AANBESTEDING FLA1ANTBAUTMANS Le Progrès et l'EIectorat féminin Choses d'lrlande et d'Angleterre der werken voor de herstellingdergoten en daken aan de parochiale kerk Maandag 3 Maart 1902, I Statues, Mobilier d'Eglise, Meubles en tous styles i Ornements, etc de la commission des écoies libres, a pré senté la délégation au ministre. M. l'inspecteur Venquier, de Flobecq, a parlé ensuite de la loi de malheur et a rappelé tout ce que le gouvernement a fait pour les victimesde cette loi. Une institutrice a remis ensuite M le ministre un album, contenant les signatures du personnel enseignant organisateur de la manifestation. M. de Trooza répondu en quelques phra ses trés heureuses, et les délégués se sout ensuite reudus dans la salie du Gercle ou- vrier, de la rue de l'Equateur, pour remer- cier M. Woeste de son intervention en leur faveur. M. Woeste a étsalué k son entrée par la Brabanponne et par des vivats. 11 a pris place sur l'estrade, ayant k ses cötés M. Claeys et Mile Magnette, les deux plus anciens démis- sionnaires de 1879. Après une cantate flamande et des compli ments rappelant la signification de la mani festation, sont venus des discours de MM. Claeys, de Bruges; Fichefet, de Namur et le chanoine Noël, inspecteur diocésaiu du Hai- naut. M. le chanoine Noël a rappelé la fapon brutale, tracassière et sectaire avec laquelle la loi de malheur fut appliquée par le gou vernement libéral. Chaque orateur a fait le plus viféloge de l'éminent Ministre d'Etat. Ces hommages ont été couverts d'applaudis- sements. M. Woeste a remercié l'assistance. Cette féte, a-t-il dit, n'est pas une vaine parade. On y manifeste, en effet, des senti ments sincères et profonds, qui évoquent les plus belles causes pour lesquelles nous avons lutté et nous luttons encore.C'est aujourd'hui la fête des héros chrétiens qui ont tout sa- crifié a leur conscience. L'honorable Ministre d'Etat a fait l'histo- rique de la question scolaire et de l'ceuvre de réparation k laquelle se sont consacrés les parlementaires catholiques. L'orateur a rappelé ensuite aux membres de l'enseignement la grandeur de leur mis sion. Dans la péroraison de son éloquent dis cours, M. Woeste, après avoir rendu témoi- gnage au Gouvernement, s'est adressé plus particulièrement k la jeunesse des écoies et l'a mise eq garde cont.-e les fausses doctrines et les excitations néfastes. Soyez fidèles, enfants, a-t il dit, k ce patrimoine de reli gion, d'honneur et de fldélité patriotique au- quel les plus anciens de vos maltres ont su tout sacrifier. C'est ainsi que, sous l'oeil de Dieu, l'école chrétienne portera des fruits de vie Une enthousiaste ovation a été faite k l'ho norable Ministre d'Etat et la séance a été levée. Le Progrès n'avait souflé mot jusqu'ici de l'électorat féminin, qui préoccupe l'opini- on publique depuis plusieurs mois. 11 avait même trouvé apportun de ne pas donner son opinion sur cette question palpi- sante d'intérêt et d'actualité. L'ouvrage que M. Colaert a consacré au féminisme et au droit électoral des femmes, lui en avait cependant donné l'occasion. L'on s'explique done assez difficilement le long silence du confrère. A-t-il espéré que notre député ne serait pas suivi par ses collègues de la droite? Voulait-il se réserver une porte de sortie pour le jour oil l'électorat des femmes serait introduit dans la loi 11 est quelquefois bon, ma foi, d'avoir les femmes avec soi. Le Progrès s enfin rompu te silence: 11 ne veut pas de la femme électeur. Pourquoi Eh! Mon Dieu, paree que le parti Progrès siste n'en veut pas. Et pourquoi les Progressistes n'enveu lent ils pas Paree que les femmes n'étant pas encore affranchies du confessionnal, leur votes iraient aux cléricaux. Cela s'est dit k ia Chambre cela a été répété par la presse libérale. Et pourtant.jjlorsqu'eu 1895, MM. Denis et Demblon ont proposé, par un amendement k la lot électorale communale, de rendre les femmes électeurs pour la commune, tous les 5 radicaux M. Lorand en lête votèrent eet amendementLe regretté M. Nyssens avait done bien raison de dire k la gauche d'alors Si votre amendement avait quel- que chance d'être voté, vous vous empresse- riez de le retirer. Sur quoi Radicaux et Socialistes s'excla mèrent votez le done, votez le done. Aujourd'hui le vote des femmes est proposé par les Socialistes. II est possible que la Droite le vote Et la prophétie de M. Nys sens, qui se déclara déjk partisan en principe de la réforme, se réaltse k la lettre. On peut méme dire que si les catholiques rejetaient le vole féminin, de fagon qu'il n'ait aucune chance de passer, les radicaux fe raient encore chorus avec les socialistes pour le voterQuels mauvais tacticiens comrne les a appelés M°" Gatti de Gamond. Soit, les Progressistes ne veulent plus du suffrage des femmes. M. Noif s'èst joint aux autres Députés radicaux et, dans un appel k toutes les associations et k tous les cercles libéraux, il vient, avec MM. Liefmans, Ter mote, Buyl, Crombez, Vandewalle et Fran- gois, de se prononcer catégoriquement pour l'exclusion des femmes de l'urne C'est son droit. Mais nous voudrions