r:' m lm: Mercredi 26 Février 1902 10 centimes ie T 5622 0« SS» w'ijk Étrennes Pontificates REVUE POLITIQUE Le Jubilé de Léon XIII Moineau et les chefs socialistes M. Colaert a Liége Une constatation i ,NNEH. a-x.x> On s'abonne rue au Beurre, 36, 4 Ypres, et tous les bureaux Ie post iu ra 60 o. par an pour tout Le JOURNAL D'YPRKS paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. le pays- pour l'étranger, le port en sus. r as abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. f'es articles et communications doivent être adrossés francode port a 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la iigne. - Les réclames dans ie corps du journal coütent 30 centimes la ligne. - Lea insertions judicial™, i franc !a iigne. - Lesnuméros supp'ó- menta'res coütent 10 francs les cent exempia res. 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De même que tons ceux qui out pu l'approcher, ne füt-ce qu'uu instant, out gardé de lui un souvenir ineffaca- ble, de même l'influence de sa person chefs socialistes se trouveut a nos cótés. Les dépêches relatives a la récep- iiou du prince Henri de Prusse chez M. le pi ésidenl Roosevelt, a Washing- tun, lémoigneut d une grandecordia- Ié officielle i-ntre ies deux gouverne- merits. La République cubaine est enfin i établie par l'élection de sou chef. Elle est maintenant en train de se preparer une constitution. Rien d'important du Sud de l'Afri- quc. Les pertes de par! et, d'autre accusées dans la dépêche de Kitchener se balancent assez sensiblement ces derniers jours. On continue h mani fester l'espoir de eapturer De wet... w Eu Iialie, la crise ministérielle a prls fin, et l'agitation ouvrière en vue ne s'est fait, sen li r au loin et a agi sur d'une grève générale n'a pas en Ie la marche des événements». succès espéré par les meneurs. Unacte d'énergie du gouvernement aempêcbé La Chambre frangaise s'est occupée l'explosion d'une grève des employés aujourd'hui <ie la question des réfor- mes militaires, notamment en ce qui l-egarde la du ree du service. Le roi d'Italië aurait refuse d'accep- ter la demission du cabinet 2,anardel- li. Une tentative des meneurs socialis tes pour ameuer ia grève générale en Italië parast avoir misérablement échoué. Des informations de source officielle des chemins de fer. Les nonvelles d'Espague sont med icares, a Barcelone même oü l'on an nonce olficiellement que ie travail re- pr< ndL'nsage que le gouvernement a fait de lacehsure continue cependant a soulever des plaintes dans la presse. M Reué Colaert, dépulé et bourgmeslre d'Ypies, a conférencié Dimarictie a l'Union Catholique de Liégedevant une assemblée de plus de 600 pi. rsonnes La a Gazette de Liége tend aitisi compte dt son discours L'erateur est salué par de vigoureux applaudissemems. »M. R. Colaert parte avec aisance el même aveo citaleur. On l'écouie avec plaisir. II se déclare et est féministe convatncu. L'orateur établit cependant une différence etitre le féaiinisuie intégral, dom il ne veut p;,3, paree qu'il est celui des socialistes et des révoluiionnaires et le fémiuisme indé pendant, qui a aussi ses incouvéoients il ne s'y rallie pas davantage. M. Colaert déclare qu'il veut étudier la question féministe sans passion et sans parti pi is c'est k quoi il s'attache. en émaillantsa conférence de citations k l'appuide sa tbèse. Apöu es, Pères de l'Eglise, théologiens, spo- logistes, dommes politiques et écrivains mo- dernes, il les met tous k contribution. »Si Eve a perdu le genre humain, la Vierge Marie l'a racheté par son divin fils N. S Jésus-Christ. Le fémioisuie peut done j être chrétien et catholique. I Eu passant, il salue le vaillant appel j adressé par ies femmes de Lyon aux femmes de France centre les sectaires enn mis fles congrégations. On applaudit; puis M. G. Francotte remercie l'orateur, dont il loue le talent. La quesiion du fétninisme n'engage évi- demment personne, fait-il remarquer, mais il convient de méditer les paroles de l'élo- queut conférencier dans une pensée d'union et de progrès sages dans l'avenir. (Salve d'appiaudissements.) Elle a éié faite en ces terroes, k la Cham bre beige, au cours d'une harangue de M. Hymaris, Ie Frère-Orbari moderne M. Hymans. Comme la plupart des femmes sont retigieus?s, elles maintien- draient au pouvoir le parti catholique. (Ah Ah k droite.) M. Woeste Avez-vous doric contre vous toutes les femmes? (Rires.) M. deTrooz. 