R a o, if e Correspondence Fleurs de la pensée humaine Police NGRD D£ FURNES Les Proscrits de Gevaert et 1' Hymne la nuit de L. de Rille, deux maitres raorceaux ont été exécutés k la perfection par les Crick-Sicks dont la réputation n'est Plus k faire. La magistrale direction de M. Louis Rosooi dont d'ailleurs on fêtait ce jour-lii ies palmes académiques en même temps que le cinquantenaire de la phalange chorale des Ctick-Sick répendait d'une execution magistrale. La séance musicale se clóturait par la cantate de réception de monsieur le prési- deiu F. Faure, k St Petersbourg, chantée Poi les a Crick-Sicks avec accompagne ment de la Philharmonique. Le public a écouiéavec un silence religieux cette cantate, ^oot la fin a étésoulignée par des applaudis- s« tnenl8 enthousiastes et patriotiques. Pour terminer la fête, M. Bayaert, prési dent de 1'Association des anciens élèves, re ®t' rcie en termes charmants les Crick Sicks et. la Philharmonique, ainsi que leurs dévoués chefs II remercie tout particulière- m,'tit M. Verhaeghe, capitaine commandant de l'Harmonie de Wervicq, pour son em- P'essement k venir de l'autre cóté de la frontière, prêter son concours k cette fête dc chariié. Aussi, dit-il, I on sait depuis toujours que le. nom de Verhaeghe est syno- nj'me de bienfaisance et qu'on ne s'adresse jamais en vain k luiquand ils'agit d'eeuvres de chariié. Apiès le concert, un superbe banquet offert par la commission des anciens élèves du pensionnat, réunissait les deux soctétés duns une des grandes salles de l'institut. Pendant le banquet des chants nombreux et de multiples toasts, parmi lesquels il taut ici ryppeler celui du Père Grégoire direc le"r du pensionnat. Au nom des organisa ,(>urs qe cette f^e de charité, en termes choisis et élevés. ii remercie les chefs, les directeurs et les membres présents Merci vous dit-il, Messieurs les membres et chefs de la Philharmonique de Wei vicq, pour le concours dévoué que vous avez bien voulu nous prêter. Nous sommes heureux de saluer en vous les dignes représentants de cette nation, petite par l'étendue de son territoire, mais grande par la page incomparable qu'elle inscrit en ce moment dans notre histoire Contemporaire. Le- courage et la foi chrétienne de ses citoyens, la sagesse de ses lois, la fermeté et l'iniégrité de son gouvernement en font la nation la plus prospère qui soit en Europe. Encore une fois, merci pour le généreux dévouement que vous nous témoignez aujourd'hui, et merci d'avance pour i'hos pUalité que vous nous accorderez un jour, demain peut-êire. Une salve d'applaudissements accueillit ces paroles. Monsieur le capitaine Verhaeghe remercie la Commission organisatrice pour sa récep tion cordiale et généreuse, et le cher frère Di i eeteur pour les paroles bienveillantes rt si élogiensrs qu'ü vient d'adresser k la Bel gique aussi, dit-il, si un jour des lois sec taries vous expulscnt du territoire francais, je vous oftre k notie foyer, un refuge hospi- talier et généreux. A ces paroles, l'enthousiasme est k son eoinble des Hourrah et des Bravos par tem de tous les points de la salie et les Crick-Sicks entonnent k pleii s poumons l'emhousiasie et chaleureux Vivat en l'hon- neur de la Philharmonique de Wei vicq et de la Belgique catholique. Ou neus écrit de Zoutenaey Monsieur l'èditeur, N.ïtre commune, d'ordinaire si paisible, vient d'être mise en émoi, la suite d un article, qui a paru au Progrès de dimsn «Le deruier. Une vraie panique sVst emparée des 24 habitants, qui composer.t notre popu lation affolie pour le moment. En voici la ©euse Un nommé Jean du Chateau de Warnéton, que. duns notre frayeur, neus comparions iftvolon.Hiirement au mont Pelée, a éprouvé le besom d'ouvrir son cratère et de vomir sur uous les flots de la bave brülante. Un Lomme-volcan, qui vomit feu et flammes qui a déjk détruii tout Warnéton, nous me nace de nous noyer sous un nouveau tomrau de sa lave dévastatrice. Grand f)mu' La consternation est générale et la seul® P8I19®e de eet homme terrible, que nous désignons ici sous le nom de la terreur deZoUieweyv nous glace d'effroi. Nous avons couru aux informations et- dans l'intérêl de rtotre tranquillité, je vjeBS vous demander si nous pouvons nous tier aux renseignements que nous avons uapus.. On nous dit en efïet que ce J«M» an* allures si torrifiantes, n'est qu'uno simple vessie, gonflée de vanité, et que et Louis ont fait crever par un simple B0UP d'épingle. D'autres disent que ce Jean ne voudrait sürement pas faire du ton k notre commune, puisque le mol seul de ZoutenaeJ' 'U1 Ld venir 1'eau la