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Chronique
de l'arrondissement
Poperinghe
Les Eperons d'or
1802 Fêtes de Courtrai 1902
Bibliographic
Au Collége St-Vincent
Musique Religieuse
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1
i'Université de l'Etat a Liège votre étude
critique, fondée sur des documents indis-
n cutables, fait, me semble-t-il, justice com-
plete. ii
C'est pour protester contre cette tendance
regrettable que j'ai recours a la publicité de
votre honorable organe.
Pourle faire avec d'autantplus d'efficacité
et pénétré de la véracité de l'adage nul
n'est prophéte en son pays, je veux fournir
a la société de Saint Sébastien l'occasion de
faire triompher publiquement et scientifi-
quement ses idéés.
J'ai en conséquence le plaisir de lui pro
poser de soumettre d'un cóté mon article,
de l'autre cöté la réponse de la société,
AINSI QUE TOUT CE QUI A ÉTÉ ÉCRIT
SUR CETTE DATE DE FONDATION, a
un jury composé d'historiens de profession,
professeurs d'histoire aux diverses Univer-
sités, archivistes, etc., AU CHOIX ET LA
NOMINATION DE MON CONTRADIC-
TEUR LUI-MÊME.
Pour moi je me soumets d'avance au ver
dict de ce jury. Que la société en fasse au-
tant et la chose sera jugée.
Avant de finir je veux poser un dernier
acte de conciliation.
Comme il importe que mon contradicteur
ne se jette dans la gueule du loup, je lui
dirai de récuser,comme membres de ce jury
óventuel, Messieurs Pirenne, professeur
d'Histoire a I'Université de l'État a Gand,
auteur de cette histoire de Belgique qui
vient de révolutionner l'historiegraphie na
tionale des Marez, archiviste adjoint de
la ville de Bruxelles, chargé de cours a I'U
niversité libre de Bruxelles, le jeune et bril-
lant conférencier, que la plupart des mem
bres de la société de St Sébastien ont pu
apprécierau cours des conférences de 1'Ex
tension Universitaire, Eugène Hubert, pro
fesseur d'histoire a l'Univenité de l'Etat a
Liége, dont on a pu lire plus haut l'appré-
ciation, etc.
11 résulte en effet de la correspondance
de ces Messieurs que, d'ores et déja, ils
abondent dans mon sens.
Veuillez agréer, Monsieur l'Éditeur, avec
mes remerciements anticipés l'assurance de
ma parfaite considération.
E. De Sagheb,
Warnet on
La poite-plume du libéralisme Warneton
Jean du Chateau, puisqu'il faut le notn-
mer par son iiom a menacé nos édiles
il allait les chasser de l'hótel de ville et pro-
clamait bien haut cette vérité, incontestable
et incontestée... pour lui.
Mais au milieu d'un rêve si beau, d'auires
plumes se sont chargées de détruire les illu
sions de noire petit Jean et de rabaisser sa
suffisance fanfaronne.
Jean se tail avcc une obstination.qui serail
ridicule, si elle n'était surtout puoyuble.
Après tout, c'est dommage, car sa prose
nous amusait et b présent, hélas, l'archo
sainte est muette et ne rend plus d'oraeles».
I! y a sept semaines que «le Progrès» nous
a promis uu article sensationeelmais notre
Jeannot a pris son élan pour ne pas sauter
car nous ne voyons rien venir et cependant
nous couchons loujours sur nos positions.
Quelle déroute Vous nous avez provoqués
au combat: nous avons relevé le gant et vous
vous dérobez honteusement, au moment oil
vcus aviez l'occasion si belle de montrer ce
que votre beau, grand et illustre parti nous
réservait ici Warneton.
Allons, Progrès chevalier sans peur
sinon sans r; procbe, protégez votre rédac
teur en détresse, car déjh on vous considère
comme un Progrès... en arrière.
Si nos difféients «Jeans» lachent la plume
etle Journal, ils sévissent dans les cabarets,
quelqu. s cabarets bien entendu. Comme leur
doctrine st si précieuse, nos docteurs en
droit, en sciences, voire mém e en théologie,
ne distributes b urs doctes enseignements
qu'svec unc extréme prudence.
L s'agii de s'assurer tout d'abord, si dans
leur auditoire, ils na trouvent pas l'un ou
l'autre «elérieal», qui pourrail leur fermer la
bouche. Etalors, en avant... si la contra
diction n'est pas craindre.
En premier sujet qu'ils abordent, c est la
question des coiigtógalions en France.
