B 0 OIMANCHE 4 MA! mkm Merc red i 30 Vvril 1902 10 centimes le N° 37 Annér. N° H(ii0 Elections du 25 Mai 1902 Meeting a St JEAN Meeting a LANGEMABCK Meeting a BIXSGiiOTE. La campagne electorale da us l'arrondisseüient d' k pres M. Nolf socialiste Justice électorale >n s'abonue rue au Beurre, 36, 4 Vprcs, at a Le JOöKNAJL D Yprss parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnemantpayable par anticipation est de 5 fr. pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre Les articles et communications doivent ëtre adrossés franco de port tous ies bureaux de poste du rcjaume. 50 c. par an pour tout i'adresse ci-dossus. Gandidats catholiques Sénat VERCRUYSSE GEORGES Suppléant VANOEN PE ERE BOO.VI PAUL ChaiHore COLAERT RENÉ VAN M ERR IS EÉL1X TOE VEL IN EMILE Suppiéatils THEVELIN E VII LE FRAEIJS ERNEST BRU7SAERT CHARLES ASSOCIATION CATHOLIQUE a onze heures L'après-mitli, a 3 1/2 heures h I'ecole gardienne pour ies él cteurs de Larigemarck, Poelcapelle et Si Juliéri. f.e soira 5 1/2 heures Nos candidats out eommencé leur campa gne éleciorale. MM. Golaert, Van Merris ei Thevelin se sont rendus dimanche dernier, successive- ment Gheluvelt, Bscslaere et Ghsluwe, et, iundi soir, b Boesingbe. Partout ils out rcQu le meilleur accueil. lis out constaté que, dans toutes ces communes, le nombre de leurs auditeurs s'est accru considérablemeni, et ils l'ont proclamé aux applaudissements de la loule. L'élection du 25 mai se présente done dans les meilleures conditions de succès. Sans doute le iroisième siège souffrira violence, cause du système proportionnel. Mais il parait certain, dès b présent, que tandis que M. Nolf conservera ses 8,300 voix au plus, nos candidats en recueilleront au-deib de 26,000. Mais, pour arriver a ce i'ésultat, il faut le concours de tous. Nos candidats ne s'épar- gneront aucun effort, aucun sacrifice. Ii faut fiue nos auns, tous nos amis, usent de leur 'bfluence pour les seconder. La vicioire compléte est ce prix 1b. Comme Ie du partout notre éloquent Bourgmestre-Député, ce serail, un crime, dans les circonstances oil se irouve le pays, de voter pour les ennemis de Tordre, ou d'appuyer leurs suppots. Mais cela ne suffit P-s, il faut convaincre les masses, leur roon- i> oi les dangers de l'heure présente,les périls de deniain L absiention et Pitiaction même ser-iient des faut- s qu'il serail impossible de réparer. Le Progrès veut bien reconnaitre que c'est le droit du Journal d'Ypres de combattre la candidature d M. Nolf. II contesterait ce droit, que nous en userions encore. Mais le confrère radical prétend que nous dépassons la mesure, paree que, dit il, nous nous efforpons de faire accroire que M. Nolf esi uu socialiste. Or, nous nous n'avons pas essayé et nofs n'essaierons pas de faire accroire cela. Im possible done de taxer nos ailégations b cet égard de purs tnensonges. Meltons encore une fois les choses au pointet procédons par des questions aux- quelles nous prions le Ptogrès de vouloir bien nous répondre, aussi loyalement que nous les posons Est-il vrai que M. Nolf a presque constam- ment volé avec les socialistes Est-il vrai que ies socialistes out félioilé M. Nolf de son attitude b la Chambre Est il vrai que M. Nolf, b cause de celte altitude, repoit l'appui des socialistes, et que ceux-ci font campagne aveic lui Est ee que M. Nolf reDie les socialistes! leurs tend,,ie s, leurs menées révglutioiiH que le journal socialiste allemand, ie Voor- nuires, leurs violences et leurs excès de tout j waerts M, appelle des gamins? M. Coiaert a plaidé, dans tout le pays et b la Ciiambre, le droit des femmes b l'éiec- torat, une idéé ehère aux socialistes, écrit le Progrès. Cela est vrai mais, les socia listes ont abaudonné leur idéé, et presque toute la Droite, y compris le Gouvernement, se monire favorable b la réalisation éven- j tuelle du suffrage téminin. M. Coiaert est I done socialiste comme MM. de Smet de j Naeyer, Beernaert, Woeste, etc. j Mais M. Golaert, b cette occasion, a ban- i queté avec M. Vandervelde et M*"8 Gatti de Gamond, dit encore le Progrès. Or, M. Co- laert n'a jamais banqueté ni avec l'un ni avec Les annonces coütent 15 centimesla Izgnc. Les réclames dan* i* i„ 30 centimes la ligne. - Les insertions judiciairest menta'res coütent to francs les cent exemplaLres. 