*3m e AVIS asm POTTELBËRG GMOH/QÜE LOCALE QSEWf/y Mercredi 4 Juin 1902 10 centimes le N° N° 56 50 el Revision des listes électorales La Paix LES TUILES Leur triomphe L'Hótel de la Poste INNSE On s'aborme rue au Beurre, 3ft, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaurae. A la veille de chaque élection, des centa'Des de citoyens viennent se plaindre aux associations politiques de ne pas être inscrits sur les iistes électorales ou de ne pas y figurcr avec le nombre de voix auquel ils ont droit. De couvelles listes électorales doi vent paraitre prochainement et ser- viront aux élections communales de 4903. Nous conseiiions done a nos lec- teurs et a nos amis de faire dés a présent les démarches nécessaires pour vérifier leur inscription. D'ailleurs les bourgmestre et éche- vins de la ville prient leurs conci- toyens de faire parvenir avant le 4er juiilet les titres de eeux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales on qui y figurent avec un nombre de voix incomplet, et qui peuvent faire valoir des droits a l'électorat ou a des voix compléfiieataires. G'est également avant ie 4" juiilet que doivent parvenir les demandes en obtention d'exemplaires des listes électorales pour 1903 1904. On peut s'adres er, pour Ypres, a l'Hótel de ville ou au local de 1'Asso ciation Conservatrice, Cercle Catho- lique, rue de Menin. Après 32 mois de guerre, la paix est enfin conelue entre la Grande Bretagne et les Républtques Sud-Atricaines. La Providence en soit louée Le traité ne consacre pas i'mdépendance des Boers, inais leur autonomie est procla- mée. Voici du reste les tenues de la reddiliou des Boers Article I. Son Exc. lord Kitchener et S. Exc. lord Mtlner, au nom du gouvernement bruanmque, et S. Exc. M. Steyn, le général Bremner, le général De Wet et le juge Hur tog, agissant comme gouverneur de l'Etat d'Orange, ainsi que ie général Schalcli-Bur- ger et les généraux Reitz, Louis Botha et Delurey, au nom des burgers du Transvaal, desiiaiit te.miner les hostilités actuelles, dé elarent déposer leurs armes, remettre leurs canons, fusils, armes et munilious de guerre, k l'autorité britannique et se désisler de toule résistance nouvelle k l'autorité de S. M. le Roi Edouard VII, en qui ils recon- j ressources, un bon abri et la quantité de bétail, outils, etc., nécessaire k la reprise de leurs occupations normales. Le gouver nement de Sa Majesté britannique placera k la disposition de ces commissions une somme de trois millions de livres sterling (75 millions) et tous les crédits votés par la loi de la République Sud-AIricaine de 1900 et toutes quittances fournies par des officiers seront présemées kune commission nommée par le gouvernement, qui les acceptera, s'ils ont éié düment émis, comme preuve de pertes essuyés en raison de la guerre. En sus du don de 3 millions de livres sterling pré- cité, le gouvernement britannique sera prét k faire des avances, emprunts, ne portant pas intérét pendant deux ans et remboursa- bles, par intérét de 3 dans le délai des trois années suivantes. Aucun combattant étranger ou rebelle (Eoliandais du Gap) n'obiiendra, le bénéfice de cette ciause. naissent leur souverain iégal. La forme et les détails de cette reddition seront concertées entre lord Kitchener et le général Botha, assisté du góriéral Delarey et du général commandant De Wet. ArticleII. Tousles Burgers en campagne en dehors des limites du Transvaal et de l'Orange et tous les prisonniers de guerre boers actuellement hors d'Afrique, seront, après avoir déciaré accepter la situation de sujets de S. M. Britannique, repalriés dans leurs foyers dès que des moyens de transport seront orgdiisés et que des moyens de suh- sistance leur aurora eié assurés. Article 111. Les Buigers rentrant en Afri- qne ne seront pas privés de leur libené indi- viduelie m de leurs biens. Articles IV. Aucuties poursuues ne seront exercées contre tous les burgers ainsi repa- triés pour des actes accompüs par eux pen dant les opérations decetie guerre maïs le béiiéfice de cette claus- ne sera pas éteiidu k des actes coniraires aux usages de ia guerre et qui serout uotifiés par le comman dant en cbef Dritanniqueaux généraux boers. Les actes en question seront jugés par ie conseu de guerre, immédiatement après la cióture des hostilités. Article V. La laiigue hollandaise sera eii- s, ig-óo daits les écoles publiques du Trans vaal ti de l'Orange, Ik oil les parents en expriment le dósir, et clle sera autorisée devant les tribuuaux, Ik oü cela sera néces saire pour le fonctionuement efficace de la justice. Article VI. La possession de tusils sera auiorisée dans le Transvaal et l'Orange pour les personnes qui en auroiit besom pour leur protection et qui se seront munies pour cela d'un permis de police. Article VII. L'administraliou militaire des colonies du Transvaal et de l'Orange