Naturellement puisqu'ils se proclament
les amis de la liberté ils applaudissenl
aux efforts du défroqué Combes et jubilent,
lorsqu'ils voient passer, dans les rues de
notre ville, les voitures de déménageraent,
qui emportent les meubles d une congrega
tion expulsée.
En France, il n'est permis de s'associer
pour le bien si vous donnez instruction
gratuite aux pauvres et aux malheureux, on
vous considère comme un danger pour la
république si vous ouvrez un asile, pour y
abriter, h vos frais, les orphelins, lesvieil-
lards, les malades, aussitót les fauves du
Judas francais vous empoignent comme de
vulgaires criminals et vous chassent du ter-
ritoire de la patrie.
Et les religieuses, ces saintes filles, accu-
sées du seul crime de faire ie bien, pee neut
tristemeiil lecherin del'exil. Les pooula-
tions hoflöêtes se découvrent respectu use
ment sur leur passage et entre deux Urines,
faites de sympathie compatissanto et d'indi-
gnation mal conienue, elles pousseut U cri
de Vivent les soeurs Vive la liberté
Et nos libëraux, eux, ils ricanent et se
délectent de ce spectacle navrant. Ceséiran-
ges chevaliers d'une liberté, que nous ne
comprenons pas, saluent par des cris de
joie, l'anéantissement de la liberté d'ensei
gnement, d'asscciation et de conscience.
Faisant chorus avec la bande de leurs
journaux, depuis le Soir libéral hon
teux, jusqu'au rouge Echo du Peuple
ils juslifient les mesures iniques des persécu-
teurs el dévcrserrt leurs insultes sur les vic
times.
N'insislons pas sur les arguments, que nos
politiciens de cabaret invenlent pour discul-
per le chef des apostats franpais. 11 suffira de
ies signaler tout simplement a nos iecteurs,
pourqu'ils puissent juger, h quel degré de
culture intellectuelle et morale on peut des
cendre, lorsqu'on est ami de cette liberté
spéciale h l'usage exclustf des libéraux.
D'abord, diserit-ils, les soeurs refjsent de
payer les impóts. Or les associations re-
ligteuses doivent payer les droits d'accrois
S; me rit et ces droits, inventés a l'i mention
exclusive des couvents, sont écrasai.ts.
Les associations coramerciales ne paient
pas ces droits et la communauté antireli-
gieuse des francs-mapons ne paie absolu-
ment rien.
En second lieu, les soeurs, disen:-ils, re
fusent de se soumeltre i» la loi, Or les ex
pulsions des religieuses se font, no r pas en
exécu.iou d'uue loi, mais en vertu d uo sim
ple décret d'un ministre, qui se substitue
illégalement au législateur. D'ailleurs les
communautés, qui demandent l'autorisation,
sont expulsées et leur demande n'est pas
même prise en considération.
En troisième lieu les cutés, disent ils,
s'occupent trop de politique et pour cela on
frappe les religieuses. Comme c'est logique
Voiik ce que disent certains de nos libé
raux. Laissons leur ces sottises p>ur leur
propte compte et... passons.
Pour terminer l'histoire de ce premier
polin de cabaret, risquons une petite questi
on k l'adresse de ces tristes politiciens de
cabaret, qui ne sont sürement pas sou'enus
par l'élément honnête de leur propre parti,
Nous leur disons done
Ii parait, que vous avez la prétention d'étro
investisd'uu mandat politique k Warneten.
Eb bien remarquez bien que notre po
pulation est sage et paisible, quelle róprou-
ve et désavoue votre fanatisme insensë, et
que son large bon sens l'empêcbera de
déraisonner stupidement comme vous.
Etcette population de Warneton, qui aime
la liberté paur tous, raisonoe et vous dit
Vous autres, qui vous nommez libéraux.
vous admirez et vous approuvez les persé
culioris du ministre Combes.
Or, ce qu'on admire et ce qu'on approuve,
on le désne naturellement et riécessaireraent,
car ce qui est beau et juste k Houpiines ou
k Armentièies, doit lire beau et juste k
Wameton.
Done, vous désirez nous gratifier des
mêmes persécutions k Warneton. Vous nous
promottez d'opprimer nos consciences el de
nous enlever les libertés les pluschères.
Vous cliass» re/, nos scours de lru s c- u-
v» nts. de leurs orphelioats, de leurs hospices
et hór>itaux Vous désirez rallumer la guerre
scolaire. avec tou'.es ses horreurs et viléuies
et. pour rencbërir sur 1879, mus nous pro-
mettez la spoliation et l'exi! pour tome per
sonne, qui se dévoue au soulagement des
maiheureux.