1 a3I°* SUPP' -- r'our les annonces de France et de Beigique exceoté les 2 Savas Bruxetles, Nue de la Madeleine n° 32 etaPam. S, p^,'£^**dreMer 4 VAgT* M. Nolf avait dit, dans le manifeste des libéraux et radicaux, qu'il ne voulait pas sortir des voies légales. Ses alliés en sont sortis jusqu'b menacer le pays de la guerre civiie. M. Nolf les a-t-il désapprouvés Dis mois qui tu harites et je le dirai qui tu es. Ge proverbe s'applique b M. Nolf; et pourtant nous rie le taxons pas de socialiste. Mais, nous le répétons, il n'y a aujourd'hui aucune diffërence entre M. Nolf et M. Denis, par exempie, le socialiste le plus paeifique de la gauche avancée. Voilb, Progrèsrépondez nous, s'il vous plait. Mais, ne venez pas tromper l'opinion pu blique en cherchant b faire passer M. Coiaert lui même pour un socialiste. Cela ne prendra pas. M. Coiaert socialiste, paree que, il y a deux ans, il a tendu la main b M. Smeets, iöis de ia discussion de la loi sur la repré sentation proportionnelle Tendu ia main Est-ce que le Progrès veut dire que M. Coiaert a fait cause commune avec les socialistes Dans ce cas, il ment sciemment; car M. Smeets lui-même, après M. Golaert, a donné pubiiquement, b la Chambre, un démenti beetle allégation. Blame-t-il M. Coiaert d'avoir serré Ia main b M. Smeets. Nous répondrons qu'il est, dans les usages parlementaires, entre collè- gues, de se saluer et de se donner la main. Cet usage a cessé depuis que les socialistes se conduisent b la Chambre comme des voyous. Est ce que M. Noll ne tend pas encore la main b tous ses collègues, y compris Ct ux Est ce que M. Nolf n'a pas applaudi, b la Chambre, le dernier discours de M. Janson excitant les ouvriers b souffrir la faim pen dant quelques jours encore, pour obtenir le suffrage uriiversel M. Nolf n'a-t-il pas approuvé la grève gé nérale? N'a-t il pas, en s'absieriarit au vote sur I'urdre du jour de M Tack, désapprouvé le libéral Bourgraestre et la Garde civique de Louvain, tandis que M. Hymans par exem pie, un libéral, a voté cet ordre du jour avec toute la Droite Nous demaiidons au Progrès de nous citer un acte, une parole, un geste de M. Nolf j désapprouvam les socialistes et leur conduite j criminelle. Après nous verrons. Ei si le Progrès ne répoud pas et ne peut répondre b toutes ces questions, nous sera- i-il permis de due que M. Nolf est Tami et j I'allié des socialistes l'autre Au banquet féministe, M. Coiaert a dlné avec des catholiques tels que MM. Lejeune et Henry, et des chrétiennes distiuguées. Notre honorable député n'a pas cacbé ses principes catholiques, et il s'est séparé so- Comment juger Tarbre si non b ses fruits lennellement, franchement, comme b ia Ei les fruits sont, dans les circonstances Chambre et dans ses meetings, de ceux qui actuelles, l'émeute, les menaces, la grève, 1 veulent révolutionner la femme pour, Tune les cuups de couteau, de revolver et de dy après l'autre, révolutionner la familie et la namite. société. A ce banquet se trouvaient, ii est vrai, des hommes et des femmes appurtenant b tous les partis sauf les meneurs ïévolu- tionnaires et il y a été question suriout d'une entente en vue d'arriver b améliorer la condition sociale, morale et ëconomique de la temme, en prénant des mesures ëontro l'alcoolisme, Timmoralité, la dissipation du salaire familial, etc. Et au second banquet féministe, qui se tiendra dans quelques jours, M. Beernaert est invité et il est probable que l'éminent Ministl'e dEtat y assistera Encore un socia liste Est-ce que les socialistes que M. Golaert a rencontrés dans le premier banquet, lui ont promis leur appui électoral 7 Est-oe 'que notre député accepterait cet appui Non n'est-ce pas Done pas dalliance entre MM. Beernaert, Lejeune, Golaert et les soei 'listes. Et eest I alliance de M. Nolf avec lis me neurs révolutionnaires que nous blamons' pas autre chose. Peu nous chaut que les socialistes votent pour M. Nolf Lb n'est pas la question nous le blbmons d'accepter, non seulement leurs suffrages, mais de s'être allié avec eux pour obtenir leurs votes. Voilb ce qu- nous ripro- cherons au candidat radico-socialistrjus- qu'au jour oü il leur aura signifié que, apnès les désordres de ces derniers jours, il ne veut ni de leur appui ni de leurs votes. Sil le fait, nous le combattrons sur le terrain ordinaire questions militaire, sco- laire, économique, reiigieuse Et ce terrain sera hélas encore a.ssez vaste pourque nous puissions espérer que tous les bomm s sen- sés et modérés ss grouperont autour de notre drapeau. Sous ce litre, le Progrès consacre un article presque insolent b la décision de la Cour d'appel, qui a maintenu M Surmontde Volsberghe sur nos listes électorales. Et dire que la Cour de Gand a'jugé en ait, eest b dire que Tassociation libérale n aura pas même l'occasion d'aller voir s'il y a des juges en cassation Mais, confrère, les magistrats de Gand ne. sont done plus des juges U est vrai que le justiciable a 24 heures pour les maudire. Nen parions plus, et constatons que c'est la seconde fois que la fameuse association est déboutée. Apprenons encore qu'elle a écboué dans toutes ses revendicatwns électorales M. Surmont de Volsberghe reste done électeur b Ypres et, de plus, il reste conso ler communal. Faites en votre deuil, confrère, et réservez vos larmes et vos grincemeuts de dents .jus-, qu au soir du mai prochain. j - v-viivRUt/O, J GÜUIU118 Uf-UX t i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1