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Association Conservatrice
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Samedi 29 Hars 1902
10 centimes ie IV0
HT \mm. ^T0 36$!
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DE L'ARRONQSSSEMENT j'YPRES
ORDRE DU JOUR
Dési^naüon des candidats
1 Pour ielection duo quatrième Sénateur el de son
suppléant.
2° lies candidats pour Ia Chambre et de ieurs suppléants.
Le Moublon a la Cbainbre
Les sociaiistes et M. NoÜ'
VILLE D'Y PR ES
CONSEIL COMMUNAL
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On s a bonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous ies bureaux de poste du royaume.
Lo JOCHNAL D YPRSS paraït le Moreredi et lo Samedi.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. SO c. par an pour tout
lo pays; pour l'ótranger, le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se réguiarisent fln Décembre
Les articles et communications doivent étre adrossés franco de port ft Pa U-osse ci-dessus.
Assemblee générale des déiégués, k Ypres, AU VOLKSHUIS, le
Samedi 5 Avril, k 10 heures du matin, trés précises.
ENTREE PAR LA RUE ST JACQUES, TV0 26.
Les annonces content 15 centimes ia lign - Les réclames dsns ie corps dn journal coütent
30 centimes la iigne. Les insertions judiciairesi franc ia r
meata'res coütent 10 francs les cent exemplafres. 10 08 sapp
t our ies annonces de France et deBelgique exceptó ias 9 wi j
qg,«, r„. Jo I, Madeleine n- tt.tPar,,' nE 'TbA.T
Dans la discussion générale du budget des
affaires éirangères, notie honorable repié-
sentant, M. Van Merris, a défendu la culture
du boublon en cos tei mes
M. Van Menis. Messieurs, depuis la
ratification du traité dopanier "conclu avec
1 Allemagne en décembre 1891, nous avons
entendu exposer k plusieurs reprises dans
cette enceinte, lors des discussions sur le
budget de I'agrieulture, la situation dout se
plaignent k juste litre Ies cultivateurs e nos
centres boublonniers. Maitieureusem. ,t il
néiait alors au pouvoir de personne d'y por
ter remède, nous étions liés par uu contrut
qui tie devait expiree qu'en 1903.
Maintenant que le moment est venu d'en-
tamer des uégocialions pour le renout clie
nt ent des iraités, je me permets de compter
sur la soilicitude öu gouvernement pour
voir dormer satisfaction aux desiderata de
nos planieurs de boublon.
11 n'y a pas k se le dissimuier, dans les
conditions actuelles de trafic international,
les houblons beiges grevés k l'entrée en Al-
lemagne d'un droit de 14 mark ou 17 fr. 50
par 100 kilogrammes, et k l'entrée en Fran
ce d un droit de 30 D anes, ne peuvent plus
soutenir la concurrence.
Un projet de surélévation des doits d'en-
trée en France tut déposé en 1898et, éckoua.
Ge projet, selon toule probabilité, sera re
pris par un dépuié du Nord, etpeut êsrevoié.
S'il en était ainsi, ce seraii la ruine com-
plète de noire culture houblonnière.
Les intéréts de nos planteurs de houblon
ontété bien méconnus en 189 F.
II a été préeédemmeut démontré' k la
Chambre par des ctiifti'es tirés des statisti
ques et qu'il serail oiseuxde reproduire, qua
le nombre d'hectares cuitivés dans le pays
avait diminué de 12 p. c dans une période
relativemeut courte. Gette diminution gra-
duelle ne doit nuilement nous étonner quand
oa cousidère que le piauteur, k cause des
droits exorbitants qui frappant son produit k
1 eutrée dans les pays limit raphes, ne par-
vient souvent plus k couvrir ses frais.
N était la foi robuste de nos cultivateurs
dans un aveuir qu'ils espèrent meilleur. la
culture houblonnière qui jadis constituailune
grande source de ricbesse pour I-s districts
qui l'exploitent, aurait, depuis longtemps dis-
paru de notre sol national. Il.n'y a pas que
les agriculteurs seuls, dont nous devoi s pré-
venir la ruine, qui patiraient de cette situa
tion. Tous ies ans après la moisson, c'est-k-
dite k une époque oü les grands travaux des
des champs ont pris fin dans les aulres ré
gtoris, nous voyons une toule considérablc de
travailleursavec femme t enfants picndie
service dans nos exploitations boubloonières
pour le temps de ia cueilletie. Eu égard au
nombre d hectares encore cuitivés dans le
pays, on évalue k 40,000 ie nombre de crux
qui, k la veille de l'üiver vieuneiit gagner
une partte des ressources dont il oru besoin
j pour se procurer le nécessaire ptndani la
saison rigoureuse. C'est done autant dans
l'intéiêt de la classe ouvi ière agricole qua
dans celui des planteurs que je cotivie le gou
vernement k diriger ses négociations avec le
gouvernement allemand dans le sens d'un
traité de réciprocité pour le houblon.
