Éli POTTELBERG Samedi 28 Juin 1902 10 centimes Ie N° ^flGAA/^ Révision des listes Electorates 1903-1904 BULLETIN ÉTR/NGEU Angleterre France CHRONIQÜE DE LA HRONDISSEMENT LES TDILES UT 4™™ IV0 ftftK 7 On sabonnerue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royauuae. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mereredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 80 c. par an ponr tont le pays; pour l'ótranger, le port en sns. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre Les articles et commnmcations doivent étre adressés francode port 1'adresse oi-dessns. Les annonces coütent 15 centimes la ligr: - Lesróolames dans le corps dn joarnal ooüte it 30 centimes la ligne. - Les insertions jadiciaires, i frgnc u ligne. - Les numóros sudp' - monta'res coütent 10 francs les cent exemplai.res. Pour les annonces de France et deBelgique exceptó les 2 Flandres) s'adresser i VAaence Uavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 8, Place de la Bourse. Ville d'Ypres Le Collége des Bourgmestre et Échevins de la ville d'Ypres porte la connaissance du public qu'en confor- mité de l'article 55 du code électoral il sera procédé, du 1' Juiilet au 3t Aoüt prochain, a la revision des lisfes des citoyens appelés participer a l'éleciion des Chambres legislatives, du Conseil provincial et du Conseil Communal, du lr Mai 1903 au 30 Avril 1904. Suivant l'article 54 de la même loi, tout citoyen est invité a produire, avant le t' Juiilet, au Secretariat CuUi- muual, les titres de ceux qui, n'étant pas inscrits su" les listes eu viguenr, ont d^oit a l'électorat, ainsi que de ceux qui, ne figurant sur ces listes que pour un nombre insuffisant de votes, ont droit a des votes supplé- mentaires. Ypres, le lr Juin 1902. Les Bourgmestre et Échevins, R. COLAERT. Le Secrétaire, M. GORISSEN. Les nouvelles de la santé du roi d'Angle- terre semblent plus rassurantes. 11 résulte des déclarations des médecins que l'opëra- tion a été faite complètement, qu'il n'y en aura pas d'autre et, point capital, que la tumeur extraite n'était pas cancéreuse. Les ministres francais sont trés vexés de ce que la loi contre les associations reli- gieuses ne produise pas irauiédiatement tout le malqu'ori en attendait. Dans leur réunion d'hier, ilsse sont entretenus des difficultés que soulève son application, difHculiés pro- venant des interprétations contradictoires données 4 certains articles de cette loi par divers tribunaux. Le garde des sceaux iriter- viendra auprès de la cour de cassation pour qu'elle statue dans le plus brei délai possible sur les points litigieux. Oncomprendrace que cetteintervention» comporte. 11 y eut un temps oü la magistra- lure rendait des arréts... Ligne vicinale d'Ypres k Gheluwe Nous apprenoos avec plaisir, au moment de mettre sous presse, que par arrété royal en date du 27 Juin, la société nationale des chemins de fer vicinaux est déclarée conces- sionriaire de la ligne vicinale d'Ypres Ghe- luveit. WARNETON Trop tard Le Progiès de dimanche dernier im- prime un article splendide, qui a lait sen sation. Le voiciUne correapondance de Warneten est venu trop tard, pour être insérée. C'est court, mais le public l'a probable- ment accueilli et fort goüté. Et eri effet, il y a de quoi. En premier lieu, eet article, si concis, vaut tout autant que les articles, qui l'otit précédé. La substance est la méme c'est-4- dire quil n'y a rien, ni dans l'article en question, ni dans ceux qui l'ont précédé. Tant il est vrai de dire que Souvent un court sonnet, vaut tout uu long poème. En second lieu, ce trop tard» est ineffa ble. 11 y a provoqué une explosion de douce hilarité.Commentse disaii-on,4 cette heure les semaines ne sont plus asser; longues pour répondre k tempsLes grincbeux tou- tefois étaient moins contents c'est diman che m ducasse, disent-ils, et si le «jProgrès» nous sert le même plat, ce ne sera ctue du récbauffé. Joli Progrès ma loi Alloris bon Jean dit qu'il est veou trop tard. Je ne suis pas de son avis, car je pense pondance est arrivée trop tard, comme di manche dernier, et de faire tomber la con fusion sur celui qui se contente de signer les articles. Dimanche dernier,notre Harmonie Royale a fait une promenade au Touquet. Notre ex cellente phalange a repu un accueil enthou siaste de la part de la population, qui préfère accorder une réception triomphale 4 notre société, plutót que de la voir aller ft Zoute- naey, Alloris, Volcan du Chóteau, tourne ton cratère contre le Touquet et détruis moi pa, car le Touquet ne pense pas comme toi. Ei surtout tóche de ne pas arriver trop tard. L'Harmonie communale dJ Ypres k Warneton Notre Harmonie communale a été invitée donner demain, dimanche, un concert Warneton. Nous ne doutons pas que, sous l'excellente