m les run es cieuxdes documentsilrésui!tb r i 11 I POTTELBER OHROMIQUETPROISE :i il 111 i ts u i I lii Samedi 9 Aotit 1902 10 centimes !e !V° 379 AnnEe. !V° S668 CONSEIL COMMUNAL Importante nouvelle Corresponds nee On s'abonne rue au Beurre, Le JOURNAL D ypres parait la Mercredi at la Samedi 1 i pnx d0 1 abonnementpayable par anticipation est da 5 fP' la pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rógularisent fln Décembre l os articles at communications doivent être adressés franco de port 36, A pres, et to us les bureaus 60 c. par an pour tout 1'adresse oi-dassus. de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. - Les réclames da,,., m centimes la ligne. Les insertions judiciaires, i franc ia auo T J°ooötai iranc ia >jue. Lesnurnóros suppi-;. VILLE D'YPRES Compte-rendu de la séaijce du 2 aoüt 1902 la La séance est ouverte k 5 10, sous présidence de M. le Bourgmestre Colaert. MM. Berghman, Iweins d'Eeekhoutte, Surmont de Volsberghe, Decaestecker D'Huvettere sont absents. M. Berghman est retenu k 1'état-civil, pour procéder k 14 mariages.et M. Iweins d'Eiek houtte s'est fait excuser. Le procés-verbal de la séance du 21 Juin, n ayant donné lieu k aucune observation, est approuvécelui de la séance du 5 Juillet est. soumis k l'inspection des membres. Une modification au règlement du marché aux ceufs est approuvée k l'unanimité, de méme qu'un changement au règlement con cernant la voie cyclable de la route de Zon- nebeke. M. Ie Président annonce que le nouveau I commissaire de police. M. P. H. Vanden braambussche, a prêté serment, samedi der- nier, entre ses mains, et a été installé dans ses fonctions. M. Bouquet appelle l'attention du col lége sur les dégèts qui se com mettent par les gamins aux nouveaux pivés peur les trot toirs. Ges pavés se trouvent au cimeiière St-Piprre, et il suffit de passer une fois par lk pour se convaincre que les gamins font tout leur possible pour abimer ces pavés. M. le Président remercie M. Bouqu t et prendra les mesures nécessaires. Compte de la ville Le compte pour 1901 sera examiné en sections. Chemins 10 et 11 Pour l'empierrement des chemins 10 et 11, trois soumissions ont été présenters M. Bataille, 15780 fr.. M. Angillis, 16500 fr. et Mme Roose-Dael, 16880 fr. M Bataille estdéclaré adjudicataire. L auteur, appréciant lui-méme son ouvra- ge, trouve qu'ii n'est pas sans mérite Nous nelacontestons pas, mais cela ne suffit pas pourque la vilie souscrive k une quantué d exemplaires. J'ajoute que l'Etat, qui a sousent pour 10 exemplaires, en a envoyé unia la Bibliothèque de la ville, qui en pos sède done deux. M. Bouquet psnse qu'il y a des précé- deins et que la villfe a autrefois souscrit pour 1 un plus grand nombre d'exemplaires k d'au- tres ouvrages. II ne se rappelle pas le titre pour le moment, mais le fera connaltre ulténeurement k M. le Président. M. le Président. Pas pour des ouvrages coutant 20 francs. ta'res coutent io francs los cent exeir pi aires. - our les annonces de France et de Belgique oxcoptó les 2 BWa-inaa* j aws Bruxetles, rue de ia Madeleine n° 32 et A Pans, s, Place dTu Bourse VAgen6e II s agit, dit-on, d'une decision immediate a prendre en vue de grands travaux a exe cute!' par 1 Etat, qui a decide de construire une route pour automobiles venant de Lille et allaut par Menin, Ypres et Fumes a Ustende. Les détails nous manquent jusqu'ici. de Cour tra t pro uveal leur superiority depuis 25 ans. Ecolo moyenne Le budget est approuvé. Garde civique La budget est approuvé, sauf le poste de P°ur P"x, qut est rejeté du budget. Rue Capron Sur la proposition du Collége, le conseil decide de donner uoe largeur de 16 mètres au lieu de 12, k la rue Capron. Le collége Nuytten -gc est autorisé k permettre k M. de céder k M Caeriepeel une partie des Barmlanden qu'il tient en location Bureau de Bienfaisance Une