11 est done acquis que les hommes et les femmes catholiques tor ment en Belgique la grande majorité. C'est évideni. Mais que devient alors l'éternelle com- plainte des meneurs libéraux, quand ils pré- lendant qua la majorité du Parlement ne représeute pas la majorité du pays Elle tombe k néant. Tous les anticléricaux s'opposent, en cas de suffrage universel, au vete des fem mes paree que ce vote leur serait fatal. C'est le seul motif. Et ce motif est en contradiction avec leur théorie du droit élecloral. Car si le vote est un droit, comment peuvent ils le re fuser aux femmes Mais il y a longtemps que les contradic tions ne ies atrêteot plus. L'intérêt est la seule mesure de leurs actions. L'anarchiste Mo neau est venu, di- et par le fait suspectes d'optimisme, manche, donner une conference au annoncent que ia tranquillité publi- salon des Crampons, a Jolimout. 11 y ouese rétablit a Barcelone, oü cepen- avait foule, on pense bien, et les ap- contrat de travail que r rilisn/ticopmpnts n'nnt nas manaué a Lorateur parle eussi du fémunsme mon- dant letat fle stege n est pas leve. Un plaudissemems on pas manqu d'extravagant k certains sur ies chemins de ter vicinaux, portam que convent dynamité a Sorria, dans les l'orateur, sauf cependant lorsqu il a <Liu, l ies tat its sont réglés par ia Soctété Nationale Les revendicaüotis de la femme sont 1 entrées dans les moeurs et tl fsut que coüte j (^Bensins de fer vicinaux d'Ostende- Aieuport, d'i )stende-Blanken- berghe, de iNieuport-Furnes, de Furnes-Yprës et d'Ypres-Neuve- Ëglise, avec embranchement vers Warneton. Frix et con- ditions de transport. Le Miuistre des chemins de fer, posies et télégraphes. Vu l'article 6 de la loi du 24 juin 1885 que coüte ou en tienue compte, fut ce dans une certaine mesure, opine l'orateur qui alors examine longuemeut li s revendications des féuuiuistes dans l'ordre civil et pour conclure j k ta sDoditicaiion constdéraole de ce code. j li cite k ce propos Famélioratiori que les catholiques y out apporiée pendant ces dcriiières années, notamment en ce qui con cerne l'épargns de la femme rnariée et le i ies lai its som i églés par ia Soctété Nationale •aux i di s chemii s de fer vicinaux, sous l'appro- - nays oü ies femmes ont le droit de vote, et bation du gouvernement rien les affaires des ouvners et cela ^am[Ueül en Norwèp. Vu la loi du 25 aoüt 1891, portant revi- S li croit pouvoir émettre l'avis.que toutes sion du litre du Code de commerce concer- les thèses exposées sur le fémiuisme sont j riants les contrats de transport I justifiées ou au rnoins jusiifiables. I Vu les arrêtés royaux des 27 mars, 16 L'idée est lancée, elle se réalisera tót juillet et 9 novembre ^886. du 25 octobre ou tard, s'écrie M. Colaert, qui termine en 1887, du22 mars 1888, du 19 octobie 1889, se déclarant partisan du suffrage universel du 7 jutllet 1891, des 1 mat et 24 décembie pur et simple, d la condition que le droit de 1895 et dn 28 juut 1896. déclarant la So- vole »uil également accordée aux femmes. oiélé Nationale des chemins de fer vicinaux environs de Barcelone,et une fusillade parlé du suffrage universel. ^TM.^ColIert nous conduit ensuite dirigée contre des émeutiers au même U a di! que eeiui-ci n avancerait, en endroit montrént qu'il y a encore beau- rien les affaires des ouvriers et cela coup a faire pour pacifier les esprits. na pas paru du gout des auditeurs, Dans l'Araaon,Saragosse seraittran- qui onl tnlerrompu et murmure. quille. En Castillo,Madrid ne parait pas sé- rieusement menacée. Les autorités amériquaines a New- York out fait un accueil otficiel au Eh bien soit! a dit alors Moineau on substance, je veux bien souscrire a vos illusions et le iour oü vous fe- rez la revolution pour Jes réaliser, mes amis et moi serous au premier rang pour offrir nos poitriues aux I i- 1,1 '■?w V'v^iP^P x~a: l s»>, tf a f fa h%.( v\ J*" F» - 1 a L r. >-v /m f, 11 n f /in om f fi A11 \7 A r 1 t tl T1 (IS y w «i li y i uca IJÜUI Uiwvrvuu L^L Li/,» f oaiI I «i Hit o 1 r\r»cr Mm

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1