Banque de Courtrai campagne louer :''eT 1 LtSW Son excellence M. Anseele Variétés Actes ofiicids Samedi a une heure. pas nous convaincre qu'il refusers de don- ner M. Nolf un mandat qui ne peut avoir qu'une durée éphémère, el qui tournera nécessairement au profit des ennemis de la religion et de la société. Au cours de ses promenades et visiles M. Adolpbe Brisson, Ie distingué chroni queur du Temps», a élé amené a inter viewer le plus agiéablement du monde 1'uomme qui a conlribué It fonder el qui dirige avec tanl de zèle le Vooruil de Gaud. L'interview, disons le tout de suite, s'est déroulée principalement la faveur d'un dé- euner des plus appétissants, oü le couvert étincelait d'argemerie, de cristaux. Des roses ei des lilas fleuiissaienl la nappe blanche que les doigls agiles et minutieux de la maltresse de maison avaient brodée. Gela enchantait loeil et prédisposait la gourmandise. Elle renferme, cetie interview, de cu rieuses indications sur l'état d'&me socialiste et mériterail, a ce point de vue, d'être résu mée, si quelques traits admirablement notés par le joyeux pince sans-rire quest M Adolphe Brisson ne suffisaient, en nous révé- lanl cette psychologie spéciale d'Anseele, k mieux faire saisir le sens des évéuements qui agiient si fort la masse de nos compa- triotes. M. Anseele, narre le chroniqueur du Temps est un délicieux convive. 11 a un vigoureux coup de fourchette, ilsait boire et, avec lui, la conversation ne languit pas. Tandis que nous dégustions en connais seurs les vins de France, l or du Sauierne et le rubis de Margaux, il nous trace un tableau patbétique de la délresse qui accabie les provinces flamaudes. Cetie misère est af- treuse... Gomme on nous passait d'cxquis pigeons farcis et rótis sur croustades, M. Anseele a repris Oui, les Flamands sont maintenus par le clergé dans la soumission et i'lgnorance. Leur réveil sera terrible, llsapporleront dans la révolte la mérne patience, la méme éner gie que dans le dur servage oü ils soul courbés. Et comme nous achevions le gdteau d a- mandcs parfumé ct onctueux, il nous a dit encore Ge qu'il y a d'admirable en eux, eest la soiidité de leur confiance. Quaud ils 1 'out donnée, elle est inébranlable. Voyez l'exem- ple du a Vooruit Enfin, et ceci est u'en pas douier, le clou de celte originate interview M. Anseele m'a avoué, en sirotant sou café, que 1'expérierice tenlée par M. Aiille- raud, depuis deux ans, l'a beaucoup frappé et a modilié ses sentiments. Alois, citoyen Ansetie, si ie Koi vous ufti au un porleteuiiie 1 M. Anseele a souri. Mais il n a pas ïépon- du El son regard a suivi vers le plafond la fuoiée de nos cigares. Sans commentaires Mais les Frai.pais qui lisent ceue ïutéressauie chionique doi- vent se faire coup sur unc étrange idéé des pures doctrines de la sociale beige. Au fait, depuis qu'iis out le baron Milie- rand, gageous que Topporiunisme épicuiien de nos Anseele et consorts n'est guó:e tail pour les étonner. Les proverbes Ge que 1 on appelle la Sagesse des Nations, c'est h-due les proveibes, est un leruiu amusant et curieuxb paroounr. Un grand nombre d'érudits, de pensturs, apparteuaiH a diveists nations de l'aniiqui té, comme aux temps modernes, s'en sont préoccupés. Chez les Hébreux Salomon les sept sages de la Grèce b Rome, Gatou comme J Gésarles Druides de la Gaule en Fiance Erasme, Scaliger, Pasquier et beau coup d'autres en Espagne Cervantis sur- tout, qui protesie pourtant contre l'eiaploi abusif qu'en font certains hommes. Dans les instructions que donue Don Quichotte b son écuyer Sancho, allant prendre le gouverne ment de l'ile de Ëaralana, il dit Tu ferais bien, Sancbo, de te défaire de celte multitude de proverbes que tu places dans tout ce que tu dis Les proverbi s, il est vrai, sont de courtes sentences mais, le plus souvent, tu les tires tellement par les cheveux, qu'iis perdent leur caractère et semblent des balourdises. Oh 1 b cela Dieu seul peut dunner remède je contiens plus de proverbes qu'un livre, riposte Sancbo. Quaud je parte, il m'en vient plein la boucbe et ils se disputent b qui en sortira. Alors ma langue lacbe ie premier qui se présente, qu'ii soiib sa place