OHRQMIQUE YPRQISE Le premier «diner féministe» Actes ütficiels Notre Foire L'industrie dentellière L'Asthme enfin guéri k l'avènement du pur et simple mas- culin k la commune, serait une duperie k la fois pour les femmes et pour mon parti. Je préfère de loin, k ce compte, le vote plural qui implique le second vote du père de fa milie, embryon a dit M. Vandervelde de l'électorat féminin. Les gens de bonne foi, ceux-mêmes qui ne partagent pas les idéés féministes de M. Colaert, recounaltront que son attitude est logique. Les socialistes ne veulent plus de l'électorat féminin législatif. M. Colaert le réclame k tous les degrés simultanément. En cas de revision, il amendera la proposition de S. U. pour les hommes. Et le dernier dis cours de M. Woeste n'a fait qu'approuver cette attitude. Notre ami a déclaré hier qu'il déposera, en novembre prochain, une proposition de loiembrassant une réforme féministe com pléte de nos lois civiles, pénales et sociales. Est-ce lk, comme disait M. Vandervelde, du féminisme platonique Les féministes de tous les partis, réunis hier, ont prouvé par leurs applaudissements qu'ils ne pensent pas ainsi. La presse frangaise de tous les partis s'occupe de M. Colaert et de la cause qu'il défend avec tant de cbaleur et de conviction. La Revue des Revues de Paris, sous la plume d'une socialiste, Mm' Andrée Téry, rend hommage au talent et k la sincérité du spirituel leader féministe de la droite tandis quelle est bien dure envers les socia listes. Le Peuple a repu de M. Colaert la lettre suivante que le Progrès et les journaux, aux- quels il a emprunté ses articles, s'empresse- ront sans doute de reproduire. Ypres, le 3 mars 1902. Monsieur le Directeur, Le Peulpe a publié, au sujet de mon dis cours de jeudi dernier, un article désobli- geant pour moi. Mon attitude k la Chambre y a été absolument dénaturée. Pour l'édification des femmes socialistes qui voua lisent, et usant de mon droit de réponse, je vous prie d'insérer, k la place oü votie article a paru, eet extrait d'une in terview que j'ai envoyée, il y a plus de deux mois, k Mme Andrée Tery et quelle a publiée dans la Revue des Revues, de Paris Je ne redoute par toutes les conséquen- ces, soi-disant funestes, du suffrage des fem mes. J'avoue, sans bonte, que j'ai été un des derniers a me rallier k la revision de la Con- stitution eta l'extensionénorme,dangereuse, du suffrage, en 1893 Mais je me hkte de reconnaitre que le zèle catholiqus a trouvé moyen de protéger l'ouvrier contre la pro- pagande des ennemis de la religion et de la sociétó. Sans doute, la femme l'ouvrière surtout sera en butte k une propagande acharnée et corruptrice, dés l'instant oil elle sera investie du droit de vote mais nous redoublerons d'ardeur pour la défend re con tre la séduction de ces mémes ennemis jo C'est dire que je pourrais me rallier dés mainienant je ne parle ici qu'en mon oom au suffrage universel tempéré par l'électorat féminin. Mais je poserais une con dition le suffrage des femmes est proposé pour les élections provinciales et communa- les je n'en reux pas si, en même temps, nos Chambres ne donnent k la femme l'accès k la législative. Ce serait duperie de ne pas l'habiliter a voter tous les digres. Or, pour les élections législatives, il faudrait une revision de notre Constitution et, l'adoption d'une réforme de cette nature •xige, dan8Cbacune des Chambres, une ma- jorité des deuxtiers. La Chamore, probable- ment, le Sénat, certainement, ne fourniraient pas ce contingent, aujourd'hui. Ensuite, les résultats des élections pro vinciales et communale», avec la femme électeur, seraient désastreux pour nos ad versaries, comme ils viennent de l'êlre, en I Norwège, pour le parti radical. En pi ésence de pareils résultats, la revision constitution- nelle ne se réaliserait jamais et il est pres- que certain que si un revirement politique, peu probable, il est vrai, raraenait les libéraux au pouvoir, l'électorat des femmes sombrerait avec notre majorité dans les Chambres. Nous serions done dupes nous aurions le suffrage universel pur et simple, sans son contrepoids naturel et logique, le suffrage des femmes. Et les femmes seraient dupes aussi. Ce n'est que par l'électorat aux Chambres qu'elles peuvenl voir réaliser toutes les ré- formes que nous préconisons dans l'ordre civil et social. Neus, c'est-k-dire les féminis tes chrétiens. Comme je l'ai écrit récemment, l'élec torat féminin est, k notre avis, un des meil- leurs remèdes sinon