^3» tuindag II POTTELBERG üif Mereredi 30 Juillet 1902 10 centimes le IV0 379 Année. IV0 3666 1 Listes électorales 1902 Le Conseil Communal, LES TVÏLËS Le pays oü l'on chasse les femmes lil b On s abonne rue au Beur re, ,3b, a Ypres, et a tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES paraït le Mereredi et le Samedl Le prix de rabonnement, payable par anticipation eat de 5 fr. SO c. par a„ pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Lea abonnements sont d'un an et se régularisent Bn Dóeembre Les articles et communications doivent étre adressés francode porta l'adresse ci-deasus. Les annonces ooütent 15 centimesla ltgn - Les réclames dans le corps du journal coüt 30 centimes la ligne. - Les insertions jndiciaires, franc laligne. - Lesnurnéros aroni - menta'res ooütent tO francs les cent exempla'res. Pour les annonces de France et deöelgiquo exceptó los 2 Fiandres) s'adresser k 1 'Aaer-- Savas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place do la Bourse. Après chaque élection.nous reucou- trons des catholiques tenant ce langage: «Tienslj'ai oublie' de me faire inscrire sur les listes électorales Ou bien Tiens si j'y avais songé, je pouvais avoir deux votes de plus Nos associations électorales multi- plient cependant leurs avertissemenls, lors de la revision des listes et, sous le litre d'AYIS IMPORT\NT, laprösse, pendant plusieurs semaines, rappelle les conditions de l'électorat et les délais de rigueur endéans iesqueis les reclamations électorales doivent être introduces. Mais que voulez-vous 11 arrive maintes fois que ce sont les ciloyens les plus intéressés a les suivre qui s'imaginent que les «avis importants» ne les regardent pas. El puis la négligence est un cL faut bien plus re'pandu qu'ou ne le suppose. Combien de lots de ville sorlis du tirage, souvent avec des primes cou- sidérables, et dont le remboursement n'est pas demandé Croyez-vous que des gens qui ne songeut pas a récla- mer des sommes de mille, de dix mille ou même de cent, mille francs, soient plus soccieux de faire valoir leurs droits politiques Rappelons done encore unefois les conditions de l'électorat pour l'an- née 1903. Age. Pour la Ghambre, être né avant le 2 mai 1878 pour le Sénat, ia Province et la Commune,être né avant ie 2 mai 1873. Domicile. Pour la Chambie, le Sénat et la Province, être inscrit au registrede population et résider effec- tivement dans ia commune depuis avant le 1" Juiliet 1902. Pour la commune, être inscrit au registre de population et résider effectivement dans ia commune depuis avant 1c 1" Juillet 1900. Foles supplémentairesËtre pro- priétaire avant ie 1" Juiliet 1902 d'un immeuble d'un revenu cadastral ,i'au moins 48 francs, (1 vote). 2.Etre marié, être né avan't le 2 Mai 1870 et fvoir payé en 1901 et 1902 au moins cinq francs de contribuiions personnellcs. (1 vote) 3. Eire por leur d'un certifical mologuéd'é'u es moyennes ou diplöme uuiversitaire. (2 votes.) 4. Etre ti'ulaire depuis le ler Juillet 1902 d'un carnet de rentes ou d'une inscription au Grand Livre de la Dctte Publique d'au moins cent francs de rente. (1 vote, qui ne peut pas être cumulé avec ie vote de propriété.) Pour la Commune, une propriété de 150 francs de revenu cadastral doune droit a deux votes supplémen- taires. Et maintenaut, catholiques, faisous chacun sans tavder notre examen de conscience politique Les éiecteurs qui reeevraient de 1 administration communale de leur domicile avis de leur radiation ou de la diminution du nombre de