C'est lk ce qui découle clairement da vos
sottises et, comme cede perspective no nous
sourit guère, nous nous penneltons de for-
muler ici la petite question, dont nous par-
lions tantót
Vous avons-nous bien compris
A vous oiaintenant pour la réponse.
M. 1' abbé Hellyu, vicaire de St Bertin, a
été nommé prévöt de la maison des ouvriers.
II a été installé en cette qualité,dimanche
dernier.
La nomination de M. Hellyn. a été accueil-
lie avec bonheur par les membres du Volks-
buis qui ont tenu a lui exprimer leurs
sentiments par l'organe de M. le Doyen De
Hulster et de M. Lava, membre du comité.
Le clou i, du cortègebistorique quisortira
dans Courtrai le 18 aollt sera l'exécution de
la ballade ancienno le Hildebrandslied
que l'on trouve déja dans un matiuscrit du
VIII* siècle. Cette ballade sera ckantée de-
vant le char du triomphe de la Pucelle de
Flandre, une magnifique conception de MM
J. Vieriu et V. Ackeen style du XIV8
siècle. Le chant héroïque, entonné par des
busines, sera déclamé paruu coryphée et re
pris par un chceur mixte de cent voix. Le
coryphée et le choeur seront appuyés par la
Fanfare royale d'Ypres, que préside le
sénateur M.lweins d'Eeckoutte.Le choix de
l'administration communale de Courtrai ne
Souvait être meilleur la Fanfare royale
irigée par M. G. Wenes, a une grande va-
leur artistique.
DLV1ANCHE 17 Aoüt, k 2 1/2 b.,cortège des
drapeaux k 4 1/2 h., inauguration du
monumentk6 h. k la Grand'pbce la
Cantate de M. Karei Mestdagti, cboeurs,
mixtes et orchestie (800 exécutants).
LUNDI18, k 11 h., 2' exécution de la can
tate, en la salie des fétes, marc'ié au
bois;k 21/2 h.,cortègehistorique(1302)
et moderne (1902).
MARD119, k 3 h., course de chevaux trot-
teuts, (3.800 fr. de prix).
MERCREDI 20 et JEUDI 21. k 8 h. en la
salie dps fêtes, marebé au bois.c'sneert
(400) exécutants)
De Leie, Peter Benoit
Klokke Roelant, Edg. Tinel
Herbergprinces, Jan Blockx
D1MANCHE 24, k 11 b.ii Si-Martin,7e Deum
pontificalpar Mgri'Evêqui de B 'ugrs.
Les Archives beiges publiées a Liége sous
la direction de M. Godefroid Kurth, appré-
cient en ces fermes la brochure de M. le
chanoine Duclos: Ce que fut 1302, ce que nous
liu devonsdont nous avons déja parié
C'est la traduction d'une conférence faite
par le savant chanoine dansun cercle catko-
lique d'Ypres. II y montre avec éloquence et
force, dans un exposé populaire, que la lut-
te de 1302 ne fut ni une guerre de races ni
une guerre de classes mais la résistance
d'un peuple libre a uu tyran étranger. La
est, en effet, la vérité, et M. le chanoine Du
clos, co^mme on le sait est de ceux qui ont
autorité pour parler de l'histoire du peuple
flamand.
--
Les Chanteurs de Saint Gemis de Paris sous
l'habile direction de leur fondateur M Charles
Bordes, ia Scola paroissiale de Blankenberehe
formée par un maltre habile, et la Scola du
Grand Séminaire de Bruges, trés en progrès
apportent aux assises musicales de Bruges
l'appui de leurs voix exercécs. Le Réverendis-
simedom Potbier.EdgarTinel le sa vant etillustrê
directeur de l'Institut Lemmeris a Malines et
l'orateur distingue, M. Henri Cochin de Paris
relèvent les conférences du Congrès par i'Elo
quence de leur parole et Ie prestige de leurs
talents.
Le salut solennel d'ouverlure a la cathédrale
St Sauveur et le Concert brillant donné jeudi
soir par les Choeurs de St Gervais, k la gilde
der Ambachten, a bien fait augurer des fêtes
Assistance nombreuse et choisie; affluence
d'étrangers considérable,venue de tous ies coins
de la Belgique et de ia France. L'élite de la
haute société brugeoise, un grand nombre de
prêlres, des religieux de tous ordres, des
artistes et amateurs laïques accourrus dé par-
tout s'étaient donné rendez-vous dans ia spa-
cieuse salie de la Gilde. Nous avons remarqué
parmi les notabilités, M. le comte d'Ursel, Gou
verneur de la province, M. Ie comte Visart
Bourgmestre de Bruges, Mgr l'évêque de Saint'
Didier (France) l'abbé mitre de l'abbaye de
Steenbrugge, Mgr Bethune etc. etc.
