MEBAÏNY- PAUWELS Le rappel des classes La reotrée des députés Les Otages A la Chambre La Guerre au Transvaal Dernières Nouvelles Bibliographie O IN DKMANDE Si le candidal de l'alliance répudie l'aide et le secours du socialistes, nous aurons k le combattre sur d'autres terrains, maïs nous reconnaltrons loyalement qu'il a ons un terme k une coalition, que le Progrès appelait autrefois l'alliance de l'eau et du feu. Si l'alliance est mairitenue, nous combat- trons M. Nolf k outranco, comtne l'allié d'un parti qui, selon l'expression de Frére Orban, veut conduire le pays aux abimes. On dira qu'après la conquête du S. U., M. Nolf reprendra sa liberté. II ne s'agit que de renverser le gouvernement catholique; on verra après. Nous devous élever- une protestation con- tre ce langage. Avant d'abattre un gouver nement, il faut savoir par qui on le rem- piacera. Par des libéraux et des radicaux Us n'ont pas de majorité et ils n'en auront plus jamais. Un ministère doctrinaire chercherait en vain des appuis droite. Les catholiques ne consentiraient pas k jouer un róle de dupes. Par des socialistes? M.M. Vandervelde et consorts reconnaissent eux mêmes que c'est une impossibilité. lis n'auront pas d'ici long- temps la majorité dans le pays. Puis ce serait la ruine du pays et la perte de son indépendance. Par une coalision libéro socialiste? Nos adversaires ne s'entendraient que sur un seul pointfaire la guerre k fÉglise. Sur le terrain économique et social, ils ne marche- raient pas d'accord pendant qumze jours. De quelque fapori qu'on considère la situa tion que créerait la cnute de la majorité et du gouvernement catholiques, il est certain que le pays tomberait dans le gaebis le plus complet, le jour oü ses destinées sersie.it livrées entre les mains de nos adversaires. Nous appelons l'attention de tous les hom mes sensés sur cette situation. S'ils veulent le maintien de l'ordre et de rios institutions, s'ils veulent la stabilité gouvernementale, ia prospérité et l'indépendance du pays, ils continueront donnerleur confiance au gou vernement qui dirige les affaires du pays avec tant de succès, depuis dix-huit ans, et ii la majorité qui soutient ce gouvernement. Nos lecteurs savent que les classes de 1898 et 1899 des régiments de ligne et de ch s- seurs pied, ainsi que la classe de 1898 des grenadiers, des carabiniers et du baiaillon d'administration, sont rappelées sous les ar- mes. Ges rappels, nous l'avons appris de sour ce certaine, tiendront lieu des rentrées an- nuelles qui se font k l'occasion d>-s tirs et des manoeuvres. en province ne s'esi pas passée saus quelques incidents. Les socialistes avaieut décidé de venir les attendre k la gare et de leur faire une conduite de Grenoble lis n'y ont pas manqué. La police, sabre au clair a dü en plusieurs endroiis défendre les députés catholiques contre les entrepris s d'une canaille capable de tous les mauvais coups. Ceitains journaux tirent de ce fait u;i argument foudroyant en faveur du S U. A les en croire, les manifestants qui se mettent k deux ou trois c nis pour attaquer un ou deux adveisaires de leurs idéés sa ves entre les braves, qui mourraient voltm- tieis pour la justice et le S U Qua t aux députés catholiques, ils som ies der uiers des lkches de se rétugier derrière les baiounettes des gendarmes. Cette manière de voir fera sourire, comme aussi l'opinion soutenue par les mémes jour naux que les quelques certaines de manifes- tants ont seuls qualité pour représenter le peuple, tandis que les députés catholiques représentent seulement l'infkme réaction. Si les manifestants sont tant que cela l'immense majorité, on Is verra bien ils auront une occasion brillante de le prouver le 25 mai prochain. Eu attendant, les dépu tés, élus du corps électoral librement con sulté, représentent la nation. Les députés catholiques ont derriè e eux leurs mandants dont ie nombre exact peut-être compié. Et en présence de ce nombre, le nombre des manifestants qui les insultent ne sigi ifie rien. Décidément les Députés catholiques sont les otages des socialistes. Leurs noms, préooms, adresses et photo graphies sont entre les mains des jecnes gardes socialistes de Bruxelles et, probaole- rnent d'ailleurs. Nos honorables sont désignés k la vin- diete socialiste. C'est d'eux que doit venir le S. U. S'ils se refusent k l'accorder ils pas- seront un mauvais quart d'heure. II n'y a plus aucune sécunté pour les man- dataires de la nation. Déjk ils sont hués, outragés, pillés. Et cela commence en Province 1 nous ap- prenons en effet de source certaine que, d ins la nuit de Jeudi k Vendredi, les socialistes sont allés peindre tn rouge les portes, de MM. Tack et Reynaert, députés catholiques de Courtrai. Est-ce un commencement Nous avons vu les socialistes k l'ceuvre k Gand, Liège, Anvers, St Nicolas. Est-ce que décidément cela va s'étendre Ou sout-ce des agents provocateurs qui agisseut ainsi On l'msinue déjk. Nous renongons k reproduire, même d'a- près le compte rendu mitigé, les debats qui ont lieu, en ce moment, k ia Cnambre des représentants. injures, menaces, violences, rien n'est épargné aux députés catholiques et mêaie au Président de la