leurs votes, n'ont rieu de mieux a faire que de sadresser, munis de leurs pièces justificatives, au bureau permanent de l'Association catholique la plus proche. de la de ho- i'un VILLE O'YPRES Airête ainsi quil suit le programme de la Fête communale de 1902. Samedi 2 Aoüt A 6 heures du soir, le Carillon annon- cera louverture de la fête. A 8 heures, Concert, Grand'place, par 1 Harmonie Communale, Dimanehe 3 Aoüt A 9 heures, sortie de la Procossion Notre Dame de Tuine. A midi, Conceet, Grand'place, par b aniare Royale. A 2 heures, Plaine d'Amour, Courses Cycles et d'Autoinobiles organisées, avec le con cours de la vilie, par ia société Rapid- G1 lib n De 8 a 10 heures du soir, Grand place, brand Concert Artistique joar l'Harmonie Com munale. (Programme spécial.) Lundi 4 Aoüt j Distribution de Prix, aux élèves de 1 Ecole Moyenne de l'Etat. A midi, Conceet, Grand'place. A 2 h., rue du Verger, Courses de Chiens, A heures, Conceet, Grand'place. A 8 heures, i'lace Vaudenpeereboom, Représentation de Cinématographie et Concert. Mardi 5 Aoüt A midi, Conceet, Grand'place. A 3 heures, Marché au Retail, Jeux Vélo- cipédiques. A 8 heures, Concert, Grand'place. Mereredi 6 Aoüt Concours pour Pigeons Voyageurs organise avec Intervention de la ville, par la Réde- ration Colombophile. A 4 heures, a l Esplaüade, Fête Gymnas- tique pal' les Turners de l'Orphelinat. A 8 heures, Conceet, Grand'place. Jeudi 7 Aoüt j m-,3 ^ures, Distribution de Prix, aux élèves de 1 Ecole Industrielle. A 4 heures, au Zaalhof, Jeux Populaires. A 7 1/2 heures, Grand'place, Chceurs d'tn- fants avec accompagnement d'Iiarmonie (600 executants). v Dimanehe 10 Aoüt Fêtes Jubilaires de la Société Royale de St Sébastien et grand Concours de Tir a l'Arc, a la perche, organises avec l'intervention de la ville. Conceets a l'Esplanade. Tir a l'Arbalète, au but, organisé, avec l'in tervention de la ville, par la société Les V rais Arbalétriers établie a VHötel d 'A l- lemagne, rue de la Station. A midi, Grand'place, Lacher de Pigeons et Concert. A 9 heures, a l'Esplanade, Feu d'Artifice- Lundi 11 Aoüt 2e Journée de Fêtes Jubilaires de la Société Royale de St Sébastien et Tir a l'Arc, a ia Perche A 8 heures, Conceet, Grand'place. Vendredi 15 Aoüt A 8 heures, CONCERT, Grand place. Dimanehe 17 Aoüt Concours de Pêche a la Ligne au bassin du canal, organise, avec le concours de la ville, par la société Les Pêcheurs Indépendants FÊTES DIVERSES Des concours de jeu de billard, de jeu de boules, de jeu de cartes, etc., organises avec l'intervention de la ville, par les sociétés fédérées, auront lieu pendant la Tuindag et les Dimanches suivants. Des carrousels et autres fêtes auront ógalement lieu, les Dimanches, dans les sections extra muros. Des circulaires et affiches spéciales an- nonceront les détails des différents con cours et fêtes. DISPOSITIONS GÉNÉRALES Pendant la duréo de la Kermesse, 1 t Musée et les Salles de l'Hötel do Ville et des Halles, seront accessibies au public. Le Public aura libre aocès au bassin de nata tion, depuis le Uimaueüe 3 jusqu'au Dimarjche 10 Aoüt inclusivement. Fait en séance, a Ypres, le 21 Juin igo2. Le Bourgmt stre-Président, E, CQLAEET, Le Secrétaire, M. GORRISSEN. de Courtrai prouvent leur supëriorité depuis 25 ans. par de mansuéiude les faits quelle rapporte ex- actement. II lit le Temps. Aux dernières nouvelies, miroir oü se peïnt en raccourci notre vie nationale, il trouve de longues co- onnes de dépêches elles partent, de tous les points de la France elles