m Mercredi 5 Février 1902 10 centimes le Nc S7'J Année. !V° 3617 0a^AA/^ Etrennes Pontificales Willen is kunnen Une bonne idéé La note anglaise au gouvernement des Pays-Bas La Tyrannie catholique Nos chemins de fep Nouvelles religieuses Chronique religieuse Les instituteurs déniissionnaires de 1879 On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, at tous les bureaux de poste du royaume. Le JOÜHNAL C YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tont le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adressés franco de port A i'adresse oi-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Les nnméros supp'é- menta'res coütent 10 francs les cent exempla»res. Pour les annonces de France et de Belgique exo«pté los 2 Flandres) s'adresser a VAgence Bavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 3. Place de la Bourse. Liste précédente fr. 1108.00 V. K. B. 5.00 M Mma L Desmidt, Yper. Heilige Vader, zegen ons huisgezin. 15.00 donnera Dirnanche prochain 9 février a 7 hou res, une fête an Volkshuis. Des cartes pour places rése-vées sont a ia disposition des membres ho- noraires et protccleurs, moyennait 50 centimes par place, a partir de Vendredi 7 courant, chez M. Cal- lewaert-De Meulenaere. Le Journal de la Ligue patriotique contre l'alcoolisme a roQu d'une brave femme deTubizeune lettre qui, sous une forme naive, signale un fait in téressant au point de vue de la lutte contre l'alcoolisme Tubize, le 15 novembre 1901. Monsieur le Directeur, J'ai toujours comfeauu l'aicool dans la me sure de im s forces. Je crois done bien faire en vous écrivant ces quelques mots. Ua ivrogne, quoi qu'on en dise, devrait être toujours considéré com me inapte k re cevoir lui-même la subsistance de ses pro- ches. 11 ne devrait pas avoir ce droit puis- qu'il n'est pas maitre de lui, Aussi c'est ce qu'ont compris Messieurs les directeurs des Forges de Clabecq en ac cordant, d'après Fa vis favorable de leurs ouvrieis, k la L mme le droit de recevoir elle même lesalaire. Si ious les patrons pouvaient faire la ntême chose, que de pau- vres peins enfants auraierit la vie moins mal- heureuse Quand done verrons-nous, nous femmes victimes du démon aicooi, le mo ment béni oil nous pourrons recevoir une partie du salaire de nos maris pour payer les frais du ménage 1 Si seulement la femme pouvait recevoir la moitié da la paie de i ouvner, que d'écono- mie, que d'abondance k la maison Si seu lement nos maris voulaient accepter la pro position que je faisais dertnèrement au mien! G'était de lui laisser chaque jour un franc pour boire au cabaret et lui donuer un pot de bière k la maison. Pour ce malrieureux la dose était trop petite et li n'a pas voulu consentic. Et je le, vois avec terreur deveuir chaque jour plus faible. Maiofenaut c'est ie deuil qui nous attend k la maisou. Et dire que tout irait bien si la femme pouvait recevoir le salaire du mari Si vous trouvez quelque utilité k mes.ipa- roles, vous pouvez les publier. Je ne crois pas avoir mal fait en vous écrivant. Peut- être pourrez-vous nous aider. La communication du gouvernement néér- landais au gouvernement anglais constate la situation exceptiormelle dans laquelle se trou- vent les Boers séparés du monde. Leurs délé- gués en Europe manquent de tout moyen de communications avec les généraux boers. Leurs lettres de créance, datant de mars 1901, sont trop limitées. La question se pose de savoir si un neutre ne pourrait offrir avec succès ses bons offices, en se bornant k met treen contact les médiateurs des deux par- iis. Le gouvernement néerlandais parait dési- gné pour rendre ce service.Les délégués boers habitant la Hollande, il pourrait leur proposer d'aller se concerter avec les chefs boers dans l'Afrique du Sud et de revenir ensuite munis de pleins pouvoirs, les permettant de coc clure un traité de paix. S'ils y consentent, des saufconduits de- vraient leur être remis et on devrait leur donner la libre pratique du code télégra phique pour fixer le lieu de rencontre des délégués et des chefs boers. La réponse du gouvernement anglais ap- précie les motifs humanitaires qui font agir la Néerlande sans l'autorisation des délégués ou des chefs boers, roais elle maintient la décision du gouvernement anglais dene pas admeitre 1 intervention d'une puissance étrangère. Les délégués boers peuvent demander s'ils le veulent, des sauf conduits au gouverne ment anglais, qui en décidera. Le gouvernement anglais ne croit pas que les délégués aient encore quelque influence sur les représentants des Boers en Afrique. II estime que tous les pouvoirs gouverne metuaux se trouveut eutre les mains de Steyn et de Sclialiburger, mais alors le moyen le plus rapide et le plus efficace pour arriver uu arrangement, est de mettre en rapports directs les chefs