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Mercredi 26 Février 1902
10 centimes ie
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Étrennes Pontificates
REVUE POLITIQUE
Le Jubilé de Léon XIII
Moineau et les
chefs socialistes
M. Colaert a Liége
Une constatation
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Eene Derde Ordelinge 5.00
prince Henri de Prusse. De grandes j balles. Mais je doute fort que \os
precaution policières avaieat ete pn-
ses, nous donnoas plus ioin ies détails
de ia reception.
\j". flater land de Vienne consacre
son Premier-Vienne an juhile du Pap©
Léon X 111 et f ail ressortir I 'action bien-
f'aisante du Saml-Pcie pendant son
long pontifical, action que I'ou pour-
rait résumer en ces mots rétablisse-
ment de l'ordre chrétien dans la socié-
té et dans les individus.
Le Fremdenblatt dit
Le Pape Léon XIII a, pendant les
vingt quatre années de sou pontifical,
relevéconsidér&b'lement i'autoritéde la
papauté. 11 est non settlement, vénéié
comme chef de 1 Eglise, il est u ie des
plus nobles figures de notre époque.
De même que tons ceux qui out pu
l'approcher, ne füt-ce qu'uu instant,
out gardé de lui un souvenir ineffaca-
ble, de même l'influence de sa person
chefs socialistes se trouveut a nos
cótés.
Les dépêches relatives a la récep-
iiou du prince Henri de Prusse chez
M. le pi ésidenl Roosevelt, a Washing-
tun, lémoigneut d une grandecordia-
Ié officielle i-ntre ies deux gouverne-
merits.
La République cubaine est enfin i
établie par l'élection de sou chef. Elle
est maintenant en train de se preparer
une constitution.
Rien d'important du Sud de l'Afri-
quc. Les pertes de par! et, d'autre
accusées dans la dépêche de Kitchener
se balancent assez sensiblement ces
derniers jours. On continue h mani
fester l'espoir de eapturer De wet...
w
Eu Iialie, la crise ministérielle a
prls fin, et l'agitation ouvrière en vue
ne s'est fait, sen li r au loin et a agi sur d'une grève générale n'a pas en Ie
la marche des événements». succès espéré par les meneurs. Unacte
d'énergie du gouvernement aempêcbé
La Chambre frangaise s'est occupée l'explosion d'une grève des employés
aujourd'hui <ie la question des réfor-
mes militaires, notamment en ce qui
l-egarde la du ree du service.
Le roi d'Italië aurait refuse d'accep-
ter la demission du cabinet 2,anardel-
li.
Une tentative des meneurs socialis
tes pour ameuer ia grève générale en
Italië parast avoir misérablement
échoué.
Des informations de source officielle
des chemins de fer.
Les nonvelles d'Espague sont med
icares, a Barcelone même oü l'on an
nonce olficiellement que ie travail re-
pr< ndL'nsage que le gouvernement
a fait de lacehsure continue cependant
a soulever des plaintes dans la presse.
M Reué Colaert, dépulé et bourgmeslre
d'Ypies, a conférencié Dimarictie a l'Union
Catholique de Liégedevant une assemblée
de plus de 600 pi. rsonnes
La a Gazette de Liége tend aitisi compte
dt son discours
L'erateur est salué par de vigoureux
applaudissemems.
»M. R. Colaert parte avec aisance el même
aveo citaleur. On l'écouie avec plaisir.
II se déclare et est féministe convatncu.
L'orateur établit cependant une différence
etitre le féaiinisuie intégral, dom il ne veut
p;,3, paree qu'il est celui des socialistes et
des révoluiionnaires et le fémiuisme indé
pendant, qui a aussi ses incouvéoients il
ne s'y rallie pas davantage.
M. Colaert déclare qu'il veut étudier la
question féministe sans passion et sans parti
pi is c'est k quoi il s'attache. en émaillantsa
conférence de citations k l'appuide sa tbèse.
Apöu es, Pères de l'Eglise, théologiens, spo-
logistes, dommes politiques et écrivains mo-
dernes, il les met tous k contribution.
»Si Eve a perdu le genre humain, la
Vierge Marie l'a racheté par son divin fils
N. S Jésus-Christ. Le fémioisuie peut done
j être chrétien et catholique.
I Eu passant, il salue le vaillant appel
j adressé par ies femmes de Lyon aux femmes
de France centre les sectaires enn mis fles
congrégations.
On applaudit; puis M. G. Francotte
remercie l'orateur, dont il loue le talent.
La quesiion du fétninisme n'engage évi-
demment personne, fait-il remarquer, mais
il convient de méditer les paroles de l'élo-
queut conférencier dans une pensée d'union
et de progrès sages dans l'avenir. (Salve
d'appiaudissements.)