direction de son chef, M. Wittebroodt, notre phalange musicule, composée aujourd'hui des meilleurs éléments, ne remporte un brillant succès. de Courtrai prouvent leur supériorité depuis 25 ans. que, au contraire, il est veuu trop tót avec ses premie-s articles.Les regretterait il öéj4? I Quilesait? Ceseraitbien dommage, car I Gif ff On[QUE YPffOfSjE sa prose nous amuse et les cirques, qui se respectent, ne dédaignent pas les excentri cités de certains artistes spéciaux, pour divertir les galeries c'est Jean du Chiteau a appris ce que qu'un clérical. Ilsait k cette heure que c'est un animal bien méchant quand on l'attaque, il se défend. Est ce que son rédacteur habituel ne vou- drait pas nous apprendre I son tour ce que c'est qu'un libéral Que signifie le nom de libéral et comment s'applique-t-il 4 ceux qui appartiennent 4 votre partiSi vous aimez la liberté, vous nous expliquerez comme quoi il nous est défendu de penser autrement que vous, en matière de religion, de politique et d'économie sociale. Est-ce la liberté pour vous seul ou la iberté pour tous que vous désirez Demandez 4 voire rédacteur de répondre il y a lé de la matière 4 se faire valoir et 4 faire valoir l'idëe.dont il se fait !e champion. Mais de grice, s'il ne trouve rien k répon dre, qu'il le dise franchementcela vaudra mieuxque de faire imprimer, que sa corres Le Progrès n'y est plus quand il s'agit d'apprécier les actes de notre administration communale. A force de vouloir critiquer quand méme, il fioit par ridiculiser ses pro- pres amis, ceux de radmimstration libérale d'autrefois. Suivons notre confrère dans ses Ghoses et autres. L'alignement de la Rue des Trèfles Le Progrès écrit L'alignement dans (sic) la rue des Trèfles n'a pas le sens commun si on devait tirer une ligne droile, elle aboutirait au coin de l'autre coté de la rue vraiment, on fait bien les choses neus engageons les Yprois 4 bien vouloir se déranger une fois et k aller constator de visu cette nouvelle balour- dise. Nous pourrions répondre au Progrès que pour rendre ia rue droite, il aurait fallu ex proprier, outre les uiaisons du cóté sud déj4 démolies, toutes celles du cóté nord. D'oü une dépense en plus de 40 k 50.000 francs Ensuite est-il bien nécessaire que les rues de la ville soieut droites Nous pensons le contraire. A notre avis, il suffit qu'elles soientlarges, done bien aérées. La nouvelle rue des Trèfles le sera. Enfin, l'alignement suivi est celui qui fut décrélé sous I'administration libé rale et que celle-ci avait en partie exéeuté en laissant conslruire, du cóté nord, une maison en reeul Les amis du Progrès n'avaient done pas le sens communet c'étaient des balourds Nous ne lui avons pas fait dire.Et ce sont ces balourds, ces administrateurs qui n'a vaient pas le sent commun que le Progrès voudrait faire revenir au pouvoir Et d'une. Dans la rue des Yeaux Le Progrès écritIa ville tolère la con- struction d un mur 14 oü elle aurait exigé, si elle avait eu 4 faire 4 tout autre proprié- taire, celle de maisonstout comme au boulevard Malou, il sagit de satisfaire un couventtoujours deux poids et deux mesures. Ah Ah Ah La ville peut done, d'après le Progrès, imposer la construction de mai sons 4 un propriétaire couvent ou autre d'un jardin longeant la voie publique Le propriétaire doit clóturer son terrain. C'est tout ce que i'on peut exiger. Et dans l'espèce, le vieux mur, très-vul- gaire, très-vilain même, est remplacé par un beau mur qui donnera 4 la rue des veauxun aspect très-convenable et une plus-value considérable auxconstructions avoisinantes. Quant au boulevard Malou, l'administra- tion communale ne pouvait faire autrement que ce qu'elle a fait. Le Progrès oublie que la ville na pas consenti 4 vendre aux Dames de Rousbrugghe le terrain cédé 4 M. De- zutter et sur lequel celui-ci a élevé une con struction trés conveoable. Pourquoi Paree quelle n'a point voulu que le mur qui cloture le couvent de ces Dames füt prolongé davantage. Ou sont les deux poids et deux mesures T Les mesures prises 4 l'égard des Dames de Rousbrugge ont été approuvées jqdis paria minorité libérale du conseil communal Et de deux. Candélabres, rue de Lille Le Progrès écrit On va repaver la rue de Lille et élargir ses trottoirs l'admini- stration a-t elle déj4 pris une décision concernant les candélabres II nous sem- »ble qu'il est plus que temps; peut-être va-t-elle y songer quand tout sera terminé; ce ne sera pas la première fois que Pitje Verdoene aurait le dernier mot. Or, il y a un an que le placement de can délabres rue de Lille a été décrété en prin cipe et au moment oü ls Progrès parut samedi dernier, le conseil communsl vota le crédit nécessaire 4 eet effet i i 'Wl; I'

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1