Chambre. Et reconnaissons le ce sont les dé putés catholiques eux-mêmes qui provoquent ces scènes de violence Ou ie leur dit, on vetd même le proussr. On dira bientöt que ce sont les catholiques qui font usage de la dynamite, qui tuent les agents de police Je Riuxelies et des fau bourgs, qui pilient ies églises, les couvnits et vont casser les vitrines des magasins de Bruxelles. Ah ces fameux calotins Bruits de paix dementis Une nute commuuiquée aux jöur- uaux auglais dit que les bruits qui out couru au sujet de ia proclamation prothaine deia paix avec les BoerSsout absoiument dépourvus d'autheuticité. Les autorités a Londres n'ont jusqu'ici regu aucuu reuseignemeut au sujet des prétendus progrès des négociation de paix. Kéuniondes chefs boers Klerksdorp Les journtux anglais publient une dépêche datée de Pretoria, 9 avrii, et disant que MM. Steyu, Beitz, Sch dk- üurgheret Lucas Meyer out traversé Kronsfad dimanche, se dirigent sur Kierksdorp oü Botha est arrivé lun li. Ou croii que Deiarey et L)e Wet de- vaieiit également assister a la reunion des chefs boers. I ,'arrivée des chefs boers k Klerksdorp confirmée Une dépêche de lord Kilchener con- firme l'arrivée a Khrksdoip de MM. Reitz, Schalk-Burger et Lucas Meyer qui out été rejoints par Botha, Sfeyn, Do Wet et Deiarey. Trais membres du gouvernement de l'Orange sont égale ment arrivés a Klerksdorp. Les chefs boers, ajonte la dépêche, n'ont fait jusqu'a présent aucuue communication, lis se sont hornes a demander des sauf-conduits pour ceux d'entre eux qui participent a la conférence. Les jour, aux de la capitale sont remplis de détails ce tnafin sur Jes escarmouches, qui se soul produites un peu partout hier soir a Bruxelles. Dans Ie reste dn pays, touts'estpassé dans un calme relatif, sauf a La Lou- vière, oü il y a eti une reucontre san- giante entre gendarmes et grévisti s. LA VOCATION au mariage, au célibat, k la vie religieuse, par le P. Coppin, rédemp- torisle. Beau volume petit in 80° de 440 pa ges. Prix, 2 fr. (franco fr 2 30). Toujours uu tiers de l'humanité est en quête de sa voie Que mari< ra ton? Qui épousera t on Resten'-t-on célibataire? Ira t on chercher dans le cloitre la paix de ses jours et s'assurer les splendeurs de ce jour qui est l'au delk étemel de nos jours? Voilk les questions que se posent cent et cent fois les jeunes gens, et qu'ils out tout intérêt k bien résoudre. Le livre du Père Coppin nous paral; dire sur chacun des trois états de vie le mot vrai. Il contrihuera k éclairer les jeunes gens qui le liront avec attention. II ne sera pas rnoins utile aux parents et k tous ceux qui ont mis sion d'aider la jeunesse de leurs conssils dans cette grande affaire de la vocation. En venle k ia librairie du bureau du Jour nal d'Ypres. Le suffrage uaiversel A cette heure la question du suffrage univer sal qui soulève tant de débats, excite tant de passions en Belgique, intéresse toutes les clas ses de la sociétó. Cüacun veut avoir le droit d'intervenir et de donner sa voix a ceux qui doivent être les représentants du peuple. Par une coincidence particuliére il y a en ce moment en Belgique un suffrage d'un nouveau genre que chacun tient a exprimer envers et contre tous. Gelui-ci ue rencontre pas de difflculté et il con- sacre la haute valeur d'uu mèdicameut univer- sellement connu sous le nom de pilules Pink. Elies sont juste titre considérées cotnme l'agent le plus actif pour régónérer le sang et tonifler les nerts. De tous cötès des personnes atteiutes de maladies euraeinées, déclarent avoir trouvé, par l'emploi des pilules Pink une guérison compléte. Les anémiques et les chlo- rotiques sont devenus pleius de force et de santé, les neurasthóniques out vu disparaitre l'un après l'autre tous les symptómes doulou reux qui caracterisent cette maladie. Les rhu- matisaots out été guéris et les gens affaiblis par les excès de travail ou autres ont pu parcourir a nouveau vailiamment le chemin de la vie. Par- mi ies nombreuses guénsous citons la suivante. Mlie Joséphine Pipaux, Blanches Oreilles, Bertrix, Province de Luxembourg, a resseuti les merveilleux effets des pilules Pink. Elle avait des digestions tellement dilliciles qu'elle prélérait presque ne plus manger plutót que d'endurerde telles soulïranges. Le mauvais fonc- tionnement de l'estomac ue cause pas seulement des douleurs violentes il reud aussi maussade, triste et aigrit le caractère. Les maux de tête, les étoulïements et les maux d'intestins en sont aussi la consequence. C'est en régularisant les tonctions de l'estomac que les pilules Pink dé- barassent de tous ces malaises. En enrichissant le sang et en toniflant les nerfs, elles ont fait dispataitre chez Mile Pipaux la faiblessegéné rale qui s'ótait emparée d'elle. Elle declare qu'a la suite de leur emploi elle a été complètement guérie et digère aujourd'hui admirablement. Elles sout en vente dans toutes les pharmacies et au dépöt principal pour la Belgique, A. Der- neville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles. Prix Trois francs cinquante la boite et dix- sept francs cinquante par six boites, franco contre mandat-poste. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2