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WÊaUMJ^.
Association Conservatrice
Mereredi 2 Avril 1902
10 centimes ie (V°
37* - Annee. N° 3632
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I MmMmm
DE L'ARRONDISSEWIEN T D'YPRES
ORDRE DU JOUR
Désignation des eandidals
1° Pour l'électïon d'un quatrièmë Sénateur el de son
suppléant.
2° Descandidats pour la Chambre et de leurs suppléants.
Chronique électorale
Adresse au Gouvernement
L'alliance radico-socialisle
a Ypres
Les pensions de vieillesse
La Peste
Elections ëii ollande
7k
SJIMI
On s'abonne rue an Beurre, 36, k
Le JOURNAL C YPRES parait le Mereredi et le Saraedi.
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Assemblee générale des déiégués, k Ypres, AU VOLKSHUIS, 3e
Samedi o Avril10 heures du matin, tres précises.
ENTREE PAR LA RUE ST JACQUES, N° 26,
i
A I'exemple d'autres associations ci-
tholiques du pays, l'association couser-
vairice et ie Gercle Catholique d'Ypres
out envoyé une adresse au gouverne
ment pour le féliciter de l'dttitude
énergique qu'il a prise vis-a-vis de
l'opposition, qui réclame une revision
constitutioimelle dont la grande ma-
jorité du pays ne veut pas.
L'alliance que les socialistes vieanent de
contracter avec les radicaux d'Ypres, ea vue
des éleetions législutives prochaines, ne ren
contrepas l'adiiésioii detous les socialistes
du pays.
Au congrès de Paques, tenu b Bruxelles,
le citoyen Voikaert a trouvé que lor) va trop
loin dans la voie des concessions. II a cité
i'exemple des socialistes Yprois, qui vont
jusqua s'aplatir devant les libéraux el a ne
pas lulter, paree quits ne soni pas assez forts,
lis n'ont pas ce droit, dit M. Voikaert.
II ne nous déplairait pas de constater que
les socialistes de l'arrondissemeni. d'Ypres ne
sont pas assez forts pour lulter seuls, si telle
était l'exacie vérité.
Mais la vérité est que les socialistes ont
autant de forces que les libéraux dans not re
arrondissement.Nous allons le prouver, dans
un double but d'abord pour appeler 1'aUen-
tion de cos amis sur la véritable situation'
des partis, ce qu'il est toujour® opportun de
faire ensuite pour démontrer que le parti
libéral, abandoriné b lui - même, ne saurait
soutenir la lutte centre le parti catholique,
ne fut ce que pour ua siège.
En 1896, il y eut trois listes en présence
La liste catholique qui obtint, en chiffres
ronds, 20,000 suffrages la liste socialiste
j qui en recueillit 4100; la liste dissidente
qui eut prés de 14,000 voix.
En 1900, il y eut quatre listes, qui obtin-
rent réciproquement
La liste catholique, 22,924 suffrages.
La liste libérale 8,233
l a liste socialiste 278
La liste dissidente 4 382
Si l'on compare les voix obtenues, par les
listes socialistes de 1896 et de 1900, on doit
reconnaitre que, matérielledient pmdafit, Ins
socialistes out fait un reeui énorme. Mais
l'on sait que ceux-ci n'ont pas luUé sérieuse-
ment en 1900, et que les eandidals proposés
n'étaient pas mêrne soutenus par leurs amis
D'oii nous concluons que les 4100 votes
socialistes de 1896 sont allés, en 1900. b
M Nolf, le candidat de l'alliance radi'co-
socialiste.
Mais qu'étaient cés 4100 Etaient ce. des
v ix socialistes
Eu présenc d«s 13.938 suffr, ges o'otenus
par.M, L feyre en 1896 il est pe-oais d'affir-
mer que tomes les voix libéraies "sont allées
b lui Nous e-t oaons les suffrages des doctri
naires. Qu.ut aux voix radic.des, éllésl sé
sont partagées einra deux soai distos et M.
Lefevre, grèró au pa aouo -;e qui exists it
encore aio ris.
De quelque ÉagSon quo l'on envisage les
résultats do l'éleetion de 1896, il est permis
de dire quo les socialistes recüeilliront au
moins 2500 voix amies, et que s'ils iuttaient
seuls aujourd'nui ils enlèveraient it M. Nolf
plus da 3000 voix.
G'est que le socialisme, qui o'a pas enta-
mé l'arrnée catholique, a fait depuis quelques
années, de nombreuses racrues dans l'arméo
libérale. Ou verra cola le jour oü les socia
listes lutleront seuls.
Les socialistes sont done plus puissants
qu'ils ne le croient ou qu'on ne leur fait
croire.
Mais iibre a eux de se laisser duper par
leurs alliés.
G'est samedi prochain, it 10 heures du
matin, que se réunit i'association conser
vatrice pour désigner ses candidats en vue
de l'éleetion d'un quatrièmë sénateur et de
son-suppléant, et ses candidats, titul'aires et
suppléants, pour la Chambre des Représen-
tants.