bien connaltre les motifs qui guident ces mes sieurs, en dehors de cslut que nous avons signalé plus hautLes femmes sont encore trap cléricales. Quand le Progrès nous aura donné une autre bonne raison, nous entamerons avec lui une polémique, qui ne tournera ni k son honneur, ni k son profit. Mais qu il ne se borne pas k copier un article du journal d'Anvers Le Matin qui ne donne aucun argument sérieux contre la thèse de notre Député, qu'il appelle Le Paladin Colaert AHons, confrère, vous avez ['occasion d'entreprendre une polémique intéressante. Un peu de votre prose, s'il vous plait. Pendant que le gouvernement bri- tannique est plus que jamais aux prises avec les difficultés de la guerre j sud-africaiue, un concours de circon- stances trés siguificatif vient douner un avertissement a ceux des hommes d'Etat anglais qui s'imaginaient en avoir fini avec l'éternelle question iriandaise. C'est, d'abord, la nouvelle ligue j herifière de la fameuse ligue agraire i d il y a vingt ans qui se constitue et recrute dejour en jour de plus I nombreux adherents determines a lutter contre les abus auxquels ne ces- se de donner lieu l'interprétation lé- oniue de la loi élabüssaut les droits respectifs des landlords et des tenan cies. Le fait a d autant plus d'importance que cette vaste association ne renfer- m>- pas seulement des elements celtes et catholiques eile s'étend aux fer- miers protestants anglo-saxous de l'Ulster, qui se plaignent d'être dupes et réclament Ie rachat des terres. qu' impliquait le plan de home,s rule de Gladstone. Leur chef, M. Russell, quia donné sa demission de membre du gouver nement uuioriiste pour prendre la lê!c du mouvement, a une .situation telle dans la circonscriplion oü il a posé cadidature qu 'a Downing Street on ru est arrivé a envisager d'avance une élection paidielle dans i'UIster comine un désastre. D'autre part les mesures de rigueur prises A l'égard de la ligue et des na- tionalistes suspects, les violences dont on a menacé le nouveau député de Galway, M. Lynck, ont ranimé le pa triotisme irlandaiset placéleministère dans une situation singulièrementem- barrassante. II n'ose présenter latoi de rachat agraire, qui lui aliéuerait les grands propriétaires, et son inaction jointe a la remise en vigueurd'uae loi d'exceptiou tombée en désuétude unit contre lui la grande majorité des po pulations de liie sceur. Les choses en sont venues a ce point que, tout récemment, 1'assem- blée du conseil municipal de Sligo, ayant a procéder a l'élection d un maire, a décidé que le nouvel élu de- vrait s engager formellementnou seu lement a ne recevoir, pendant ladurée son maudat, aucune faveur d un re- prsésntant quelconque du gouverne ment anglais en Erin, mais encore A ne prendre part A aucune descérémo nies du courouuemeut du roi Edou- ard. Ce A quoi ce magistrat s'est en- gagé par serment, sans faire la moin- dre objection. Tout cela est, sans conlredit, de na ture A compliquer la tache d'un cabi net qui a déjA sur les bras la guerre d'Afrique et qui rencontre plus d'un obstacle sur sa route. On conjoit ses perplexités, mais on se refuse A croire qu'il veuille, comme on pretend qu'il en a manifesté 1'intention, rscourir A un remède qui serait pire que le mal, en proposant la réduction de la repre sentation de l'lrlande. Une violation aussi flagrante du pacte de l'union offrirait des dangers que M. Chamberlain iui-même nesau- rait affronter d'uu coeur léger. Voulez-vous des sucres de toute première qualilé? Prenez les paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. PASTILLES PECTORALES DE KEATING Huwelijksafkondigingen Ludovicus Renet, octrooibsdieude te Rijsei, gehuisvest te Yper, en Stephania Van Leuven, bediende, te Rijsel. Joannes Monu, tafelhouder, te Calmpthout, en Rosina Bureau, dienstmeid te Antwerpen, voorgaandelijk te Yper. UNE MERVE1LLE. Pourquoi voulois tuusser quand je garantis publiquement, que le Sirop Depratere au goudron décoloré el fa baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. 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De buitenste omslag zal voor opschrift dragen Mijnheer Henri Vaudenbulcke, Voorzitter van 't Bureel der Kerkmeesters mitsgaders de woorden «Aannemingsschrif voor het ondernemen van openbare werken.» De binnenste omslag zal het opschrift dra gen dal in het lastenkobier aangewezen is. De aannemingsschriften moeten gelijkvor mig zijn aan het model van het lastenkobier. Het kohier van lasten en het bestek liggen in het Gemeente Sekretariaat, ter inzage van ieder, allwerkdagen van 9 tot 12 ure. Atelier de sculpture en bois, et en pierre. Atelier d'èbénisterie et de Menuiserie. RUE D'ELVERülNGHE, 54, Y pres. SCULPTEUR Lauréat de sculpture k 1' Académie Royale d'Anvers professeur de sculpture k l'Ecole industrielle et professeur de dessin au Collége Episcopal d'Ypres. De nom. breux eer. tificats d8 Médecins constatent qu'aucun remède n'est aussi efficace pour le traitement de laToux de l'Asthme et de la Bronchite. Une seule pastille procure déja du soulagement. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2