Louche, en raisof H" I1011 foiri que nous récoltons dans nos prunes. D'autres disent que ce Jean nestqutrue simple grenouille, qui s'enfleet se travailfe, pour deveuir grosse comme un bffiui., et qu'un jour nous apprendrons, que cet effort le tera éclater, comme la grenondlu de la fable. Chaeuri nous console et nous rossure, mais pour être bien trauquilles, oous naus sommes mis k l'étude de la prose de cet homuie terrible, pour voir s'il n'J a pas ik quelques indices qui indiquent u« ouitaiu ramolissement et qui permanent de unoire que la grenouille éclatera avant du nous accabler. Nous avons respiré plus librd®61" ane première fois en remarquant que Ie prophéte Jean n'a pas lut-méme grande confiaiice dans ses propres prophéties. Pour Warofitan» avait prophénsé qu'il chasserait le conseii communal de l'hótel de ville. Ol 8 jaurs après, cette fierté s'écroule piteusement et déjk le bal yage de 1903 ne sera pi"3 qu oo essai, qui peut-étre ne réussira pa6, mais qui sürement démorttrera que riötre gre nouille ne sera pas devenue aussi grosse qu'un boeuf. A Zoutenaey nous nous sommes ditCes menaces de Jejn, e'est de la varrtardise de froussard pa. Et nous avons été soulagés. Nous avons vu toujours dans la prose de Jean, le nom de Flamidien. A noire ovis, ie ftère Flamidien a été accusé scaudnleuse ment; cela est vrat. II a été torturé d'une fapon non raoins scandaleuse eels en core vraiil a été hui, couspué, trarné dans la fauge paria voyoucatrie de la roe; le juge destruction n'a pas usé de fiendnesse k sou égard tout cela est vrai. Maisoe qui est vrai aussi, e'est que le frère Flamidien a éiéacquitté el qu'un tribunal francais, sous un gouvernement franc-mapon.'a du rocun- naltre et proclamer son innocence- A Zoutenaey nous nous sommes ditJean du Chateau défend les bourreatix de frère Fiamidicn probablement il n'aura pas com- pris l'arrêt du tribunal. Pour un liomme sensé, un accusé n'est pas un coupible, et surtout un acquilté n'est pas u« crimioel. Pour Jean il n'en est pas de même, muis dès lors les menaces de ce Jean, e'est de la démense dun cerveau détraqué Et nous avons été déiivrés d'un nouveau eauotiemar. Finalement, nous avons pensé que nous étions dans un siècle de progrès. Notm ren- controns des voitures sans cöeroux, du b. urre sans vaches, des ratelierssans deuis, des coiffures sans cbeveux, de la léiégraphie sans fit et surtout, ce qui indique lawulenr du Progrès des correspoudanl6 des journaux sans esprit. Si vous croyez, Monsieur l'èditeur, que nous pouvons étre rassurés, vous uous otefi gerez infinimenl en nous l'taüiqutf't. Salutations empressées. Xavier. Zoulenac-y, ie 46 juin 1902. Notro réponse Monsieur Xavier ZoutMMy, Rassurez vous, il n'y a pasie moindre danger. A Warnéton les catholiques ononlcom- passion les gens sérieux de son parti nY-seraient pas prendre sa défenae at Jean lui-même n'aura pas le teraps de venir cbez vous, puisqu'il doit préparer son examen. Au lendemain de la mort de Louis Veuiliot, Gounod, qui professait pour lui une affectueuse admiration, mit en mysique l'érnouvante épi- taphe composée par L. Veuiliot lui-même en des vers immortels. Rappelons en les principales strophes et plaignons celui qui saurait entendre saus émotion ce bruit qui parle l'ame n, car il devrait avoir une boule de graisse a la place du cerveau et une pierre au lieu du coeur Placez a mon cóté ma plume Sur mon coeur le Christ, mon orgueil, Sous mes pieds mettez ce volume Et clouez en oaix le cercueil. Après la dernière prière, Sur ma fosse plantez la croix, Et si l'on me donne une pierre Gravez dessus j'ai cru, je vois. Ditesentre vous «II sommeille. Son dur labeur est achevé. Ou plutót, dites«II s'éveiile, II voitce qu'il a tant rêvé. Lu sur un tombeau k Rome Virtute vixit Mémoria vivit Gloria vivet. Tout ce qu'on dit, faul le penser, II n'est rien qui vous en dispense; Mais on peut bien se dispenser de dire tout ce que Ton pense. Un pauvre enfant (Beige) disait Jedemandeau bon Dieu,cardu pain,c'est bien sec, de nous donner toujours unpeu de beurre avec. II a tant plu qu'on ne sait plus quel est le jour qu'il a T plus plu. Les courses d'Ypres, organisées par le Sport Hippique. avec le concours de la ville et du personnel de l'école d'équitation, ont eu lieu Dirnancbe dermer, k la grande plaine d'amour. Malgré un temps sans cesse menag ml et quelques ondées, les tribunes étaient rem- plies de monde et une foule relativement grande setrouvait dans la plaine. Les mesures d'ordre prises par la police n'oni rien laissé k désirer cette année. Notre école d'équitation s'est spéciaiement distinguée, malgré les difficuhés que présen- tait un terrain trempé par la pluie. Nos lélicitatioris k lout le personnel de l'Ecole, et k tous ceux qui, k un litre quel- conque, ontcontribué au succès de la fête. j Nous apprenons que M. Vanden Heóde, nommé comroissaire de Police adjoint,vient, après agréatiou par le Gouverneur, de prêter serment enlre les mains de M. le Bourg- mestre. DIMANCHE 22 JUIN k midi au kiosque de la Grand'place par l'Harmonie Communale sous Ia direction de M J. Wittebroodt. PROGRAMME 1SangchaudAllegro Vollstedt. 