G'est b partir de ce jour que s'ouvrira ce
que l'ou appelle la lutte electorale.
Cette lutte est des plus importante pour
l'arrondisseqiedt d'Ypres et pour le pays
tout entier. II s'agit, en effet, non pas de
co,(-server les deux stèges que nous possé-
doiis, il n'y a pas de douie lb-dessus, mais
de conquérir ie troisième, que donnera b
la majorité catholique una voix de plus et
b la minonté une voix de moins, au Parle
ment.
Les nouvelles qui nous arrivent de tous
les points de l'anondissement sont excel
lences. Uu généreux effort nous donnera
cette fois une victéire compléte.
II est certain, dés b présant, que Ia lutte
va se circonscrire èntre ies iistes catholique
et radicale. Avec le régime majoritaijce
notre victoire serait plus brillante que ja
mais. Mêrne avec celui de ia Representation
proportiounelle, si tous nos anus se dé-
vouent, co mme nous en avous Ie ferme es-
po.r, ie troisième candidal catholique lem-
poriera haul ia mam.
E'n 1896,'kous emportions, en moyenne,
20173 suffrages En 1900, le corps élec-
toral nous a donné 22.924 voix. Done une
augmentation de 2751 G'est énorme, et
ion nous affirms que ce chtffrë momera
encore cette année.
D'autre part, Bunion catholique, qui est
compléte aujourd'nui, nous vaudra presque
toutes ies voix qua M Lefevre obtint eu
1900, e'esi b dire piés d 4000
D'autre part encore, le radicalisme est
en. recti! dans notre arrondissement. En
1894, il obtint 10 000 voix; en 1900, il
n'en recueillit que 8233.
Nous pouvons done affronter le scrutin
avec ana absolue eoofianoe. Mais, nous le
répétons, il faut qua tous travaillent avec
une égale ardeur,
Nos candidats, quels qu'iis soient, feront
1 ur devoir. Si ce sont ceux de 1900. nous
les connaissuns pour les nvoir vus b I'oeu-
vre. Leur cuaude campagne leur a vaiu une
augmentation de prés de 3000 voix, lis ne
j négligeront rien pour que ce nombre aug-
j m. ate encore.
j Mais il ne faut pas que la campagne
j électorale soit leur oeuvre exclusive. Ede
doit êt> e l'oeuvre de tous, de toutes les bon-
nes volomés. Le triompha complet sera la
5 récompense de i'effort commuu.
L'Office du Travail, chargé de payer des
pensions de vi- ili-.sse (allocations de 65
francs), vient de terminer 1. paioment du
second semes - de 1901.
Le service s' r.mnise trés bien il fallut
quatre moie pour régler ies pensions du pre
mier semestre, deux m is ont suffi b liquider
le, second.
Le trotsième premier ^emystre de 1902
ira plus vite epcpre;: oil com uk nee ra b
payer le 1 juin de cette année," el tout sera
terminé sans d m. J© 1 juillet.
A la séa ce du 21 mars, un député a de-
•nandé au minstre 'ce qu'il cömptait faire
pour ne pas ënlevèr ie béèéBcl; de 1 ur allo
cation b une c égorie de vieillards. Ger
tains pensionnés igöorent qua, d'apiès la loi,
s'ils changent de résidsnee, ils doiveut faire
un nouvelle d: nan de pou( que la pension
leur soit conti uée. II st u i moyen bien
simple, que l'on idopters. sans dou e
Dés que ie comité de patronage auquel
ressortit le vieiil-rd s'apergoit du change
ment, de résidence, il prend ses mesures. Si
le pensionné bseulementchangéda résidence,
mais t este dans ie ressort du comité, celui ci
fai lui mêrne l'e -quête -écessaire b IV ff et
de cannaitre si le vieillard est toujours dans
les conditions r. quises Silo pensionné est
allé s'établir dans le ressort d'un autre co-
mité, celui-ci en est immédiatement idformé.
Ge système suppr tnera nombre de démar
ches désagréables.
M le baron Surmont de Volsberghe a
décidé aussi d'appotter une modiücation ex
cellente au paiementdes pensions
La posto ne soldait celles ci que moyen-
riant Ia -production par ('intéressé de la noti
fication du comité de patronage ou de la
commission d'appel Les vieux avaient b
conserver ce papier pendant des années On
ju e du nombre de dupiicata réciamés aux
comitéscelui d Moils n'en a pas fourni
moins de trois cents Désorraais les vieillards
'auront plus b fournir qu'ü te qu Iconque
pièce d'identité.
Ge qui leur épar ra des ennuis. Et ce
qutsapprimara aussi d'inuiles papcasseries.
La peste continue, a spvip; daas ie
Pnadjub. ttux lu ies ttngiais s. Le io~
tq.1 des décès s'élèvealO.OOO pör.sotiitus
environ par inois (1) öes aasures souc
prises pour empêcaer, si possible, que
lepidémtê ne gag na' Simla.
Deux elections partieiles pour 'les
Etals provinciaux de la Hollaude mé-
/ÖHIilL-
n a