sera remplacée le plus tót possible par un gou vernement civil et, dès que les circonstances l'admettront, des institutions représentatives destinées a aboutir au sell-government, se ront établies. Article VIII. La question de l'octroi du droit de vote aux indigènes (nègres) ne sera abordée qu'après introduction du self-go vernement. Article IX, Aucune taxe spéciale ne sera unposée k la propriécé foncière dans les Colonies du Transvaal et de l'Orange pour eouvrir les trais de ia guerre. Article X. Dès que ia situation le permet- ira, une commission dans laquelle les habi tants boers seront représentés, sera nommée dans chaque district du Transvaal el de l'O range, sous la présidence d'un magistral ou autre fonctionriaire, pour aider k réiiistaller ies burgers dans leurs foyers et tournir a ceux qui, par suite de la guerre, sont saus de Courtrai prouvent leur supériorité depuis 25 ans. Le Progrès jubile paree que M. Nolf est élu avec 41,222 voix. Si l'on neut compte, dit-il, des élections de 1894, qui nous doimèivnt 9,800 suffra- ges et da celles de 1900 (chiftres du Sénai pris comme base) qui nous attribuèrent 10,192 voix, nous constatons que notre parti est en avance de 1,400 voix sur ie cbiflre le plus fort que nous ayons obtenu ce dans notre arrondissement depuis l'exten- sion du droit de suflrage. Le Progrès rie dit pas, naturellement, de coinbien noire parti est en avance sur les scrutins précédeuis. II ne dit pas que notre majorité est de 14,700 voix, et que ce n'est que grace k la petite porie, ouverte par la Représentation proportionnelle, que M. Nolf est arrivé au Parlement. Aux chillies du Progrès, nous opposons encore une tuis les nótres Eu 1896, uous obtecions 20,577 voix centre 18,223 En 1900, 22,924 contre 12,893 Eu 1902, 259,44 centre 11,222. Nous marchons done, par étapes glorieu ses, k la victoire finale, c'est k-dire k la con- quête du troisième siège. Le Progrès proclame que le 3me siège est définitivemeut eonquis par le parii libéral. ll va rnème jusqu'k dire qua nos adver- saires se tieunent bien s'ils veulèut conser ver ie second en 1906 Le Progrès rève done de gagner le second siège Faut-il être naïf, après les résultats que nous veiions de relever De sou propre aveu, le Progrès constate que, depuis 1900, et en prenant pour base 1 s chiffres du Sénat, son parti n'a gagné que 1,100 voix. Or, le corps électoral pour le Sénat est beaucoup moins étendu que celui de la Chambre. ü'autre part, le Progrès oublie que pour obtenir son contingent, le parti radical s'est allié aux socialisies, qui out déciaré solen- nellerneiit, k leur réunion d'Ypres, que c'tst la dernièi e tois qu'ils font alliance avec les radicaux. Cette alliance n'avait d'autre raison d'étre, disent-ils, qua la eocquête du S. U., dont MM. Nolt ei Biuiitaut étaienl partisans. Or, il est plus que probable que le parii libéral, plus ou naoins assagi, ne marchera plus d'accord avec les socialistes pour obte nir le suffrage universal pur et simple. Si, apiès l'exemple donné par les libéraux modéiés d'ailleurs, nos radicaux s'obsiitiei.t k vouloir le S. U l'opinion publique se dé- tournera d'eux. El si, par hasard, les radicaux et les so cialistes Yprois s'allient encore en présence du scrutin de 1906, le second candidat sera nécessairement un socialiste, ou l'alliance sera impossible, et il y aura luite entre les alliés d'aujourd'hui. Avant de crier Hip Hip Ilourra le Progrès aurait bi n fait de songer aux éver- tuiliiés que nous venous de signaler, et qui empécherout ses amis de dormir sur... uil lit de roSiS. Enfin, le Progrès ne tient pas compte du résultat général des élections législaiives. 11 oublie de dire que le Gouvernement sort de l'épreuve électorale avec une majorité de 26 voix k la Chambre, au lieu de vingt. Cette majoriié permetira k nos amis de rester longtemps encore au pouvoir et de renforcer nos forces dans la ville et dans l'arrondisse- ment d'Ypres. Les iravaux maichent avec uiie grande ra- pidité el k la satisfaction générale. üéjk on peut se faire une idéé de ce que sera la future Poste un monument superbe au lieu d'une superbe ruine. Nos iéliciutions au Gouvernement, k nos Sénateurs et Dépuiés, k l'admiuistration communaleet auxarchitecteset entrepreneur. m Le JOURNAL D YPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de S fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossós franco de port A 1'adresse oi-dossus. Les annonces coütent 15 centimesla Ugm. réclames dans le 30 centimes la ligne. Les insertions judicia ires t franc ia tiguo menta'res coütent tO francs les cent exampla;res. Pour les annonces de France et de Belgiqne eïc^ptó las 2 F; iu.tr ffavas Bruxelles, rue de la Madeleite n° 32 et Pin*. i. .ac 1>. orps da journal coüto.it Lasnuraérros supp1'- s'adressar a l'Age'ii tt

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1