ou nou. Mais b présent je veillerai b u'émet- ti e que ceux qui conviendront b la gravité de mes tonciions, car dans maison pleine pour souper, il n'y a pas de peine, quand oh a fait sou prix, c'est que l'on a parti pris, c'est celui qui ne craint rien qui sonne le tocsin, a don- ner ou prendre, gare d se méprtiidre ene sont pas ceux qui font la vendange qui boi- vcnt le vin, les chevaux courent les bénéfices ei les dnes les attrappent... Allons, bon, te voilb parti, enfiie tes proverbes, personne ne t'arrétera. Ma mere me chdlie et je fouelte ma toupie l Je i'en- gage b te corriger de ta manie des proverbes et voilb que tu m'en déoites uue litanie... Remarque, Sancho, que je ne blbme point l'heureux usage d'un proverbe, mais en amasser et entasser b tort et b travers, c'est lourd el trivial. Le brave chevalier aurait pu faire les mêmes remontrances aux avocais qui jus- qu'b Louis XIV, remplissaient leurs plai- doyers de maximes, de sentences, venant de je ne sais oü et rimant b je ne sais quoi. Geci dit, entrons dans la forét des pro verbes, dans les locutions proverbiaies et essayons d'y porter queique agrémem et quelque lumière. Tout ie monde a dit ou a entendu dire Bonne femme, femme sans têle, et 1b dessus des plaisanteries saus fin. On a tort et la plus aimable moitié du genre humaia n'a rien b voir dans cetie affaire. Autrefois, on voyait dans les rues beau coup d'enseignes, oü était peinte une femme, dont la téte disparaissau dans un amus de nuages el ou lisait au bas a la bonne fame. Fame dans ie vieux iangage signitiail re nommee, dont la téte selou les poétes, s ele ven jusqu'au ciel. Done i'eiiseigne disait tout simpiementa la bonne renommee. Parler francais comme une vache espag- nole. liiuule de dire qu'une vache ne parle pas plus l'espagnol que le fraupais. Dans l'ancien ïdiouie on écnvaii indittéremment vacce ou vache. De plus ou appelait vacces ces Basques dont Scaliger disait plaisammentOu eroit que ces geus se comprennent, mais moi je n'en crois rien du tout, lis écorcbaient tiorri- bleiriL-rii ie francais. De ib le proverbe parler trangais comme un vacce espagnol dont on a fail vache espagnole. A la tonde moti père en aura. Uil j, une houime, assis b la table en nombreuse com pagnie, ay.mt commis une ïncartade, input uu Soufflct de soil père, auprès üuqu.l il était place. Le jeune hornme indigné d'avoir été souffloté en public, bondu de son siège aans uu transpoi t de rage et comme il ne jouvait user de représailles contre son père, il sen pril b son autre voisin qui avail lair derire et lui rendit le soufflet en secrianl it la ronde mon père en aura Être réduil a quia. Plaisaut souvenir des plaidoyers d'antan. Quand ua des discou reurs, pousséb bout, ne pouvait plus donner de bonnes réponst-s, aux arguments dont on le pressait,il ne faisait que répondre: quia... quia parce que... parce que... il éiait ré- duit a quia. Année de noisettes, année de ma-iages. Lorsque les foréis étaient Uien garnies de ce fruit, jeunes fflles et jeunes garpons aiiaient ensemble faire la cueillette. Dans cos par ties on apprenait b se connaltre, on se liait et avec l'assentiment des parents, on se ma- riait bientöt. Le sac vide ne peul se tenir deboul. Pro verbe que Franklin a rendu populaire II est rare en effet que 1'bomme qui n'a tien ne s'aftaisse pas, sache ou puisse gardcr toute sa dignité. Donner de l'eau bénite du cour. Jadis le vieil usage faisait m&ttre des bénitiers, dans ies palais comme dans les églises. Le maitre offtait courtoisement de i'eau bénite au soliciteur, puis c'était tout. Le feu purifie tout. Louis XIV pressait le chauceiier Voysin de sceller les lettres de grbce d'un coupable bien en cour. Le chancelier relusait. Le roi prit les soeaux et les scelia lui-même, puis les tenditau chancelier qui its .cfusa en dis.aut Sire, ils sont pollués. Louis XIV hésila quelques secondes. Enfin, il s'écria Quel homme et jeta la lettre de grace uu leu. Jeles reprends maiutenant, fit le magistral, le feu putifie tout Par ariété royal du 14 avril, M. HuUgiie- baert est nommébourgmestre deDickebusch. ASV X La commission du Sport Hippique u'Ypres a I'hoiineur