IJ m J POTTELBER lt Mercredi 18 Aoftt 1902 10 centimes !e S7e Annér. y° 8669 En France Tuindag LES TVILES Angleterre Saint-Siège Au Collége épiscopal d'Ypres On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tons fes bureaux de poste Le JOURNAL D'YPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 6 ir. 60 o. par a» pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rógularisent tin Décembre Les articles et communications doivent être adrossés franco de port a l'adresse ci-dessus. du royaume. 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En effet, dansune lettre datée de Paris, 8 aoüt, le correspoa- dantdu protcsiant Jour.tal de Gmève, ordinairement b en informé, dit tout net que le minis tére Combes n'en a plus pour longtemps a vivre Nous ne serions pas surpt is, dit-il, que des négociationsfussent engsgées^ et que de tout ce grabuge sortit na cabinet qui emettrait la bar rue gou- vernementaledaos leseaux trauquilles oü si longtemps elle navigua, a e'gale distance des résifs d extréme gauche et des écueils d'exirême droit -. Quel est I'esprit un pea bien e'quilibré qui ne sente pas que l'état violent oü nous sommes ne peut longtemps durer Et ie seul moyen d'eu sortir, crest l'enten- te eotre les gens de raison. Elle se fera iuévitablement et point n'est é- cessaire detre dans ie secret des dieux pour i'annoncer. S'ils avaient eu ie moindre bon sens politique, les radi- caux auraient orévu qu'ils seraient b-s victimcs de la guerre qu'ils veuiaieut déchainer mais m a dit, voici long temps, que ie radicalisme ne pouvait être qu'un partid'opposition. sira prooablement nés prélats qui oc- qui semblaient avoir choisi Ge moment pour cupent ea ce moment le poste de non faire leur désagréable apparition. Les courses d'automobiles et de vélocipè- des de l'après dinée ont mieux réussi et avaient attiré en ville une foule nombreuse d'étrangers. Les organisateurs de cette féte et spécia- lement M. De Rouck, qui en a été la cheville ouvrière, méritent la reconnaissance et les éloges de tous nos concttoyens. ont le plus de chances on parle déja de Mgr Fallani, nonce a Vien te, Mgr Lorenzilli, a Paris, et Mgr Ajuti, Lisbonne. Mgr Guidi est nommé délégué apos- tolique aux Indes. Le délégué pour les Philippines n'est pas encore désigné, mais on croit quecesera Mgr Falconio, actueilement délégué au Canada. Gomme nous l'avons pronostiqué, ilya quelques mois, l'été de 1902 est un été piu- vieux et notre Kermesse de cette année en a pèti. Le Samedi, veille de la fête, tout faisait prévoir le contraire, pourtant.G'est ainsi que le concert donné par l'Harmonie Commu nale, k 8 h. du soir a joui d'un temps des plus agréables. II n'est pas étonnant done qu'une foule énorme l'a écouté avec une at tention soutenue. Ge concert, comme les autres offerts au public par cette excellente phalange musicale, a témoigné des progrès f marquants réalisés par elle, sous la sa van te direction de M. Wittebroodt. Le concert ar- tistique du premier Dimanehe soir, surtout, a prouvé la solidité musicaie de notre; Har monie, quiia exécuté avec brio et talent, nonobsiant les divers services, assez fati- Les deux fêtes principales du lundiLa course de chiens de l'après-midi, oil il y a eu 139 chiens d'inscrits, et les vues cinémato graphiques du soir, ont., par exception, pourrait on dire, joui d'un temps favorable. Aussi, le public qui a suivi ces deux fétes, était il enchanté. Piusieurs de ces vues étaient admirables. Des applaudissements nourris en ont salué quelques unes, entr'autres le portrait de notre premier magistrat, en grand costume officiel; Le succès de cette cérémonie a été pour M. I'Echevin Berghman, qui a montré des aptitudes d'excellent tireur, en abattant un oiseau. Sonme toute, cette fête jubilaire da la principale gilde d'archers de notre ville a été un vrai succès, malgré les contrariétés du temps et fait honneur aux chefs de cette belle société, qui ont agi dans toute cette circonstance, en véritables gentlemen. II reste encore une fête principale Le concours de pêche de dimanehe. Exprimons l'espotr qu'tl obtienne bon suc cès, ce qui sera certain si la température n'y vient mettre obstacle. de Courtrai prouvent leur supériorité deDuis 25 ans. ■r\ J Les autres fêtes de moindre importance des mardi, mercredi et jeudiont eu lieu avec des chances diverses, quant k la tempéra ture. La fête