cession de terrain pour la route pavée de Dranoutre k 1'Hooghof est approuvée ce terrain dépendait de la succession Cmron appartenant au bureau de bienfaisance. La bail d'une ferme, louéek 1150 fr. est céde k Em. Vanden'Broucke, 1'ancieii loca- taire ri étant plus en etat de continue) k ploiter la ferme. ex Brochure Merghelynck M, Arthur Merghelynck a fait hommag k la ville d'un exemplaire de sa brochure su- la familie Merghelynck k Ypres. M. le Président propose de remereier 1'auteur. U convient cependant, dit-il, de reit ver une pbi'; se dans eette brochure, notamn rit ceile oü 1'auteur dit que la ville n'a pas cru devoir souserire k l'ouvrage Marioir de j Beauvoorde La vii!e a acbeté deux exemplaires de eet j ouvrage. 1'un pour la Bibliothèque et l'au re I pour hg archives, et il coftte 20 fr. N >us j sommes d'evis que deux exemplaires suffi- j sent En effet, eet ouvrage ne peut convonir aux distributions de prix son prix élevé j oa la psnnet pis; puis, I'intérêt de l'ouvra- I ge pour la ville d'Ypres est fort secondaire. Fabrique d'Eglise St Pierre Le conseil danne un avis favorable sur Ja location de 4 hectares de terrain. Poropes funèbres Le collége propose de modifier d'urgence >es tormes du règlement sur les pompes ur ebres.de fapon k éviter une interpolation qui reran payer deux fois la taxe aux babi- Units d Ypres,qui dépendent dss paroisses de Bnelen ou de Vlamertinghe. M. Struye trouve que. cette interpola tion serait irrationnelle. M. Ie Président. C'esl. évident mais il vaut cependant mieux éviter qu on ne puiss dormer telle interprétation k notre rèMe- mentce qui so fait actuellenent. Approuvé k l'unanimité. La séance est levée k 5.40 m. Nous apprenons que le conseil communal a ete convoqué d'urgence pour ce samed'' Ypres, le 7 Aoü 1902. Monsieur I'Ed'teur Un communiqué, paru dans le numéro de votre journal du 2 Aoüt dernier, sous le titre Société Royale de Saint Sébastien et relatif anx fetes qui se préparent pour celebrer le jubilé de cette société, porte, en parlant du Char qui, a cette occasion, va parcourir quelques rues de la ville de- vant, un groupe de 5 jeunes archers,habil lés en 1302 iigureront les premiers archers de l'ancienne Ghilde de Saint Sebastien ce qui signifie clairement, me semble-t-il, que cette société prétend faire remonter son origine a l'année 1302. Cette ihrase tire d'ailleurs cette signification des irochures, affiches et autre documents de publicité répandus a foison par la société jubilaire. Conirne c est la une erreur historique que je crois demon devoir de ne pas laisser subsister-, j'ose invoquer les droits de la vente historique pour vous prier de bien vouloir inserer, dans votre numéro de Samedi prochain, Jes lignes qui suivent. D'abord dans un rapport, qui nous fut demandé par le Collége Echevinal de cette ville, ensuite dans un article, rédigé au moyen des notes recueillies pour la rédaefcion du premier et paru, sous le titre Origine de la gilde des Archers de St-Sébastien a Ypres (1383-1298) dans les Annates de la Société dHistoire et- dArchéologie de GandA. v.2e fascicule, nous nous sommes livre a une étude critique sur l'origiue de la gilde en question et nous sommes arrivé aux conclusions suivantes.que nous transcrivons de l'article paru dans les Annales susdites En résumé Les affirmations des divers auteurs, relatives a la fondation en 1302, ou peu après, de la gilde de Saint-Sébastieu, ne reposentque sur une tradition dont on ne trouve les premières traces qu'au XV1IR siècle et cela dans des cbroniques qui n'ont aucune valeur pour les faits anté- rieuis aux époques oü vivaierit les chroni- queurs tradition d'ailleurs inconnue en 1693 aux intéressés, qui assigueut a leur institution comme date d'origiae l'année 1383 et que les dignitaires a la ün du XVIIIe siècie n'osent pas encore invoquer dans leur