On a applaudi avee enthousiasme les oeuvres
des XVI et XVII" siècles, exécutées k la perfec
tion peut-on dire, par les célèbres chanteurs de
Paris.
On s'attend a une grande affluence d'artistes
et d'amateurs pour le samedi 9 et dimanche
10 Aoüt.
Samedi soir a lieu, a la Gilde der Ambachten
l'exécution d'oeuvres remarquables. On y enten-
dra du J. S. Baeh, du Beethoven, du Haendel,
et du Mozart par les chanteurs de St Gervais
ainsi que l'oratorio de la Rédemption de César
Franck par les choeurs et l'orchestre du conser
vatoire de Bruges; le róle de l'archange dans
ia «Rédemption sera chanlé parMelle Marie de
la Rouvière, dame du quatuor de la Scola de
Paris.
Tont promei un vrai régal auquel ne man-
queront pas d'assister tous les gourmets de la
musique taut ancienne que moderne.
Dimanche, pour elore le congrès, exécution
k Saint Sauveur, de la célèbre messe de Notre
Dame de Lourdes, d'Edgar Tinei. L'ceuvre sera
interprêtée par la maitrise de la cathédrale,
sous Ia direction de l'auteur lui-mème. La S .ola
du grand Séminaire de Bruges chantera au
choeur le propre de l'office du jour.
La maison li. Luppens «st
C'e, Bronzes, Lustres, Bd Anspaeo,
52-54,est transferee Bd du Nord, ï£i-
155 et Rue Neuve, 144 a 148, BRU
XELLES.
La Distribution des Pdx au éièves du
Collége St-Viocont k Ypresa eu lieu J udi.
Le défaut d'espace nous obligé k reinettre
k notre prochain numéro, la publicati >n du
cjmpto-rendu de la belle tê e k laquelle nous
avons eu le plaisir d'assister.
Le Congrès de la Musique religieuse qui vient
de s ouvnr k Bruges le jeudi 7 Aoüt, a, comme
on devait s'y attendre, attiré une foule de dilel-
taute dans l'antique et curieuse cité fiamande
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 1 tol den 8 Oogst 1902.
Geboorten
Donche Arthur, L Thouroutstraat
Didier Agnes, Meenenstraat
Vrielinck Bertha, Poperinghe steenweg
Jacques Robert. Kalfvaart
Deleye Hector, Kemmel steenweg
Neirinck Leo, Dixmudestraat.
Huwelijken
Lameire Emiel, rijtuigschilder enGraye Maria
strijkster. Buseyne Ernest, pasteibakker en
Spinnewyn Joanna, kleermaakster. Mollez Hen
drik, smidsgast en Bartier Emma, z. b. Simoens
Maurits, daglooner en Gooren Maria, kantw.
Debaerne Ernest, timmerman en Bertier, Chri
stina, kleermaakster. Bartier Camieï, bakkers-
gast, en Vissers Valantina, waschvrouw. Dufflou
Leopold, metseren Delanghe Margurita, kantw.
Segers Guido, schoenmaker en Gisquiere Maria,
huishoudster. Platteeuw August, werkman aan
den telegraaf en Bruggeman Maria, kleerm. Le-
sage Eugeen, daglooner en Folleboet Ludovica,
leurster. Vercouter Gustaaf, daglooner, en Beun
Ludovica, kantw. Hustinx Arthur, kleermaker
en Gisquiere Blancha, kantw. Alleman Arthur,
koperslagersgast en Debrouwer Ernestine,
strijkster. Ossieur Gamiel, schoenmaker en De-
thoor Leontina, kantwerkster.
Sterfgevallen
Duiquet Isabella, 77 j. z, b. wed. Protin Petrus
Bukk rstraat. Hoedt Joseph, 68 j. z. b. echtg.
V aemynek Theresia, Patteelstraat. Buseyne Ce
lesta, 1 maand zaalhof (beluik). Goethals Floren-
tina, 10 m. El verdingstraat. Cornillie Joannes, 85
j. z. b. wed. Vermeulen Amelia, Meenenstraat.
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