DIMANCHEII MA11902, k 812 heures du soir
GRANDE REUNION
M. VERCRUYSSE
MEET INGS
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COLAERT, VAN MERRIS THEVELiN,
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Mercredi 7 Mai 1902
10 centimes le N°
37' AnnAb. N° S642
óp. GA IV
8f« Wfffpr DA,'«ors
POUK LES ÉLECTEUKS D'YPKËS ET 1>E*< ENVIRONS
Candidats-Représentants,
Y PRENDRONT LA PAROLE.
Élections du 25 Mai 1902
a PASSCHENDAELE
a ZONNEBEKE
a CBUYSEECRE
a HOLLEBEKE
a CROMBEKE
a WESTVLETEREN
a POPERINGHE
a REMNGHELST
a ZANTVOORDE
a BAS-WARNETON
a WESTOUTRE
a WULVERGHEM
a NEUVE-EGL1SE
a VLAMERTI>GHE
a KEMMEL
La Campagne électorale
dans Tarrondissement
d'Ypres
Le meeting libéral d'Ypres
La silence du Progrès
Situation vraie
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-
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, at k tous les
bureau* de poste du royaume.
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ASSOCIATION CATHOLIQU E
Candidats catholiques
Sénat
VERCRUYSSE GEORGES
Suppléant
VANDEN PEEREBOOM PAUL
Chambre
COLAERT RENÉ
VAN MERRIS FÉL1X
THEVELIN EMILE
Suppléants
THEVELIN EMILE
FRAEIJS ERNEST
BRUTSAERT CHARLES
ASSOCIATION CATHOLIQUE
J EU Dl 8 MAI 1902
(Ascension)
V après-midi, a 3 1/2 heures
èi l'école des fiiles,
le soira 6 1/2 heures
k la grande salie de la nouvelle
Maison Communale.
SAMEDI 16 MAI 1902
le soir, a 7 heures
chez, H" Masquelin,
au Vieux Cruyseecke.
Le soir, a 7 heures
k l'école des Sceurs
DIMANCHE II MAI 1902
a 11 heures
k l'école des Sceurs
a onze heures
l'école St-Joseph
L'après-midi, a 3 heures
au Volkshuis.
le soir, a 6 heures
au local de l'école du dimanche
LU N Dl 12 MAI 1902
le soir, a 7 heures
l'école flamande
MARDI 13 MAI 1902
le soir, a 7 heures
k la Maison Communale.
MERCREDI 14 MAI 1902
le sotr, a 7 heures
l'école catholique pour gabons
Le soir, a 7 heures
k l'école des Sceurs
JEUDI 15 MAI I 902
Le soir, a 6 1/2 heures
k l'école libre
VLNDREDI 16 MAI 1902
Le soir, a 7 heures
k l'école catholique pour gar^ons
SAMEDI 17 MAI 1902
le soir, d 7 heures
k la Maison Communale.
La campagne électorale. commencée de-
puisquinze jours, continue avec ardeur dans
l'arrondissemeiit d'Ypres
Nos candidats sont regus partout avec
enthousiasme. Us sont secondés par MM.
Ernest Seys etl'avocat Sobry, qui, avec eux,
soutienntnt énergiquenaent le programme
catholique et co; servattur centre le pro
gramme radico-socialiste de MM. Nolf et
Brunfaut, candidats radicaux, effectif et sup-
pléant pour ia Chambre des Représentants.
Nous constatons avec une vive satisfaction
que, dans toutes les réuoions électorah s, le
nombre d'auditeurs est considérablement
plus élevé que les années précédentes.
Le fait qui impressionrie le plus est celui
que nos candidats tent valoir avec éloqueriee
et qui vise les derniers événements.
Aussi bien ce fait est-il significant. U no
s'agit plus seulement de savoir si le pays
restera catholique, mais si demain nous con-
serverons et nos libertés et notre ïndépen-
dance.
Ge n'est un mystère pour personrie que
les puissances garanties de notre neutralité,
ne permetiront jamais que la Belgique de-
vienne le berceau d'une révolution qui pour
rait s'étendre h tous les pays de l Europe.
L'attitude prise par M. Nolf pendani la
discussion du S. L., et lots des derniers
troubles, soulève l'opinion publique.
Le candidal radico-st cialisu n'a pssdés-
avoué jusqu'ici ses alliés et l'alliance qu'il
a contractée ne lui permet pas de se séparer
d'eux II reste leur otage, leur prisorinier.
Ce n'est pas nous seuls qui le disons, c'est
l'opinion publique, c'est le bon sens révolté
de nos populations si profondément religieu-
ses et conservatrices.
Nous attendons avec confiance le résultat
de l'élection du 25 Mai, qui nous rendra le
troisième siège que nos amis occupaient de
1876 1900.
MM. Hymans, libéral, et Liefraans, r,.di-
cal, tous deux membres de la Chambre des
Ri présentauis, sont vc'nus soutenir k Ypres
1 i candidature de M. Nolf.
Le Progrès dit peu de chose du discours
du Député d'Audenaerde et pour cause M.
Liefmans, pressé par le temps, a dit peu de
chose.
Eu revanche le Progrès rapporte tout le
discours de M. Hymans, discours qui, en
gériéral est ie résumé de la vieille politique
doctrinaire.
Constatons simplement que M. Hymans a
reriié deux points de l'ancien programme
libéral
1° M Hymans est devenu partisan du ser-
j vice personnel, combattu autrefois si ériergi-
queraent par M. Frère Orban et dont le
parii libéral ne voulut point jusque dans ces
dernières années.
2° M. Hymans, qui a toujours combattu le
i S U., en est devenu partisan, comme les
socialistes et les radicaux.
Au meeting d'Ypres, aucun socialiste ne
s'est fait entendre. La note était doucem nt
I radicale, k la différence des meetings de
Wervicq et de Comines oil l'on a tail appel
aux citoyens Beerblock el Prévost de Gand.
On est libéral k Ypres. radical k Messines,
socialiste k Comines.
Quelle politique
Nous avons posé une série de questions
au Progrès. Le confrère ne répond pas.
Et M. Nolf garde le même silence.
Nous renouvellerons nos questions. On
répondra peut être la vrille de l'élection,
lorsqu'il sera trop tard pour désavouer les
socialistes et, pour ceux-ci, de désavouer
M. Nolf.
Le gouvernement, la majorité, sortent
agrandis des derniers événements.Nul doute
que les éléctions du 25 mai rie manifestent
au parti catholique la reconnaissance du pays.
L'opinion publique n'a pas oessé detre
avec le gouvernement. Le commerce, l'in-
dustrie, savaient que leur avenir dépendait
de l'énergie du gouvernement k défendre
l'ordre public. Le vent ne soufïlait pas du
cöté socialiste, les libéraux auraient dü met-
tre le nez a l'air pour se rendre compte de
quel cóté il soufïlait.
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