d'informer le public quelle ac- oeptera jusqu'b 15 Mai b midi précis, les soumissions cacbetées pour ia location du buffet piincipal b établir aux trais ou plus haul soumissionnaire dans i'enceinte du pesage. La location a lieu pour trois aunées con- sécuuves avec faculté pour le locataire de pouvoir renoncer tous les ans, moyeiinatu d'en prévenir le comité, par écrit, deux mois au moitis avant ia course suivante. Les soumissions doiveut être adressées chez Mr Augusie Brunfaut, trésorier du Sport Hippique, me de Lille, E/V. Lh a l'lionneur d'informer le public qu'& partir du 3 Mai prochain les bureaux et caisses seront fermes le A quoi «st exposé une less! veuHe Mme Marie Maes, avenue d'Hyon, rue de la Mutualitó, 3, a Mons, exerce le métier de lessi- veuse, malgré une santé extrêmement délicate. Or, le métier n'est pas sans présenter certains inconvénients. Lss mains sont constamment a l'eau tantót chaude, tantót froide et cette transi tion continuelle jointe aux courants d'air aux- quels elles sont exposées, forment un danger constant et principalement pour cedes dontle sang est naturellement pauvre et faible. D'autres fois, pressées par la nécessité, de malheureuses femmes, b peine remises d'une maladie grave, vieDnent au lavoir et par suite d'un travail trop hitif et trop excessif, ne peuvent retrouver les foices que la maladie leur a enlevóes. Femmes, qui êtes alïaiblies, suivez l'exeinple de Mine Ma rie Maës, eile a rétabli sa santé delicate et óbran- lée par l'emploi des pilules Pimt, ie remède le plus sur pour recoustituer le sang et tonilier les nerfs et pour efïacer toute trace de maladie Elle témoigne comme suit des eft'ets merveilleux qu'elle a obtenue, «Je suis lossiveuse de mon métier et je ne jouis pas d'une brillaute santé. J'étais fróquem- ment obligee de suspendre mon travail, tantót a cause des maux de téte épou vantables qui m'ö- taient toute espèce de courage. Si je voulais faire le moindre travail, les maux de reins et ies points de cóté m'arrêtaiont subitement. Voussavezce qu'on souïïre, la respiration manque et on est incapable de quoi que ce soit. L'appótit, it ne faut pas en parler, je ne mangeais plus et ne dormais pas davantage. Aussi vous ne pouvez vous tigu- rer comme j'étais maussade. Me voyant si faible, une personne qui avait employé avec succös ies pilules Pink dans les mèmes conditions me les conseilla. Je ne saurais assez vous dire le bien que j'en ressentis mes malaises disparurent, je mangeai avec un excellent appétit et je pus avec les forces revenues reprendre sans arrêt mes occupations journalières. Aajourd'hui je suis gaie et bien portante. Le récit que rieut de faire Mme Maês de sa maladie, dócrit bien les symptömes de l'anémie et on peut le dire sans crainte d'être démenti, les pilules Pink guérissent par la méme action régénératrice la cblorose, la neurasthenie, les rhumatismes et aussi cbez les eufauts ie rachi- tisme etla danse de Saint-Guy. Elles sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal pour la Belgique, A. Der- neville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles. Prix Trois francs cinquante la boite et dix- sept francs cinquante par six boites, franco contre mandat-poste. Uue brochure explicative sera adressée gratis et franco a toute personne qui enferala demande a Monsieur Dernevilie. Dópöt pharmacie Bécuwe.ancienue pharoiacie Aertsens et M- Donck, rue de Lille, Ypres. M. A. Vander Stichel, négociant btlal écrit j M. Vincent, pharmacien, rue de la Limite,33, Bruxelles. J« oie fais un plaisir de déclarer qu'ayaut été atteint de rhumalisme pendant longtenips, je n'ai pu m'en débarrasser qu'en prenant voire élixir Vincent. La maladie étaut ancienne, j'ai dü lecontinuer quelque temps mais mainte nance suis trés bien. A. Vander Stichel. Pópót b Ypres Libottea Poperinghe Mon- teyne. Prix3 fr. le flacon. UNE MERVE1LLE. Pourquoi voulois tuusser quand je garantis publiqueinent, que leSirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sue et le plus agréable. Le Sirop Depratere éoaerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. ia bouteille. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2