plaidoyer pro domo sua. De plus les textes contemporains, qui a mentionnent la présence des Yprois a la bataille des Eperons dor, ne spécilient pairmi les hommes armés envoyés par la elite ville que les arbalétriers et les comp- i> tes communaux de la ville de Bruges| qui I prit la plus large part a la dite bataille, citent a chaque pas les arbalétriers alor -; i qu ilsne meutionuent pasuueseule fois les arcAerx(arc-a-main).Enfin les historiensles plus dignes de foi et qui ont écrit d'après les sources les plus süres,tels que Meyerus, Warnkoenig, Vereecke, Funck-Brentano Fris ne eitent que les arbalétriers comme corps constitués ayant pris part a la journee de Groeninghe. Aucun document dequelque valeur ae Pe^et done d'avance/ que la gilde de Saint Sebastien soit issue de la participa- ion des archers Yprois a la dite bataifle, alors que les actes authentiques tendent a demontrer qu en général il n'y ent pas )i de corps constitué d'archers dans l'armée li flamande En outre le document le plua li interesse a évoquer ce glorieux souvenir la requete que nous venons d'analvserll ii est muet sur ce point. I) D un autre cóté les archers n'apparais- i'sent dans lhistoire de la ville d'Ypres qffien 1368 époque a laquelle somble avoir ete fonde un corps spécial d'archers li au service et a la solde de la ville, corps I) dans lequel pourrait avoir pris naissance ia gilde de Saint Sebastien. ENFIN DE L'EXAMEN CONSFJFV ii QUE LA GILDE fut foudée sous la direction de Messire Jean Belle, chevalier i) seigneur de Boesinghe, (qui en fut d'ail- ii leurs le premier Chef-homme,) ENTRE .ES ANSEES 1383 ET 1398. époque i) admise par la gilde elle-mème en 1692 et i) quelle obtint sa reconnaissance légale le 31 Mars 1400 (nouveau style). Nous sommes done en parfait désaccord quant a la date de la fondation de la gilde de bt Sebastien, avec les auteurs antérieurs qui ont traité de la question et les organisa- i teurs aotuelsdes festivités, qui font l'obiet de 1 article visé de votre journal. Mais comme letude approfondie des documents nous a donné la conviction que nous sommes dans le vrai et que, d'un autre cote, les historiens,qui donnent l'année 1302 comme date de fondation, Pont fait sans ombre de preuve nous n'avons pas hésité a conclure a la non-existence de ce 6m« cente- naire et a l'existence réelle du 500mo anni- versaire que la Société aurait putoutaussi bien celebrer. La publication de notre étude dans les A.males dune Société aussi sérieuse que la ?c-,let?, Histoire et d'Archéologie de Gand et 1 adhesion a nos conclusions d'historiens tels (jue Messieurs Pirenne et des Marez' auraient implement suffi a notre ambition si nous navions asauvegarder les intéréts de la verite historique dans notre propre ville. Nous croyons devoir le faire d'autant plus que la Societe jubilaire ne peut d'au- cune fagon arguer de son ignorance. En effet iesIen possession depuis plusieurs mois cteja dune copie authentique du rapport mentionne ci dessus. Elle a même essayé cl en refuter les conclusions dans une longue ettre adressé au College Echevinal, eomme nous e disons daus la préface des tirés-a- part de uotre étude, publiés sous le titre Le pretendu ö9 centenaire de la Société Royale de baint Sébastien d'Ypres» etc. En outre nous lui avons fait parvenir il y a quelques semaines, un exemplaire avec dedicace de cette brochure, qui est d'ailleurs fa ville PUbUc la Bibli0thè(iue de (Test done volontairement que rhistorio- grapne de la société propage une légende dont, nous ecrit un éminent professeur de (1) Requête adrêssée au magistrat d'Ypres~nar la gndo de St. Sébastien pourobtenir la recon naissance légale, qui lui fut accordée le 3i mars 1400 (nouveau style). P i" i| 'i i jl 1» I H i> It m a 'uournuuo juvictturo.1, SOZ1'. u- s'i n f in SIMfl)'

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1