boers en Afrique et lord Kiichener, qui déjk k re<ju l'ordre d'envoyer immédiatemcul k Londres toute proposition qu'il recevra. Si les cbets boers veulent négocier pour mettre uu terme k la guerre, le gouverne ment a décidé que les négociatious devront avoir lieu en Afrique et nou en Europe. Le voyage proposé des délégués durerait au moins trois mois, pendant lesquels les bosti- lités se prolongeraient sans nécessité. Tous les jours, nous voyons des arrêtés accorder k d'anciens instituteurs officials de belles pensions, allant jusqu'k 2.500 francs. Mais ne les critiquons pas. Si nous en parions, c'est qu'k notre avis, ils suggèrent une remarque. A eóté de ces instituteurs,il en est d'autres, et de nombreux, qui, comme les premiers, se dévouent k la jeunesse toute leur vie. Leurs écoles sont appréciées il n'est dou teux pour personne qu'elles sont plus peu- plées que les écoles oficielles. four les insti tuteurs libres, cependant, la plupart des faveurs gouvernementales ou officielies sont refusées. Cela se passe sous uu ministère catholique, au pouvoir depuis!7 ans. Malgré cette modération, les anti-cléri- caux l'accusent chaque jour de tyrannie. On nous écrit de Bruxelles L'Administration des chemins de fer de l'Etat beige a décidé de séparar, dans les trains, les ouvriers abonués de semaine des voyageurs d'autres catégories. Pour arriver k cette fin, les stations de départ devront au besoin, dédoubler les trains k utiliser par les ouvriers abonnés k la semaine, le matin et le soir, c'est k-dire dans les moments eü la circulation de ces abonnés est trés forte. Dans les trains réguliers, des voitures de vront être réservées spécialecnent pour les ouvriers abonnés, et, le cas échéant, il sera ajouté dans ce but, des voitures k retirer a l'arrivée et k intercaler dans d'autres trains au retour. Cette mesure sera mise a l'essai k partir du 15 février prochain. Les funéraiiles d'un martyr On nous écrit de Waereghem, 3 février 1902 Lundi 3 février, féte de St Blaise, étê- que martyr, patron de ia paroisse, a été célébré en notre église, avec une pompe ex- ceptionnelle et au milieu d'un énorme con cours de monde un service solennel pour le Rév. P. Remi Vuu Meriiaeghe, né k Waere ghem le 6 février 1869, et massacré k P'ing- lo(Chine)k la fin de l'anuée 1901. La cérémonie était rehaussée par la pré- sence de Sa Grandeur Mgr Chrisliaens, Evê- qoe de Colophon (Chine). Le maftre autel, surmonté de la statue du Saint Patron de la paroisse, resplendissait de lumières. La Messe a été chantée par le Rév. curé M. P. Riethaege, assisté d'un nombreux clergé. A l'issue de l'Evangile M. l'abbé C. Bru- loot, vie. deN.-D. a Courtrai est monté en chaire et a retracté de main de maitre la vie de son élève, le R. P. Van Merhaeghe. Sa parole mkle et éloquente, a produit une im pression profonde sur son pieux auditoire, parmi lequel on comptait MM. Tack, ministre d'Etat; Cantillon, sénateurErn. Reynaert, comraissaire d'arrondissement k Courtrai George Vercruysse, député permanentM. Jules Storme, bourgmestre, et le Conseil communal; unedéputation des PèresMission- naires de Scheut; MM. Ed. Degryse, doyen de Courtrai; D'Hulster, doyen de Popenn- ghe; Ghyssaert, doyen d'Avelghem beau- eoup de curés et d'autres ecclésiasiiques t venues de toutes les parties du diocèse pour rendre hommage k la mémoire du cher et regretté défuut. L'absoute a été dounée par Sa Grandeur Mgr Christiaens. L'offiee commencée k 10 1/4 h. s'est ter miné k midi. 25m' Anniversaire des Pèlerinages Beiges du mois de mai k N.-D. de Lourdes. Pèlerinage approuvé par le Gardinal-Ar- chevêque de Malines, sous la présidence d'honneur de Mgr MERCIER et la présidence de M. A. ROSMAN. Date du 6 au 14 mai 1902. Prix Suivant le point de départen 1" classe de 142 k 155 fr. - en 2e classe de 91 k 101 fr. en 3° classe de 60 k 66 fr. OEuvre des malades pauvres Adresser les aumónes ainsi que les demandes d'admis- sion de malades avant le 13 mars k M. Paul Cartuyvels, avocat k St Troncl. Inscriptions. Les inscriptions au pèle rinage seront revues jusqu'au 18 avril k midi Les pèleriiis partant de Courtrai sont priés de s'inscrire directement chez M. Oscar Vermeersch, notaire k T. rmonde. Pour renseignements, prospectus détail- lés, etc., s'adresser aux correspondants de province YPRES, M. l'abbé Delameilleure, vicaire, rue de Lille, 116. Les instituteurs qui démissionnèrent en 1879 ont organisé une belle manifestation, dirnanche, en l'honneur de MM. deTroozet Woeste. Les instituteurs ont envoyé k M deTrooz une délégation chargée de lui exprimer leur teconnaissance en vers le gouvernement pour leur admission au bénéfice da i'articie 11 de la loi du 25 avril 1901. M. le député Julien Davignon, secrétaire

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1