BOOMEN
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Quel que soit le résultat des négociations,
le cultivateur se préparerait d'amères décep-
tions s'il espérait escompter seulement dans
li culture des céréales un bénéfice suffisam-
naent rémunérateur.
Ses efforts doivent tendre principalement
vers l'élevage des chevaux, vers l'élevage
ou l'engraissement du bétail, vers une pro
duction beurrière et laitière de plus en plus
grande, vers la culture maraichère et l'avi-
culture, vers les produits qui ont une desti
nation industrielle.
Dans eet ordre d'idées, il n'est pas sans
intérét de jeter un simple coup d'oeil sur le
mouvement commercial de certains produits
agricoles qui donnent encore un bénéfice
rémunérateur au cultivateur.
Années Importations Exportations
Excédent
de I1importation
Beurre
Kilogr. Kilogr. Kilogr.
1896 6,803,833 2,702,818 3,100,986
1897 5,381,333 2,651,739 2.729 594
1898 4,633,476 2,940,641 1,692 935
1899 3,734,790 3,066,464 668,326
1900 8,632,351 2,619,663 1,012,788
Fromages
Kilogr. Kilogr. Kilogr.
1896 6,580,010 71,952 6,508,058
1897 7,207,395 72,961 7,134,434
1898 7,825,971 70,128 7,755 850
1899 8,258,455 95,974 8,162,481
1900 8,382,280 62,233 8,320,047
CSul8
Pièces Pièces Pièces
1896 165,990,116 129,293,597 36,696 519
1897 191,679,991 152,881 659 18,798,972
1898 145,939,863 134,726,035 11.213,028
1899 139,980,346 130.270,335 9,710.011
1900 145,251,584 111,464,418 33,787,166
II résulte de Ik que la production du beurre
a pns les plus grandes proportions. Les ré-
sultats oblenus permettent méme d'espérer
que bientót elle suftïra k noire consumma
tion, tout en maintenant ie taux de nos ex-
portations.
Si la fabrication des fromages pouvait
accompagner la fabrication du beurre, elle
serait une source nouvelle de bien-être.
Tandis que les importations augmentent dans
de fortes proportions, on constate k regret
que les exportalions diminuent sensiblement.
Le département de l'agriculture, qui a
taut contribué k répandre les laiteries, pour-
rait utiiement joindre aux écoles temporaires
de laiterie un cours de fromagerie pour fa-
voriser la diffusion de cet enseignement dans
les campagnes.
Le troisième tableau commercial prouve
•urabondamment que i'aviculture pourrait
donner des résultats encore plus notables.
MALADIES GONTAGIEUSES
Durant l'année 1901 la fièvre aphteuse s
sévi dans toutes nos provinces. II y a des
contrées qui ont élé parliculièrement attein-
tes. La maladie présentait uncaractère grave
qui ne lui était pas habitual. Par moment,
200 communes étaient contaminées. Au sur
plus, la maladie nous entourait de tous có
tés, tant en France qu'en Allemagne, mais
parliculièrement en Hollande, oil 1'on ren-
seignait officiellement 25,000 têtes de bétail
malades.
Les misères et les souffrances que ce fléau
a amenenées dans certaines communes ont
été considérables.
Depuis longtemps, les défenseurs des in
téréts agricoles k la Chambre demandent de
ranger la fièvre aphteuse parmi les maladies
qui donnent lieu k iDdemnité.
Mais on connalt les graves objections.
Toutefois, l'bonorable ministre de l'agri
culture a pris une mesure transitoire, k titre
d'essai, qui, tout en sauvegardant la rigueur
des principes juridiques. a amené un certain
soulagemcnt chez différents sinistrés.
Sous forme de subside extraordinaire aux
caisses de réassurance provinciales, il a
permis de subventionner les cullivateursdont
le bétail était mort par suite do fièvre aph
teuse et qui étaient affilliésk une sociétéd'as-
surance.
II a done subventionné la prévoyance.
II y a lieu de féliciter l'honorable ministre
de l'argriculture de cette heureuse innova
tion. Sous cette forme, le principe de l'in-
demnité est k l'abri de toute critique.
Concernant le dénombrement des animaux
domestiques principalement employés dans
la culture, le recensement prouve qu'il y a un
progrès incontestable.
Les chevaux agricoles, en 1895, étaient au
nombres de 216,190 en 1900, au nombre
de 241,552.
Les bêtes bovines, en 1895, étaient au nom
bre de 1.420 978 en 1900, au nombre de
1,657,494.
Les pores, en 1895, étaient au nombre de
1,163,133; en 1900, au nombre de 1,005,150
Cette progression est done énorme, mêtne
pour les bétes porcines, si l'on tient compte
que le recensement de 1900 exclut les cul
tures de moins de 1 hectare et que l'engrais-
sement du pore est l'apanage de la petite
culture.