Elle a éié faite en ces terroes, k la Cham
bre beige, au cours d'une harangue de M.
Hymaris, Ie Frère-Orbari moderne
M. Hymans. Comme la plupart
des femmes sont retigieus?s, elles maintien-
draient au pouvoir le parti catholique. (Ah
Ah k droite.)
M. Woeste Avez-vous doric contre
vous toutes les femmes? (Rires.)
M. deTrooz. 11 est done acquis que
les hommes et les femmes catholiques tor
ment en Belgique la grande majorité.
C'est évideni.
Mais que devient alors l'éternelle com-
plainte des meneurs libéraux, quand ils pré-
lendant qua la majorité du Parlement ne
représeute pas la majorité du pays Elle
tombe k néant.
Tous les anticléricaux s'opposent, en
cas de suffrage universel, au vete des fem
mes paree que ce vote leur serait fatal. C'est
le seul motif. Et ce motif est en contradiction
avec leur théorie du droit élecloral. Car si le
vote est un droit, comment peuvent ils le re
fuser aux femmes
Mais il y a longtemps que les contradic
tions ne ies atrêteot plus. L'intérêt est la
seule mesure de leurs actions.
L'anarchiste Mo neau est venu, di-
et par le fait suspectes d'optimisme, manche, donner une conference au
annoncent que ia tranquillité publi- salon des Crampons, a Jolimout. 11 y
ouese rétablit a Barcelone, oü cepen- avait foule, on pense bien, et les ap- contrat de travail
que r rilisn/ticopmpnts n'nnt nas manaué a Lorateur parle eussi du fémunsme mon-
dant letat fle stege n est pas leve. Un plaudissemems on pas manqu d'extravagant k certains sur ies chemins de ter vicinaux, portam que
convent dynamité a Sorria, dans les l'orateur, sauf cependant lorsqu il a <Liu,
l ies tat its sont réglés par ia Soctété Nationale
Les revendicaüotis de la femme sont 1
entrées dans les moeurs et tl fsut que coüte j (^Bensins de fer vicinaux d'Ostende-
Aieuport, d'i )stende-Blanken-
berghe, de iNieuport-Furnes, de
Furnes-Yprës et d'Ypres-Neuve-
Ëglise, avec embranchement
vers Warneton. Frix et con-
ditions de transport.
Le Miuistre des chemins de fer, posies et
télégraphes.
Vu l'article 6 de la loi du 24 juin 1885
que coüte ou en tienue compte, fut ce dans
une certaine mesure, opine l'orateur qui alors
examine longuemeut li s revendications des
féuuiuistes dans l'ordre civil et pour conclure j
k ta sDoditicaiion constdéraole de ce code. j
li cite k ce propos Famélioratiori que
les catholiques y out apporiée pendant ces
dcriiières années, notamment en ce qui con
cerne l'épargns de la femme rnariée et le i
ies lai its som i églés par ia Soctété Nationale
•aux i di s chemii s de fer vicinaux, sous l'appro-
- nays oü ies femmes ont le droit de vote, et bation du gouvernement
rien les affaires des ouvners et cela ^am[Ueül en Norwèp. Vu la loi du 25 aoüt 1891, portant revi-
S li croit pouvoir émettre l'avis.que toutes sion du litre du Code de commerce concer-
les thèses exposées sur le fémiuisme sont j riants les contrats de transport
I justifiées ou au rnoins jusiifiables. I Vu les arrêtés royaux des 27 mars, 16
L'idée est lancée, elle se réalisera tót juillet et 9 novembre ^886. du 25 octobre
ou tard, s'écrie M. Colaert, qui termine en 1887, du22 mars 1888, du 19 octobie 1889,
se déclarant partisan du suffrage universel du 7 jutllet 1891, des 1 mat et 24 décembie
pur et simple, d la condition que le droit de 1895 et dn 28 juut 1896. déclarant la So-
vole »uil également accordée aux femmes. oiélé Nationale des chemins de fer vicinaux
environs de Barcelone,et une fusillade parlé du suffrage universel. ^TM.^ColIert nous conduit ensuite
dirigée contre des émeutiers au même U a di! que eeiui-ci n avancerait, en
endroit montrént qu'il y a encore beau- rien les affaires des ouvriers et cela
coup a faire pour pacifier les esprits. na pas paru du gout des auditeurs,
Dans l'Araaon,Saragosse seraittran- qui onl tnlerrompu et murmure.
quille.
En Castillo,Madrid ne parait pas sé-
rieusement menacée.
Les autorités amériquaines a New-
York out fait un accueil otficiel au
Eh bien soit! a dit alors Moineau
on substance, je veux bien souscrire
a vos illusions et le iour oü vous fe-
rez la revolution pour Jes réaliser,
mes amis et moi serous au premier
rang pour offrir nos poitriues aux
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