le meilleur k la situation inférieure de la femme dans la familie el dans la société. Nous pourrions obtenir, et déjk nous avons conquis, sous le régime électoral actuel, quelques réformes sociales favorables k la femme mariée. Nos adversaries nous en offriront peut-être d'autres, pour nous sub- tiliser le suffrage universel pur et simple. J'ai la profonde conviction que le suffrage universel mascuün ne nous donnerait rien de plus que le vote actuel. Si l'on veut sincèrement améliorer le sort de la femme, farmer dans la vie écono mique, lui donner un époux et des fits sobres et travailleurs, la protéger, elle et ses filles, contre les ravages de l'immoralité, c'est par les lois qu'il faut agir, et les lois n'agiront pas tant qu'elles seront faites sous l'impul- sion du seul sexe masculin. L'expérience est lk. Les femmes qui liront ces lignes et mes déclarations k la Chambre, feront le départ entre la marche par étapes» des députés socialisteset ma facon de concevoir la réali- sation des droits électoraux féminins k la lé gislative et des réformes qui doivent résulter de l'exercice de ces droits. Les mandataires socialistes renvoient, se- lon l'expression de Mm' Téry, l'exercice en tier des droits des femmes aux calendes beiges Moi pas. Je veux voir appliquer l'électorat féminin, dès maintenant, k tous les degrés. C'était, jusqu'en septembre 1901, le programme de votre parti, y compris les femmes socialistes. Mon attitude a du moins le mérite de la logique. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma con- sidération distinguée. René Colaert, député. Le traraYpres-Gheluwe.ira parle boulevard extérieur, jusqu'k la gare. Cette solution a été adoptée par le conseil communal, malgré l'avis de M. le Bourgmestre qui, tout en s'inclinant devant les désirs de ses coliè- gues, a manifesté l'opinion qu'il aurait misux valu le faire passer par la ville. On peut partager la manière de voir du conseil ou celle de M. Colaert. 11 y a du pour et du contre, dans les deux systèmes. Mais on doit se prononcer pour l'un ou l'autre. Or, tandis que le Progrès donne raison au conseil d'avoir adopté le tracé extérieur, le Weekblad se prononca pour l'autre. Mais il est d'avis il copie un urti- cle'du Laatste ISteuwsdont il partage sans doute l'opinion qu'il fallait faire venir le tram par la rue de Menin, la Grand'place, la rue de l'Anguille et la Place Vanden- peereboom. Or, l'étude, qui a précédé l'adoption du trajet actuel, a prouvé qu'il n'y avait pas moyen, sans les plus graves inconvénients, de passer par la rue de faoguille. 11 fallait done prendre les rues au Beurre et de Stuers, ou bien se tenir k ia déeision du conseil communal. Le moyen, s'il vous plait, de satisfaire k la fois le Progrès et le Weekblad Nous avons annoncé que, dans le bui de rapproclier les féministes beiges professant des opinions ptulosophiques et politiques différentes, la Ligue du droit des femmes a décidé d'organiser des diners tén.inisies. Le premier a eu lieu jeudi soir. Il étaii présidé par Mile Popelin. Trés nombreuses dames en toilettes exqui- ses Mile Lafontaine, MmesE. Verlam, Gi- lain, Beeckman, Keelbof, Mile Vandenplas, etc. Parmi elles, des habits noirs les hommes féministes invités: MM. Jules Le- jeune, ministre d EtatRené Colaert, député; desavocats; des publicistes. (M. H. Lafon taine, sénateur, s'était trouvé empéetié au dernier moment.) A i'heure des toasts, Mile Popelin, en un discours charmant, a bu k ses invités k M. Lejeune, qui a soulenu loujours la cause de tous les désherués et qui, par sa pré- sence, approuve noire bonne cause k MM. Colaert et René Henry k M. Lafontaine a M. Louis Frank. «Maitre» Popelin a lerminé son discours par un éloquent appel k toutes hts bonnes volonlés. Réponses de M. Jules Lejeune qui a, en une allocution trés spirilueiie, proinis de conlinuer tout son concours aux femmes ae M. René Colaert, qui a proucncé un dis cours politique aux appiauüissemeiiis de tous, noire ami a expiiquó son altitude k la onauibre, si vioiemment discuiée par nos adversaries politiques et il a déciaré qu'il est tout dévaué k la cause féministe; de M. Frank, qui a analysé iceuvre de M. Lejeune et a rendu hommage k sou caractèie, a la bonté dans la science de M. Beerbtock, un sociaiiste qui a montré beaucoup de tact dans ces circonstances difïiciles poui sou partide Mme Beeckrnau. Le üiner, dont ces toasts furenl ie couron nement, était excellent bien qua;rosé seulement d'une eau pure comme ie