aunoncent des expulsions de femmes et d'enfauts. - Si on lui demande de resumeren uue brève for mule l'idée qu'il se fait de la France, ii y a des chances pour que eet étranger réponde G est le pays oü Ton chasse les femmes. II aura d'abord quelque peine k In croire. lout ce qu'il sait de notre hisloira et de notre caractère répugne cette dëiiriiuon les plus prévenus contre nous, au dehors' nous aecordaieni du moins le bénéfli de la légende qui faisau de la France une nation polie, chcvaleresque, respeciueuse de la femme. Cependant les faits sont lè, mdiscu- tahles; notre véritable pbysionomie «'accuse dans le journal qu'il a sous les y( ux la franceest maintenant le pays ou Ion chasse les femmes. d'FUant3f:PlU8 TrqUan!S Parmiles ieu«es d Eiat de la république disait naguè e l'im- pression qu'il rapportait de ses voyages Nous faisons dans le monde figure «le vain- cus. Désormais, nous y feroos surcrott figure de sauvjges. C'est trop. Six mille femmes jetées k la rue Je ne veux même pas me souvenir que ces femmes sont respectables entre toutes, insignes Dar leurs vertus et leur dévouement.'ii suffit pour notre hopte qu'eiles soient des tommes- 1 S' sans défense, puisqu'elles ont volon- lairement renonce aux protections viriles que ies autres trouvent leur foyer A la rue auss. les cent cmquante mille enfauis que ces charitables filies recueillaient, instrui- saier.it dans leurs écoRs, dans leurs asiles.- A la 1 ue, les ecfants d'indigents, les orphé- J lnsf,ntsés f'-™ent Béthencourtef 1 orphelinat d Alsace Lorraine. Rchv'érront- ïs les peti ies coiffes noires par-dëRp Hls- V-bs- ges Veulent ils qu'elies aillentYefclfcrriaiider' a aes maitres moins durs ce qdéMM8[Fiia¥tëe maritre leur refuse la protedUUh berté prussiennes 4ièq-n >i(, On ne voudra peut-être voiP'tó 'ces:" r;'; 4 la rue, qu'une hyperbWe He rÊé- tonque. Pour beaucoup de ses féihWs'et de ilJ;: ts lis ne sont que TeM^Êde ld stricte véiité. «Les congréga^ltl's (jr-, vront se ret.rer au siége de leur'cö&öau- te dit linsidieuse circulaire qui'aréiend - gouverner les actes de personhes fibres Nous emprunlons au Gaulois un article de M. E. de Voguë, de l'Académie frangaise, au sujet de l'expulsion des soeurs. Cet article répond au cri de la conscience publique dans 1c monde civilisé. A Londres ou a Berlin, h Pétersbourg ou Rome, un étranger lit le journal qu'il repoii de Paris. Ce n'est pas une gazette subversi ve, légère en ses affirmations, hostile de pat ti pris au gouvernement de la république: non c'est la feuille accoramodante, mais sürement iutormée, qui juge avec des trésors décret, par simple signification de ion bBn piaisir. Je ne veux citer que des faits dorit j ai connaissance cerlaine une dé 'é8S mai- sous mëres dispose de trois centsVdaR's 'et eest un milier de religieuses qu'il'faiidfa recevorr demain. Oü s'abriteronf'les* sent cents autres Mêmes perplexitéï "ïès enfants. Une statistique soigneusemèn¥'d!rës-l,IiU St,n7]S !a, prends e,1C0re dans le Temps 't l"1' y a"ra sur le pavé de ParöL'li ia rentrée des classes, dix mille enfants Vrivés de tout enseignement. Les écoles de'fa1 Ville'* regorgent déjü, refusent du monde: ör/Wm- - pro vise pas en quelques semaines deslocaux scolaires, des maitres. Au rutsseau/'Cffix mille petits vagabonds. Femmes,enfants,qui done chasse, è'Jtravers nos villes tant d'innocentes victimêsT tip' tnnaaaaar Concours de chant pour piasons. rj f - 11 t;-; U81J J «.11... i ff I w i i f

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1