La Societé ceutrale d'agriculture dans sa
séance du 12 mars dernier a discuté la ques
tion des droits d'entrée sar ies boubloiis a'une
manière intéressante et approfoudie et émis
le vceu suivant
Considérant la situation trés défavorable
de la culture houblonnière beige en présen-
ce de 1 admission en franchise de tous droits
des houblons étrangers
Considérant les fortes dépenses entral-
nées par la culture du houblon et les efforts
accompiis dans to ut es les régions üaublou-
uières de Belgique pour améüorer la culture
du houblon
Considérant le total élevé des salaires
payés pour la culture du houblon 11 dont
profile iargement la population ouvrière et
pauvre des régions houblonnières;
Considérant la taible proportion des
bières beiges dont ia faorication exige ies
houolons étrangers
Considérant que ie gouvernement peut
aisément compenser les droits k étabür
éveiitueiiement sur les houblons et sur les
maits eu eievant le droit 'eutrée sur ies
bières etrangères
Considérant surtout les droits eievés
domiu nouuioii a été Irappé en France et ie
droit encore plus éievé dout on propose ie
vote eu Aliemagne.
a Demande au gouvernement de reviser
les luis existaptes établissant ia fibre eutrée
tiois uouoloiis eu Belgique et de trapper u'uu
üiuit sullisaiH les üuuuioiis étrangers.
Ce vueu je ie fais mien et je le reconi
mande tuui spécialeuient k ia meuveiilante
aiieiition de M. ie miuistre des affaires
éirangères, convaiucu qu it joindra ses et
forts aux nötrés pour que le nouveau traité
qui sera conclu dunne plus de satisfaction
l agiiouliure eu général et k la culture hou-
biouuièie en particulier.
Les sociaiistes sont coiiteuls de M. Nolf.
lis vienuein, eu eftet, de se jotudre aux liüé-
raux a Ypres, pour lui euvoyer une auresse
do iéiiciiaiions pour la correction et ie dé-
vuuemeut qu'd a apportés dans i'ac-
complissement deson mandal léyislati
M. iNoit a loujoui's vote avec les sueiaiis-
les, Gomme au reste tous les radtcaux, par-
mi lesqueis li siège.
li est partisan du suffrage universe! pur et
simple, comme ies sociaiistes.
ll n a pas voulu du volontariatmais il
s est déciaré pour ie service personnel,
comme ies sociaiistes.
il veut l'insiruciion obligatoire et laique,
comme ies sociaiistes.
li marche d'accord avec les sociaiistes
pour renverser le gouvernement conserva-
leur, ie seul possible aujourd'hui.
ll manifeste, avec ies sociaiistes, derrière
ie drapeau rouge.
Veui-on bien nous dire en quoi M. Nolf
diflère encore de M. Dembion ou de M. Au-
seelo
li n est done pas ótonnant que les socia
iistes soient coutents de M. Noll.
M. Nolf est il socialiste Nous ne le pré-
tendrons pas, bien que, quelques jours
après l'élection de 1900, le Weekblad
l'ait qualilié tel. Mais ce qui est incontestable,
oest que M. Noif est l'allié et le prisonnier
des s icialislistes.
Les sociaiistes ont décidé de poursuivre
ia revision de la Constitution, pour faire
triompher le S. U. pur et simple. M. Nolf
aura k fail e des declarations formelles keet
égard. 11 ies fera prochainemeat.
Nous aurons done k le combattre spéciale-
ment sur ce terrain.
En attendant, nous signalons au corps
éiectora! 1 attitude prise par. les sociaiistes,
dès Ie début de la période électorale.
Ce n'est plus un mysière pour personne
que les sociaiistes méditent de troubler
gravement lordre public, s'ils n'arrivent
pss k leurs fins. Déjk la dynamite a parlé k
Binche et k La Louvière, et ce sont les socia
iistes qui Tont fait parler.
M. Noif osera-t-ii les désavouer Et s'ils
continuent leur propagande par le fait, se
séparera-t il d'eux avec éctai
Mais eest déjk trop, k notre avis, d'accep-
ter les félicitations d'alliés de cette catégorie.
Le corps électoral partagera notre opinion,
et les hommes d'ordre, k quelque parti qu'ils
appartiennent, se sépareront de M. Nolf qui,
lui, ne sesépare pas d'alliés révoluiionnaires.
Compte rendu
de la séance du 22 Mars 1902.
La séance s'ouvre k 5 h" 3 minutes, sous
la présidence de M. R. Colaert,Bourgmestre.
fous les conseillers sont présents, ainsi
que M. Gorrissen, secrétaire.
Les proeès-verbaux des trois avant-der-
nières séances, utie publique et deux secrè-
tes, sont approuvés. Le procés-verbal de la
dernière séance est soumis k i'inspectton des
membres.
Communications
M. le Président donna communication
k 1 assemblée dune demande que le sous-
comité de la Croix Rouge a faite k 1'Admini
stration Communale, pour l'sngager k inviter
ie Prince et la Princesse Albert de Belgique
k visiter notre villa le 15 juin, jour des
courses des chevaux. Ges Messieurs de la
Cioix-Rouge sunt d accord avec les membres
du Sport Hippique pour organiser k
cette occasion, une fête splendide, qui amè-
nerait une grande foule dans nos murs.
Le Collége Echevinai est d'avis que la fête
jubilaiie de St-Sébastien coütera beaucoup
trop d argent pour qu'on puisse projeter une
autre fête aussi coüteuse.
M. Iweins d'Eeckhoutte. Déjk l'année
dernière, la Croix-Rouge du Congo avait
pris initiative de l'organisation d'une fête
pour la réception solennelle du Prince et de
la Princesse Albert de Belgique. Ghacun sait
encore pour quel motif la Princesse fut em-
pêchée d'accepter notre invitation, et ce
était pas notre intention d'inviter le Prince
Albert seul. Le peuple Beige a une affection
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