II y a lieu de se féliciter de la publication
d'une statistique arinuelle. Lorsque la série
des documents comprendra plusieurs années
et que pour chaque branche de l'agriculture,
avec les comparaisons deschiffresantérieurs,
on pourra s'appuyer sur des donnéesexactes,
alors se manifeslera la grande utilité de cette
heureuse innovation.
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plantsoenen op stam en
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TE VOORMEZEELE (Kriekbossche|)
MAANDAG 7 APRIL 1901,
om ure namiddag, zal mon open
baar lok verkoopen, ter gemeente
Voormezeele, in de i b seh genaamd
de Kwaemeersch, deelmak.cn ie
der bi sschen, le weien
A. Hoornen op stam.
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de de cette ville que depuis 17 ans le thermo-
mètre n'est jamais descendu aussi bas pendant
le mois de Mars. II senble d'après cela que
nous devons nous attendre k un retour des
mauvais temps. II s'agit de prendre ses precau
tions. Les goutteux et les rhumatisés surtout
doivent se mettre en garde. Quel meilleur
remède pourrions-nous leur conseiller qu'un
dépuratif dont les effets sont certains et qui
élimine du corps toutes les acretés formées par
les troubles de la digestion? L'Elixir Vincent,
composé du sue actif des plantes, est le spéci-
flque employé par tous les goutteux et les rhu
matisés soucieux de leur santé.
Une vlHiteil Clermont Thtmtster
Clermonl-Thimiiter estun village un peu écar
té de la province de Liège. Malgré l'int.'mpérie
de la saison, je n'ai cependant pas hésité k m'y
rendre pour y voir Mile Maessen Barbe. En ap-
pren3nt le but de ma visite. Mile Maessen prit
un air de véritable satisfaction. Je venais en ef-
fet lui parler d'un sujet qui l'intéressait au plus
haut point, de sa santé rétablie.
-J'aiappri mademoiselle, votre longue ma
ladie et en même temps les merveilleux résultats
que vous avei obtenus par suite de l'emploi des
pilules Pink. Voudriez vous être assez bonne
pour me donner quelques détails que je vous
demanderai d'avoir l'indiscrétion de publier. Je
suis sür d'avance que vous accéderez k ma de-
mande, afin d'encourager toutes les jeunes Alles
souffrantes comme vous k imiter votre exemple
en suivant le même traitement.
J'ai été six ans malade, répondit Mile Maes
sen, et ma maladie a commencé par affecter
l'estomac. J'eus des aigreurs puis des douleurs
intenses au creux de l'estomac. Non seulement
je n'avais plus d'appétit, mais mon estomac se
refusait k supporter la moindre nourriture. Je
respirais péniblement, je passais les nuits blan
ched et j'étais constamment atteinte de migrai
nes. Des névralgies trés violentes et presque
eontinuelles me rendaient la vie insupportable.
Tous les remèdesque je prenais restaient absolu-
ment sans effet.
Et comment avez-vous supporté toutes vos
sonffrances pendants! longtemps; vous deviez
être désespérée
Absolument et tous les miens se désolaient et
me croyaient perdue.
Qui vous a fait connaitre les pilules Pink
Une de amies de Rotterdam en avait fait
usage pour uue maladie semblable et avait obte -
an un excellent résultat, j'ai fait comme elle et
Mile MAESSEN Barbe, d'après une photographie
je suisarrivée non seulementkreprendre espoir
mais encore une santé meilleure. Mon mal était
tellement invétéré que j'ai dü me traiter trés
longtemps et que je veux contir.uer encore l'u-
sage des pilules Pink qui seules me donnent sa
tisfaction. Vous pouyez répéter ce que je viens
de vous dire, car c'est la pure vérité.
Je quittai Mile Maessen en la remerciantde sa
bienveillance et je m'empresse de proflter de
cette occasion pour redireicicombien les pilules
Pink sontefScacesatous lesages de la viek cause
de leur action puissante pourrégénérer le sang.
Par cette raison elles guérissent l'anémie, la
chlorose, la neurasthénie. les rhumatismes et la
faiblesse générale chez l'hommeet chez lafemme.
C'est avec plaisir que nous publions de temps en
temps de pareilles attestations qui sont préala-
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Vandendriessche Juliana, 74 j., z. b., onge
huwd, Korte Thouroutstraat.
Bouckaert Nathalia, 71 j., z. b., weduwe
Bartier Carolus, Zonnebeke steenweg.
Goemaere Albertus, 11 d., Zaalhof.
Verslyppe Henricus, 67 j., barreelwachter,
echtg. Tavenier Florentia, Doorgangstraat.
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