des Turners, surtout, a été complètementcontrariée par utm plaied'orage. L belle fête jubrlaire de St Sébastien a subi le sort comotuo. On tie serait cru au mois d'Avril. Toutes les demi heures gams, quelle avait rendus pendant la jour- j temps variait. Après un oiair et chaud rayon n^e' de soleil qui faisait onduler sur les têtes du La Fanfare Royale, malgré la diminution beau sexe, k l'Esplanade, une quamtté iCwrvU«blc de ses exécutants.a' soutenu éga- innombrable de gaies ombrelles, venait une lemem sa reputation artistiquo. Les divers i froide averse, sous un ciel noir comme ds concerts qu'elle a joués, et pi idcipalement j l'eucre, et on ne voyait plus do tous cótés. Les cérémonies du couronnement ont eu lieu samedi dernier. Le Rei paraissait tien portant. L'Irlande a prolesté contre le cou- couronbement d'un Roi qui n'est pus leRoi legitime, aux yeux desirlanoais. Rome, 41 aoüt. 11 est question, pour le mois d'octo- bre, d'un consistotre dans lequel le Pape créerait des cardinaux.Hüit cha- peaux soat en ce moment dispoutbies dans le Sacré Collége. Léon XIII choi- ceiui de la fête jubtiairc dc St Sébastien, out été vraiment artistiques. j Le concert vocal et instrumental en plein air, chanté par 1000 enfants des écoles de la j ville, avec accompagnement de l'Harmonie Communale, une innovation, dom l'inspira- leur mérite tous les éloges, a obtenu égale ment un succès du meilleur aioi. que de moroses parapiuies sur la tête gens qui se hétaient fuir Ia plaine. (1s Le concours traditionnel de chant de pin I sons organisé l'intention des gens qui ai- ment it se lever de grand matin, a eu lieu it l'aube du premier Dimanehe, et a fait grand plaisir, comme tousles ans, ces braves gens. La sortie da la procession de IN. D de Thuyne, eet admirable eortège reiigieux, digne des villes importantes du pays,et riont la réusué d'après les idéés des vieux Yprois, doit décider du bon ou mauvais résultat des autres festivités, a malheureusemem été in- Le f°u-d'artifice du soir a dü être déeom- m uidé fitialement, et, aura lieu Véndredi 18 Aoü t. procbain. Après avoir chercbé les autorités commu f pales ii 1'Hètel de ville, la Société Royale de I St Sébastien, sous la vice-présidence de M j Louis Vandooren, s'est rendue k son local 9 1/2 heures, Dimanehe martin. Le cortège était fort réussi. j Un char allégorique magnifiquemeni paré, j et sur lequel un essaim de jolles petites i filles représehtaient les emblêcues du sport I des archers, était Irainé par six cbevaux. bes anciens éteodards de la soc:été et une I suite nombreuse d'archers le précédaient, j faisant escorte k l'autorité communale, aux sons des joyeux pas-redoublés de rtjarmonie communale. Le tir a été ouverl par MM les Bourg- terrompu chaque instant par des ondées f -nestre et Echevins> selon l antique tradition p dans les fêtes de ce genre. Nousavons eu le plaisir d'assister, Jt-udi dernier, k la distribution des prix aux élè ves du Collége St-Vincont. Charmante réunion oü les autorités reli- gieuses et civiles se som donné randez-vous, pour applaudir au succès des élèves, et féli- citer les maitres et les parents. La solennité, présidée par M. le Ghanoine Moes, délégué de S. G. Mgr i'Ëvêque de Bruges, était rebaussée par la présence de MM. Ie Séualeur Baron Surmont de Vols- berghe, Mmistrc de l'Industrie et du Trav al; Golaert, Bourgmestre et Représentantle Ghaiioine De Brouwer,curé-doyen; Siebuyck, Président du TribunalBerghman et Fraeijs, écheviosStruye, ancien sénateur et con- seiiier communalN. Meersseman, lescm és de la ville et du doyenrié et plusieurs autres membres du clergé, des conseiliers coaumu- riaux etc. Le programme de la distribution était des mieux choisioutre une ouverture pour symphonic et un c'bceur «Tombée du jour a, dirigés par M. Albeu Van Egroo, exécu- tée avec talent nous avons eu le bonheur d entendre interprêter de charmante fapon une comédie d Antony Mars la succession Beaugaitlard écrite avec autant d'esprit que d'élégance. A ristide Beaugatllard regioit de soa Oncle une s'omme de 100.000 francs, qu'il ne devait attendre qu'après la mort de son pa- reut. Mais la somme n'est trouvée dans la malle qua faitenvoyer l'oncle k son ueveu, qu'après des incidents de toute nature et qu'après que la malle abanionnée et perdue est enfin retrouvée. H-l sta I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1