fond du cceur de tous les assistants. Petit Beige.) M. Eugène Froidure, ingénieur de 1" classe, k Ypres, a été promu au grade d in génieur principal de 2" classe. Un arrêtó royal du 2d Février 1902 ap prouve une délibéiatioa de la deputation permanente du conseil provincial de la Flaii- dre occidentale, en date du 20 décembre 1901, autorisant la suppression du service public et régulier de transport en commun par terre, exploité par le sieur ü'Hoere (A.), entre Woesten et Puperinghe, par Oost- vleteren et Elverdinghe. On nous prie d'annoncer k nos lecteurs qu'aucun ordre n'a été donné aux forains de partir pour la mi carême. D ailleurs plusieurs établissements se trouvent encore k la place. Notons parmi les principaux, l'établisse- ment de la Filuese de Verre le Laby- rinthe, le Palais de Cnstal, le Panopticum Geissler, etc. etc. M. Surmont de Volsberghe, Ministre de l'industrie et du Travail, vient d'ordonner une enquête sur la situation de l'industrie dentellière en Belgique, et ussi sur la situa tion matérielle de ses nombreuses ouvrières. Les résultats en seront prochainement connus. BURGERSTAND DER STAD YPER van den 28 Feb. tot den 7 Maart 1902. Geboorten Dubois Agnes, Paddepoelstraat. Denaegel Victor, Doorgangstraat. Coppens Rachel, Hondstraat. Vandenabeele Cyrillus, Ryselsteenweg. De Witte Robertus, Dixmudesteenweg. Vermeulen Valerius, Moskoustraat. Goemaere Albertus, Zaalhof. Callewaert Mauricius, Bukkerstraat. Sterfgevallen Verduyn Alphonsus, 39 jaren, gepensionneer- den bestuurder der Stadsjongensschool, echtg. GiliasAnna, Lombaardstraat. Dethoor Margareta, 6 m. St Nikolaasstraal. Vandewalle Pelagia, 81 j. zb., wed. Sesier Petrus, Ryseistraat. Scheerlinck Germana, 9 m. Paradijsstraat. Minnekeer Barbara, 87 j. zb„ wed. Kerrinckx Donatus, Tegelstraat. Berghmans Henricus, 62 j. gepensionneerden soldaat, ongeh. L. Tbouroutstraat. Laplace Joannes, 47 j. herbergier, echtg. Pottel Viclorina, Ryseistraat. Lebrun Ludovicus, 74 j., zb. wed. Vander- ghote Maria, Ryseistraat. Vanbelleghem Regina, 75 jaren zb., ongeh. Statiestraat. Brutin Helena, 25 j. huishoudster, ongeh. Tempelstraat. Vercruysse Gustavus, 4 w. Bukkerstraat. Vandenberghe Emilius, 3 j. Minneplein. Declerck Elisabeth, 68 j. zb., wed. Meurillon Petrus, Bollingstraat. Camiiius Claeys, beenhouwer te Yper en Anaïsa Cauchies, keukenmeid te Rysel. Florimond Bartier, handelaar te Yper en Alixia Blieck, zb. te Sint Joost-ten-Noode. L'alignement du Marché au Poissons k Ypres est approuvé. Le Docteur Schiffmann prouve sa con fiance en son remède en le donnant gratuitement Le Dr Rudolph Schiffmann est une autorité re- connue en ce qui coneerne les maladies de ia goi'ge et des poumons, et il a, pendant une pra tique de plus de trente ans, certainement guéri plus de cas d'Asthme et de miladies s'y ratta- chant que tout autre médecin du monde. II an nonce qu'il a enfin perfectionnó un remóde qui non-seulement asoulagé instantanément lespires attaques, mais a guéri d'une faqon permanente des milliers de cas soi-disant incurables -. Le Dr Schiffmann a pleine et entière conflance en son remède, et pour convaincre les autres de ses mérites de la manière la pias promote et la plus sure, il nous a demandé d'annoncer qu'il offre d'envoyer gratuitement un échantilion sufffsant du Remède du Dr Schiffmann contre l'Asthme toute personne qui lui euverra ses nom et adresse écrits lisiblement sur une carte postale, d ici trois jours. II croit qu'un essai personnel sera le plus convaincant et le seul moyen de dó- truire le préjugó tout naturel de milliers d'asth - matiques qui jusqu'ici ont cherché un remède en vain. Quoique la plupart des pharmaciens aieut vendu au publi i sou remède contre l'Asthme de- puis sou introduction en Belgique, le docteur craint cependant qu'il y ait encore des personnes qui n enaientjamais eutendu parler, et c'est dans le but de les atteindre qu'il fait cette offre góné- reuse. Une bonne occasion d'essayer, sans frais, un remède aussi célèbre et d'une aussi grande eilicacitó devrait être saisie avec empressement par tout malade. AdresseDr R. Schiffmann. Dépot pour la Belgique, 160, Boulevard Anspach, Bruxelles. QUE DE NU1TS de soufïrances, que de jour- nées de douleurs on éviterait eu se mettant k l'abrid'une poussée rhumatismale ou goutteuse par quelques verres d'Elixir Vinceut. Dépot k Ypres LibottePoperinghe Mon- teyne. Pru.»3 fr.leüacon. V tl V HuWBLIJKS-BSLOTTtK

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2