2 Marehe guerrière et hymne deeorrbat,del'op Rienzi R. Wagner. 3. Danse des fées, Gavotte C. Tieberghien. 4. Fantaisir.de l'op. Faust Gounod. 5. Rigolade, Polka Braet. M. HENRI V1NOT, représentant, 8bis, rue Laurent Pichot k Paris, écrit M. Vincent, pharmacies, rue de la Limite, 33, k Bruxelles. J'ai pris 2 flacons d'Elixir antirhumatismal et antigoutteux Vincent. Je n'ai eu qu'a me louer de l'efficacité de votre remède qui m'a fait le plus grand bien. Jevous autorise k publier la présente. Henri VINOT. UNE MERVEILLE. Pourquoi voulois tousser quand je garantis publiquement, que le Sirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniütre en 2 jours. G'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere érnerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le raitement revient k 0.10 par jour. En ventek Ypres, pharmacie Socquet-Ter- i ière; Roulers, pharmacse Veys; Dixrnude, pharmacie Ghyssaert Courtrai, pharmacie De Bcey et Hulpiau. Un habitant de Loreresse qui meurt A petit feu. C'est la propre expression de M. Léon-Albert Challandes de Loveresse, Suisse, expression ca- racté rislique qui indique qu'il senait chaque jour ses forces diminuer, sa santé dépérir. Mais M. Challandes est encore jeune, il n'a pas volu se laisser abattre sans opposer une résistance désespérée. II se fit aider pour cela d'un axi- liaire précieux, invincible, et dans la lettre sui- vante il nous fait connaitre le nom de ce com battant auquel il demanda de lui prêter main forte. Je souffrais depuis un certain temps de dou- leurs atroces dans les reins. J'avais des palpi tations du coeur, mon sommcil était agité, troublépar des cauchemars affreux. Jene pou- vais rester couché. Voyant mes forces s^n aller graduellement et constatant l'inutitité de mes efforts pour les recouvrer, mon caractère devint sombre. Je me sentais mourir k petit feu. On meconseilla les pilules Pink. Je les pris. Je les ai employées consciencieusement et j'ai suivi sérieusement la traite,ment sentanl qu'elles me faisaient le plus grand bien. Grkce a elles tous mes malaises ont disparu peu k peu et me voilk de nouveau gai. dispos et robuste. Si eu Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. S Altai lacié pour M EWFANTSetADÜLTESi M. CHALLANDES, d'après une photograhie. rendant publiqes ces quelques lignes je puis rendre service aux nombreux malades, je vous autonse k d«nner toute publicité k ma déclara- tion La signature de cette lettre a été légalisée par M.E. Grosjean, eonseiller municipal. Si vous souffrez, si vousêtes affaibli, si votre sang est appauvri, vos nerfs brisés, vous étes vaincu d'avance, la maladie vous terrassera. II faul que vous alliez chercher du secours. Adres- sez-vous aux pilules Pink, le plus grand régé- nérateurdu sang, tonique ïes nerfs avecelles vous serez bien armé et vous vous débarrasserez rapidement et facilement de tous ees ennemrs de votre propre vie, qni s'appellent l'anémie fa eblorose, les maladies nerveuses, les rhumatis- mes, les maux d'estomac, la faiblesse générale. Elles sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépót principal pour la Belgique, A. Der- neville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles. Prix Trois francs cinquante la boite et dix- sept francs cinquante par six boites, franco contre mandat-poste. Une brochure explicative sera adressée gratis et franco a toute personne qui en fera la demande «t Monsieur Derneville. Dépót pharmacie Béeuwe, ancienue pharmacie Aertsens et M. Donck, rue de Lille, Ypres. DU La Régie de la Wateringue du Nord Nord de Furnes a l'honneur de con- voquer les Proprié aires, possédant trente hectares de terrain dans la diie Wateringue, pour i'assernblée géné rale extraordinaire, qui aura lieu a i'Hótel de Ville de Furnes, le MARDI 8 JUILLET 1902, a 40 heures du matin. Furnes, le 44 Juillef 4 901. LA RÉGIE Castelein-Van Hille,Président; D. De Haene, A. Houtsaeger, R. de Spot et L Bieswal.' Membres. v xyssseae» -eia

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2