ce but, des voitures k retirer a
l'arrivée et k intercaler dans d'autres trains
au retour.
Cette mesure sera mise a l'essai k partir
du 15 février prochain.
Les funéraiiles d'un martyr
On nous écrit de Waereghem, 3 février
1902
Lundi 3 février, féte de St Blaise, étê-
que martyr, patron de ia paroisse, a été
célébré en notre église, avec une pompe ex-
ceptionnelle et au milieu d'un énorme con
cours de monde un service solennel pour le
Rév. P. Remi Vuu Meriiaeghe, né k Waere
ghem le 6 février 1869, et massacré k P'ing-
lo(Chine)k la fin de l'anuée 1901.
La cérémonie était rehaussée par la pré-
sence de Sa Grandeur Mgr Chrisliaens, Evê-
qoe de Colophon (Chine).
Le maftre autel, surmonté de la statue du
Saint Patron de la paroisse, resplendissait
de lumières. La Messe a été chantée par le
Rév. curé M. P. Riethaege, assisté d'un
nombreux clergé.
A l'issue de l'Evangile M. l'abbé C. Bru-
loot, vie. deN.-D. a Courtrai est monté en
chaire et a retracté de main de maitre la vie
de son élève, le R. P. Van Merhaeghe. Sa
parole mkle et éloquente, a produit une im
pression profonde sur son pieux auditoire,
parmi lequel on comptait MM. Tack, ministre
d'Etat; Cantillon, sénateurErn. Reynaert,
comraissaire d'arrondissement k Courtrai
George Vercruysse, député permanentM.
Jules Storme, bourgmestre, et le Conseil
communal; unedéputation des PèresMission-
naires de Scheut; MM. Ed. Degryse, doyen
de Courtrai; D'Hulster, doyen de Popenn-
ghe; Ghyssaert, doyen d'Avelghem beau-
eoup de curés et d'autres ecclésiasiiques t
venues de toutes les parties du diocèse pour
rendre hommage k la mémoire du cher et
regretté défuut.
L'absoute a été dounée par Sa Grandeur
Mgr Christiaens.
L'offiee commencée k 10 1/4 h. s'est ter
miné k midi.
25m' Anniversaire des Pèlerinages Beiges
du mois de mai k N.-D. de Lourdes.
Pèlerinage approuvé par le Gardinal-Ar-
chevêque de Malines, sous la présidence
d'honneur de Mgr MERCIER et la présidence
de M. A. ROSMAN.
Date du 6 au 14 mai 1902.
Prix Suivant le point de départen 1"
classe de 142 k 155 fr. - en 2e classe de
91 k 101 fr. en 3° classe de 60 k
66 fr.
OEuvre des malades pauvres Adresser
les aumónes ainsi que les demandes d'admis-
sion de malades avant le 13 mars k M. Paul
Cartuyvels, avocat k St Troncl.
Inscriptions. Les inscriptions au pèle
rinage seront revues jusqu'au 18 avril k
midi
Les pèleriiis partant de Courtrai sont
priés de s'inscrire directement chez M. Oscar
Vermeersch, notaire k T. rmonde.
Pour renseignements, prospectus détail-
lés, etc., s'adresser aux correspondants de
province
YPRES, M. l'abbé Delameilleure, vicaire,
rue de Lille, 116.
Les instituteurs qui démissionnèrent en
1879 ont organisé une belle manifestation,
dirnanche, en l'honneur de MM. deTroozet
Woeste.
Les instituteurs ont envoyé k M deTrooz
une délégation chargée de lui exprimer leur
teconnaissance en vers le gouvernement pour
leur admission au bénéfice da i'articie 11 de
la loi du 25 avril 1901.
M. le député Julien Davignon, secrétaire